Tchad : « il n’y aura pas les salaires pour les jours de grèves », Kalzeubé Payimi Deubet

C’est la quintessence d’une note du ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la république, Kalzeubé Payimi Deubet adressée au ministre de la Fonction publique, de l’emploi et du dialogue social

Le secrétaire général à la présidence fait savoir que c’est une instruction du chef de l’Etat : « Je vous relaie par la présente, et pour le suivi, les hautes et claires instructions du Maréchal du Tchad, chef de l’Etat. Selon lesquelles il n’y aura pas les salaires pour les jours de grèves », écrit le membre du gouvernement.

« Etant donné que le Maréchal du Tchad tient à l’exécution ferme de ces instructions, il vous est demandé de prendre toutes les dispositions appropriées à cet effet. », renchérit Kalzeubé Payimi Deubet.

Rappelons que les fonctionnaires tchadiens ont décidé de lever le mot d’ordre de grève suite à la plaidoirie des leaders religieux. Ils étaient entrés en grève pour revendiquer les avantages sociaux. Les agents de l’Etat avaient accordé aux autorités religieuses, un temps limité dans la durée pour négocier avec le gouvernement afin de trouver une solution aux revendications.

Tchad : les fonctionnaires n’ont pas levé le mot d’ordre de grève

Les fonctionnaires du Tchad poursuivent la grève sèche et illimitée bien qu’ayant rencontré le ministre de la Fonction publique le 12 janvier pour trouver des solutions aux revendications

Le porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative, Mahamat Nasradine Moussa a annoncé que la grève des agents de la fonction publique se poursuit. Il fait savoir, qu’avec le gouvernement, ils se sont accordés sur le dégel des effets financiers des avancements et reclassements dès ce mois de janvier 2021.

Des solutions n’ont pas encore été trouvées pour d’autres avantages sociaux inscrit dans l’accord. Notamment, le payement des frais de transports de 2017 et 2019, l’une des raisons ayant poussé à la grève. Il regrette que le ministre de tutelle n’ait fait aucune proposition concrète allant dans ce sens.

La plateforme syndicale revendicative laisse entendre qu’elle reste ouverte au dialogue. Néanmoins la grève continue en attendant des solutions définitives.

 

 

Tchad : l’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat a démarré

Le secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a donné le coup d’envoi de l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat sur le nouveau système intégré de gestion des finances publiques (SIGFIP) ce mercredi 11 novembre 2020

Ce nouveau système de bancarisation vise à sécuriser les salaires des fonctionnaires tchadiens, les éviter les attroupements, les files d’attentes devant les banques et rapprocher ces derniers de leur gain en facilitant le payement via des terminaux mobiles. Cette opération concerne les fonctionnaires et les contractuels. C’est le fruit de la coopération entre le Tchad et le Rwanda.

Le SIGFIP est un logiciel informatique comportant plusieurs modules, notamment budget, comptabilité, ressources humaines. Il vient remplacer le CID et le SICASPE devenus obsolètes. Le lancement a eu lieu dans les locaux du ministère des Finances et du Budget. Ce nouveau système (SIGFIP) permet d’élaborer un fichier unique du personnel civil de l’Etat reflétant la situation administrative et salariale réelle, de sécuriser le fichier de la solde de façon définitive, d’actualiser et de compléter les informations de chaque agent –email, adresse, numéro Mobil money-, et le positionnement administratif.

Pour être enrôlé dans ce nouveau système, tout agent doit présenter, la carte identité nationale ou passeport, un numéro de téléphone, numéro de matricule, le dernier acte administratif ou de nomination, le dernier acte administratif d’avancement, titularisation, prise de service et le numéro de compte bancaire. L’enrôlement se fera en présentiel par les équipes sur place et à distance pour les fonctionnaires résidant à l’étranger.

Le ministre de la Fonction publique, Ali Mbodou Mboudoumi assure que ce système permettra de produire des actes administratif, une meilleur gestion des carrières des fonctionnaires et faciliter les actes d’avancement, de reclassement et de titularisation.

Tchad : le ministre des Finances annonce le dégel des effets financiers des fonctionnaires

Le ministre des Finances et Budget, Tahir Hamit Nguilin a décidé ce mercredi 11 novembre, du payement des titres de transports de 2016 et 2019, et le dégel des effets financiers des avancements et reclassements

L’annonce a été faite au cours de la cérémonie d’enrôlement biométrique des agents de l’Etat. Le rétablissement intégral des effets financiers des avancements et reclassements et les frais de transport de 2016 et 2019 des fonctionnaires intervient quelques jours après la levée de grève par la plateforme syndicale revendicative et appliquée par les syndicats nationaux. C’est une bonne nouvelle pour les fonctionnaires qui ont décidé de se faire entendre par voie de grève.

