Tchad : les fonctionnaires entament une grève générale dès lundi prochain

C’est ce qu’il en ressort de la réunion de la Plate-forme syndicale revendicative de ce samedi 09 janvier 2021 à la Bourse du travail. Une grève général des fonctionnaires du pays sera observée dès lundi

Les différents syndicats affiliés à la Plate-forme syndicale revendicative se sont réunis ce jour à N’Djamena pour évaluer l’accord du 09 janvier 2020. A l’issue des travaux, la Plate-forme a noté que le gouvernement n’a pas respecté ses engagements.

Lequel engagement consistait à lever le gel des effets financiers et le payement des effets financiers de 2017 à l’i2017 à 2019

Au terme des travaux de ce jour, qui interviennent un an après à promesse manqué du gouvernement, les travailleurs de la fonction publique décide d’entrer en grève dès  le 11 janvier 2021, sur toute l’étendue du territoire national. Jusqu’à satisfaction totale des points non-exécutés ci haut cités.

Néanmoins, un service minimum sera observé dans les hôpitaux.  Le communiqué de presse de la Plate-forme syndicale revendicative précise que :  » d’ici là si rien est fait, d’autres actions de grandes envergures seront envisagées.

Tchad : les enseignants de N’Djamena pourraient entrer en grève après le confinement

Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena annonce des actions d’envergure, suite au discours du chef de l’Etat du 31 décembre 2020. Dans un communiqué du 6 janvier 2021, il dénonce un mensonge gouvernemental

Le secrétaire général de la section provinciale de N’Djamena du Syndicat des enseignants du Tchad, Mbayana Laoukoura a dénoncé à travers un communiqué de presse, le caractère mensonger et démagogique des autorités administratives. Cette sortie fait suite au discours de fin d’année du président de la République qui n’apporte pas de solutions à leurs revendications.

Ils reviennent sur les revendications qui ont entrainé aux mots d’ordres des grèves précédents. Notamment, le rétablissement complet des AGS à tous les travailleurs ; le rétablissement à 35% des indemnités ; la paie partielle du titre de transport 2016. Aussi, la levée du gel des effets financiers des actes de carrière ; la paie du titre de transport de 2019 ; les reliquats des titres de transport 2017, 2018, 2020, sont entiers.

Suite à cela, le syndicat dénonce le mensonge et la démagogie dans le discours du Maréchal, quand il déclare que tous les termes du protocole d’accord signé avec la plateforme syndicale revendicative sont traduits en actes.

Le bureau exécutif  provincial du SET, regrette également le fait que le gouvernement ait confiné la ville de N’Djamena, sans apporter les mesures d’accompagnement. Il estime que cette décision vise à contrecarrer l’éventuel grève des enseignants. Les enseignants mettent en garde contre des perturbations des activités pédagogiques, scolaires et académiques de l’année en cours.

Tchad : vers une grève des enseignants et chercheurs du supérieur

Le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) pourrait entrer en grève dès lundi prochain, s’il n’est pas rétabli dans ses droits à la dernière heure du 18 décembre 2020

Initialement prévu ce jour, la grève annoncée par le SYNECS est revue suite à l’intention du gouvernement de régulariser les arriérés de salaires revendiqués. Notamment les trois mois d’arriérés de salaires, des primes et des indemnités.

Le 12 décembre dernier, le bureau exécutif du SYNECS a annoncé qu’il va suspendre les activités académiques dans tout le pays si la situation n’est pas régularisée. Au vue de l’évolution de la situation, le SYNECS a laissé une marge jusqu’au 18 décembre à la dernière heure. Le syndicat demande au gouvernement de rétablir ses membres dans leurs droits

Les enseignants du supérieur ont précisé que passé ce délai : « toutes les activités académiques seront suspendues à partir du 21 décembre sur l’ensemble du territoire national ». Le président du SYNECS, Dr Guirayo Jérémie précise qu’ils reprendront le service après satisfaction totale des revendications. Entre autres, trois mois d’arriérés de salaires, des primes et des indemnités.

Tchad : les enseignants contractuels du Mayo Kebbi Ouest sont en grève

Ils ne se sont pas rendus dans leurs établissements respectifs ce lundi 23 novembre. Les enseignants communautaires du Mayo-Kebbi Ouest revendiquent la satisfaction totale de leurs droits

Les enseignants communautaires des établissements publics et privés et les élèves maitres de l’Ecole normale d’instituteurs de Pala ont démarré une grève sèche et illimitée ce lundi 23 novembre 2020. Ils ne comptent pas reprendre les activités avant la satisfaction totale de leurs droits. Entre autres : « plusieurs mois d’arriérés et subsides ».

