Tchad : le président de l’URD craint la prolongation de la période de transition

Le président national de l’Union pour le renouveau et la démocratie (URD), Romadoumgar Félix Nialbé a animé, le 27 juillet 2021 une conférence de  presse, relative à la situation politique au Tchad

Durant sa communication, le chef de fil de l’opposition a insisté sur le caractère sacré d’un dialogue national pour une transition démocratique et apaisée. Romadoumgar Félix Nialbé invite les entités impliquées dans l’organisation du dialogue avenir à copier le modèle de la Conférence nationale souveraine de 1993. Il souhaite également que la période de transition de 18 mois soit respectée. Toutefois, il émet des doutes : « je pressens en tant qu’homme politique averti qu’il y aura prorogation »,

Le président de l’URD est revenu sur les propositions contenues dans un mémorandum élaboré par une quarantaine de partis politiques. « La mise en place immédiate d’un comité chargé de la révision de la charte de transition ; l’exclusion  des membres du Conseil militaire de transition (CMT), du Premier ministre de transition et du président du Conseil national de transition (CNT) de la future élection présidentielle », lesquelles propositions ont été à l’origine de plusieurs débats.

Pour le chef de fil de l’opposition, Félix Nialbé, prolonger la période de transition sera envisageable si et seulement si les conditions pour la formation d’un Conseil national de transition sont réunis et un dialogue national inclusif réel est organisé.

Tchad : le chef de fil de l’opposition réfute la proposition faite par le MPS

Le chef de fil de l’opposition, le député Félix Nialbé, par voie de communiqué à réagit ce 05 mai 2021, suite à la déclaration faite hier par le secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS)

Pour Félix Nialbé, il est : « hors de question d’introduire des dispositions ciblées» dans la Charte de transition comme l’a exigé le secrétaire général du MPS, Mahamat Zen Bada. Le SG de l’ancien parti au pouvoir a demandé au Conseil militaire de transition d’introduire dans la Charte de transition, une disposition interdisant le premier ministre de transition et ses membres du gouvernement de se présenter aux futures échéances électorales.

Le chef de fil de l’opposition est choqué du fait que le SG du MPS n’ait pas également demandé au président du Conseil militaire de ne pas se présenter à ces échéances électorales. Pour lui, c’est toute l’équipe en charge de la transition qui devrait rester en marge des prochaines échéances.

Le député fait savoir que le 26 avril 2021 il a soumis un mémorandum comportant six points au Conseil militaire de transition. Lequel portait exclusion des entités suscités ; la formation d’un gouvernement civil, l’organisation d’un dialogue national inclusif et la désignation des organes devant organiser les prochaines échéances électorales avec un cahier de charge revu et amélioré.