Tchad : des groupes d’élèves des établissements publics ont manifesté pour protester contre la grève

Ce mardi 09 mars 2021, quelques élèves des établissements publics et des étudiants de l’université de Toukra ont organisé des manifestations à N’Djamena pour dire non à la grève qui a démarré ce jour

Le mot d’ordre de grève de la plateforme syndicale revendicative a pris effet dès ce jour. Il s’agit de la suspension des activités dans toutes les institutions publiques du pays, avec fourniture d’un service minimum dans les structures sanitaires. C’est une grève de huit jours, a précisé le porte-parole de la plateforme syndicale, Barka Michel. Elle va du 09 au 16 mars 2021.

La manifestation des élèves du Lycée de la Liberté visent à attirer l’attention sur la nécessité de trouver une solution à ces grèves récurrentes afin de les permettre d’achever le programme d’enseignement. Pour se faire entendre, les élèves ont brulé des pneus sur la chaussée ce matin et brandit des papiers sur lesquels étaient estampillés le souhait de reprendre les cours. Les manifestations qui prenaient de l’ampleur ont été stoppé par la police anti-émeute. Celle-ci a dispersé les élèves qui ont pris d’assaut les rues de la capitale.

Cette autre grève des fonctionnaires a pour objectif de revendiquer les avantages sociaux. Elle a été décidée à l’issue d’une réunion évaluative de la proposition du gouvernement de verser les frais de transports à partir du mois de mai 2021.

Tchad : manifestation des élèves au Lycée de Walia

Les enseignants du Lycée de Walia s’opposent à la reprise de cours annoncée pour ce lundi 9 novembre par le Syndicat des enseignants du Tchad (SET). Ils sont soutenus par les élèves qui organisent des manifestations

Ce lundi 9 novembre 2020, en solidarité à leurs enseignants qui s’oppose à la décision fixant levée de grève par le Syndicat national des enseignants du Tchad, les élèves du Lycée de Walia ont organisé des manifestations dans la ville de N’Djamena. Ils ont refusé de regagner les salles de classes et dire non à la reprise des cours.

Alertés, les éléments du Groupement mobile d’intervention sont intervenus pour disperser les manifestants. Les éclats de voix se sont fait entendre. Toutefois, les enseignants de cet établissement ont décidé de ne pas reprendre les activités comme le souhait le SET. Ils revendiquent le payement des titres de transports de 2016 et 2019, le dégel des effets financiers des avancements et reclassements.

Pour rappel, le 7 novembre dernier, à travers un communiqué, le Syndicat national des enseignants a invité à la levée du mot d’ordre de grève.

 

Tchad : les élèves et étudiants sont sensibilisés sur le vivre-ensemble

L’Association des jeunes tchadiens dénommée, Libre Afrique Tchad organise depuis le 14 octobre 2020, une campagne de sensibilisation sur les notions de vivre-ensemble dans les Lycées de N’Djamena

La caravane est placée sous le thème : « Vivre-ensemble et tolérance au Tchad », elle a été au cours d’un point de presse tenu par Josué Koumnobeye Nekoura le vice-président de ladite association. Un accent est mis sur les défis sécuritaires, sociaux, humains et développementaux. Cette campagne veut éviter aux jeunes élèves de tomber sur le coup du repli identitaire, du terrorisme, du repli identitaire, des conflits intercommunautaires et du régionalisme, fait savoir Josué Koumnobeye Nekoura, vice-président de l’association.

L’association, Libre Afrique Tchad a insisté sur le terrorisme. Elle fait savoir que les groupes terroristes se servent de la division des populations pour imposer leurs idéologies et se positionner au Tchad. Le vice-président invitent les tchadiens à consolider les liens pour barrer la route au terrorisme limiter les pertes en vies humaines et matérielles. Elle craint une possible incursion des groupes djihadistes au Nord du Tchad, à la frontière avec la Lybie. Il redoute également la présence de Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad.