Ces instituteurs contractuels et subventionnés ont émis un préavis le 12 novembre dernier via un communiqué de presse. La note a précisé que la cessation de travail concerne tous les contractuels de la circonscription administrative. Le sieur Amoula a été désigné comme président du comité de gestion de ma grève.

Précisons que les enseignants communautaires jouent un rôle significatif dans l’épanouissement éducatif à Pala en particulier et dans la province en général. Ils occupent le plus grand quota dans certains établissements.

Tchad : manifestation des élèves au Lycée de Walia

Les enseignants du Lycée de Walia s’opposent à la reprise de cours annoncée pour ce lundi 9 novembre par le Syndicat des enseignants du Tchad (SET). Ils sont soutenus par les élèves qui organisent des manifestations

Ce lundi 9 novembre 2020, en solidarité à leurs enseignants qui s’oppose à la décision fixant levée de grève par le Syndicat national des enseignants du Tchad, les élèves du Lycée de Walia ont organisé des manifestations dans la ville de N’Djamena. Ils ont refusé de regagner les salles de classes et dire non à la reprise des cours.

Alertés, les éléments du Groupement mobile d’intervention sont intervenus pour disperser les manifestants. Les éclats de voix se sont fait entendre. Toutefois, les enseignants de cet établissement ont décidé de ne pas reprendre les activités comme le souhait le SET. Ils revendiquent le payement des titres de transports de 2016 et 2019, le dégel des effets financiers des avancements et reclassements.

Pour rappel, le 7 novembre dernier, à travers un communiqué, le Syndicat national des enseignants a invité à la levée du mot d’ordre de grève.

 

Tchad : négociation entre gouvernement et enseignants pour la suspension de la grève

Le ministre de l’Education nationale et de la promotion civique et celui de la Fonction publique de l’Emploi et du dialogue Social au cours d’un échange avec la Plateforme des syndicats du secteur de l’Education ont sollicité la suspension de la grève

Les échanges ont eu lieu hier lundi 2 novembre 2020. Le ministre Aboubakar Assidick Choroma, en charge de l’Education nationale et de la promotion civique et Ali Mbodou Mbodoumi de Fonction publique de l’Emploi et du dialogue Social ont plaidé auprès des leaders de la Plateforme des syndicats du secteur de l’Education pour la suspension de la grève d’avertissement.

La grève a été lancée par les instituteurs, pour revendiquer  le paiement des frais de transport, le dégel des effets financiers des avancements et de reclassement, et l’établissement des cartes professionnelles.

Les deux chefs de départements ministériels, ont précisé au cours de l’entretien que le gouvernement œuvre pour la résolution des points de revendication. Surtout en ce qui concerne le dégel des effets financiers des avancements et de reclassements, un comité chargé de vérifier l’authenticité et la régularité des derniers actes de carrière est déjà mis sur pied. Les actes administratifs seront transmis, après vérification, au Ministère des Finances et du Budget pour leur prise en compte.

Par ailleurs, le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, a rappelé que son département s’est engagé pour l’impression des nouvelles cartes professionnelles. Il a demandé aux représentants de syndicats de se joindre à ses collaborateurs pour en définir, de commun accord, la maquette.

 

Tchad : les enseignants du Mayo Kebbi Ouest entrent en grève pour six jours

La grève du syndicat des enseignants du Tchad, branche du Mayo Kebbi Ouest débute dès ce lundi 2 novembre. Le mot d’ordre a été donné au cours de leur assemblée générale du 31 octobre 2020

Une grève de six jours dans les établissements publics de la province du Mayo Kebbi Ouest enclenchée ce jour. L’annonce a été faite le week-end dernier par le secrétaire général du syndicat des enseignants, Doué Dessang à l’issue des résolutions adoptées aux assemblées générales.

Le mot d’ordre de grève a été approuvé par les sections départementales du Mayo Dallah, de Lac-léré, du Mayo Binder, de Gagal et de El-Ouaya. La grève du syndicat des enseignants du Tchad, section du Mayo Kebbi Ouest, intervient quelques jours après la levée de la plateforme syndicale revendicative.

