Tchad : les activités culturelles ont repris à l’Institut français du Tchad

L’institut français du Tchad (IFT) a rouvert ses portes le 28 septembre 2020. Un concert a été organisé sur l’espace des jardins hier lors de la rentrée artistique 2020-2021

La réouverture de l’IFT marque la reprise des activités culturelles. Après six mois de fermeture pour cause de crise sanitaire liée à la maladie à coronavirus, les activités reprennent progressivement. Dans le cadre de la reprise des activités artistiques, Abdoulaye N’derguet a offert un concert sur l’espace des jardins. Lequel a été rénové pendant les mois de fermeture

Au cours de la cérémonie de réouverture, les responsables de l’IFT ont informé que le bureau Campus France ouvrira chaque matin de 10 à 13h à partir du mardi 6 octobre. Les autres activités tels, le cinéma, les conférences, contes et les activités musicales se dérouleront dans le respect des mesures barrières.

Il est à préciser que pendant le temps de fermeture de l’IFT, les activités culturelles se sont déroulées sur le Web et dans les réseaux sociaux pour garder le contact avec les artistes. L’institut a programmé à cet effet 12 concerts web et 8 émissions (Aqua culture).

Sécurité frontalière : le Tchad organise une rencontre sur les « zones grises », sources d’instabilité du continent africain

Les crises des pays africains surtout ceux du Sahel ont fait l’objet d’une conférence-débat le mardi 12 février 2019 à l’Institut français du Tchad (IFT), autour du thème « les zones grises : à l’origine des crises africaines ? ».

 

La conférence a été animée par Christian Bouquet, professeur émérite de Géographie politique, observateur et analyste de la politique africaine. Selon le chercheur, dans plusieurs pays africains et notamment sahéliens, la situation est alarmante. La guerre en Somalie, depuis des décennies,  a causé de milliers de morts, de déplacés, de réfugiés et c’est le pays qui abrite le plus grand camp de réfugiés au monde. Le conflit en République démocratique du Congo (RDC) est axé sur les ressources naturelles et des problèmes politiques qui ont conduit à des violences et à des crimes les plus odieux que l’humanité ait connus.

Du côté du Nigeria avec Boko Haram causant des milliers de morts et s’est étendu dans toutes les zones du Lac-Tchad donc touchant plusieurs pays ; au Mali avec les mouvements de rébellion au Nord sur fond de plusieurs revendications des Touaregs et Peuls. Le plus proche du Tchad est le conflit centrafricain opposant les frères du même pays causant depuis 2013, des dégâts humains et matériels immenses et la crise libyenne qui occasionne la circulation d’armes et des personnes douteuses à travers toute la bande sahélo-saharienne.

A ces conflits, s’ajoutent  les revendications irrédentistes un peu partout en Afrique, au Sud du Sahara, qui  sont aussi à l’origine de l’instabilité du contient. Ce sont ces foyers de tensions qui constituent des  zones grises que le conférencier définit comme des « régions situées loin de la capitale, difficile d’accès et des zones irrédentistes ». Selon le Professeurle fait est que ces tensions sont dues en grande partie à la défaillance  des Etats qui, soit, n’arrivent pas à contrôler l’ensemble de leur territoire, soit le problème de gouvernance. Le paradoxe est aussi que ces zones en conflit sont des régions très riches en ressources naturelles. Comme solution, le conférencier propose  des actions concrètes au niveau de la gouvernance  dans ces zones de conflits qui impliquent la prise en compte des problèmes de la population locale, accorder plus d’importance et de budget aux problèmes sociaux qu’aux problèmes régaliens, construire des opérations de développement multinationale et transfrontalière dans l’optique d’éviter les incursions et l’instabilité à partir des frontières des zones de conflits etc.

 

Tchad : Djim Radé sera en concert ce vendredi

L’auteur de « Jazz made in Chad », mettre le feu à la scène de l’institut français du Tchad, le 2 novembre prochain.