La déclaration a été faite en présence du ministre de la Fonction publique, et du ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet. Ce dernier souligne que cette décision est une preuve que le gouvernement est animé de bonne foi dans les engagements vis-à-vis des partenaires sociaux.

Le ministre de la Fonction publique a fait savoir que cette décision du gouvernement fait suite à l’accord signé avec la plateforme syndicale revendicative.

Tchad : les fonctionnaires recevront leur salaire de mai dès ce lundi soir

L’annonce a été faite ce lundi 18 mai, sur la page facebook du ministère des Finances et du Budget.

C’est une heureuse nouvelle pour de nombreux fonctionnaires tchadiens. Dans une annonce sur sa page facebook, le Ministère des Finances et du Budget a assuré que des salariés de l’État percevront leur paie du mois de mai 2020 à partir de ce lundi 18 mai 2020 après midi auprès de toutes les banques.

Il faut noter, qu’il y a longtemps que le gouvernement tchadien n’avait pas lancé la paie avant le 25 du mois. Ce geste du gouvernement en cette période de pandémie du coronavirus arrive comme un ouf de soulagement.

Grève des fonctionnaires : le gouvernement et les syndicats s’accordent

Le président de la République Idriss Déby a reçu mercredi 08 janvier, les partenaires sociaux, 48 heures avant l’expiration du délai fixé pour parvenir à un accord.

Après 1h30 de discussions, un accord a été trouvé à l’issue de la rencontre. Initialement réduites de 35 %, les AGS sont rétablis à 20% en janvier 2020 et 15 % en juillet de la même année. Réduits de 50%, les indemnités et primes de responsabilité sont restaurées respectivement à 15% en janvier, 20% juillet 2020 ainsi que 15% en juillet 2021.

Le porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative, Mahamat Nasradine Moussa, s’est réjoui de l’aboutissement des discussions et appelé les militants à reprendre le chemin des bureaux dès jeudi. Une éventuelle reprise est toutefois conditionnée à une consultation de la base qui devrait avoir lieu ce samedi.

Selon la Présidence, cette audience intervient après quatre rounds de négociations autour du Président du Haut comité technique tripartite chargé de poursuivre les discussions sur les points de revendications de la plateforme syndicale revendicative.

Dans les heures qui suivent, le Gouvernement et les organisations syndicales signeront un protocole d’accord scellant ainsi un pacte social avec toutes les garanties.

« Dorénavant, les grèves se conjugueront au passé. Les travailleuses et travailleurs seront appelés par leurs centrales syndicales respectives à se mettre au travail avec ardeur et rigueur pour permettre à notre pays de poursuivre sa quête de l’émergence », a estimé la Présidence.

Lors de son message à la nation le 31 décembre 2019, Idriss Déby a exhorté les partenaires sociaux et le Gouvernement à accélérer les négociations pour que les effets financiers de leur accord soient pris en compte dans le mandatement du salaire de janvier 2020.

Pour le facilitateur, au sein du Haut comité technique tripartite chargé de poursuivre les discussions sur les points de revendications de la plateforme syndicale revendicative, Ali Abbas Seïtchi, « il y a ni perdant, ni gagnant. Et, c’est le Tchad qui en sort grandi. »

Tchad : le mot d’ordre de grève donné aux fonctionnaires

Les représentants de la plateforme syndicale revendicative n’ont pas pu trouver un terrain d’attente avec le gouvernement.

Les travailleurs du secteur public ont décidé ce lundi matin d’entrer en grève à compter de mardi 07 janvier. Une décision qui a été prise à l’issue de l’assemblée générale de la plateforme syndicale revendicative à la Bourse du travail de N’Djamena.

Le porte-parole de la plateforme, Barka Michel, a appelé les travailleurs à l’ordre pour que les actions puissent réussir, notamment avec le respect du service minimum, « une obligation de la loi ».

« Vous ne savez pas pour combien de temps on va rester en grève. Nous on est conscient, on ne veut pas de la grève mais les gens nous obligent à aller en grève. Ça peut être un mois, six mois, peut être ça va être un an. Préparons-nous bien », a déclaré Barka Michel.

« Nous demandons au Gouvernement de prendre toutes ses responsabilités pour résoudre les problèmes qu’il nous pose maintenant. C’est le meilleur conseil qu’on lui donne parce que la détermination des travailleurs est telle que ce sera difficile », a-t-il ajouté.

Menace de grève des fonctionnaires : le ton sera donné ce lundi

Les travailleurs pourraient entrés en grève dès ce lundi 06 janvier, après une deuxième assemblée générale si leurs attentes ne sont respectées par le gouvernement.

