Tchad : Florence Parly en visite de travail à N’Djamena

La ministre des armées française est arrivée dans la capitale tchadienne dans la nuit du 19 janvier 2020.

Florence Parly, la ministre des Armées françaises est à N’Djamena depuis la nuit du 19 janvier 2020 à N’Djamena. Elle est rejointe un peu plus tard par son homologue suédois Peter Hultqvist.

En cette matinée de lundi 20 janvier, Florence Parly a passé en revue la troupe de l’opération Barkhane stationnée dans la capitale tchadienne. Elle s’est entretenue dans la cellule opérationnelle avec l’État-major de l’opération.

Florence Parly et son homologue Peter Hultqvist seront reçus par les autorités tchadiennes à la présidence de la République.

G5 Sahel : La France rappelle leur engagement aux donateurs

C’est lors du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s’ouvre ce lundi 05 novembre à Dakar au Sénégal.

 

Moins d’un quart des quelque 400 millions d’euros promis pour équiper la force conjointe du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Burkina Faso) ont effectivement été déboursés, a regretté dimanche soir 4 octobre la ministre française des armées Florence Parly, qui compte rappeler les pays donateurs à leurs engagements lors du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s’ouvre ce lundi à Dakar.

Pour lutter contre les groupes djihadistes qui se jouent des frontières dans la bande saharo-sahélienne, ce groupe de cinq pays a réactivé en 2017 son projet de force conjointe, initialement lancée en 2015 avec l’appui de la France. Mais les 414 millions d’euros promis lors d’une conférence internationale en février afin d’équiper cette force de près de 5 000 hommes qui manque cruellement de moyens arrivent au compte-gouttes.

Les engagements « pour l’instant, se matérialisent très lentement », à hauteur de seulement « 10 à 25 % des fonds », a déploré Florence Parly devant la presse, dans l’avion qui la menait vers la capitale sénégalaise.

L’Arabie saoudite, l’un des plus gros contributeurs avec 100 millions d’euros promis, n’a notamment toujours pas livré les équipements prévus. « L’enjeu » du Forum de Dakar, « c’est d’abord de maintenir la priorité sur les opérations de la force conjointe du G5 Sahel » qui « n’est pas équipée comme elle doit l’être », a insisté la ministre française.

La cinquième édition de ce forum international, lancé après le sommet Afrique-France de 2013, accueillera pendant deux jours quelque 500 participants – responsables politiques, chercheurs, représentants d’institutions internationales ou d’organisations non gouvernementales. Il doit s’ouvrir ce lundi matin par le président sénégalais Macky Sall et le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, y est attendu mardi.

Florence Parly a parallèlement appelé les pays du G5 Sahel à reprendre leurs opérations conjointes, suspendues depuis juillet en raison de la saison des pluies. « La saison des pluies est en train de se terminer, donc il est important de relancer ces opérations. Certaines sont déjà planifiées », a déclaré la ministre française.

La force conjointe du G5 Sahel a mené six opérations depuis la fin 2017, qui n’ont pas donné lieu à des affrontements avec les groupes djihadistes. Interrogée sur la détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso, frappé ces derniers mois par de multiples attaques, Florence Parly a reconnu qu’elle suscitait « beaucoup d’inquiétude ». « On prend très au sérieux cette situation », qui a conduit les autorités burkinabées à solliciter à deux reprises en octobre l’intervention de la force française « Barkhane » déployée au Sahel, a rappelé la ministre. La France et le Burkina « travaillent en ce moment à formaliser un cadre » de collaboration entre les deux pays, a-t-elle ajouté.

Diplomatie: Florence Parly est au Tchad

La ministre française des Armées est venue parler de a situation sécuritaire qui prévaut actuellement au Lac Tchad et dans le Sahel.

 

Florence Parly, la ministre française des Armées, est à Ndjaména au Tchad. Un déplacement purement sécuritaire consacré à la lutte contre le terrorisme dans la région du lac Tchad et au Sahel.

Après le Niger et le Burkina Faso en juillet 2018, Florence Parly, la ministre de la Défense française arrive à Ndjaména pour poursuivre des discussions en vue de « l’appropriation des opérations de sécurité par les Africains eux-mêmes ». En plus de la visite aux militaires français de l’opération Barkhane, Florence Parly aura des échanges avec le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, et son ministre délégué à la Défense, Bichara Issa Djadallah.

Problèmes de financement pour le G5 Sahel

La montée en puissance du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) sera au centre des discussions. Confrontée à des difficultés de financement, la coalition des cinq pays du Sahel peine à remplir convenablement sa mission. En témoignent les attaques récurrentes contre ses positions, notamment au Niger, au Mali et au Burkina Faso.

Lutte contre Boko Haram

Le Tchad, relativement épargné au Sahel, est par contre engagé sur un autre front, celui de la lutte contre Boko Haram. Vaincu militairement il y a deux ans, le mouvement islamiste semble avoir retrouvé des capacités opérationnelles. En témoignent les attaques dans les quatre pays riverains du lac Tchad ces derniers mois. Pour faire face à ces défis, les pays africains ont besoin du soutien financier et diplomatique de la communauté internationale, et c’est la raison de cette visite.

La ministre des Armées se rendra à la rencontre des militaires français de l’opération Barkhane déployés à N’Djamena et s’entretiendra avec le général de division Blachon, commandant de la force Barkhane. Elle saluera l’engagement de tous les militaires français impliqués, de jour comme de nuit, dans la plus grande opération française actuelle (4500 militaires).

Florence Parly se déplacera également sur le poste de commandement de la force conjointe du G5 Sahel, ainsi que sur celui de la Force multinationale mixte, en charge de la lutte contre Boko Haram. Ces deux forces illustrent l’appropriation des opérations de sécurité par les Africains eux-mêmes et appellent à davantage de soutien de la communauté internationale, en particulier pour le financement des programmes d’équipement dont les armées sahéliennes ont besoin.

 

 

G5 Sahel : les Etats Unis vont augmenter leur aider

C’est lors d’une visite dans la capitale française que le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis en aurait fait l’annonce.

 

Les Etats-Unis devraient augmenter de façon significative leur contribution à la force anti-jihadiste du G5 Sahel, selon les propos rapportés par la ministre française des Armées, Florence Parly, qui a reçu le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, en visite à Paris.

« L’aide que les Etats-Unis ont l’intention d’apporter à la force conjointe du G5 Sahel serait très significativement augmentée par rapport à ce qui avait été initialement prévu», a déclaré Mattis lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec Florence Parly, mercredi à Paris.

Lors de cette conférence de presse, la ministre française a relevé la nécessité que la force conjointe du G5 Sahel soit équipée pour devenir opérationnelle et encouragé le renforcement du soutien financier américain.

Jusqu’ici, Washington avait promis une aide de 60 millions de dollars à la force G5 Sahel, mais sous la forme d’une aide bilatérale pour chaque pays.

La Force G5 Sahel dédiée à la lutte contre le terrorisme dans la région sub-saharienne manque, en effet, de moyens, malgré le fait qu’il soit reconnu comme un outil approprié pour combattre l’insécurité dans cette zone et que plusieurs initiatives sont prises ci-et-là pour réunir les fonds nécessaires. Cette situation retarde ainsi l’opérationnalité de la Force.

Selon le commandant de la nouvelle Force, le général mauritanien Hanena Ould Sidi, des opérations militaires devraient être menées incessamment contre les bases terroristes dans la zone d’intervention de la force régionale.

Pour rappel, cette force conjointe a été lancée en 2017 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, avec l’appui de la France, pour lutter contre les groupes terroristes présent dans le Sahel.