 

Passionné dès l’enfance de la musique, Djim Radé, guitariste, auteur-compositeur et interprète propose un mélange de musique intuitive et énergique aux tonalités de jazz entremêlant la rythmique subtile du répertoire tchadien.

Pour l’artiste, entre familiarité et contrastes, la musique tchadienne partage plus qu’on ne le croit avec les musiques occidentales actuelles. Le jeune artiste se souvient de son choix de faire de la musique, difficilement accepté par son entourage qui finira par le comprendre plus tard.

« Quand je disais à mes amis que j’étudiais la musique en France, ils me demandaient que c’est pour travailler dans quel pays ? Même mes parents n’étaient pas d’accord au départ mais tous ont fini par comprendre plus tard que j’aimais la chose », précise-t-il.

De la rue sur les bancs de l’école, Djim Radé assure avoir un parcours périlleux mais qui ne l’a pas détourné de son objectif. « J’étais parti en France en 2010 pour mes études en musique et en 2011, j’ai rencontré le groupe Toh-Nal, avec qui j’ai pu me perfectionner. Ils ont fini par gagner la confiance des autres artistes au campus universitaire et nous avons organisé une tournée européenne en 2015 à la fin de mes études. Je suis rentré au pays en 2016 et je travaille comme arrangeur pour plusieurs groupes », précise-t-il.

Fondateur des Jam session Sao Couleur Jazz, créateur du projet Mbassa héritage, collaborateur de Kaar Kaas sonn et chef d’orchestre de Geneviève Matibeye aux 8e jeux de la Francophonie à Abidjan, Rim Radé prépare un album intitulé « Jazz made in Chad« , qui selon lui est un mélange d’une musique intuitive et énergétique avec harmonisation et la complexité du Jazz.

Premier tchadien à décrocher un diplôme universitaire en musicologie, spécialisation compositeur et arrangeur, Rim Radé sera en scène le 2 novembre prochain à l’Institut français du Tchad pour présenter son album « Jazz made in Chad ».

Musique : Jumelle d’Afrique en concert à l’IFT

Les deux sœurs se produiront le 29 juin 2018 prochain dès 19 heures 30, à la salle de spectacle de l’Institut français du Tchad.

 

Le groupe Jumelle d’Afrique sera en concert le 29 juin à l’Institut français du Tchad (IFT). Pour y assister il suffit de munir de la somme de 1500 FCFA et de se rendre dès 19h30 devant la salle de spectacle de l’institut. A ses conditions, les jeunes femmes qui ont signé depuis la fin d’année 2017 chez International Prod, vous promettent 1h30 de show grandiose. De plus vous aurez la possibilité d’avoir un moment avec les stars de la soirée. En effet, le concert sera suivi d’une séance de dédicace et vente de CD.

Né au Maroc en fin 2013, Jumelles d’Afrique est un groupe musical pas comme les autres. Originaires du Cameroun, les deux artistes qui composent le groupe : Soleil petit cœur et Mc Chanelle, font vibrer les scènes ndjamenoises depuis plusieurs mois. Dans  l’univers musical de ce jeune groupe, on note la prédominance des rythmes africains tels que le bikutsi  le zouglou et par endroit l’afro beat, le slow et le rap.

Depuis le début de l’année 2017 le groupe Jumelles d’Afrique a pu s’offrir une place de choix dans le milieu musical tchadien au sein duquel il évolue actuellement. L’album des jumelles compte 10 titres et s’intitule Sur le chemin. Il parle d’amour dans ses diverses formes, ses contours et ses parfums. Elles chantent des thèmes de société tels que la prostitution, la valeur du travail, le commérage.

Au-delà de leur style, c’est par leur impressionnante présence scénique et leur énergie débordante que les Jumelles d’Afrique sauront vous séduire. Aucun doute, ce concert restera dans les mémoires de l’Institut.