Tchad: Idriss Deby accord audience au Conseiller Afrique d’Emmanuel Macron

Frank Paris a été reçu hier 12 décembre à la présidence tchadienne. Les deux hommes ont parlé des sujets portant sur la coopération entre les deux pays.

 

Rappelé vous le Président français, Emmanuel Macron est attendu au Tchad. Eh bien ! Le sujet était à l’ordre du jour des échanges entre Franck Paris et Idriss Deby Itno. En effet, le Président tchadien a accordé le 12 décembre dernier une audience au conseiller Afrique de l’Elysée. En plus de cette éventuelle visité du dirigeant français, il a été question de parler des relations entre les deux pays.

Ainsi comme l’affirme la présidence tchadienne, « un tour d’horizon complet de la coopération a été fait, n’occultant aucun sujet sur lequel les deux pays sont engagés. C’est le cas de la lutte anti-terroriste dans la région, pour  laquelle le Tchad, depuis des années, utilise tous ses efforts aux cotés de la France pour éradiquer ce mal ».

Selon la même source, Frank Paris a une parfaite maîtrise du dossier de la lutte contre le terrorisme. C’est lui qui s’en est fait le défenseur devant la commission européenne et le ministère français des affaires étrangères. La rencontre entre les deux hommes aura durée au total une heure d’horloge.

 

Tchad : Idriss Deby a reçu un émissaire de l’Union Africaine

Le conseiller stratégique principal du président de la commission de  l’Union africaine, Pr. Mohammed el Hacen Lebatt est venu porter un message au Chef de l’Etat.

 

Le Président de la République, Idriss Deby Itno, a reçu le conseiller stratégique principal du président de la commission de  l’Union africaine Pr. Mohammed el Hacen Lebatt. Il est porteur d’un message.

Dans le cadre d’échanges entre les chefs d’Etat et le président de la commission de l’Union africaine, un émissaire de l’organisation continentale est dépêché à N’Djaména.

Pr. Mohammed el Hacen Lebatt, conseiller stratégique principal du président de la commission de  l’Union africaine, transmet  un message au chef d’Etat Idriss Deby Itno. L’émissaire et le président de la République, ont fait le point sur différents dossiers africains.

La commission de  l’Union africaine sollicite l’avis et l’expertise du chef de l’Etat dans la résolution de différents foyers de tensions en Afrique.

Ancien président de l’Union africaine et  plusieurs autres organisations du continent noir, le Président de la République, Idriss Deby Itno, est un acteur incontournable dans la sécurité internationale. Le conseiller stratégique principal du président de la commission de  l’Union africaine quitte le palais présidentiel, satisfait des informations et analyses émises par le chef de l’Etat.

Tchad-Israël : l’opposition israélienne veut avoir des réponses sur une éventuelle vente d’armes

Selon plusieurs médias, des sources auraient indiqués que Jérusalem a déjà équipé l’armée tchadienne pour combattre les rebelles au nord.

 

La chef du parti Meretz Tamar Zandberg a appelé dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu à révéler si la rencontre avec le président tchadien Idriss Déby en Israël portera sur des négociations sur la vente d’armées israéliennes au pays africain.

« Nous craignons que cette visite serve à des négociations sur des ventes d’armes secrètes, et qu’Israël vende des armes qui seront utilisées pour persécuter des opposants politiques, des militants des droits de l’Homme et des journalistes », a déclaré Zandberg dans un communiqué.

Le président Idriss Déby Itno est arrivé en Israël dimanche pour la première visite d’un chef d’Etat tchadien dans ce pays, après plus de quatre décennies de rupture des relations diplomatiques.

Le Tchad est l’un des Etats africains engagés dans la lutte contre Boko Haram et l’organisation jihadiste Etat islamique en Afrique de l’ouest. A ce titre, il a reçu des Etats-Unis il y a quelques semaines des véhicules et navires militaires d’une valeur de 1,3 million de dollars (1,15 million d’euros).

Pour faire face à des rébellions dans le nord et l’est du pays, l’armée tchadienne et l’Agence nationale du renseignement se sont équipées de matériels militaires israéliens, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources sécuritaires tchadiennes.

« Le dirigeant tchadien est une personne abjecte qui est coupable de persécution contre les personnes issues de la communauté LGBT, qui arrête les journalistes, les dissidents de l’opposition et qui établit un régime dictatorial dans son pays », a déclaré Zandberg au sujet de Déby.

« Quand on peut choisir entre les démocraties libérales et les chefs d’Etat les plus contestables, Netanyahu choisit toujours les contestables. La politique étrangère de Netanyahu continue d’entacher la réputation d’Israël dans le monde », a ajouté la chef de l’opposition.

Tchad: Idriss Déby en visite pour la première fois en Israël

Le Président tchadien est en visite depuis le 25 novembre en Israël. La question sécuritaire est le principal sujet traité durant, ce séjour.

 

Les relations entre le Tchad et Israël se réchauffent. En effet, depuis hier 25 novembre Idriss Deby Itno est en visite en Israël. La première depuis 1972. Sous invitation du gouvernement Israélien, il effectue donc actuellement une visite d’amitié et de travail. Et pour marquer le coup, le gouvernement de Jérusalem a sorti le grand jeu pour accueillir le Président Tchadien.

Ainsi, depuis son arrivée, Idriss Deby a eu une rencontre avec le président israélien, Reuven Rivlin. Mais également, un tête-à-tête et un dîner avec le Premier ministre, Benyamin Netanyahu. Ce dernier a d’ailleurs qualifié cette visite d’« historique ».

Lors de la conférence de presse qu’ont donnée Idriss Deby et Benyamin Netanyahu à la presse, il ressort que le rapprochement entre les deux pays concerne pour l’instant, uniquement les questions de sécurité. Idriss Deby a déclaré ainsi : « Je suis favorable à un rétablissement des relations diplomatiques, mais on ne peut pas occulter le problème palestinien ». Donc par d’échange d’ambassade à l’horizon.

Pour Benyamin Netanyahu, « la lutte contre le terrorisme est un objectif commun de nos deux pays ». RFI a affirmé avoir des sources selon qui, « Israël fournit d’ores et déjà du matériel militaire à l’armée et à l’agence de renseignements tchadiens confrontées à des mouvements rebelles et aux islamistes de Boko Haram ». Chose que le premier ministre n’a pas voulu confirmé.

Après le Tchad, le Premier ministre israélien espère également un réchauffement des relations avec des pays tels que le Mali et la Somalie.

 

 

CEMAC : la situation économique de la sous-région inquiète les dirigeants

Ils se sont rencontrés le 25 octobre dernier au tour d’un sommet extraordinaire. Le seul sujet à l’ordre du jour portait sur la situation économique dans l’espace sous régionale.

 

La sonnette d’alarme est tirée. Il devient urgent d’accélérer la mise en œuvre des réformes structurelles, préconisées notamment par le FMI, pour relancer la croissance dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). C’est d’ailleurs la raison d’être du sommet extraordinaire des pays de la sous-région qui s’est tenu hier dans la capitale tchadienne.

Au cours de cette rencontre, les représentants des différents pays de la communauté ont pris de nouveaux engagements pour accélérer la sortie de crise. D’autant que le FMI commence à s’impatienter sur les faibles résultats enregistrés.

Les effets de la crise sont en effet toujours ambiants, et les efforts pour sortir de la difficile conjoncture dans laquelle les pays de la CEMAC pataugent depuis 2014, restent loin des attentes ainsi que des engagements pris, en décembre 2016 à Yaoundé.

Le président tchadien, Idriss Deby, en sa qualité de président en exercice de l’organisation sous régionale, invite ses pairs à accélérer le rythme de mise en œuvre des réformes structurelles convenues notamment avec le FMI.

Les dirigeants des pays d’Afrique centrale se sont donc à nouveau engagés à poursuivre les efforts de réformes afin de relancer la machine économique régionale et ainsi de permettre à la sous-région de sortir véritablement de la conjoncture.

«Notre stratégie commune pour sortir la CEMAC de la crise exige d’être urgemment relancée par la mise en œuvre, sans faille et dans un esprit véritablement collectif et solidaire, de mesures appropriées de redressement économique et financier. Nous n’avons pas le droit de trahir les espoirs que suscite légitimement ce rendez-vous de N’Djamena. Cette rencontre doit donner le ton d’un nouvel élan à imprimer à l’ensemble de notre communauté », a déclaré le président tchadien Idriss Déby Itno.

