Tchad : contrôle accéléré des établissements sanitaires privés

Dès ce lundi 10 septembre 2018, ce contrôle sera effectif dans tous les établissements sanitaires privés et pharmacies  du pays.

 

Le ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh a lancé ce vendredi 7 septembre 2018 les opérations d’inspection de contrôle des pharmacies et d’établissements sanitaires privés. Ceci pour  faire le suivi et l’évaluation des normes réglementant l’exercice de la médecine et de la pharmacie au Tchad.

Le ministère en charge de la santé envisage passer  inspecter les pharmacies, dépôts et établissements privés de soins pour s’assurer du respect des textes en la matière. Il s’agit selon le ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh de faire objectivement un état des lieux de la situation sanitaire de ces établissements et constater les infractions éventuelles avant de proposer des mesures correctrices.

« C’est une opération qui prend en compte tout le sectaire sanitaire. Elle mobilise non seulement mon département mais aussi nos partenaires avec le soutien du gouvernorat de la ville de N’Djaména, la mairie, les dix arrondissements sans oublier l’accompagnement de la police nationale », précise le ministre qui constate, selon ses propres termes, une prolifération anarchique d’établissements sanitaires privés sans respect des dispositions légales.

« Il y a non seulement une absence d’autorisation dans certains établissements sanitaires et pharmacies, des médicaments d’origine douteuse mais aussi du personnel qui n’a aucune qualification et des tarifications souvent pas uniformisées », ajoute-t-il.

Pour le ministre, il y a des textes des lois qui doivent être appliquées. « Je vais personnellement de bout en bout suivre toutes les activités prévues. Je demande aux chefs d’équipe de prendre toutes les mesures conservatoires à chaque constat d’une pratique d’irrégularité ou des pratiques douteuses par une fermeture provisoire pour que, si besoin y est, la situation soit régularisée avant une réouverture provisoire », conclut-il.