Tchad : examen du projet de loi de finances rectificative à l’Assemblée nationale

Ce 25 août 2020, s’est ouverte à l’Assemblée nationale une plénière pour analyser le projet de loi de finances rectificative, adopté le 3 août dernier en conseil de ministres

Le ministre des finances et du budget, Tahir Hamid Nguilin est devant les élus pour apporter des précisions sur le chamboulement survenu après le 31 décembre 2019, date de promulgation de ladite loi par le président de la République. Le membre du gouvernement a dans son allocution indiqué qu’il y’a eu un accroissement de dépenses et une baisse de recettes. Les causes qu’il a présenté sont en perspectives, la pandémie de la Covid-19 qui a entrainé la chute des cours des matières premières, des conséquences socio-économiques et la lutte contre le terrorisme.

Au plan macro-économique, les hypothèses ayant servi à marquer ce projet de loi de finances rectificatif sont les suivants explique le ministre en charge des finances. Le taux de croissance du PIB, « nous passons de moins 0,5% au lieu de 3,5% », la production du baril de pétrole passe de 147 408 barils par jour à 150 953 barils, informe-t-il. Le cours moyen du Brent aussi a connu un coup dur.

« les recettes budgétaires baissent de 1209 milliards à 1136 milliards alors que les dépenses augmentent de 1052 milliards à 1196 milliards occasionnant un déficit budgétaire de 60 milliards non compris les arriérés intérieurs à hauteur de 165 milliards la recapitalisation des banques à hauteur de 14 milliards, l’amortissement de la dette intérieure et extérieur pour 97 milliards et l’abondement du compte de dressage  du pays et de la production pétrolière à hauteur de 10 milliards ainsi que l’allègement du service de la dette à hauteur 27 milliards », souligne Tahir Hamid Nguilin.

Des allègements fiscaux ont été apportés aux personnes physiques et morales pour atténuer les effets de la pandémie à coronavirus. La révision du texte de loi a pour objectif d’évaluer à la hausse l’enveloppe budgétaire et voir les points à réviser.

 

Tchad : les députés examinent la loi de finances 2020 adopté par les ministres

Une session extraordinaire a été ouverte ce mardi, 4 août au Palais de la démocratie. C’est la première de l’année, elle est consacrée à l’examen de la loi de finances rectificative de l’année en 2020

La rencontre du parlement fait suite à celle de l’exécutif du lundi 3 août 2020. Les membres du gouvernement, avec à leur tête le président de la République, Idriss Deby Itno, ont adopté la loi de finances rectificative 2020. Le texte a été soumis à examen à l’Assemblée nationale. La session extraordinaire  ouverte au palais de la démocratie est en droite ligne de celle ouverte hier au Palais présidentielle.

Le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi apporte des précisions : « il convient de rappeler que cette première session extraordinaire 2020, sera consacrée à l’examen des projets de loi rectificative à la loi des finances de l’année 2020 ».  « On vient de prendre en compte, un certain nombre de paramètres intervenus lors de son exécution du 1er semestre », fait-il savoir

Le président de l’Assemblée nationale explique que, la loi de finances 2020 a été réalisée dans un environnement macro-économique très difficile. Au regard du contexte économique marqué par des crises exogènes et des incertitudes liées à la pandémie du Covid-19. « Notre pays a fait face au cours du premier semestre 2020, à un concentrée de problèmes qui ont impacté négativement la loi de finances, initialement prévue pour 2020. », note-t-il. Il ajoute que, ces mesures ont nécessité la mise à disposition des moyens financiers importants, non-inscrits dans la loi de finances initiale.Dans cette optique, le gouvernement a initié une multitude de reformes, dont le renforcement du partenariat public privé, poursuit-il.

 

Tchad : plus de 2 500 candidats composent l’examen de certification des diplômes de santé

Les étudiants des écoles privées et publiques de santé ont composé samedi le 06 avril, l’examen national de certification des diplômes professionnels des agents sociaux et sanitaires. Cet examen est une innovation du ministère en charge de la santé depuis quelques années.

Ils sont plus de 2 600 candidats qui ont composé, le 06 avril,  l’examen national de certification des diplômes professionnels des agents sociaux et sanitaires sur toute l’étendue du territoire national. Ce sont les infirmiers d’Etat, les agents techniques de la santé et autres travailleuses et travailleurs sociaux qui composent cet examen.

Sarh, Biltine, Moundou, Abéché et N’Djamena sont entre autres les cinq centres où l’examen se déroule. A N’Djamena, c’est le secrétaire d’Etat à la Santé publique, Mahamat Nour Wadak, qui a lancé les épreuves. Selon lui, le choix de ces centres consiste à faire preuve de la transparence. « C’est un concours est un passage obligé pour tous les étudiants des écoles de la santé du pays, s’ils veulent avoir des diplômes digne de ce nom », déclare Nediguim Issaka Abdel, coordinateur national des écoles de santé  au Tchad. En plus de valoriser les diplômes, l’examen national de certification des diplômes professionnels des agents sociaux et sanitaires donne enfin une certaine crédibilité aux écoles privées de santé qui ne cessent d’être décriées par rapport à la qualité de leur formation.