Stratégie d’ensemble de sortie de crise

Dans son allocution d’ouverture, le chef d’Etat tchadien, a insisté sur la nécessité de la mise en œuvre des mesures appropriées de redressement économique et financier, faisant échos à l’appel insistant du président de la commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, sur «l’impérieuse nécessité de renforcer la solidarité communautaire pour avancer ensemble dans un même rythme ».

« Au niveau de la réserve de changes, la situation n’est pas très bonne, le taux de croissance n’est pas le meilleur, au niveau de rapatriement de recettes d’exportation, ce n’est pas dans la bonne direction. Donc, nous avons déblayé le chemin et avons mis à la disposition des chefs d’Etat les différentes réflexions que nous avons à notre niveau et qui vont permettre de nourrir la conférence des chefs d’Etat», avait expliqué Daniel Ona Ondo à Idriss Deby lors de leur rencontre la veille du sommet.

Le chef de l’Etat tchadien a présenté les prévisions actualisées pour la sous-région qui devrait renouer, en 2018 avec, une relative reprise de sa croissance estimée à 1,7%. Une sortie de la récession des deux dernières années qui a été portée par une amélioration des déficits budgétaires et extérieurs courants, grâce notamment aux mesures de redressement économique et financier adoptées par la Banque des états de l’Afrique centrale (BEAC).

Sonnette d’alarme du FMI

Avant ce sommet de N’Djaména, le FMI a été le premier à tirer la sonnette d’alarme sur les risques auxquels s’exposent les pays de la CEMAC si les réformes prévues tardent encore à être mises en œuvre. En marge des dernières Assemblées générales annuelles du FMI et de la Banque mondiale, qui se sont tenues du 8 au 14 octobre à Bali en Indonésie, une équipe de l’institution a rencontré les ministres des finances de la CEMAC, en présence du président en exercice de la Communauté ainsi que de AbassToli Mahamat, le gouverneur de la BEAC. C’est à la suite de cette réunion au cours de laquelle le FMI a de nouveau insisté sur l’urgence de la situation qu’a été décidée la tenue du sommet extraordinaire.

Comme en décembre 2016, au plus fort de la crise, plusieurs analystes s’inquiétaient même d’une probable dévaluation du FCFA, comme seule alternative pour que les pays de la CEMAC puissent sortir de la crise. Le même scénario a aussi plané sur le dernier sommet des chefs d’Etat qui tiennent jusqu’à présent à écarter toute idée de dévaluation.

Ils ont en ce sens réitéré leurs engagements à poursuivre les réformes notamment l’amélioration du climat des affaires dans la sous-région, la diversification économique, l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que la réalisation de projets d’intégration en préservant la sécurité, et la conduite de politiques budgétaires ciblées en matière de dépenses publiques afin de préserver les acquis sociaux et rééquilibre des finances publiques.

Le sommet de N’Djaména a enregistré la présence des présidents équato-guinéen, Theodoro Obiang Nguema, et congolais, Denis Sassou Nguesso ainsi que le Premier ministre Cameroun, Philémon Yang, alors que le Gabon et la Centrafrique, se sont fait représentés par leurs ministres des Finances.

Tchad : Idriss Deby en visite à Sarh attendu sur l’annulation des décrets 425 et 426

La journée de jeudi 25 septembre dernier a été déclarée ville morte dans la localité en protestation à la mise en place d’un sultanat dans cette partie du territoire à majorité chrétienne et animiste.

 

Le président Idriss Déby est arrivé ce jeudi 4 octobre, en fin de matinée, à Sarh. Il devrait également se rendre dans une autre localité de la partie méridionale du pays.

Au programme, le président devrait consacrer une partie de sa visite pour inspecter certaines garnisons militaires qui se trouvent dans la partie méridionale, à la frontière centrafricaine. Ces derniers temps, Idriss Déby Itno a renforcé ses troupes dans la partie méridionale et septentrionale.

Il devrait également se pencher sur les tensions autour de la chefferie traditionnelle dans la ville, liées à deux décrets. Les habitants de la ville ont observé il y a quelques jours une journée ville morte.

La Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF), vient d’ailleurs  de publier une communiqué dans lequel il a « félicité la population du Moyen-Chari pour la réussite de l’opération ville morte du 27 septembre 2018 ». Ce parti politique appelle les populations de cette localité à rester mobilisé jusqu’à l’annulation effective des décrets 425 et 426 de juin 2016, objets de la contestation.

Le CDF exhorte le président de la République à honorer sa parole donnée à la délégation des ressortissants du Moyen-Chari en retirant les deux décrets « pour mettre un terme à la contestation et ramener la quiétude dans les esprits des ressortissants du Moyen-Chari ».

Tchad : une semaine pour réfléchir sur la relance économique

Ce 03 octobre le Président de la République, Idriss Dey a procédé au lancement des activités de cette semaine au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée sous l’initiative de la CCIAMA.

 

C’est une idée de la Chambre de commerce, de l’industrie, de l’agriculture, des mines et de l’artisanat (CCIAMA). Durant une semaine, il sera question pour la classe économique  tchadienne de réfléchir sur la contribution du secteur privé à la relance économique du pays.

Une initiative qui a reçu l’assentiment du Président de la République. Celui-ci invite d‘ailleurs appelé les tchadiens à investir davantage dans les secteurs privés et publics afin de lutter contre l’exode rural. « Aujourd’hui, la relance économique ne peut seulement être perçue comme un objectif à atteindre ou une  performance à réaliser. Bien plus, la redynamisation de notre économie est un impératif vital pour le Tchad et les Tchadiens » pense-t-il.

Pour le président de la CCIAMA, Amir Adoudou Artine, il faut adapter l’économie nationale au contexte mondial. « Le constat que nous, Africains et en particulier Tchadiens, devons tirer de cette évidence dans le secteur économique qui se profile, dépendra de notre capacité à être résilient aux changements. Nous devons adapter nos économies et nos entreprises pour suivre l’évolution et la  marche du monde » affirme-t-il.

Et « à ce titre, des propositions concrètes ont été avancées en amont du forum qui nous réunit aujourd’hui et seront examinées par tous les intervenants de la Relance pour des actions pragmatiques et concertées ».

Le ministre des Mines, de développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé, M. Youssouf Abassallah  soutient pour sa part, que le Tchad émergent et prospère sera possible grâce aux initiatives ardues des jeunes et femmes du secteur privé.

Après la cérémonie officielle, le président de la République, Idriss Déby Itno, a visité les différents stands de la foire pendant près de 2 heures. Dans les stands qui abritent les produits locaux, le chef de l’Etat a été très attentif aux explications fournies par les responsables des entreprises.

 

 

Tchad: le Président Deby cité dans une affaire de corruption

Les autorités américaines avaient arrêté en novembre 2017, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2012 au Sénégal et l’ancien ministre de Hong Kong, Patrick Ho Chi Ping.

 

Après avoir conclu un accord avec la justice américaine, Cheikh Tidiane Gadio aurait balancé son co-accusé, Patrick Ho, et le Président tchadien, Idriss Deby.

« Ho et certains dirigeants de la société d’énergie ont remis 2 millions de dollars (environ 1 milliard 200 millions de francs Cfa) en espèces, dissimulés dans une grosse boîte cadeau au Président du Tchad lors d’une rencontre d’affaires qui s’est tenue au Tchad vers décembre 2014 », aurait déclaré Gadio par écrit, d’après Libération, qui cite Berman.

Le journal rapporte que l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise a affirmé qu’il ne connaissait pas, avant son ouverture sous ses yeux, le contenu de la boîte cadeau et n’a jamais conseillé cette transaction à Ho.

Son rôle se serait limité à aider l’homme d’affaires chinois à rédiger la lettre par laquelle il déclare avoir fait don de cet argent au Tchad. Une exigence de Déby qui, selon Libération reprenant Gadio, avait refusé de prendre l’argent directement.

Le président Déby avait démenti à l’époque les accusations. Celles-ci étaient fondées sur l’utilisation par M. Gadio et Ho du système bancaire américain pour traiter près d’un million de dollars de gains, envoyés sous couvert de dons.