Précisons que cette corporation des enseignants est la deuxième à entrer en grève sur l’étendue du territoire après le syndicat des enseignants de N’Djamena. Ces grèves font suite à la non-prise en compte de leurs revendications qui sont entre autres, le gel des effets financiers des avancements, le paiement des titres de transport de 2016 et 2019 et l’établissement de la carte professionnelle de l’enseignant

Tchad : les enseignants de N’Djamena refusent de lever le mot d’ordre de grève

Les fonctionnaires du Tchad ont repris les activités ce vendredi 30 octobre après trois jours de grève d’avertissement. Les enseignants des établissements publics de N’Djamena ont décidé de rester à la maison

Tant disque les autres fonctionnaires du pays ont repris les activités, le syndicat des enseignants de N’Djamena a refusé de répondre au mot d’ordre de levée de grève lancé par la plateforme syndicale revendicative. Il compte poursuivre la grève jusqu’à satisfaction totale à ses revendications. Les instituteurs de la cité capitale ont décidé de battre en brèche le mot d’ordre de la plateforme syndicale revendicative.

Ce refus du SET N’Djamena marque une désunion avec la plateforme syndicale revendicative et le SET national. Dans une déclaration sur les ondes de la F.M Liberté, le secrétaire général du syndicat des enseignants, section provinciale de N’Djamena, Bayana Laoukoura a précisé que la grève de sa corporation a démarré le 26 octobre et celle des autres travailleurs du secteur public le 27. Il fait savoir que le SET devrait d’abord se retrouver avec la base pour évaluer et statuer sur la décision finale.

Il sied de rappeler que le SET, N’Djamena à l’instar des autres fonctionnaires du Tchad revendiquent, le dégel des effets financiers, des effets financiers des avancements et reclassements et le payement des titres de transport de 2016 et 2019.

Tchad : les travailleurs du secteur public lève la grève

Dès ce vendredi 30 octobre 2020, les fonctionnaires du Tchad reprennent les activités après une évaluation à mi-parcours de la grève d’avertissement enclenché le 27 octobre dernier

Dans un communiqué de la plateforme syndicale revendicative, signé le 29 octobre par le porte-parole Barka Michel, il est demandé aux travailleuses et travailleurs de reprendre les activités ce jour. Il explique que la rencontre des émissaires rapporte qu’aucune proposition formelle n’a été apportée à l’issue de leur rencontre avec le gouvernement : « c’est le statut quo ».

Or la plateforme espérait une fixation des dates de payement des frais de transports de 2016 et 2019. Quant au dégel, des effets financiers des avancements et reclassements, Barka Michel fait savoir que le ministre de la fonction publique a permis la circulation des dossiers. Toutefois, il craint les agents en charge d’exécuter ne le fassent dans un délai court.

Le communiqué exhorte les travailleuses et travailleurs à regagner les postes de travail. Il demande également de rester mobiliser pour la suite des actions à mener.

 

Tchad : les enseignants entrent en grève à N’Djamena

Les signes de grève sont perceptibles ce lundi 26 octobre dans les établissements publics de la ville de N’Djamena. Les enseignants de la capitale ont décidé de déposer la craie pour se faire entendre

Le syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena a entamé ce jour la grève. Un préavis avait été lancé au gouvernement pour répondre aux revendications des seigneurs de la craie.

Cette grève fait suite à la non-prise en compte de leurs revendications qui sont entre autres, le gel des effets financiers des avancements, le paiement des titres de transport de 2016 et 2019 et l’établissement de la carte professionnelle de l’enseignant. Les enseignants ont indiqué qu’ils reprendront les activités après satisfaction totale des revendications

Cette trêve a poussé les élèves à manifester. Ils estiment qu’après plus de six mois de vacances ils doivent normalement fait cours. Au Lycée Félix Eboué, les voix des apprenants se font entendre malgré la forte présence du groupement mobile d’intervention de la police (GMIP). Ces derniers ont été déployés quelques minutes après le déclenchement des manifestations.

Précisons que les enseignants des autres provinces ont également lancé des préavis. Il pourrait avoir une grève d’avertissement de six jours dans le pays si le problème n’est pas résolu dans les prochains jours, elle se poursuivra jusqu’à satisfaction.

Tchad : le syndicat des enseignants émet un préavis de grève

Dans un communiqué de mercredi dernier, le syndicat des enseignants du Tchad (SET) a précisé qu’il entrera en grève si les promesses annoncées par le gouvernement ne sont pas respectées

En réponse aux promesses non-tenues du gouvernement, le syndicat des enseignants menace entré en grève. La corporation a donné un préavis de six jours. Lequel est compté depuis hier jeudi 22 octobre 2020, et pourrait s’étendre jusqu’au 31 octobre 2020.

La note porte la signature secrétaire général du Bureau exécutif national du SET, Mbairiss Ngartoidé. Il explique que les revendications du syndicat portent sur la levée du gel des effets financiers des avancements, le paiement des titres de transport de 2016 et 2019 et l’établissement des cartes professionnels aux enseignants.

