Tchad : les magistrats entament une grève sèche et illimitée

Ils n’apprécient pas que, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) soit présidé, selon le projet de la nouvelle constitution, par un président de la Cour suprême nommé par le président de transition.

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) s’est réuni le 21 juin 2023, pour discuter de la situation à laquelle est confrontée leur organisation. Notamment, la désignation d’un Président du Conseil supérieur des magistrats par le président de transition.

Au cours de cette rencontre, les magistrats ont dénoncé une menace de l’indépendance de la justice, vue la forme actuelle du projet du Conseil supérieur de la magistrature.

Pour eux, la question ne doit pas faire débat : « le président du Conseil supérieur des magistrats doit être élu par ses pairs pour un mandat bien déterminé et ne doit pas être nommé. »

En guise de protestation, ces professionnels de la justice entrent en grève sèche et illimitée dans tout le pays.

Tchad : les employés d’Esso démarre une grève illimitée

A l’issue d’une communication faite ce jeudi 08 juillet 2021, les employés de la société d’ESSO-Tchad ont annoncé qu’elle démarre une grève illimitée du fait du climat délétère qui prévaut au sein l’organisation

 

Le porte-parole du personnel d’Esso-Tchad, Hamid Sanba fait savoir que, leurs revendications s’articulent en 6 points.  Il évoque entre autres : « le paiement intégral des contributions épargne retraite, le paiement du solde de tout compte, le remboursement des soldes de crédit des employés, une assurance maladie internationale ».

Hamid Sanba regrette que la direction ait déclaré leurs revendications illégitimes. En dépit de la présence du gouvernement, « la direction a proposé le paiement partiel de leurs propres contributions représentant 50 % de leur épargne retraite, à condition de renoncer aux autres revendications et de rencontrer les représentants du nouvel acquéreur, l’entreprise britannique Savannah. », note-t-il. Avant d’ajouter qu’ : « un mémorandum, traitant exclusivement cet aspect, a été adressé à la direction générale d’ESSO Tchad, le 14 août 2019, mais resté lettre morte.

« La grève lancée le 25 juin a été unanimement suivie par les employés nationaux. Les employés avaient tout simplement quitté leur poste de travail. Les expatriés sur place n’ayant pas pu faire ce qu’il faut pour certains travaux pendant des heures, avec des tentatives infructueuses, avaient sollicité l’aide des nationaux en grève pour la mise en marche des génératrices alimentant les services vitaux », s’est réjoui Hamid Samba,

Tchad : les magistrats entament une grève illimitée

A l’issue de leur assemblée générale du 28 juin 2021, les magistrats du Tchad ont décidé d’entamer une grève illimitée. Ceci pour s’indigner contre l’insécurité dans les juridictions et sur les magistrats

 

« Nous avons décidé cette fois-ci d’entrer en grève illimitée en attendant que la plus haute autorité nous trouve une solution définitive à cette question d’insécurité dans les juridictions. Puis que pour rendre justice, il faut avoir une tranquillité d’esprit et tant que les juges ne sont pas en sécurité, ils ne pourront pas rendra justice », déclare le président du Syndicat de Magistrats du Tchad (SMT), Moussa Wadé Djibrine.

Il a fait l’annonce à l’issue  de l’assemblée générale de ce jour au palais de justice de N’Djamena. Cette rencontre a été initiée suite à l’assassinat du procureur du Tribunal de Grande instance, d’Oum Hadjer, la semaine dernière. Ainsi, pendant l’Assemblée générale, les magistrats ont une fois de plus demandé, le renforcement des mécanismes de sécurité dans les juridictions, l’affectation des agents de sécurité aux magistrats, juges de paix, présidents des tribunaux et aux greffiers entre autres.

Tchad-assassinat du procureur d’Oum Hadjer : les huissiers suspendent les activités

Le président du Syndicat Autonome des Magistrat du Tchad, Taoka Bruno laisse entendre que : « cette grève est le résultat de frustration des magistrats soldés par la mort du procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance d’Oum-Hadjer ».

Tchad: c’est la rentrée scolaire

Ce lundi 1er octobre les élevés tchadiens sont invités à reprendre le chemin de l’école, et ce bien que la centrale revendicative maintienne la grève.

 

Le coup d’envoi de la rentrée scolaire 2017-2018 sur l’ensemble du territoire national a été donné ce matin lundi 1er octobre 2017 par le ministre de l’Éducation nationale et de la promotion civique Ahmat Khazali Mahamat Acyl. Le ministre s’est rendu pour l’occasion au complexe scolaire Ibnou Cina de N’Djamena.

Cependant, la rentrée scolaire est encore incertaine pour des milliers d’écoliers inscrits dans des écoles publiques du pays. 90 % des enseignants sont en grève illimitée depuis janvier. Leur revendication : le paiement de leur salaire intégral, car depuis le début de l’année, leurs primes et indemnités ont été supprimées par le gouvernement qui invoque la nécessité de faire des économies alors que le pays traverse une crise économique.

Monsieur Acyl a donné des orientations aux enseignants pour le bon déroulement de cette rentrée scolaire. Il a par ailleurs exhorté les élèves à la discipline et prodigué des conseils.

Les grèves avaient sérieusement perturbé l’année scolaire passée : les élèves n’ont eu que 4 mois et demi de cours au lieu des 9 mois habituels. Des négociations sont en cours entre syndicats et gouvernement, mais sans résultat pour le moment.

Compte tenu du retard et autres aléas en lien avec la saison de pluie tardive, la reprise s’est faite de façon timide dans le public. Toutefois dans le privé, tous les établissements ont repris les cours.

 

 

 

 

Tchad : le SET suspend des membres frondeurs

La décision a été prise le 04 aout dernier, lors de son conseil extraordinaire tenu au CEFOD.

 

Le bureau national du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) a tenu le 04 août 2018, son conseil extraordinaire au CEFOD. Le conseil s’est penché sur le cas de ses membres qui ont appelé à la reprise alors que le syndicat observait une grève illimitée.

Le conseil décide de la suspension de quatre membres du bureau exécutif national ayant signé la note pour la sortie dudit syndicat de la grève observée par la plateforme syndicale. Sont concernés par cette suspension les nommés : Samuel Guebana, Alladoumngar Tedengarti, Nekouanodji Ngaram et Bemba Abdelkader.

Le conseil national du SET donne aussi un avertissement aux autres membres du bureau, signataires de la note du 28 juillet 2018 notamment Djimtoingar Ngatoldji, Mahamat Tahir Adoum, Docwada Yaya, Mme Djikoloum Mbatekodjal, Salissou Abdelkader, Bolmbari Ngolaou, Mbayam Kilaban, Nodjiam Oudoubedjé et Hélène Nékarmbaye. Le conseil extraordinaire décide en outre de la tenue du congrès en fin octobre 2018. Sont désignés tous les secrétaires généraux des régions de convoquer les membres avertis et les ramener dans le bureau.

Rappelons que des enseignants membres du SET ont signé un communiqué pour appeler leurs camarades à reprendre le chemin de l’école afin d’organiser les examens de fin d’année alors que le syndicat a fait le contraire. Ainsi cette situation a divisé les enseignants. Tous les examens de fin d’année sont déjà organisés, le SET veut réorganiser ses rangs pour continuer la lutte.