Cette journée de lundi 06 janvier 2020, pourrait se transformer en début de grève des fonctionnaires tchadiens. Grève annoncée depuis un moment suites aux promesses non respectées du gouvernement. Il faut le dire, le gouvernement du Tchad avait promis que les primes et indemnités, coupées depuis 2016, seront restaurées cette année mais il propose une restauration partielle alors que les travailleurs demandent que tout ce qui a été coupé soit rétabli.

La plateforme syndicale revendicative a tenu une Assemblée générale samedi 4 janvier dernier, qui a eu pleins de rebondissements. Dans leur compte rendu, les négociateurs ont indiqué aux travailleurs que le gouvernement propose de rétablir graduellement les primes et indemnités coupées pour faire face à la crise que le pays a connue en 2016. Les travailleurs refusent catégoriquement et appellent à un débrayage, dès ce lundi.

Ces responsables syndicaux tiendront une autre assemblée générale lundi pour décider de la conduite à tenir, le temps de finir les négociations avec le gouvernement.

Tchad: des prêts alimentaires pour les fonctionnaires

C’est l’une des conséquences de la réduction des salaires depuis 2016.

Au Tchad, les notes chez les boutiquiers ou encore les prêts alimentaires sont monnaie courante pour les familles de fonctionnaires. C’est l’une des conséquences de la réduction des salaires depuis 2016. Une décision qui avait été prise pour faire face à la crise économique qui frappe le pays depuis la brusque chute des cours du pétrole. Une banque agroalimentaire a flairé le filon et a ouvert ses portes il y a un an. Les fonctionnaires peuvent y contracter des prêts. Sauf que ce n’est pas de l’argent, mais des denrées alimentaires de première nécessité. C’est une première au Tchad.

Des partenariats ont été mis en place avec des banques traditionnelles. Objectif : évaluer la fiabilité d’un client et faciliter les paiements. Des garanties pas encore suffisantes pour éviter les impayés : « Nous avons un peu près une centaine de millions d’impayés. Ces centaines de millions sont répartis dans les banques qui n’exécutent pas convenablement ces opérations, donc on a recruté un cabinet juridique qui doit faire la pression au niveau de ces banques. »

Si c’est le client qui n’est plus en mesure de recouvrir ses échéances, des négociations sont alors ouvertes pour éviter un surendettement. Dans sa maison du quartier d’Abena, Léonie Gardingua nous conduit dans sa chambre. C’est là qu’elle conserve ses denrées alimentaires pour toute la famille : « Des sacs de farine, du riz, de la tomate, des paquets de spaghetti… » Des stocks que cette professeure s’est constitués grâce à un prêt alimentaire. Explications : « Si vous partez au marché, il faut avoir beaucoup d’argent pour acheter. Tandis que je peux aller à la banque alimentaire prendre des choses pour 150 000 francs. Et là, ils étalent sur trois mois, c’est une très bonne chose. Le matin, mes enfants sont bien, parce qu’avec deux boîtes de spaghetti, tout le monde mange rassasié, puis vont à l’école. »

Le prêt alimentaire, une solution de secours pour Léonie, car depuis trois ans, son salaire est réduit de plus d’un tiers. Une mesure d’austérité qui touche les fonctionnaires tchadiens. Comme Moussa Keylodji, agent d’administration qui, lui aussi, a contracté un prêt alimentaire: « La perte est à peu près une quarantaine, cinquante mille [francs] que j’ai perdus dans mon salaire, je n’ai pas pu supporter. Avec la banque, j’ai fait un prêt de 70 000 et puis ils divisent en trois paniers, cela nous permettra maintenant au moins d’alléger un peu la famille. »

Au Tchad, il n’existe qu’une seule banque agroalimentaire. Ouverte depuis un an, elle compte 3 000 clients. Ses forces : proposer des prêts à taux réduits et importer des produits alimentaires à moindre coût. Moussa Outman Moussa, gérant de la banque Worker’s Service : « Par exemple, l’huile se retrouve au marché actuellement à 21 000 francs. Or, l’huile quand elle arrive au niveau de la douane tchadienne, elle est aux alentours de 11 000, au maximum à 12 000 francs. Donc, la meilleure façon c’était de faire venir nos produits, on ne veut pas subir les caprices du marché ndjaménois. »

Tchad : plus de 3 000 fonctionnaires seront privés de leur paie du mois d’août

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social a adressé une correspondance à son collègue des Finances et du Budget de suspendre les salaires de 3 356 agents.

Le service de la solde serait en train de rayer de la liste de paie ces agents de la fonction publique dans le cadre de l’assainissement du fichier. Ils viennent s’ajouter aux 1 904 agents qui s’étaient vus en février dernier, leurs salaires coupés pour faux diplômes.

