Tchad : la disparition Moïse Dabesne inquiète l’union des journalistes

Dans un communiqué de presse publié ce 30 mars 2021, l’Union des journalistes du Tchad (UJT), invite les services de sécurité à mener des enquêtes pour retrouver le journalise Moïse Dabesne et le déférer au parquet s’il fait l’objet d’une quelconque poursuite

 

 

La note signée du président de l’UJT, Abbas Mahamoud Tahir, interpelle directement le service de sécurité et le procureur de la république. Il demande à ces derniers de se saisir de cette affaire afin de mener une enquête pour retrouver le journaliste et le déférer au parquet si une charge quelconque pèse sur lui comme stipule l’article 23 de la Constitution tchadienne

Depuis la disparition de Moïse Dabesne, journaliste en service au média en ligne tchadinfo, le 25 mars 2021, sa famille biologique et les organisations professionnelles des média au Tchad sont préoccupées.

L’UJT fait savoir qu’elle se réserve le droit d’engager : « les actions citoyennes en saisissant ses partenaires régionaux, sous régionaux et internationaux pour que la lumière soit faite sur cette pratique moyenâgeuse »

Il est à rappeler que, ce jeune journaliste Moïse Dabesne est introuvable depuis le 25 mars, après qu’il ait couvert, la conférence de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Tchad : la HAMA remet les 1ères cartes de presse aux journalistes

La Commission nationale de la carte de presse  (CNCIJP) a remis ce vendredi 2 octobre, 57 cartes de presse aux journalistes. 8 dossiers ont été rejetés par la commission pour des motifs non élucidés

La première vague des journalistes à postuler pour l’obtention de la carte de presse ont été servis ce jour. Le document a été délivré par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), conformément aux textes et lois de la CNCIJP.

La commission a commencé à réceptionné les dossiers en date du 15 juillet 2020, les conditions d’éligibilité avaient été fixées à cet effet. Le président de la Commission, Abdéramane Barka fait savoir que c’est sur la base des documents déposés que les premières cartes ont été délivrées, 57 au total. Quelques dossiers ont été rejetés. Toutefois, les intéressés peuvent compléter les dossiers afin d’aménager les manquements. Le président de la commission nationale de la carte de presse exhorte également les professionnels des médias à s’approprier les textes qui régissent la profession afin d’éviter tout désagrément lié au rejet du dossier pour non-conformité.

Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye a tenu à préciser que, la qualité de journaliste professionnel est attestée par la carte d’identité du journaliste professionnel, laquelle est délivrée par l’institution dont il a la commande.

Tchad : la HAMA suspend le journal Abba Garde pour 12 mois

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) suspend le trimestriel Abba Garde pour les faits de manquements graves à l’éthique et à la déontologie professionnelle du journaliste, diffamation et publication des fausses informations

La décision a été rendue publique ce 8 juin par l’organe de régulation des médias. Le directeur de publication du titre, Moussaye Avenir De la Tchiré est également interdit d’exercer la profession de journalisme pour la même période. Selon le président de la HAMA, l’organe de presse a violé les dispositions des articles 2 et 4 du code d’éthique et de déontologie du journaliste tchadien.

Il est précisé dans la note de suspension que les violations régulières et répétitives des règles d’éthique et de déontologie ont été observées dans le journal

Disparition de Noubadoum Sotinan : une délégation tchadienne au Cameroun donne un point de presse et apporte des précisions

Un point de presse a été donné ce mardi 9 avril 2019 devant les médias locaux, à l’Ambassade du Tchad au Cameroun, à Bastos. La rencontre portait sur le silence qui perdure autour de la disparition subite du journaliste tchadien, Noubadoum Sotinan survenue le 04 mars 2014, à Douala.

Il est onze heures ce mardi, quand la mission tchadienne en séjour au Cameroun s’adresse à la presse. En effet, cette délégation officielle du Tchad, la énième du genre, au Cameroun, sous la conduite de la Présidente du Syndicat National des Journalistes du Tchad, a porté un plaidoyer de cette affaire. Ceci dans le but que la lumière soit faite sur cette affaire jugée « mystérieuse » par les proches de Noubadoum Sotinan. « Le but de cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Tchad et le Cameroun afin de mieux faire la lumière sur cette malheureuse disparition. La mission qui est actuellement au Cameroun depuis une dizaine de jours, entend accompagner les autorités camerounaises dans le processus de l’enquête qui a été ouverte à cet effet », a révélé la représentante de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun.

« Notre frère a laissé un grand vide dans la famille… »

Cette disparition coûte une grosse douleur à la famille de Noubadoum Sotinan. Le frère cadet de la victime qui était présent à cette conférence, n’a pas manqué de partager les tristes souvenirs familiaux qui rappellent la mémoire du disparu. « Notre frère a laissé un grand vide dans la famille depuis son départ. Parce qu’il aimait faire la cuisine, on l’appelait marmiton. Chaque fois que notre mère fait la cuisine, ce sont ces souvenirs de lui qui resurgissent en permanence », a confié, tout triste, le frère cadet de la victime.

Selon le conseiller de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun, l’enquête ouverte depuis des années a beaucoup évolué. Mais les recherches se poursuivent. « Il n’est pas inconnu que la disparition de notre confrère et concitoyen est un fait. Nous souhaitons juste que les recherches aboutissent et qu’il soit retrouvé mort ou vivant », a-t-il avancé.

Rappelons qu’avant sa disparition  le 04 mars 2014, Noubadoum Sotinan était fonctionnaire-journaliste et producteur des émissions à la radiodiffusion nationale (ONRTV). Il présentait deux émissions : « SOS Environnement » et « La Voix du Parlementaire ».