Le communiqué met en garde en ces termes, si les revendications ne sont pas respectées à l’issue du préavis, le SET organisera une grève d’avertissement du 2 au 7 novembres 2020, soit six jours.

Tchad : le SYNECS renonce à sa grève

Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS), n’entrera plus en grève comme prévu. Il a décidé de surseoir à son mot d’ordre de grève ce mardi 7 octobre 2020

Au cours d’une communication faite ce mardi, Dr Guirayo Jérémie, président du bureau national du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) a fait part de la suspension du mot d’ordre de la coalition. Il invite les instituteurs reprendre du service le 12 octobre 2020.

Le SYNECS renonce à son mot d’ordre de grève en raison de la rencontre qu’il a eu avec le conseiller du président de la République chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. La rencontre a eu lieu lundi dernier 5 octobre au siège du syndicat.

Il est à rappeler que dans un communiqué de presse, le SYNECS avait demandé à ses militants d’observer une journée de grève le 12 octobre. Ce, pour protester contre les pertubations occasionnées par le président du conseil d’administration, Hissein Massar Hissein.

Tchad : le syndicat des magistrats lève la grève

Ce lundi 28 septembre 2020, le syndicat des magistrats du Tchad (SMT) a suspendu sa grève. La nouvelle a été rendue publique par le président dudit syndicat, Moussa Wade Djibrine

En grève depuis une semaine, les magistrats du Tchad ont repris du travail. La décision de reprise intervient après l’Assemblée nationale que le syndicat a tenue ce jour. Les magistrats du Tchad sont entrés en grève suite à l’incident qui s’est produit au tribunal de grande instance de N’Djamena.

En effet, condamné à 5 ans de prison pour les faits de meurtre, un colonel a été extirpé de la salle d’audience au mépris du corps judiciaire. Ils ont émis plusieurs revendications, parmi lesquelles le renforcement de la sécurité dans tous les lieux d’audiences. Bien que tout cela n’ait pas été fait, ils ont décidé de relancer les activités

Le président du syndicat des magistrats du Tchad, Moussa Wade Djibrine a indiqué sa satisfaction suite à l’arrestation des auteurs de l’évacuation du colonel.

Tchad : rentrée scolaire 2020-2021, une grève des enseignants en perspective

Le syndicat des enseignants du Tchad (SET), de la ville de N’Djamena a indiqué ce 22 septembre qu’ils reprendront les activités scolaires après le versement des frais de transport de 2016-2019

Ce mardi 22 septembre, les enseignants de N’Djamena ont fait une communication pour exiger le versement total des primes de transport de 2016-2019. C’est une des conditions sine qua non pour la reprise des activités scolaires pour le compte de l’année 2020-2021. Ils demandent également la levée du gel financier des avancements et des reclassements à partir du 1er janvier 2020

Ces conditions sont préalables à la reprise des cours. Le point de presse s’est tenu à la bibliothèque du Lycée Félix Eboué. Le secrétaire général provincial du SET, Mbayana Laoukoura a précisé que les enseignants disent non au gouvernement. Ils ne vont plus céder à la duplicité du gouvernement. Il demande au gouvernement de respecter les protocoles d’accord signés avec la plateforme syndicale revendicative. Il fait allusion à la trêve sociale d’une durée de 5 ans signée en octobre  2010 qui n’est pas respectée. Celle-ci était liée entre autres à la santé, aux allocations familiales, l’octroi d’une avance de solde de deux mois aux nouveaux intégrés et le frais funéraire équivalent de 3 mois de salaire brut du défunt. Mbayana Laoukoura regrette que le rétablissement des AGS obtenu après plusieurs années de lutte soit réduit d’e façon unilatérale.

 

Tchad : les étudiants en médecine de l’UNABA posent des conditions pour la levée de grève

A travers un point de presse organisé le 15 septembre 2020, les étudiants en médecine, niveau 3 et 4 de l’université Adam Barka d’Abéché (UNABA) ont présenté les conditions à remplir pour la levée de la grève

En grève depuis le 05 mars 2020, les apprenants en médecine d’Abéché ont fait une communication hier. Ils ont fait savoir que les difficultés qui ont poussé à la sont d’ordres éducatifs et administratifs.

Dans la déclaration, les médecins en herbe de l’UNABA évoquent, le retard des cours, l’élasticité des années académiques inexpliquée, la fusion des promotions. Notamment la première et la deuxième et  la troisième et la quatrième. Aussi le manque des niveaux 2 et 6. Ils font également état du manque d’enseignants permanents et le non suivi des stages à l’hôpital provincial de la circonscription.

