Le Tchad expulse huit étrangers de son territoire

L’information est contenue dans un document signé le 20 décembre année courante par Idriss Dokony Adiker, ministre de la sécurité publique et de l’immigration.

Leurs visas d’entrés et cartes de séjour sont annulés « sous toutes leurs formes », souligne la note d’expulsion signée du chef du département sécurité et immigration au Tchad.

Les faits reprochés à ces individus ainsi que leur nationalité n’ont pas été révélés. « Ce sont tous des employés de la société pétrolière Savannah Energy » selon la police. La décision a été prise sur la base d’une « décision de la justice ».

Il s’agit de Adam Christian, Adam Petre, Aubin De Blanpre Nicolas Marie Patrick, Zanfirescu Ruxandra, Debommarez Stephane Gerges Marcel, Knight Grant Mackenzie, Bakhouche Abdelhalim et Hadjiri Mustapha.

Tchad : le CAP-SUR critique la politique d’exclusion du Mouvement Patriotique du Salut

Le Cadre d’Action Populaire pour la Solidarité et l’Unité de la République (CAP-SUR) critique la composition de la nouvelle CENI et estime être lésé.

Selon les termes du document, le régime MPS reste rivé sur sa politique d’exclusion malgré les suggestions d’ouverture de débat politique. En effet, le CAP-SUR en veut pour preuve l’élimination de son candidat proposé par le CNDP (Cadre national de dialogue politique) pour l’équipe de la CENI. Bien-sûr, ainsi que le non-respect de l’ordonnance 12 du 22 mai 2018, accordant un quota de 30% aux femmes.

Le parti de l’Engagement de s’interroger sur la preuve supplémentaire qu’attend le gouvernement pour le faire siéger à la CENI comme c’est le cas au CNDP. Aussi, le parti dénonce la présence de certains partis politiques déjà représentés au gouvernement dans l’équipe de la CENI. Le communiqué cite le PDI et l’UDR-PSD.

Face à ce qu’appelle le CAP-SUR une usurpation de son droit, le parti réclame le rétablissement de ses prérogatives. Car, justifie-t-il son choix à participer à la vie politique par des élections. Tout en restant attaché à des élections apaisées, le CAP-SUR demande la reformulation du décret querellé pour qu’il y soit réparé “les graves violations de la loi relevée”.

Par ailleurs, le CAP-SUR appelle ses militants à la vigilance et à ne pas céder aux provocations d’un pouvoir en mal de repères.