Patrick Ho sera jugé au mois de novembre prochain. Ses avocats demandent sa libération sous caution, arguant qu’avec la fin des poursuites pour son désormais ex co-accusé sénégalais sa détention ne se justifierait plus.

Cheikh Tidiane Gadio est l’un des candidats en lice pour l’élection présidentielle sénégalaise de 2012. En novembre 2017, il est arrêté à New York. La justice américaine le soupçonne d’avoir obtenu des concessions pétrolières au profit d’une entreprise chinoise en échange de pots-de-vin en Ouganda et au Tchad.

Tchad : le port de la tenue désormais exigé aux douaniers

C’est une recommandation du ministre des Finances et du Budget au sortir d’une séance de travail avec le Président de la République Idriss Deby.

 

Après une visite inopinée à l’entrepôt de la douane de Nguéli (à la frontière Cameroun) le 17 août dernier, le président de la République Idriss Déby Itno a tenu une réunion hebdomadaire avec quelques ministres et leurs staffs techniques. Il s’agit de passer au peigne-fin les recettes hebdomadaires notamment améliorations enregistrées, les impacts et les stratégies à adopter.

Au sortir de cette réunion, le ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Adelmamout déplore le désordre à la douane. «La douane n’est pas à la hauteur des attentes en raison d’un désordre orchestré par des individus de tous poils», regrette-t-il. Pour lui, des gens n’ayant rien à voir avec la douane circulent à l’intérieur de ce service. «Ce désordre contribue à la déperdition des recettes. Pour mettre un terme à cette confusion d’hommes de différents corps en vue de rendre ce service propre, nous exigeons de tous les agents de la douane, exceptés, ceux qui exercent dans les services administratifs le port de la tenue», précise le ministre des finances.

Un délai d’une semaine est accordé aux douaniers, sur toute l’étendue du territoire pour se mettre en règle. «Tous ceux qui ne seront pas en tenue doivent rester à la maison», martèle-t-il. Selon le ministre, tous ceux qui exercent à la douane, directement ou indirectement doivent porter des signes distinctifs. «Les chauffeurs, les dockers et les transitaires doivent s’habiller en uniforme et les usagers doivent porter des badges d’usagers. Il n’y aura plus d’entrée en masse à la douane», ajoute Issa Mahamat Adelmamout. « Nous voulons que les bureaux de la douane soient un lieu respectable » conclut-il.

Des Tchadiens doutent du bien-fondé des mesures d’austérité prises par l’Etat

Depuis de nombreux mois déjà, le Tchad est traversé par diverse crèves. L’essentiel des grévistes réclament le payement intégral de leur salaire. En effet le gouvernement a procédé à des réductions salariales des fonctionnaires.

 

 

Installé sous un arbre, à l’abri des rayons brûlants du soleil si familiers à N’Djamena, Mahamat Issa Moussa compte une liasse de billets. « C’est mon salaire du mois », lâche ce professeur tchadien de 42 ans, l’air affligé. Aujourd’hui, il perçoit un revenu mensuel de 75 000 francs CFA (115 euros), contre 240 000 francs CFA il y a six mois.

Depuis janvier, les primes et indemnités des fonctionnaires sont divisées par deux. C’est l’une des seize mesures d’austérité imposées par le gouvernement pour lutter contre la crise économique dans laquelle le pays est englué depuis la brusque chute des prix du cours du pétrole en 2014. Objectif : économiser 300 millions d’euros par an.

« Je ne vais pas réussir à joindre les deux bouts. Entre mon loyer, mon prêt à la banque et l’alimentation, je dois me défendre », bougonne Mahamat Issa Moussa avant de fourrer son maigre pactole dans la poche de son boubou. L’espoir de retrouver son salaire intégral a effleuré l’esprit de ce père de famille, un après-midi de juin, lorsqu’un flash d’information diffusé à la radio publique lui a « gratté l’oreille », se souvient-il.

Il y apprenait que la Banque mondiale projetait, dans son rapport annuel sur les perspectives économiques mondiales, un taux de croissance de 2,6 % en 2018. Une embellie volontiers confirmée par le ministère des finances et du budget, qui prévoit pour sa part une croissance de « 5,2 % en 2018, contre – 4,6 % en 2017 ». Hélas pour Mahamat Issa Moussa, malgré ces prévisions qui étonnent plus d’un économiste à N’Djamena, le gouvernement a décidé de maintenir le cap de l’austérité.

« On a crevé le plafond »

Lundi 6 août, le président Idriss Déby Itno a douché les espérances des 92 000 fonctionnaires. « Depuis 2003, lors de la mise sur le marché de notre premier bateau pétrolier, les fonctionnaires ont forcé le gouvernement à augmenter les salaires chaque année. […] On a crevé le plafond », a déclaré le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse. La dette publique atteint 48 % du PIB. Les autorités ont donc réduit drastiquement le budget de l’Etat, passant de 2,5 milliards d’euros en 2011 à 1,4 milliard d’euros en 2017.

Le Tchad a dû renégocier sa dette colossale contractée auprès de Glencore, société anglo-suisse de négoce de matières premières. La maturité de la dette, d’un montant de 1,1 milliard d’euros, passe de dix à douze ans, tandis que le taux d’intérêt est ramené de 7,5 % à 2 %. Une bouffée d’oxygène qui a permis à N’Djamena de bénéficier, en juillet, d’un décaissement de près de 43 millions d’euros dans le cadre d’un prêt de 275 millions d’euros accordé en 2017 par le Fonds monétaire international (FMI). D’autres efforts budgétaires seraient nécessaires pour débloquer la somme restante.

« Que les partenaires sociaux comprennent : on va revenir en arrière », a prévenu Idriss Déby Itno, alors que la baisse des salaires est à l’origine d’une grogne sociale sans précédent. Une grève illimitée paralyse le secteur public depuis plus de six mois. Elle touche à la fois les écoles, l’administration et les hôpitaux.

« Le ras-le-bol est là »

« Nous ne pouvons pas accepter la coupe de nos salaires. Nous n’avons pas à payer le prix de la mauvaise gouvernance », s’insurge Michel Barka, président de l’Union des syndicats du Tchad, dans son bureau exigu à la Bourse du travail, à N’Djamena. « Le ras-le-bol est là, les travailleurs sont poussés à l’extrême. Ils veulent même stopper le service minimum dans les hôpitaux », tempête le militant, frappant du poing sur sa pile de dossiers.

Michel Barka salue tout de même « de bonnes solutions adoptées par le gouvernement », notamment l’audit des diplômes et le recensement des fonctionnaires qui ont permis, selon lui, d’écarter 9 000 travailleurs fictifs depuis 2012. Mais il dénonce le non-respect de l’accord du 14 mars signé entre les syndicats et le gouvernement. « Les salaires de juin auraient dû être versés intégralement, il n’en a rien été », déplore-t-il. Depuis, les négociations sont au point mort.

« Le cabinet qui a négocié cet accord, composé à l’époque par le secrétaire général de la présidence, Jean-Bernard Padaré, et le directeur de cabinet de la présidence, Issa Ali Taher, a sauté, regrette un ministre proche du dossier. Le deal était de verser les salaires proportionnellement aux augmentations de croissance. Mais le gouvernement a totalement changé de cap. Plus qu’un problème économique, c’est devenu un problème de dialogue. Chacun protège son poste, personne n’ose dire que la ligne adoptée est mauvaise. Résultat : personne ne sait où cette situation va mener le pays. »

« Une goutte d’eau »

Quel bilan peut-on tirer des seize mesures d’austérité ? Dans son rapport titré « Budget en chute, répression en hausse, le coût humain des mesures d’austérité », présenté à N’Djamena en juillet, Amnesty International déplore « l’instauration de mesures rétrogrades non conformes aux critères en matière de droits humains ».

« Selon le droit international, un Etat peut prendre des mesures d’austérité, mais il doit veiller à ne pas violer certaines obligations comme l’accès aux soins et à l’éducation. Or sur le terrain tchadien, ce n’est pas le cas. Les populations qui ont un faible revenu à cause de la crise économique se retrouvent à payer cher pour des soins, voire à ne plus pouvoir se soigner », explique Balkissa Ide Siddo, chercheuse pour Amnesty.