Ils regrettent que malgré les multiples rencontres avec l’administration, aucune solution n’a été trouvée, d’où, la poursuite de la grève. Ces étudiants indiquent qu’ils ont déposé une note au gouvernorat sans suite favorable.

« Nous voulons immédiatement que l’administration puisse trouver des solutions concrètes pour mettre fin à cette grève. Nous voulons juste réussir parce que la réussite n’’est pas une marchandise, ce n’est pas négociable, elle est faisable », ont conclu ces apprenants.

 

Coronavirus : le personnel soignant envisage une grève

Dans une note adressée à leur hiérarchie le 06 mai dernier, le personnel du ministère de la santé réclamaient plus de protections pour éviter les risques de contamination du coronavirus.

Deux formations syndicales ont adressé une doléance le 6 mai dernier au ministre de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal. Ceux-ci demandent la protection des soignants du Coronavirus. Jusqu’ici, ils n’ont reçu aucun retour.  Les organisations des travailleurs de santé avaient indiqué dans leur note que si elles n’obtiennent pas satisfaction de leurs revendications, une cessation de travail est à envisager.

« Si d’ici six jours ouvrables, aucune réponse n’est apportée à leurs doléances, les organisations syndicales ne garantiront plus que les personnels soignants continuent à risquer gravement leurs vies alors qu’ils cherchent à sauver celles de leurs concitoyens » menacent le syndicat des travailleurs sociaux sanitaires et celui des médecins du Tchad.

Selon les syndicats, plus de 30 agents ont déjà été contaminés, la plupart à l’Hôpital Général de Référence Nationale, avec des décès.

Pour Younous Mahadjir, président du SYNTAAST,  dans les hôpitaux, les équipements et autres matériels sont quasiment insuffisants dans les hôpitaux. Les masques chirurgicaux prévus être renouvelés toutes les 3 et 4 heures par les agents qui travaillent en  contact direct avec les malades ne sont pas suffisants. La même source indique qu’il n’y a pas assez de combinaisons pour approcher les malades.

Abéché : les étudiants en médecine maintiennent leur grève

Ils dénoncent depuis plusieurs jours, une insuffisance d’enseignants, de salles de classes et de laboratoires au sein de leur établissement.

Lundi 16 mars 2020, les étudiants de la faculté de science et de la santé d’Abéché ont tenu une assemblée générale dans l’amphithéâtre B de ladite faculté. Au sortir de cette rencontre, ils ont décidé de poursuivre la grève entamée depuis plusieurs jours déjà. Ils rejettent toutes les propositions des autorités et entendent continuer la grève jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications.

Il faut dire qu’une rencontre a eu lieu dimanche 15 mars entre les responsables de trois instituts supérieurs publics d’Abéché, les représentants du syndicat des enseignants et ceux de l’Union des étudiants et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Dr. David Houdeingar.

Une rencontre qui n’a eu aucun impact puisque les déclarations du ministre ont rejetées.

Tchad : la grève des étudiants se poursuit à l’université de Toukra

Ces apprenants revendiquent entre autres la réhabilitation de la bourse d’équipement, l’amélioration de la bibliothèque ; la réouverture des toilettes, l’augmentation des tables-bancs.

Ce mercredi 12 février, les salles de classes de l’université de Toukra sont vides. Les étudiants réclament la réhabilitation de la bourse d’équipement, l’amélioration de la bibliothèque ; la réouverture des toilettes, l’augmentation des tables-bancs ; l’accès à internet sur le campus la réouverture du restaurant ; l’augmentation du nombre de bus et la réfection des bus vétustes, l’ouverture des logements et la sonorisation dans les amphithéâtres.

Cette grève qui a commencé depuis le 10 février fait suite à l’inaction des autorités face aux revendications formulées par ces étudiants au cours d’une assemblée générale. Ils ont été repoussés par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes. Depuis le début des manifestations, les autorités ne se sont pas  prononcées.

Rappelons que, l’année dernière, les étudiants avaient manifesté pour les raisons d’augmentation de la scolarité qui passait 28 000 à 50 000FCFA en plus des raisons sus-évoquées.

Baba Ladé entame une grève de la faim

L’ancien rebelle tchadien a entamé une grève de la faim pour exiger sa libération de prison.

L’ancien rebelle tchadien, Mahamat Abdelkader alias Baba Ladé, condamné par la justice en décembre 2018 à huit ans de prison, a entamé jeudi une grève de la faim pour exiger sa libération, affirmant que sa peine a pris fin depuis le 5 janvier 2020.Dans une lettre adressée au régisseur de la maison d’arrêt de Moussoro, à environ 300 kilomètres de la capitale N’Djaména, Abdelkader Baba Ladé, condamné pour assassinat, viol, vol à main armée, incendie volontaire et association de malfaiteurs, informe qu’« il va se priver de manger et de boire pour protester contre sa détention ».

