Tchad : le gouverneur du Ouaddaï tente de résoudre un différend entre deux villages

Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Bachar Ali Souleymane a séjourné du 26 au 27 janvier 2024 dans le canton Guerri pour tenter de résoudre un vieux différend qui oppose deux villages.

 

Les deux villages de ce canton revendiquent chacun le contrôle d’un ravin depuis quelques années  entre le village Mabrouka Fidèle et le village Kabka. Cette retention d’eau est utilisée pour abreuver le bétail.

Des tentatives de réconciliation ont été proposées par le passé mais en vain. Cette fois, le responsable administratif, Bachar Ali Souleymane de la circonscription a décidé de peser de tout son poids. Il invite par ailleurs les différentes parties à proposer des pistes de résolution. Il demande une trêve afin de se concerter pendant dix jours. Et « l’usage de la vallée querellée reste interdit à toutes les parties. »

Le gouverneur Ali Souleymane met en garde tous les fauteurs de trouble surtout : « ceux qui tirent le ficelle de loin. »

Bachar Ali Souleymane était accompagné au cours de cette opération de tearrain par le Sultan du Dar Ouaddaï, Sa majesté Chérif Abdelhadi Mahadi du préfet de Ouara, Abdelkerim kirni Drey des membres du comité provincial de règlement des conflits et des responsables de sécurité.

Tchad : le gouverneur de la province du Moyen Chari muté

Un décret du président de la transition, signé ce 05  remplace six gouverneurs dont celui de la province du Moyen Chari, le général Ali Ahmat Akhabache.

Après les tueries dans enregistrées dans la province du Moyen Chari, plusieurs personnes ont demandé le départ du gouverneur. Il s’agissait notamment du conflit agriculteurs-éleveurs dans le département du Lac Iro. Le cri d’alarme a été entendu pour le pouvoir en place. Le général Ali Ahmat Akhabache, en fonction dans la province du Moyen Chari a été remplacé par le général Ousman Brahim Djouma, gouverneur du Kanem. Le désormais ancien gouverneur est appelé à d’autres fonctions d’après les termes du décret.

Les autres gouverneurs ont également été remplacés suite aux violences dans leurs circonscriptions. Il s’agit entre autre, du gouverneur de la province du Guera, Sougour Mahamat Galma, suite à les confrontations meurtrières dans le département de Mangalmé. De la province du Hadjer-Lamis, Amina Kodjiana. La secte islamiste Boko ,Haram a récemment  attaquée sa région.

Les gouverneurs des provinces du  Kanem et de l’Ennedi-Ouest, ont également été mutés ainsi que, le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena.

Tchad : version du gouverneur du Mandoul sur l’accord de réparation civile

Dans une communication faite le 19 octobre 2021, le gouverneur du Mandoul laisse entendre que, fixer le prix des êtres humains ne fait pas parti de ses prérogatives. D’après elle, l’accord de réparation civile est une initiative des autorités traditionnelles.

Depuis quelques, l’accord sur réparation civile, défraie la chronique dans la province du Mandoul. Il s’agit d’un montant à déposer après un meurtre. Les sommes exigées pour cette Dia, sont de 1.500.000 FCFA exigible pour tout homicide volontaire, avec paiement d’une « avance de 200.000 FCFA pour les dépenses occasionnées par les obsèques du défunt. Pour ce qui est des homicides involontaires, c’est-à-dire les «accidents de circulations et divers », le consensus a porté sur une Dia de 1.000.000 FCFA et une « avance de 200.000 FCFA à la famille du disparu pour les sacrifices et autres dépenses accessoires aux obsèques».

Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

Des organisations de défense de droits de l’Homme, et de la société civile ont exigé l’annulation de cet accord. Le gouverneur du Mandoul, Diamra Betolngar, directement visé, a décidé de faire une mise au point.

Pour le numéro 1 de la province du Mandoul, la signature de l’accord sur la réparation est l’œuvre des chefs traditionnels et coutumiers.  Ceci, dans l’optique de, proposer des solutions pour le règlement des conflits communautaires, dans un contexte de drames répétitifs entre éleveurs et agriculteurs notamment. « Je n’ai jamais fixé le prix d’un être humain ici dans le Mandoul », se dédouane Mme le gouverneur. Il ne s’agit pas d’une fixation de prix de l’être humain par la gouverneure de la province du Mandoul. C’est un accord consensuel entre les autorités traditionnelles, poursuit-elle.

Tchad : la Commission Nationale des Droits de l’Homme s’insurge contre l’accord de réparation civil de Koumra

Pour elle, si certains signataires estiment que la décision est mauvaise, il existe une possibilité de revenir en arrière.