D’autres mettent en cause l’efficacité de ces coupes salariales. « C’est une goutte d’eau dans l’économie endettée du Tchad. En diminuant le pouvoir d’achat d’une partie de la population, c’est tout un pays qui tourne au ralenti, analyse un économiste tchadien, conseiller auprès de l’Union européenne. Il n’y a pas de fonds de stabilisation permettant d’asseoir des ressources fixes en cas de fluctuation des prix du brut. Croissance ou non, faute de diversification de l’économie, le gouvernement devra diminuer les salaires pour retrouver l’équilibre par rapport à la base de ses ressources réelles hors pétrole. »

Tchad : N’Djamena ville sale ?

Plusieurs jours après l’ultimatum lancé par le Chef de l’Etat Idriss la situation en terme d’insalubrité ne semble pas améliorer.

 

N’Djamena, capitale tchadienne, est sale en cette saison des pluies. Dans les dix communes d’arrondissements et la mairie centrale, le constat est le même. Une situation déplorée par le président Déby au cours d’une rencontre qu’il a eu avec ces autorités communales. Il leur a donné 72 heures d’assainir la ville.

« La situation dans les communes des 10 arrondissements est en tout identique, sinon pire. Je ne comprendre pas pour quoi ? Je vous donne 72 heures pour réparer le mal. Pas d’ordures dans les caniveaux et pas d’ordures qui bouchent les rues bitumées », a déclaré le président tchadien.

Trois semaines après cette sévère mise en garde d’Idriss Déby Itno aux chefs des communes d’arrondissements de la ville de N’Djamena, rien n’est fait sur le terrain. Des ordures curées des caniveaux et des tas d’immondices ne sont pas dégagés et les rues ne sont pas aménagées. La situation rend la ville désagréable alors que les hautes autorités rêvent de faire de la capitale tchadienne, la vitrine de l’Afrique centrale.

Ironie du sort, ces élus locaux jouent la prolongation comme les députés de l’Assemblée nationale puisque leur mandat a pris fin depuis avril 2016. Ces élus locaux ne se rendent pas compte que la ville est sale. Il a fallu cette interpellation pour qu’ils organisent une tournée afin de s’enquérir des réalités du terrain.

« Ensemble avec les dix maires d’arrondissements et la mairie centrale, nous sommes tous aujourd’hui sur le terrain pour constater et donner des instructions fermes », explique Djimet Ibet, maire de la ville de N’Djamena.

« Nous allons continuer à fermer les dalles, enlever les terres curées parce que la ville est sale ».

Après la mise en scène de Mme le maire de la ville de N’Djamena et les 10 chefs des communes d’arrondissements, le constat est toujours le même.

Quelques citoyens interrogés par VOA Afrique, affirment que ces élus locaux sont défaillants.

« Je pense que l’ordre donné par le président n’a pas du tout été respecté. Le bassin de rétention dans le 7e arrondissement a débordé », témoigne un Tchadien.

« Quand il pleut, mon oncle n’arrive pas à sortir sa voiture. Il va au travail à pied », affirme cet autre citoyen.

Pour le maire de la commune du 7e arrondissement, l’un des plus vastes de la capitale, le travail est en train d’être fait sur le terrain avec les moyens de bord.

Allaïssem Siadmadji demande aux citoyens d’aider les autorités municipales dans l’assainissement de la ville, expliquant que « nous avons curé les caniveaux, nous avons également cassé l’embouchure entre les grands canaux et les bassins de rétention » et affirme que « parce qu’il y a des gens qui jettent les ordures dans les caniveaux, ils créent des problèmes ».

Selon la loi du 15 juillet 2005, portant statut particulier de la ville N’Djamena, toutes les communes d’arrondissements y compris la mairie centrale ont bénéficié chacune d’une autonomie de gestion.

Cette même loi définit les compétences entre les communes d’arrondissements et la mairie centrale.

Malheureusement, chaque période d’hivernage est considérée comme un cauchemar pour les habitants des quartiers périphériques de N’Djamena.

Tchad : Idriss Deby effectue une visite surprise à l’ONECS

Il était question pour le Chef de l’Etat de vérifier et d’apprécier l’avancée du niveau de travaux en ce qui concerne le report des notes du baccalauréat.

 

Il était exactement 09h10 min, ce 08 aout lorsqu’Idriss Deby Itno passe les portes des bureaux de l’Office national des examens et concours du supérieur. Malgré la forte pluie, le Président de la République a tenu à venir constater de lui-même le niveau d’avancement de la saisie des notes. Sans

Ses proches collaborateurs et l’équipe de la presse qui l’accompagne se regardent dans les yeux. Question de savoir où l’on va ? La destination sera connue lorsque la voiture présidentielle s’immobilise dans les locaux de l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS) sis au quartier Gassi dans la commune du 7ème arrondissement de la capitale.

La correction des épreuves écrites du baccalauréat session de juillet 2018 étant terminée, le Président de la République a effectué cette visite inopinée à l’effet de s’enquérir de la phase des saisies de notes. L’ambiance était  studieuse et chacun s’attèle à la tâche qui lui est dévolue. Très détendu et jovial, le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno a échangé avec presque la quasi-totalité des examinateurs pour s’imprégner du bon déroulement du bac qui a vu s’affronter 79.600 candidats toutes séries confondues répartis dans 94 centres.

Après s’être imprégné de la phase des saisies de notes du baccalauréat session de juillet 2018, le Président de la République Idriss Deby Itno échange avec les enseignants. Il apprendra qu’ils subissent de la torture morale, parce qu’on leur demande de faire authentifier leurs diplômes avant qu’ils ne perçoivent le salaire du mois de juillet  2018. Le Chef de l’Etat s’offusque face à cette situation qu’il qualifie de supplice inacceptable.  « Ne confondez pas contrôle physique pour le payement de salaires et audit des diplômes », a lâché le Président de la République Idriss Deby Itno . On ne peut plus clair !

Moyen-Chari : Idriss Deby demande la suppression du sultanat de cette localité

Ce 04 aout les cadres et ressortissants du Moyen-Chari, ont organisé une réunion au cours de laquelle il a été question de faire un compte rendu de l’entretien avec le Président.

 

Le Président Deby appelle à la suppression pure et simple du sultanat dans le Moyen Chari. C’était lors de la réunion qu’il a eu avec les représentants des ressortissants du Moyen-Chari la semaine dernière.

C’est depuis des mois que les ressortissants du Moyen-Chari ont exprimé leur colère contre l’élection du canton Sarh en Sultanat par le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bâchir.

Des démarches ont donc été initiées en vue d’une rencontre avec le Chef de l’Etat. Rencontre qui avait pour but de régler le litige qui oppose les populations du canton Sarh avec l’administration publique.

Les ressortissants ont finalement obtenu audience le 3 août. Et la rencontre a eu lieu en présence du ministre de l’administration Ahmat Mahamat Bachir. Selon le compte rendu  fait par les représentants, les échanges avec le Président étaient fructueux. Car, le Chef de l’Etat a demandé au ministre de rectifier le tir.

« Le ministre de l’administration a fait savoir qu’il s’agit d’un problème hautement politique et qu’il faut rencontrer les députés de la région pour trouver la solution. Le président n’a pas accepté et il a assuré que notre démarche est claire qu’il n’y a plus à discuter de quoi que ce soit », précise un membre du comité qui ajoute que le président a notifié qu’on n’impose pas le sultanat aux gens s’ils n’acceptent pas.

« Ce décret est une erreur assure le président qui a demandé au ministre de prendre un acte pour le canton urbain de Sarh. Si la famille veut garder Mahamat Bézo, c’est à elle de décider », ajoute-t-il.

Tchad : Michaëlle Jean venue cherche le soutien de Deby

La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie est candidat à sa propre succession à la tête de l’organisation. Elle a été reçue en audience par le président ce 02 aout.

 

Michaëlle Jean est sur le sol tchadien. La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a été reçue à la présidence hier 02 aout. Au cœur de la discussion avec le Idriss Deby Itno, sa réélection à la tête de l’organe.

En effet, la Canadienne compte briquer un nouveau mandat au sein de l’OIF. Et pour cela, elle espère avoir un soutien auprès du Tchad. Ça avait d’ailleurs déjà été le cas il y’a quatre lorsqu’elle se présentait pour la première fois à ce poste.

Elle a ainsi promis de promouvoir une fois réélue, la langue et la culture francophone de par le monde. Durant deux heures donc la femme politique a comme qui dirait « draguer » le Chef d’Etat du Tchad.

