Tchad : Les chefs traditionnels veulent une meilleure considération

La deuxième session ordinaire 2020 du Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles (HCACT) s’est ouverte le 15 juillet sous le thème : « « chefferie traditionnelle au Tchad, rôle et problématique »

L’ouverture a été lancée par le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet. Les chefs de cantons et sultans ont fait savoir que les chefs traditionnels sont les garants de la stabilité. Traditionnels depuis la nuit des temps joué et continue de jouer un rôle majeur à chaque étape décisif de l’évolution politique du Tchad. Tantôt adulés, tantôt honnis suivant les périodes et les régimes, les chefs traditionnels demeurent incontestablement les piliers de l’administration du territoire, parce qu’ils connaissent mieux que quiconque les populations dans leurs vies profonde. Ils en veulent pour preuve, les événements douloureux que le Tchad a connus en 1980. « Les institutions de l’Etat, ont toutes disparues, à l’exception de la chefferie traditionnelle qui a tenu la dragée haute à la situation, au péril de ses dirigeants ».

ils ajoutent que : « confinés au rang de simples auxiliaires chargés d’aider les colonisateurs, puis les administrateurs tchadiens à faire à asseoir leur administration »