Selon la correspondance du ministre de la Fonction publique, ces 3 356 agents ne se sont pas présentés auprès du cabinet d’audit des diplômes, après plusieurs relances. Ce sont 10 ministères qui sont concernés.

Il y a 2 648 agents du ministère de l’éducation nationale, 192 de la Santé publique, 172 des Finances et du Budget, 154 de l’Administration du Territoire, 140 de la Jeunesse, du Tourisme et de la Culture et cinq autres ministères.

Tchad : près de 2000 fonctionnaires privés de salaire à cause des faux diplômes

Au total 1991 présumés faux diplômes ont été décelés. Il y a eu 607 au ministère de l’Education nationale, 407 au ministère de la Santé et 197 au ministère des Finances et Budget. 

Au Tchad, près de deux mille fonctionnaires n’ont pas perçu leurs salaires du mois de mars pour détention de faux diplômes, selon les résultats d’un audit en cours au sein de la Fonction publique, travaillant dans différents départements ministériels.

En outre, 156 faux diplômés ont été dénombrés à la Sécurité publique, 78 au ministère de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, 75 au ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Le ministère de la Communication, l’Assemblée nationale et la présidence de la République comptent respectivement 2, 3 et 7 agents détenteurs de faux diplômes.

Face à la situation, certains fonctionnaires ont pris d’assaut la Direction de la solde du ministère des Finances pour avoir des explications, mais ils ont été redirigés vers les Directions des ressources humaines (DRH) de leurs ministères respectifs où les listes des fonctionnaires incriminés peuvent être consultées.

« Si une personne est inscrite sur la liste par erreur, elle a un mois pour prouver le contraire », renseigne un cabinet d’audit.

Dans cet audit, seuls les diplômes nationaux obtenus dans les universités, écoles et instituts professionnels du Tchad ont été pris en compte.

Tchad : 80 agents des Impôts suspendus

Il leur ait reproché de détenir et d’utiliser de faux diplôme, document qu’ils ont présenté au moment de leur recrutement à la fonction publique.

 

L’opération de vérifications des diplômes des agents de l’Etat entrepris par le gouvernement depuis quelques mois a commencé a porté ses fruits. En effet 80 cadres et agents de la Direction générale des impôts du Tchad sont déjà tombés dans le filet.

Selon une note rendue public par l’inspecteur général des Finances, Koulamaye Dillah, ces fonctionnaires ont purement et simplement été suspendus de leurs fonctions. Tous sont accusés de détention et usage de faux diplômes.

Et selon Koulamaye Dillah « Cette décision, qui constitue une mesure conservatoire, ne sera levée qu’après régularisation de la situation administrative de chacun ».

Vu que la liste de ces 80 fonctionnaires constitue le « première vague », comme l’a indiqué l’inspecteur général des Finances, il est donc probable que d’autres noms viennent rallongés cette liste de suspension.

Rappelons cependant l’opération de vérification des diplômes de tous les agents de l’Etat vient d’être prolongé de trois et 55.000 fonctionnaires reste encore à contrôler.

 

 

 

Grève: la proposition de la présidence rejetée

Les fonctionnaires grévistes réunis dans la centrale syndicale avaient promis de donner une réponse ce jour à la préposition du gouvernement de compenser leur primes en nature.

 

Réuni en assemblée générale ce 30 mai 2018 à la bourse du travail, conformément à ce qui a été décidé par les leaders syndicaux à la suite de leur rencontre avec les proches collaborateurs du Président. La proposition de compensation en nature et la signature des actes d’avancement a été rejetée en bloc par la base.

Les travailleurs demandent à leurs leaders de n’est plus se présenter à une rencontre avec le gouvernement sans connaître l’ordre du jour. “C’est une diversion de la part du gouvernement” dit Samuel Guebana du Syndicat des enseignants. « Nous voulons du gouvernement de verser le salaire intégral en mai comme le dit l’accord du 14 mai 2018 » insiste Samuel du set national. L’Assemblée générale de la plateforme revendicative qui dure souvent plus d’une heure a été expéditive et a vu l’unique proposition acclamer et l’assemblée clôt.

La centrale syndicale et le cabinet civil du Chef de l’Etat s’étaient réunis ce lundi 28 mai 2018 afin de trouver une solution à la grève qui sévie actuellement au Tchad. Selon le site tchadinfos.com, « La présidence propose, la mise sur pieds d’une commission composée des syndicats et le ministère des Finances pour faire le toilettage des fichiers de la solde ». A côté de ceci, le gouvernement offre également selon le même site « de signer les actes des avancements et les reclassements, mais les effets financiers commenceront à partir de 2019 ».