Surtout qu’il faut faire vite. C’est vrai que c’est seulement dans environ deux mois que se tiendra le Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu en Arménie. C’est donc maintenant qu’il faut batailler pour rallier le maximum de personnes à sa cause.

Les 11 et 12 octobre prochains le sommet d’Arménie permettra de connaitre l’issu des votes de l’élection qui aura opposé candidates, Michaëlle Jean du Canada et Louise Mushikiwabo du Rwanda.

Marie Michaëlle Eden Jean née le 6 septembre 1957 à Port-au-Prince en Haïti, est une femme d’État, diplomate, animatrice de télévision et journaliste canadienne. De septembre 2005 à septembre 2010, elle est la vingt-septième gouverneure générale du Canada, la troisième femme à occuper ce poste. Polyglotte, elle parle cinq langues : français, anglais, espagnol, italien et créole haïtien.

Michaëlle Jean est désignée par consensus secrétaire générale de la Francophonie le 30 novembre 2014 lors du XVe Sommet de la francophonie à Dakar, devenant ainsi la première femme nommée à ce poste.

 

 

 

 

Tchad : bientôt une compagnie aérienne nationale

C’est la compagnie Ethiopian Airlines qui a été choisi par le gouvernement tchadien pour gérer le projet. Une rencontre a d’ailleurs eu lieu entre le directeur exécutif de la société et Idriss Deby.

 

Le Tchad veut se positionner dans les airs. Après l’échec de ses deux précédentes compagnies aériennes nationales, le pays veut renouveler l’expérience. Et cette fois, il compte sur l’accompagnement d’Ethiopian Airlines pour transformer cette essaie en réussite.

En effet, ce jeudi 02 aout le Président Deby a reçu le directeur exécutif du groupe éthiopien, Tewolde Gebremariam, en audience. Les deux hommes ont au cours de cette rencontre examinés les points techniques qui entourent ce projet.

De l’avis du représentant de la compagnie aérienne, le choix s’est porté sur eux en tant que partenaire dans ce projet, du fait des performances et l’expérience et des compétences enregistrées par la société.

Selon la présidence, « le partenariat entre le Tchad et le groupe Ethiopian Airlines ne se limite pas seulement à ce projet. La compagnie, s’est vu adjuger le contrat du transport des pèlerins tchadiens vers les Terres saintes ».

Cependant, Le contrat de départ prévoyait le transport de 4 000 pèlerins. Seulement le pèlerinage cette année a suscité plus d’engouement que ce qui était attendu. Résultat, au lieu de 4 000, c’est 5000 qui devaient être transportés.

Heureusement ce léger problème qui tracassait le comité du Hajj et Ethiopian Airlines a obtenu solution durant la rencontre entre Tewolde Gebremariam et Idriss Deby Itno. Tous les pèlerins pourront ainsi effectuer leur séjour en terre sainte sans encombre.

 

 

 

Diplomatie : visite de Faye Al-Sarraj au Tchad

Le 25 juillet dernier, le président du conseil présidentiel de l’état de Lybie a passé la journée à N’Djamena. Il en a profité pour parler de la situation dans son pays avec Idriss Deby.

 

Le président du conseil présidentiel de l’état de Lybie Faye Al-Sarraj a effectué une visite de travail ce 25 juillet 2018 à 2018. Après l’entretien élargis qu’il a eu avec le chef de l’état Tchadien Idriss Déby Itno, le chef du gouvernement reconnu par la communauté internationale a eu un long tête à tête avec son homologue Tchadien.

Les deux chefs d’états ont « exprimé leurs vives préoccupations face à l’absence de progrès dans le processus de transition politique en Lybie et ont souligné la nécessité d’une sortie rapide de crise en mettant l’intérêt du peuple libyen au-dessus de toutes autres considérations partisanes ».

C’est pourquoi ajoute le communiqué, ils « ont convenu de mettre tous les moyens appropriés pour contrer les menaces des groupes terroristes et des bandes de mercenaires et autres trafiquants de tous genre écumant le sud de la Lybie par le renforcement de la coopération transfrontalière ».

A cet effet, une rencontre aura lieu mi-août à Khartoum entre les ministres en charge des affaires étrangères, de la défense et de la justice pour signer un accord de sécurisation des frontières communes entre le Niger, le Tchad, le Soudan et la Libye.

Les deux chefs d’états ont aussi convenu de la nécessité de relancer les activités de la communauté des états sahélo-saharien (Cen-Sad) et prévu la tenue d’un sommet «dans les meilleurs délais » d’un sommet extraordinaire de cette communauté à N’Djaména.

Tchad : rencontre entre la commission de la Cemac et le Cebevirha

Il était question pour les deux parties de parler de la prochaine soirée de lever de fond qu’ils comptent organiser bientôt.

 

Le PR Daniel Ona Ondo a rencontré hier le secrétaire exécutif Pédro Bayémé Bayémé pour peaufiner les détails devant conduit à la tenue de la table ronde des donateurs. Cette table ronde qui se tiendra dans trois mois à Bruxelles permettra de lever des fonds en vue de financer l’agriculture et l’élevage en zone Cemac.

En prélude à la table ronde qui se tiendra dans trois à Bruxelles, une rencontre a eu lieu entre la commission et la Cemac et la commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirha).

Il était question de fixer au préalable des modalités qui donneront lieu au coup d’envoi effectif de cette table ronde. Et l’un des points importants de ces modalités est la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties auxquels se joignent des partenaires tels que Emrc.

Ce protocole d’accord sera d’ailleurs signé à Malabo la semaine prochaine. La table ronde quant-à-elle se tiendra dans trois mois à Bruxelles. Elle devra permettre au Cebevirha d’obtenir des donateurs près de 130 milliards Fcfa.

Cet argent servira à financer l’agriculture et l’élevage en zone Cemac. Le parrain de l’événement de cet événement est le président Idriss Deby Itno qui est par ailleurs président en exercice de la Cemac.

Tchad : le Colonel Ahmat Aboubakar est de retour

L’ex exilé est de revenu au pays suite à l’amnistie générale décrétée par le Président Deby après 10 ans en Egypte.

 

Le Président de la République  a accordé ce matin, une audience au Colonel Ahmat Aboubakar qui a décidé de regagner le bercail après 10 ans d’exil politique en Egypte. Ce retour fait suite à l’amnistie générale décrétée par le Chef de l’Etat après la promulgation de la loi fondamentale du 04 mai 2018.

Membre fondateur du MPS, le Colonel Ahmat Aboubakar est un baministe. C’est-à-dire, un ancien compagnon de lutte du Président de la République Idriss Deby Itno. Il a décidé de regagner le bercail après dix ans d’exil politique En Egypte. Ce retour remonte au 21 juin 2018. Ce 24 juillet, il a été reçu par Idriss Deby Itno pendant une heure.

Le Chef de l’Etat a souhaité un bon retour au pays à son ancien frère d’arme et lui a demandé de se mettre au service de sa mère patrie. Emu par la main tendue du Chef de l’Etat, l’ancien maquisard  lance un appel aux autres tchadiens qui hésitent encore à lui emboîter le pas. Pour rappel, le Colonel Ahmat Aboubakar avait quitté le Tchad à l’issue de l’attaque rebelle de la ville de N’Djaména en février 2008.

Tchad : le rapport d’Amnesty International pas crédible pour le gouvernement

L’Organisation non gouvernemental a publié un rapport le 16 juillet dernier dont le titre est «Budgets en chute, répression en hausse : le coût humain des mesures d’austérité au Tchad».

 

Après la publication du rapport d’Amnesty International intitulé « Budget en chute, répression en hausse : le coût humain des mesures d’austérité au Tchad », la ministre des Postes, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, porte-parole du  gouvernement, Ndolenodji Alixe Naimabye réagit à travers une communication faite  ce dimanche 22 juillet 2018  à son cabinet.  Pour le gouvernement, ce rapport vise à jeter de discrédits sur le Tchad et à plonger la population dans un désarroi total.