« Mahamat Abdelkader devrait bénéficier d’une remise de peine collective. Et sur ce, il devrait être libéré le 5 janvier 2020 », a relevé son avocat, Alain Kagonbé.

L’ancien rebelle Baba Ladé, tout en qualifiant sa condamnation à la base illégale, estime qu’elle a expiré depuis un mois, faisant ainsi allusion à la remise de peine collective accordée chaque année par le chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an.

A N’Djaména, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont aussi appelé les autorités judiciaires à libérer Bada Ladé qui, selon elles, a déjà purgé sa peine.

Moundou : les bars réouverts de nouveau

Après dix jours de grève, les débits de boissons ont réouverts temporairement leurs portes, mercredi 22 janvier 2020.

Une décision qui arrive une assemblée générale que les détenteurs de bars ont tenu ce même mercredi. Apres dix jours de grève, ils ont décidé unanimement de réouvrir pour quelques jours afin de permettre aux grossistes d’évacuer leurs stocks, avant d’entrer à nouveau en grève.

Cette grève devrait se poursuivre pour une durée d’un mois si aucune solution n’est trouvée. Leur objectif est de voir baisser les prix des boissons fabriquées par les brasseries du Tchad. Les autorités provinciales ont rencontré les représentants des grossistes et ceux des détaillants. Ils leur ont affirmé leur soutien.

Hausse des prix de la bière : une grève de deux jours est annoncée

Le collectif tchadien contre la vie chère et les propriétaires des bars et restaurants entendent entamer ce lundi 13 janvier, une grève de deux jours.

L’annonce a été faite samedi, le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) et des responsables des débits de boissons veulent protester contre la hausse des prix de l’alcool au Tchad. La grève qui commence ce lundi 13 janvier, devra durer jusqu’à mardi 14 janvier 2020. Ils reprochent les brasseries du Tchad d’avoir pris cette décision.

« Ce n’est pas le gouvernement qui a augmenté les taxes sur les bières. La lutte ne fait que commencer contre les Brasseries du Tchad (BDT) », affirme Versinis Dingamnayel, président du Collectif tchadien contre la vie chère.

Du côté des BDT, le doigt est pointé vers le gouvernement. La structure justifie que cette hausse fait suite à une convention d’établissement signée avec l’Etat depuis le 31 décembre 2019. Cela a « contraint les Brasseries du Tchad à appliquer cette hausse afin de faire face au corpus de taxes additionnelles qui leur sont applicables à partir du 1er janvier 2020 », selon l’entreprise.

Grève des fonctionnaires : le gouvernement et les syndicats s’accordent

Le président de la République Idriss Déby a reçu mercredi 08 janvier, les partenaires sociaux, 48 heures avant l’expiration du délai fixé pour parvenir à un accord.

Après 1h30 de discussions, un accord a été trouvé à l’issue de la rencontre. Initialement réduites de 35 %, les AGS sont rétablis à 20% en janvier 2020 et 15 % en juillet de la même année. Réduits de 50%, les indemnités et primes de responsabilité sont restaurées respectivement à 15% en janvier, 20% juillet 2020 ainsi que 15% en juillet 2021.

Le porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative, Mahamat Nasradine Moussa, s’est réjoui de l’aboutissement des discussions et appelé les militants à reprendre le chemin des bureaux dès jeudi. Une éventuelle reprise est toutefois conditionnée à une consultation de la base qui devrait avoir lieu ce samedi.

Selon la Présidence, cette audience intervient après quatre rounds de négociations autour du Président du Haut comité technique tripartite chargé de poursuivre les discussions sur les points de revendications de la plateforme syndicale revendicative.

Dans les heures qui suivent, le Gouvernement et les organisations syndicales signeront un protocole d’accord scellant ainsi un pacte social avec toutes les garanties.

« Dorénavant, les grèves se conjugueront au passé. Les travailleuses et travailleurs seront appelés par leurs centrales syndicales respectives à se mettre au travail avec ardeur et rigueur pour permettre à notre pays de poursuivre sa quête de l’émergence », a estimé la Présidence.

Lors de son message à la nation le 31 décembre 2019, Idriss Déby a exhorté les partenaires sociaux et le Gouvernement à accélérer les négociations pour que les effets financiers de leur accord soient pris en compte dans le mandatement du salaire de janvier 2020.