Pour rappel, la ‘’Dia’’ dont il est question a été supprimée à l’issue du Forum national inclusif de 2019.

Tchad : le nouveau gouverneur de la province du Batha prend fonction

Le directeur général du ministère de l’Administration du territoire et des Collectivités autonomes, Goundoul Vikama a installé Ahmat Mahamat Karambal à la tête de la province du Batha ce 26 février 2021

L’ancien membre du gouvernement et diplomate tchadien, Ahmat Mahamat Karambal a officiellement pris les rênes de la province du Batha. Il remplace à ce poste le gouverneur décédé, Benaïndo Tatola. Avant de passer le témoin au nouvel homme de la circonscription, le secrétaire général de la province du Batha Saleh Haggar Tidjani,  par ailleurs gouverneur intérimaire depuis le décès de Benaïndo Tatola a tenu à notifier au nouveau patronles maux auxquels la province du Batha fait face.

Les défis qui attendent Ahmat Mahamat Karambal, nouveau gouverneur, sont entre autres, la bonne gestion des conflits intercommunautaires, des conflits agriculteurs-éleveurs, de la dégradation de l’environnement, s’assurer du recouvrement des recettes de l’État et de leur bonne gestion.

Le directeur général du ministère de l’Administration du territoire et des Collectivités autonomes, Goundoul Vikama exhorte le numéro de la province à promouvoir une administration de proximité, veiller l’exécution des lois et règlements, coordonner les activités des services publics décentralisés implantés dans la province, à la sécurité des personnes et des biens, la cohésion sociale respectueuse des droits du citoyen et des libertés fondamentales, et la cohabitation pacifique entre communautés.

Le gouverneur entrant a indiqué qu’il souhaite que ses collaborateurs, la population du Batha et toutes les couches apportent leur soutien afin de relever le défi pour le développement.

Tchad-coronavirus : le gouverneur du Logone oriental ferme portes des moquées

Une décision du gouverneur de la province du Logone oriental, Moussa Haroun Tirgo, instruit la fermeture automatique des mosquées pour non-respect des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus

L’annonce du numéro 1 de la province du Logone oriental précisant fermeture des mosquées a été faite sur les ondes de la radio Arc-en-ciel. Elle a pris effet dès le 21 septembre 2020. Tout contrevenant s’expose à une amende allant de 50.000 à 100.000FCFA. Les forces de l’ordre et de sécurité ont été instruites à cet effet. Elles doivent veiller à l’application stricte de la décision.

Cette prescription fait suite à l’enregistrement continu des nouveaux de covid-19 dans le Logone oriental. Le patron de la circonscription administrative, Moussa Haroun Tirgo regrette que malgré les nombreux efforts consentis pour stopper la pandémie, la population fait montre d’ : « indiscipline caractérisé ». Il déplore que malgré toutes les mises en garde et les mesures prises les résultats escomptés n’ont pas été atteint. Raison pour laquelle, il passe à la vitesse supérieure, indique-t-il.

« Toutes les mosquées sont automatiquement fermées sauf le vendredi », pendant deux semaines, parce que : « les gens ne respectent pas la distanciation sociale », au sein de ces lieux des cultes, déclare le gouverneur.

Les bars, marchés, ciné clubs ont également été mis en garde. Leurs portes seront également fermées s’ils ne respectent pas les mesures barrières

Moundou : 17 conseillers municipaux accusent le gouverneur d’immixtion dans le conseil communal

A travers un communiqué, ils ont fait savoir que le gouverneur de la province du Logone occidental à la main mise dans les affaires de la commune et empêche au maire intérimaire de prendre les décisions.

A Moundou, 17 conseillers municipaux accusent le gouverneur d’empêcher la tenue des sessions communales alors que celles-ci devraient permettre de trouver des solutions aux problèmes qui entravent la commune.  D’après une note qu’ils ont rendu public, ces conseillers soulignent que depuis l’installation du maire intérimaire aucune session n’a eu lieu. Toutes les demandes introduites pour l’organisation de ces réunions sont restés sans suite.

La dernière demande date du 28 mai dernier, ont-ils fait savoir. Celle-ci devait avoir comme objectif de réunir les conseillers municipaux et le maire pour débattre des actions prises par le maire intérimaire et le renouvellement du bureau exécutif. Le maire n’a pas répondu favorablement à cette énième demande. Or la loi 00217 du 16 février 2000 portant statut des collectivités territoriales décentralisées en son article 55 stipule que le maire peut réunir le conseil municipal en session extraordinaire chaque fois qu’il estime utile, ou à la demande des 2/3 des conseillers municipaux.

Les élus locaux de la commune de Moundou déplorent, malgré les multiples demandes émises, les sessions n’ont pas lieu. Ils regrettent que le maire obéisse aux ordres des autorités administratives qui ne sont pas la tutelle de la commune.

