Tchad : « la scolarisation des filles me préoccupe au premier chef », Idriss Deby

L’état de délabrement des établissements scolaires du Chari-Baguirmi a suscité l’indignation du président Idriss Deby Itno ce 26 novembre 2020. Il a fait la ronde  de quelques écoles de Massenya

La tournée de travail du Maréchal du Tchad se poursuit à Massenya, chef-lieu de la province du Chari-Baguirmi. Il a visité des établissements et Lycées de la circonscription. Idriss Deby a été ravi de constater que les filles sont nombreuses et aux premiers rangs dans les salles de classes. C’est alors qu’il a déclaré : « la scolarisation des filles me préoccupe au premier chef. Le gouvernement poursuivra de manière résolue ses actions en faveur de leur scolarisation ». Pour Idriss Deby Itno, les filles doivent aller au bout de leur cursus académique.

Néanmoins, le numéro 1 du Tchad n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement au vue de la qualité des infrastructures et les conditions d’enseignement. Il regrette que malgré l’investissement alloué au secteur éducatif le niveau de vétusté des établissements laissent à désirer. « Je suis un peu deçu », a-t-il laissé entendre. En manifestant son mécontentement, le chef de l’Etat interpelle les autorités en charge de l’éducation.

Il a également visité l’hôpital provincial de Massenya et les deux châteaux. Ayant constaté que l’un des deux châteaux n’est pas fonctionnel, il ordonne sa réparation. « Le château de Massenya doit être opérationnel au plus vite. J’ai donné des instructions fermes pour la reprise des travaux d’alimentation de cet ouvrage d’adduction d’eau potable », Idriss Deby Itno.

 

https://twitter.com/MIdrissDebyItno

Tchad : la CNDH dit non aux mutilations génitales féminines

La commission nationale de droits de l’homme (CNDH), a fait un communiqué ce 1er septembre 2020 pour dénoncer les mutilations génitales féminines dans les provinces du Mandoul et de la Tandjilé

Les défenseurs de droits de l’homme interpellent les autorités contre ces pratiques jugées : « barbares ». La CNDH regrette que cette pratique soit courante dans ces deux provinces malgré les multiples dénonciations. La commission dit avoir constaté avec regret les cas de mutilations génitales féminines qui se vivent dans les provinces du Mandoul et de la Tandjilé. Elle estime que cette violations des droits fondamentaux des femmes, l’une des plus barbares est en : « en passe de devenir une pratique courante dans la zone. ».

La CNDH précise que c’est une atteinte grave à l’intégrité de la personne et l’expression d’une domination physique et psychologique exercée sur les jeunes filles et les femmes. « Plus de 150 cas d’excisions forcées ont été recensés dans les villages du Mandoul ». Les responsables connus, ne cessent continuer leur manœuvre en toute impunité, souligne la CNDH

Il est également précisé dans le communiqué que la convention dénonce la traite d’êtres humains  à des fins d’exploitations dans les mêmes circonscriptions. Elle note que plus de 100 victimes ont été recensées les deux derniers mois

La convention tchadienne de droits de l’homme exhorte les autorités judiciaires à prendre leurs responsabilités face à ces atrocités. Sans quoi, elle se constituera en partie civile pour demander l’ouverture d’une enquête pour que les responsables, nommément connus soient traduits devant la justice.

Tchad : les journalistes à l’école de la lutte contre les violences faites aux femmes

Une formation en faveur des journalistes sur la lutte contre les violences faites aux femmes et filles s’est ouverte hier jeudi 20 août à N’Djamena. Elle concerne les journalistes de la presse privé et publique

Cinquante journalistes dont 40 de N’Djamena et 10 des provinces prennent part à une session de renforcement de connaissances organisée par Public Interest Law Center (PILC). Sous le thème : « l’amélioration des connaissances pour une meilleure compréhension du rôle du journaliste dans la prévention et la dénonciation violente faites aux femmes et filles au Tchad ». Il sera question d’édifier les professionnels des médias sur les notions de violences faites aux femmes dans l’intention d’éradiquer ce mal. Le PILC invite les journalistes à améliorer le traitement des informations en ce qui concerne les violences basées sur le genre.

La présidente du collège des conseillers du PILC, Mme Oyalta Ngarassal souligne que les membres des organes de presse sont identifiés comme des partenaires stratégiques pour une synergie d’action afin de contribuer à l’éradication des violences faites aux femmes. Elle exhorte ces derniers à s’atteler à la sensibilisation des communautés au respect des droits des femmes et filles et à la dénonciation pour une lutte accrue contre ces violences.

 

Tchad : une campagne sur la scolarisation des filles

Le sujet a été au centre d’une rencontre initiée par la coordination des organisations de la société civile pour le développement du Batha-Est, ce dimanche 24 novembre 2019.

« Allez les filles ! L’éducation pour chaque enfant », c’est le slogan qui a servi de balise à la rencontre de la coordination des organisations de la société civile pour le développement du Batha-Est. Ce dimanche dans la commune de Oum Hadjer, il s’est agi pour cette communauté de lancer une campagne de sensibilisation en faveur de la scolarisation des filles.

Ce sont plus de 600 personnes qui ont pris part à cet évènement, tous venus de cinq quartiers de la section n°2 de la commune d’Oum Hadjer.

Pour la coordination « Chaque enfant a le droit d’être éduqué ».