La ministre de la communication n’est pas passée par le dos de la cueillière pour qualifiées le rapport « des informations non fondées, partisanes et truffées d’accusations graves de nature à saper les efforts menés par le gouvernement tchadien, dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance ». C’est pourquoi, elle tient à porter à l’attention de l’opinion nationale et internationale et à rappeler à Amnesty international que le Tchad, en tant que pays souverain, a toujours respecté les textes relatifs à la protection des droits de l’homme et du citoyen en conformité avec les normes internationales telle que dictées par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

« Amnesty  International, de par sa mission, a l’obligation de respecter le principe  contradictoire. Le gouvernement constate avec regret que les contributions  fournies par ses officiels n’ont pas été prises en compte dans ce rapport qui d’ailleurs n’a pas été soumis avant sa publication comme  l’exige  la pratique puisque les  membres du gouvernement avaient été consultés dans le cadre de son élaboration », rappelle la ministre de la communication Ndolenodji Alixe Naimabye qui s’interroge sur la pertinence des analyses et conclusions de ce document établi avec si peu de sérieux et d’objectivité.

Pour le gouvernement, Amnesty international  parle avec inconscience  et légèreté,  de violations des droits humains, de détérioration des droits à la santé et à l’éducation  en passant par le manque des libertés fondamentales notamment  les libertés d’expression,  syndicale,  d’associations, d’interdiction  de manifestations à caractère pacifique et autres. Donc, « les mesures d’austérité prises par le gouvernement  pour  juguler, la crise financière et économique difficile que  traverse  le Tchad et dépeintes par Amnesty international comme des mesures purement antisociales, répondent d’une part aux exigences des bailleurs des fonds et sont appréciées par les partenaires financiers  internationaux », justifie la porte-parole du gouvernement.  « Le Tchad n’est par ailleurs pas le seul pays au monde, ni dans l’histoire, à traverser une crise économique  sévère et à appliquer des mesures d’austérité », note la ministre.

Selon le gouvernement tchadien,  les méthodes de sondage  contestables employées par Amnesty  International ne visent qu’à noircir le tableau. Car, estime-t-il, l’Ong s’attarde seulement sur des informations et des données présentant la situation peu reluisante du Tchad tout en occultant, sciemment, les efforts soutenus et consentis par le président de la république Idriss Déby Itno  et le gouvernement  tchadien pour  le mieux-être  de ses concitoyens.  De ce fait,  « le Gouvernement  du Tchad ne peut que déplorer  le manque de sérieux d’Amnesty  international qui a pourtant bénéficié de la largesse des autorités tchadiennes. Au demeurant, rien ne détournera le Gouvernement  tchadien des réformes somme toutes salutaires enclenchées  et dont les effets ne tarderont  à se faire sentir », conclut la ministre des Postes ; des nouvelles technologies de l’information et de la communication, porte-parole du  gouvernement Ndolenodji Alixe Naimabye.

N’Djamena : Idriss Deby dénonce le mauvais travail des maires

Les maires des différents arrondissements de la capitale se sont réunis ce 23 juillet au Palais présidentiel.

Idriss Deby n’a pas fait dans la langue de bois. Il donne trois jours aux maires de la commune de N’Djamena pour régler tous les dysfonctionnement qu’on observe dans la capitale. D’entrée de jeu il a fait comprendre à ces élus ses intentions en les convoquant : « Je vous ai convoqué ce matin pour constater pour le déplorer, qu’aussi bien la commune de la ville que les dix communes d’Arrondissement de N’Djaména n’ont montré la pleine mesure de leur capacité à satisfaire les légitimes attentes des populations de notre cité capitale ».

Le Président de la République a utilisé un ton péremptoire pour faire comprendre aux maires le rôle important qu’ils doivent jouer auprès de leurs administrés. Il a énoncé un à un les problèmes que rencontre les populations des dix arrondissements de N’Djamena. « Les caniveaux et la plupart des canaux de drainage des eaux pluviales, les bassins de rétention d’eau, stations de pompage d’eau sont tous bouchés exposant ainsi, la population à toutes sortes de maladies dont notamment le paludisme et le choléra.

A côté de ça il dénonce aussi le fait que « le parc automobile et les matériels de la voirie municipale sont quasiment-inexistants », « les tracto-pelles, caterpillards, corbillards, bennes de ramassage de sable, camions poubelles de « N’Djamena Nadif  » bacs à ordures etc.…ont pratiquement disparu »,  « Les lampadaires ne sont pas du tout éclairés la nuit, plongeant N’Djamena dans une obscurité totale ».

Et tous ces problèmes surviennent parce que « les recettes de la mairie vont à 90% dans les poches des individus véreux bien identifiés dont le souci principal est de vider systématiquement, les caisses de la mairie ». Mais aussi à case d’un problème de communication entre personnel de mairie et les « relations souvent conflictuelles entre les maires et conseillers municipaux ».

Pour faire face à toutes ces difficultés, Idriss Deby Itno préconise entre autres, de diminuer de manière drastique les effectifs ; de revoir en baisse les indemnités et salaires ; de cesser avec les missions improductives à l’extérieur du pays, des responsables de la Mairie centrale et enfin toutes les niches de recettes de la Mairie doivent être visitées.

 

 

 

Tchad : Faki Mahamat dément être en froid avec Idriss Deby

Le président de la commission de l’Union Africaine est actuellement en séjour au Tchad. Il a rencontré le président de la république le 18 juillet 2018.

 

Le mercredi 18 juillet 2018, Idriss Déby Itno a accordé une audience au président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat. Les deux hommes ont parlé des conclusions du 31e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine.

Cependant le dirigeant de la commission de l’UA a tenu a apporté certaines éclaircissements quant aux rumeurs qui le disent en « brouille » avec le Chef de l’Etat tchadien.  « Je suis un homme  très proche du président Deby » martèle-t-il. Celui qui a été chef de la diplomatie tchadienne rappelle que c’est le chef de l’Etat qui l’a « envoyé en mission » et qu’il a été choisi président de la commission de l’UA. Moussa Faki déplore que de telle rumeur soit véhiculée par voie de presse. « Je crois que ces genres de rumeurs, il faut les laisser mourir de leur propre mort. Mais je le regrette, on abuse de l’opinion tchadienne avec des histoires rocambolesques qui n’ont aucun sens et aucun degré de véracité » affirme-t-il.

Au cours de l’audience, Moussa Faki Mahamat et Idriss Déby Itno ont échangé sur les grands points sur le devenir de l’Afrique notamment, les conclusions du dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine. « C’est un honneur pour moi également, que mon pays soit parmi les 6 premiers Etats africains, qui ont déposé les instruments de ratification de l’accord sur la zone de libre-échange continentale.  J’ai également constaté que le Tchad a ratifié un bon nombre d’instruments africains notamment sur le fond monétaire africain, sur la banque africaine d’investissement, sur la banque centrale. Je crois que cela dénote une fois de plus de l’engagement panafricain du président Deby et de l’engament du Tchad pour la construction de l’intégration du continent africain » précise Moussa Faki Mahamat.

Tchad : vers la mise en œuvre du MAEP

La cérémonie de présentation du rapport du Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs (MAEP a eu lieu le 21 juin à N’Djaména.

 

Le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno, par ailleurs Président du forum des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs (MAEP) a présidé hier à N’Djaména, la cérémonie de présentation publique du rapport du MAEP sur le Tchad et lancé officiellement la phase de mise en œuvre du plan national d’action.

Le MAEP est un instrument auquel les Etats membres de l’Union Africaine (UA) adhèrent volontairement en tant que mécanisme d’auto-évaluation de la bonne gouvernance. La présentation publique du rapport du MAEP sur le Tchad et le lancement de la phase de mise en œuvre du plan national d’action font suite à la réunion statutaire de cette institution panafricaine qui se tient ici à N’Djaména.

Plantant le décor de la cérémonie, le président de la Commission nationale de gouvernance, M. Bannaneh Ehnenk a remercié le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno pour son appui constant à l’endroit du MAEP. Il a ensuite remercié les 37 pays membres qui ont fait le déplacement du Tchad pour contribuer au développement du MAEP.

Le point focal du MAEP-Tchad, M. Khayar Oumar Deffalah, a, pour sa part  remercié le Chef de l’Etat de l’avoir confié cette noble mission et salué la présence des panélistes, membres du gouvernement, commissaires et secrétaires exécutifs nationaux de gouvernance des pays membres du MAEP.

Le Directeur Général du secrétariat du MAEP continental, Pr.  Edward Maloka, a, dans son speech exprimé sa gratitude au Président de la République Idriss Deby Itno avant de préciser que sous sa présidence, le MAEP vient de boucler son rapport.