Les conseillers interpellent dès lors les élus nationaux, les leaders de la province du Logone occidental résidant à N’Djamena, le haut conseil des collectivités autonomes et les chefferies traditionnelles, de plaider auprès des autorités ministériels afin qu’une session extraordinaire soit organisée. Elle devra permettre de résoudre les problèmes de la commune et de restaurer l’autorité du conseil municipal

Tchad : le gouverneur du Wadi-Fira reproché d’outrage à magistrat et d’intimidation

Le bureau exécutif du Syndicat des magistrats du Tchad (SMT) à travers un communiqué rendu public ce 20 mai, accuse le gouverneur d’immixtion dans les affaires juridiques à Guéréda

D’après la note signé par Moussa Wade Djibring président du SMT, le gouverneur aurait taxé un magistrat de Guéréda, de ‘’vendeur de sang’’.  Le gouverneur aurait dit que désormais, les juges de cette circonscription ne bénéficieront plus de protection, apprend le communiqué. D’après le communiqué le gouverneur aurait décidé que désormais les litiges seront traités à la gendarmerie en lieu et place de la justice.

Toute chose que le président du bureau exécutif du SMT condamne. Il juge cela « des immixtions et intimidations dans le cours normal de la justice exercées par le gouverneur de Wadi-Fira ».

Le président du syndicat estime que ces faits sont constitutifs d’outrage à magistrat, d’empiétement sur les fonctions judiciaires, des menaces et exposent les magistrats à toutes formes d’insécurité. Il sollicite l’intervention du Chef de l’Etat, du ministère de tutelle et du conseil supérieur de la magistrature pour résoudre la situation qui oppose le gouverneur et la justice.

Toutefois, le personnel des juridictions de Guéréda est retranché à Abéché dans l’attente d’une solution, précise le communiqué.  

Rappelons que Guéréda une sous-préfecture du Dar Tama dans la province du Wadi-Fira

 

Tchad : Benaindo Tatola est le nouveau gouverneur de la province du Batha

L’ex-ministre de la Défense et général de brigade a été nommé lundi 17 février 2019, selon le décret n° 82 du chef de l’Etat.

Le général de brigade Benaindo Tatola vient d’être nommé gouverneur de la province du Batha. Il remplace à ce poste Alio Adoum Abdoulaye, appelé à d’autres fonctions.

Il faut le dire, le 14 août 2016, après deux ans de fonctions à la tête au ministère délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, le général Benaindo Tatola est remplacé par le général de corps d’armée Issa Bichara Djadallah, au terme d’un remaniement du gouvernement.

En avril 2014 à Bangui, il avait supervisé le retrait des soldats tchadiens du contingent de l’ex-Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), suite à une campagne de dénigrement et des accusations contre le Tchad.

Tchad : 77% des prisonniers de la maison d’arrêt de Pala libérés

Au total, 88 des 114 condamnés de la maison d’arrêt de Pala, ont bénéficié de la grâce présidentielle, soit 77% des détenus, tandis que les 26 autres détenus encore incarcérés ont bénéficié d’une réduction de peine.

Le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi ouest, Weiding Assi Assoue a présidé la semaine dernière la cérémonie de remise de peine aux prisonniers de la maison d’arrêt de Pala. Les détenus libérables ont été réunis au Tribunal de grande instance de Pala, habillés à l’identique d’un polo à bandes blanches et noires. Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Pala, Adil Mana Bachar, a procédé à la lecture du décret portant remise de peine.

« Le chef de l’Etat tire le droit de dispositions constitutionnelles qui annoncent que le Président de la République dispose de la faculté de pardonner à tout être humain qui est jugé. Ces textes ne consacrent pas l’impunité. Au contraire, ils garantissent la justice », a précisé le procureur de la République.

Le gouverneur de la province a conseillé aux 88 personnes libérées de faire usage de la force de leurs bras pour travailler la terre et gagner honnêtement leur vie. « Vous avez dans cette province beaucoup de choses à entreprendre, surtout dans cette contrée où la province offre autant d’emplois, même ne serait-ce que pour aller dans les champs miniers, rendu possible dans tous les départements de la province du Mayo-Kebbi Ouest, ou encore solliciter les crédits de l’ONAPE pour l’agriculture par exemple, le terrain est favorable », a déclaré le Général Weiding Assi Assoue.

Les détenus libérés ont exprimé leurs profonds remerciements aux autorités. Ils ont chacun reçu leur ordre de remise en liberté. Le chef de l’Etat a accordé le 4 mars dernier une remise de peines à tous les condamnés, par un décret n° 290.