Tchad : Succès Masra et Aziz Mahamat Saleh visitent le 3e pont sur le fleuve Chari

Les deux ministres se sont rendus sur le chantier de construction le 1er février 2024, pour s’imprégner de l’avancée des travaux. Une descente qui vise à s’imprégner des difficultés rencontrées.

Accompagné du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, le premier ministre de transition, Succès Masra a mené une visite d’inspection sur le 3e pont sur le fleuve Chari. Exécuté par l’entreprise CGCOC_Group et sous la surveillance de la mission de contrôle STUDI_International, le projet consiste à construire un pont long de 320 mètres avec un tablier dimensionné pour 4 voies, des trottoirs pour les engins à deux roues ainsi que ceux pour la circulation pédestre. Une route d’accès de 2,5 Km reliant le pont à la route de Nguéli est également inclus dans le projet.

« Si le taux global du projet se situe à 47,7%, le taux d’avancement des travaux du pont présente une réalisation de 62,1%. Rappelons que les travaux de construction du pont ont réellement démarré en début de l’année 2017 mais ont par la suite enregistré des arrêts de travaux suite à la pandémie de Corona virus, compte-tenu de l’acheminement des certains matériaux depuis la Chine. »

Se livrant sur l’objet de sa visite, le Premier ministre Dr Succès Masra, laisse entendre que l’accélération est une impérative et la concrétisation de cet ouvrage est fondamentale afin de connecter les quartiers périphériques (Walia et Nguéli) à la ville. Le premier ministre rassure également que des visites de ce genre se répèteront et appelle les acteurs du secteur des infrastructures à retrousser les manches, à plus d’efforts car les routes, les ponts entre autres sont des ouvrages à potentialité socio-économique.

Tchad : les eaux du fleuve Chari engloutissent le marché de Walia-Ngosso

Les boutiques et hangars des commerçants se sont retrouvés ont été inondés par l’eau débordante du fleuve Chari.

Les eaux du fleuve Chari qui auraient cassé le barrage construit pour protéger le marché de Walia-Ngosso, serait la cause de cette situation. La désolation est assez visible sur les visages des femmes et boutiquiers, qui tentent désespérément de sauver leurs marchandises emportés par l’eau ou stockés dans les boutiques.

Ce n’est pas la première fois que le petit marché de Walia-Ngosso est inondé surtout en cette période de crue.