Pour le facilitateur, au sein du Haut comité technique tripartite chargé de poursuivre les discussions sur les points de revendications de la plateforme syndicale revendicative, Ali Abbas Seïtchi, « il y a ni perdant, ni gagnant. Et, c’est le Tchad qui en sort grandi. »

Tchad : Idriss Déby échange avec les représentants des syndicaux

La rencontre qui survient au deuxième jour de la grève, a permis aux deux parties de faire des propositions pour une sortie de crise.

Le président de la République Idriss Déby a rencontré, les représentants des partenaires sociaux, mercredi 08 janvier à N’Djamena. Ladite rencontre arrive au lendemain du déclenchement d’un mouvement de grève par les travailleurs du secteur public affilés à la plateforme syndicale revendicative.

« Nos échanges ont porté sur la restauration partielle des indemnités et de l’augmentation Générale Spécifique annoncée dans mon message à la Nation », a déclaré Idriss Déby.

Même si plusieurs propositions de sortie de crise ont été évoquées au cours de la rencontre, deux principaux points de revendication bloquent encore notamment le rétablissement de 35% des AGS en 2020, et le rétablissement des indemnités et primes de 25% en 2020 et 25% en 2021.

Après cette rencontre avec le chef de l’Etat, la plateforme syndicale revendicative entend tenir une autre assemblée générale samedi 11 janvier 2020 pour la « programmation des actions futures ».

Notons aussi que Mardi dernier, la Confédération libre des travailleurs du Tchad a appelé ses militants à rejoindre le mouvement de grève.

Tchad : le mot d’ordre de grève respecté dans les établissements scolaires

La grève des fonctionnaires est à son deuxième jour dans l’ensemble du territoire national et les élèves s’inquiètent de leur avenir.

Le mot d’ordre de grève est aussi bien respecté dans les écoles au Tchad. Ce sont des salles de classe vides qu’on observe ce mercredi matin, deuxième jour de grève.

Dans un lycée public en périphérie de N’Djamena, dans le 7ème arrondissement, l’administration est fermée, c’est ainsi que ledit établissement scolaire observe la grève, conformément au mot d’ordre de la plate-forme syndicale revendicative et de la Confédération libre des travailleurs du Tchad.

Une situation qui inquiète les élèves du public, qui se demande comment se déroulera leur scolarité. Chez les élèves des classes d’examen, la colère grippe. Mardi, des jeunes ont pour exprimer leur colère ont brûlés des pneus près du rond-point Sesabane. Les éléments de la police ont rapidement maitrisé la situation.

« Nous sommes en train de préparer le baccalauréat, session de juin 2020. Nous ne sommes pas convaincus par la grève puisque nous sommes en phase d’examen. Avec les manifestations et les grèves partout, on ne sait quoi faire », explique Ngaramadaye, un jeune élève en classe de Terminale D.

Ces jeunes gardent toujours de même de l’espoir, ils restent motivés malgré l’absence de professeurs.

Tchad : le mot d’ordre de grève donné aux fonctionnaires

Les représentants de la plateforme syndicale revendicative n’ont pas pu trouver un terrain d’attente avec le gouvernement.

Les travailleurs du secteur public ont décidé ce lundi matin d’entrer en grève à compter de mardi 07 janvier. Une décision qui a été prise à l’issue de l’assemblée générale de la plateforme syndicale revendicative à la Bourse du travail de N’Djamena.

Le porte-parole de la plateforme, Barka Michel, a appelé les travailleurs à l’ordre pour que les actions puissent réussir, notamment avec le respect du service minimum, « une obligation de la loi ».

« Vous ne savez pas pour combien de temps on va rester en grève. Nous on est conscient, on ne veut pas de la grève mais les gens nous obligent à aller en grève. Ça peut être un mois, six mois, peut être ça va être un an. Préparons-nous bien », a déclaré Barka Michel.

« Nous demandons au Gouvernement de prendre toutes ses responsabilités pour résoudre les problèmes qu’il nous pose maintenant. C’est le meilleur conseil qu’on lui donne parce que la détermination des travailleurs est telle que ce sera difficile », a-t-il ajouté.

Menace de grève des fonctionnaires : le ton sera donné ce lundi

Les travailleurs pourraient entrés en grève dès ce lundi 06 janvier, après une deuxième assemblée générale si leurs attentes ne sont respectées par le gouvernement.