Pour Pr. Abou Manga, membre du panel en charge d’évaluation du Tchad,  les conclusions du rapport prennent en compte les différentes questions d’ordre politique, démocratique, économique, sociale et de promotion du genre. Il a salué ensuite l’engagement du Chef de l’Etat en faveur du MAEP et sa volonté d’inscrire la bonne gouvernance au cœur  des affaires de son pays. Pr. Abou Manga note également la faiblesse dans le processus électoral et la violence faite aux femmes et salue la révision de la constitution du Tchad au profit de la femme et de la jeunesse et la réforme institutionnelle pour une gestion saine des finances publiques. Il a par la suite procédé à la remise du rapport du MAEP sur le Tchad au Président de la République Idriss Deby Itno.

Le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno, par ailleurs Président du forum des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du MAEP a au nom du peuple et du gouvernement tchadiens, souhaité la bienvenue aux illustres invités qui ont fait le déplacement de N’Djamena.

Pour le Président de la République, la présentation du rapport du MAEP sur le Tchad suivi du lancement de la phase de mise en œuvre du Plan National d’Action est une heureuse perspective pour notre pays qui vit les premiers mois de la 4ème République.

En ce qui concerne la pleine participation des femmes dans la prise des décisions, le Chef de l’Etat souligne qu’en matière de genre, notre nation a franchi un palier de taille avec la signature de l’ordonnance instituant la parité progressive dans les fonctions électives et nominatives. « Ce postulat nous a aussi conduit à inscrire la question de la jeunesse, au centre de notre politique de valorisation du capital humain » a-t-il déclaré.

Le Président de la République Idriss Deby Itno a lancé solennellement la phase de mise en œuvre du Plan National d’Action contenu dans le Rapport du MAEP sur le Tchad avant de clore la cérémonie.

Région : le couple présidentiel à Am-Djarass

Monsieur et Madame Deby Itno effectuent depuis hier un séjour de quelques jours dans le chef-lieu de la région de l’Ennedi-Est.

 

La ville d’Am-Djarass a accueilli ce jeudi 07 juin le Président de la république du Tchad et sa femme. Les autorités régionales sont venues l’attendre à sa descente d’avion. Sont également venus souhaiter la bienvenue au couple présidentiel, les responsables régionaux du Mouvement Patriotique du Salut (MPS) ainsi que les représentants des organisations humanitaires.

Après le cérémonial à l’aéroport, le cortège a pris la direction de la résidence officielle. Ce séjour selon le site de la présidence, « bien qu’il soit privé, le séjour du Chef de l’Etat a les allures d’une visite officielle. Des rencontres sont prévues avec les différentes couches socioprofessionnelles de la région. Il n’est pas exclu que des sujets brûlants de l’heure en lien avec les valeurs de la 4ème République soient abordés. Un point d’honneur sera mis sur la cohabitation pacifique et la non-violence qui conditionnent tout développement.

 

 

 

Contrôle routier : la levée des barrières est effective

Après l’instruction du Chef de l’Etat de lever toute les barrières de contrôle routier qui jonchaient les routes tchadiennes, sa mise en application avait du mal à se faire.

 

Tout au long des routes du Tchad, il existe ce phénomène des barrières de contrôles de sécurité. Ce sont les éléments de la gendarmerie et la garde nationale et nomade du Tchad (GNNT) qui sont stationnés tout au long des routes pour fouiller les passagers et surtout amender chaque véhicule de transports de 5000 à 15000 FCFA sans reçus. Cela s’apparente plus ou moins à du racket.

Cette situation a fâché le président de la République Idriss Deby Itno, qui a fait la tournée dans tout le pays pour instruire la levée de toutes les barrières anarchiques. Cette instruction avait du mal à se faire exécuter au début, mais avec insistance les gouverneurs des différentes régions ont pu maitriser la situation et lever les barrières.

Au sud du pays, aucune barrière anarchique n’est visible, nous avons fait le trajet pour constat. En quittant N’Djamena pour se rendre jusqu’à Moïsala au Sud toutes les barrières sont levées et même les traces des campements ont disparu.

« Dieu merci maintenant les gendarmes ne sont plus là, nous circulons tranquillement » nous dits un chauffeur de bus d’une agence de voyages. Un autre chauffeur d’un bus de transport en commun sur l’axe Bongor-Kelo nous confie qu’il dépense à chaque tour 5000 FCFA et peut faire trois tours par jour.

La levée des barrières est applaudie par tous les transporteurs tchadiens, une décision qui a plu, à plus d’un tchadien qui a l’habitude de voyager par la route.

 

 

CNDP : le bureau a 6 mois pour faire ses preuves

Les 30 membres issus de la majorité et de l’opposition qui constituent le tout premier bureau du CNDP ont été installés hier 24 mai lors d’une cérémonie au Palais présidentiel.

 

C’est fait ! Le Cadre national de dialogue politique (CNDP) a enfin été mis sur pied. Après de nombreuses négociations et assises les 30 membres qui devront posés les bases de cette entité ont été installés hier par le Président Deby. Ceux-ci dispose désormais de six mois pour faire leur preuve et  justifier de la confiance mise en eux. Il ne s’est d’ailleurs pas empêché de leur rappeler les nombres défis qui les attendent notamment l’organisation des législatives.

« C’est à vous d’imprimer de nouvelles marques à cette structure capitale qui constitue notre label politique. Si les premiers pas du CNDP flanchent, notre édifice commun prendra un sacré coup. Comme annoncé, nous avons, en perspective, les élections législatives qui se dérouleront au mois de novembre 2018 », leur a-t-il dit.

Idriss Deby Itno continue en insistant sur le fait qu’ils n’ont « donc pas le droit de commettre une erreur, aussi mineure soit-elle ». Car selon le Chef de l’Etat, c’est sur leur capacité à bien gérer les prochaines législative et dont d’organiser une élection, que les membres du CNDP seront jugés.

Rappelons cependant que dès la fin du mois de novembre, c’est à ne nouvelle équipe qu’il reviendra de prendre les rênes de cette plateforme. Et pour le Président du Tchad « ceux qui ne figurent pas aujourd’hui dans l’équipe du départ, feront surement partie de la future ou des futures équipes ».

 

 

Fonction publique : l’abattement des salaires continue

Le président tchadien demande un moratoire à la plateforme syndicale revendicative pour que l’abattement soit prolongé jusqu’en Décembre

La centrale syndicale revendicative va être reçu ce jour par le président Idriss Déby Itno. Il s’agira pour la plateforme syndicale de transmettre au président Déby la réponse des différentes bases syndicales, en ce qui concerne le prolongement des abattements des salaires des fonctionnaires jusqu’au mois de Décembre.

Il y’a quelques jours le président de la république du Tchad a demandé que lui soit accordé un moratoire jusqu’en cette fin d’année. Les syndicats avaient donc décidé de consulter leur base avant la rencontre de ce 25 Mai avec le  chef de l’Etat. Toutefois cette nouvelle ne sera pas bien reçu par les divers syndicats notamment, le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) qui a toute de suite menacé de boycotter tous les examens de fin d’année dans tous les établissements d’enseignement secondaire, au cas où le moratoire portant sur l’abattement des salaires et autres avantages des fonctionnaires serait prolongé jusqu’en décembre.

Cette décision qui a été prise par les enseignants du secondaire lors d’une assemblée générale de plateforme syndicale revendicative tenue le 24 Mai à l’école du centre. La paie des salaires a été déclenchée aujourd’hui dans les banques. Et l’on constate qu’il y’a toujours abattement sur les salaires des fonctionnaires. La question que l’on se pose à présent est celle de savoir si les différents syndicats vont mettre en exécution leur menace de grève ?

Pour rappel, la mesure instituant l’abattement des salaires des fonctionnaires devait prendre fin normalement ce mois de Mai selon l’accord du mois de Mars dernier entre les syndicats et le gouvernement. Une nouvelle grève dans le secteur public tchadien est donc à craindre si aucun consensus n’est trouvé ce jour entre le président tchadien et la centrale syndicale revendicative

Les femmes bénéficient d’un quota de 30% dans les fonctions nominatives et électives

Le président de la république du Tchad Idriss Déby Itno, a signé une ordonnance accordant ce pourcentage aux femmes ce 23 mai.

