Tchad : trois coupeurs de route dont un gendarme tuent un père et son fils

Les faits se sont déroulés sur l’axe Ableley-Goz Beîda, dans la province du Sila. Un chef de sa famille et son fils ont été attaqués et tués par trois coupeurs de route à bord de deux motos.

En possession de deux armes à feu, les coupeurs de route qui ont tué un père et son fils dans la province du Sila ont été arrêtés par les éléments de force de sécurité. L’un des coupeurs de route, un gendarme, a succombé aux blessures infligées par les deux victimes. Il serait, d’après certaines sources, chef de poste de Dogdoré.

Les éléments de force et de sécurité ont pu capturer  les deux autres coupeurs de route, grâce aux traces de sang laissées par leur complice décédé. Car le coupeur de route n’a pas succombé au même lieu que le père et son fils.

Il nous revient que les deux autres ont été contraints de sortir de la grotte dans laquelle ils étaient cachés. Leurs motos et les armes qu’ils détenaient ont été saisies. Ils sont en garde à vue à Goz Beîda.

Incident entre les gardes d’un ministre et un gendarme : Mahamat Abali Salah s’excuse

Le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, le général Mahamat Abali Salah, s’est expliqué ce mercredi 29 avril devant l’Assemblée nationale.

Un incident a dégénéré entre les gardes du corps du ministre et un gendarme en faction, lorsque ce dernier a demandé le respect préalable du lavage des mains avant de pénétrer au sein du Palais de la démocratie. Le gendarme a été giflé et violenté, avant d’être désarmé.

Interpellé par les députés, le ministre a expliqué qu’un « problème » est intervenu entre ses éléments et un « agent ». « Je suis descendu personnellement pour rappeler à l’ordre », a souligné le ministre qui a indiqué ne pas avoir refusé de se soumettre aux mesures barrières contre le Covid-19.

Mahamat Abali Salah a présenté ses excuses à la demande du président de l’Assemblée nationale et des députés présents.

Selon le ministre, ses gardes du corps ont désarmé le gendarme. « Il s’agit d’un agent qui a touché son arme. D’ailleurs son arme est avec nous. Les gardes du corps ont pris son arme, j’ai appelé les services concernés pour qu’ils gardent ça », a-t-il dit.

« Malheureusement c’est arrivé, c’est regrettable », a ajouté le ministre.

L’incident suscite un tollé sur les réseaux sociaux.

Le député Saleh Kebzabo s’est indigné de l’incident sur son compte Twitter : « Le ministre de la défense qui brutalise un gendarme, dont le seul tort est de lui avoir rappelé le respect des mesures anti-Covid19 prises par le gouvernement. Le procureur se saisira-t-il de l’affaire ? Ne rêvons pas. Une république de délinquants au col blanc. Quelle tristesse ! »