Cette journée de lundi 06 janvier 2020, pourrait se transformer en début de grève des fonctionnaires tchadiens. Grève annoncée depuis un moment suites aux promesses non respectées du gouvernement. Il faut le dire, le gouvernement du Tchad avait promis que les primes et indemnités, coupées depuis 2016, seront restaurées cette année mais il propose une restauration partielle alors que les travailleurs demandent que tout ce qui a été coupé soit rétabli.

La plateforme syndicale revendicative a tenu une Assemblée générale samedi 4 janvier dernier, qui a eu pleins de rebondissements. Dans leur compte rendu, les négociateurs ont indiqué aux travailleurs que le gouvernement propose de rétablir graduellement les primes et indemnités coupées pour faire face à la crise que le pays a connue en 2016. Les travailleurs refusent catégoriquement et appellent à un débrayage, dès ce lundi.

Ces responsables syndicaux tiendront une autre assemblée générale lundi pour décider de la conduite à tenir, le temps de finir les négociations avec le gouvernement.

Tchad : les enseignants lancent un préavis de grève

Dans un communiqué, le bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) a donné un préavis de grève du 31 décembre 2019 au 6 janvier 2020.

Au Tchad, la loi des finances de l’année 2020 a été adoptée lundi 30 décembre dernier au Palais de la démocratie. Mais le SET invite les députés à se pencher minutieusement sur la Loi de finances 2020 avant son adoption.

Ledit syndicat demande au Gouvernement d’annuler le décret n° 687 pour satisfaire les revendications des travailleurs en général et des enseignants en particulier.

Tchad : grève suspendue à la mairie de N’Djamena

Le personnel de la mairie de N’Djamena capitale tchadienne a décidé d’arrêter sa grève ce vendredi 18 octobre 2019.

Lancée le lundi 14 octobre, la grève des agents de la mairie de N’Djamena a été levée ce vendredi 18 octobre 20219, par la chambre des délégués du personnel.

Ces agents reçoivent en ce moment deux mois de salaire et à la fin de ce mois d’octobre, les deux autres mois seront épongés. C’est ce qui justifie la suspension de la grève.

A titre de rappel, les agents de la mairie de N’Djamena avaient entamé une grève, dans le but de revendiquer quatre mois d’arriérés de salaire.

Tchad : journée mondiale de l’enseignant sous fond de revendications

Les enseignants tchadiens de concert avec la communauté internationale, ont célébré leur journée mondiale le 05 octobre 2019. C’était aussi pour eux l’occasion exprimer leurs frustrations.

Samedi 05 octobre 2019, les enseignants tchadiens comme ceux du monde ont fêté la journée qui leurs est réservée. Une occasion pour les syndicats de professeurs et instituteurs de formuler leurs revendications. Il faut le dire, depuis trois ans, les salaires des agents de l’État ont été amputés en raison de la crise que traverse le pays.

« Restaurer l’intégralité des salaires de tous les fonctionnaires avec rappel de tous les effets financiers, des avancements et reclassements. », a formulé le syndicat des enseignants du Tchad.

Les fonctionnaires depuis trois ans, ont perdu la moitié de ce qu’ils percevaient, des montants composés essentiellement d’indemnités. Après de longues grèves, le gouvernement a négocié et obtenu une trêve avec des promesses qui n’ont pas été respectées. Les syndicats menacent de grever à nouveau.

« Monsieur le ministre, nous vous donnons un mois de grâce. À la fin du mois d’octobre, nous allons vous prononcer la séparation de corps pour atteindre le divorce. », a averti Ngartoïde Blaise, président du syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : l’opposition menace de boycotter le processus électoral

Elle fait suite au constat selon lequel Le Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) note que le Gouvernement n’a toujours pas modifié le décret 216 du 21 février 2019, portant désignation des membres de la CENI.

« On est passé à la vitesse supérieure en désignant un militant du MPS président de la CENI », estime le coordonnateur du FONAC, Ganghnon Mbaibai Nadbang. L’opposition démocratique a « transmis au Président de la République la liste des partis politiques, qui conformément aux textes en vigueur, doivent être ses représentants à la CENI », explique le communiqué.

D’après le FONAC, « malgré les instructions du Président de la République adressées au président du CNDP lui demandant de corriger les irrégularités du décret querellé, ce dernier refuse ostensiblement d’obtempérer », précise-t-il.

Le Front de l’opposition estime que « le président du CNDP use et abuse de tous les subterfuges à vouloir, coûte que coûte, imposer et désigner lui-même les représentants de l’opposition à la CENI ».

Il prévient que « si le décret 216 n’est pas immédiatement modifié conformément à la liste arrêtée par l’opposition démocratique, il demandera à toute l’opposition de prendre toutes les dispositions pour boycotter le processus électoral enclenché ».