Dans le but de répondre aux soucis de parité dans les fonctions nominatives et électives au Tchad, le président tchadien Idriss Déby Itno a signé l’ordonnance  n°12/PR/2018  qui institue une parité entre les hommes et les femmes. Le quota obligatoire à accorder aux femmes dans toutes les fonctions nominatives, pour un début, est d’au moins 30%. Ce pourcentage évoluera progressivement vers la parité selon l’ordonnance du président. Il est donc à noter que chaque parti politique qui veut voir sa liste validée, pour les candidatures aux élections législatives locale, doit être composé de 30% de femmes au moins.

Une décision qui réjouit les femmes qui n’ont pas tardées à manifester leur joie. Les femmes tchadiennes se sont réunies ce 23 mai 2018 à la maison de la femme pour célébrer la signature de l’ordonnance instituant la parité dans les fonctions nominatives et électives. La cérémonie s’est déroulée en présence de la première dame Hinda Deby Itno.
Les femmes tchadiennes se sont battues pour cela. Le quota de 30% accordé aux femmes dans les fonctions nominatives et électives, est qualifié d’historique par les uns et les autres vu le chemin parcouru. « La République a posé un acte de portée historique qui honore non seulement la femme tchadienne, mais lui confère désormais toute sa place dans l’administration et le landernau politique », déclare Hinda Deby Itno.

La Présidente du Conseil national des femmes leaders du Tchad (CONAF), Mariam Mahamat Nour partage cet avis : « Nous voilà réunis, pour vivre un moment historique, le Tchad notre pays est entré par la grande porte dans l’histoire de l’humanité à travers l’ordonnance qui vient d’être signée par le président de la République. Ordonnance qui consacre la pleine participation des femmes tchadiennes dans les instances de prise de décision. »

Les femmes présentes ont uni leur voix à celle de la première dame pour remercier le président de la République. « Qu’il me soit permis, d’exprimer, au nom de toutes les femmes tchadiennes, ma totale reconnaissance à Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République pour la signature de l’ordonnance » clame la première dame.

La première dame rappelle cependant aux femmes tchadiennes que cette ordonnance les place devant leur responsabilité. « Nous avons l’obligation absolue de convaincre la société par notre capacité intrinsèque à assumer pleinement et efficacement toutes les responsabilités qui nous sont confiées », déclare-t-elle. Hinda Deby Itno insiste sur le fait que les femmes doivent se battre corps et âme pour arracher demain la parité intégrale qui est leur objectif ultime.  Selon elle, la parité doit être méritée et non considérée comme une simple faveur faite à la femme.

Tchad : liste du nouveau gouvernement

 

 

Un décret du chef de l’Etat nomme plusieurs personnalités dans le gouvernement.

 

Ministre d’Etat, Ministre conseiller à la Présidence de la République : DR  Kassiré Delwa Koumakoye

Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et du désenclavement : Jean Bernard Padaré

Ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance Locale : Ahmat Mahamat Bachir

Ministre Délégué à la Présidence de la République Chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre : Bichara Issa Djadallah

Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Coopération Internationale et de la diaspora : Mahamat Zene Cherif

Ministre des Finances et du Budget : Issa Mahamat Abdelmahmout

Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains : Djimet Arabi

Ministre de la Santé Publique : Aziz Mahamat Saleh

Ministre de l’Économie, et de la Planification du Développement : Issa Doubragne

Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement : Mme Madeleine Alingué

Ministre de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme : Achta Ahmat Bremé

Ministre des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé : Youssouf Abassala

Ministre du Pétrole et de l’Énergie : Boukar Michel

Ministre de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social : Ahmat Adirdir Defallah

Ministre de l’Education nationale et de la promotion civique : Aboubakar Assidick Tchoroma

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation : Pr. Zakaria Fadoul Kitir

Ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles : Lidi Beassemda

Ministre de l’Aviation civile, des Transports et de la Météorologie Nationale : Mme. Djibergui Rosine Amane

Ministre de l’Elevage et des Productions Animales : Gayang Souaré

Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche : Sidick Abdelkérim Haggar

Ministre du Développement touristique, de la culture et de l’artisanat : Dr. Djallal Ardjoune Khalil

Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers : Mme. Rude Tedebé

Ministre de la Femme, de la protection de la petite enfance et de la Solidarité Nationale : Dr. Djamila Bachar Alkhatib

Ministre chargé de la promotion des jeunes, du sport et de l’emploi : Mahamat Nassour Abdoulaye

Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement, chargé des relations avec l’Assemblée nationale : Mariam Mahamat Nour

Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères; à l’Intégration africaine et à la Coopération Internationale : Mme. Dolénodji Alix Nembaye

Secrétaire d’Etat à l’Education nationale et à la promotion civique : Ndorji Nazer

Secrétaire d’Etat aux finances et au budget : Allali Mahamat Abakar

Secrétaire à l’Economie et à la Planification du développement : Rozi Mamaï

“La machine de l’enrichissement illicite et immoral va cesser” Idriss Déby Itno

La nouvelle République du Tchad qui vient de démarrer définitivement, avec la promulgation de la loi constitutionnelle,  sera débarrassée de certaines pratiques indélicates a laissé entendre le Président.

Le président de la République donne le ton pour le combat tout enrichissement illicite et le détournement des biens de l’État. La 4e République est bâtie sur des valeurs fortes qui imposent des attitudes, des pratiques et des comportements nouveaux et vertueux orientent le président Idriss Déby Itno. Il estime que la maitrise du train de vie de l’État, la rigueur dans la gestion de la chose publique et l’assainissement des finances publiques doivent être au centre des priorités.

Le chef de l’État d’annoncer que, la lutte contre le détournement des deniers publics et la prévarication est un engagement qui doit être tenu contre vents et marées. « Le Gouvernement qui sera mis en place aura la mission première de mener une guerre sans merci contre toutes les formes de pratiques qui sapent le développement et compromettent le futur de la Nation » révèle le président.

Toutefois il reconnait que de nombreuses personnes ont bâti des fortunes importantes sur la base du détournement et de la corruption. Mais, le chef de l’État assure que cette machine de l’enrichissement illicite et immoral va cesser de fonctionner, quelles que soit sa marque et sa puissance. « La mise en place d’un pool judiciaire chargé de la répression des infractions économiques et financières qui est l’une des résolutions majeures du Forum National Inclusif est la traduction concrète de cet engagement. Ceux qui pensent toujours qu’ils ont le quitus de détourner allègrement et impunément les deniers publics seront sévèrement punis conformément à la loi en vigueur » prévient-il. Idriss Déby de conclure que : « tout travailleur doit, dorénavant, vivre de son salaire ».

“Cette constitution qui vise exclusivement la cause et l’intérêt supérieur du Tchad” Idriss Déby Itno

Le président de la République Idriss Déby Itno annonce plusieurs actions à l’entame de la 4e République. La Constitution de cette nouvelle République a été promulguée officiellement ce vendredi 4 mai 2018. Le chef de l’État précise d’emblée que la nouvelle constitution qui entre dans sa phase matérielle est le parfait condensé des aspirations et attentes du peuple.

Selon lui, cette constitution qui vise exclusivement la cause et l’intérêt supérieur du pays s’inspire des enseignements du passé et se nourrit de la vision partagée pour le futur. « Nous avons tous pris l’engagement de refonder la nation. Ce défi collectif nous assigne un certain nombre d’actions concrètes à réaliser » oriente-t-il.

Parmi ces actions à réaliser Idriss Déby Itno cite entre autres le renforcement de la démocratie, l’assurance d’une justice sociale, garantir l’État de droit et réorganiser la vie politique et associative. « Nous devons naturellement assurer l’ancrage de la bonne gouvernance et la transparence qui sont le chemin le plus sûr devant nous conduire vers l’émergence », complète-t-il. Le président de la République de poursuivre que : « donner une plus grande cohérence et solidité aux institutions nouvelles en phase avec les impératifs de la nouvelle République ».

Pour lui, ce chantier est assurément immense et exige de tous les Tchadiens une mobilisation sans failles et un engagement patriotique. « Nous devons asseoir une nouvelle culture de responsabilité qui est en totale adéquation avec nos défis de l’heure », déclare le chef de l’État. Il invite à cet effet, chaque Tchadienne et chaque Tchadien à un changement de paradigme dans la manière de concevoir l’action publique.