Le vice-président de l’association a souligné que, tant que la situation sécuritaire en Lybie n’est pas réglée, il faut craindre une nouvelle incursion des mouvements terroristes et trafiquants de tous bords sur le sol tchadien. La première phase de cette caravane est prévue du 14-au 16 octobre 2020.

Tchad : les transporteurs boycottent la reprise exceptionnelle de transport fixée par Deby

Aucun bus n’a été mis en circulation pour favoriser le retour des enseignants à leurs postes de travail et les élèves et étudiants à leurs lieux d’études respectifs. Les propriétaires d’agences de voyages craignent les pertes financières

Dans l’optique de relancer les activités scolaires et académiques fixé au 25 juin, le président de la République Idriss Deby Itno a autorisé la mise en circulation des moyens de transports pour une période de 5 jours, précisément du 21 au 25 juin. La mesure n’enchante pas les transporteurs. Ceux-ci estiment que le délai n’est pas favorable à l’épanouissement de leur activité. Toutefois certains conducteurs ont tiré profit des circonstances

Les patrons d’agences ayant interdits de mettre les bus en circulations. Certains conducteurs ont mis à la disposition des voyageurs pick-up. Ces engins sont installé à l’entrée des agences de voyages et propose le triple du tarif normal. Au lieu de 10.000Fcfa de frais de transport, les transporteurs de circonstance exigent 25 000 voir 30.000Fcfa pour la ligne N’Djamena-Moundou. Tout prolongement du voyage nécessite des frais supplémentaires. Certains passagers ont été obligés d’annuler le voyage pour faute de moyens. Cela vaut pour toutes les autres destinations

Le président du syndicat des transporteurs urbains et interurbains, Issa  indique que sa fédération n’a  pas été informée de la mesure visant autorisation du transport du 21 au 25 juin. D’après lui aucun acte officiel ne notifie ladite dérogation. Il a ajouté que mettre les bus en circulation pour cinq jours pourraient entraîner des pertes financières significatives. Il demande au gouvernement de procéder à une autorisation plus large ou définitive.

Tchad : des élèves sont édifiés sur les dangers de la drogue

Le ministère de la santé publique a initié une semaine d’éducation, de sensibilisation et de communication à l’endroit des élèves le 16 mars.

Pour lutter contre la drogue et le tabagisme en milieu scolaire, le ministère de la santé publique a mis sur pied un ensemble de paramètre. Ces mesures permettent d’édifier les jeunes sur l’impact culturel, éducationnel et socio-économique de la consommation des stupéfiants. C’est dans ce sens que la journée nationale d’éducation, de sensibilisation et de communication à l’intention de la jeunesse a démarré le 16 mars. Le lancement a eu lieu au lycée technique commercial de N’Djaména

La campagne de sensibilisation contre ces maux est placé sous le thème : « le tabagisme, l’alcoolisme et la consommation des drogues en milieu scolaire ». Plusieurs établissements de la ville ont été conviés aux échanges. Pour mieux édifier, les organisateurs utilisent différents canaux. Notamment. Des débats, des scènes de théâtres et des exposés.

Les organisateurs estiment que la consommation de substances suscitées a des effets négatifs sur la santé et l’épanouissement intellectuel des enfants. Soucieux de ce fait, ils ont décidé d’édifier les élèves sur les dangers de la consommation des substances nocives pendant une semaine.

Certains responsables souhaitent que les cours sur  « Les dangers de la consommation de la drogue soient  enseignés de façon transversal dans les salles de classe » au programme

Tchad : le mot d’ordre de grève respecté dans les établissements scolaires

La grève des fonctionnaires est à son deuxième jour dans l’ensemble du territoire national et les élèves s’inquiètent de leur avenir.

Le mot d’ordre de grève est aussi bien respecté dans les écoles au Tchad. Ce sont des salles de classe vides qu’on observe ce mercredi matin, deuxième jour de grève.

Dans un lycée public en périphérie de N’Djamena, dans le 7ème arrondissement, l’administration est fermée, c’est ainsi que ledit établissement scolaire observe la grève, conformément au mot d’ordre de la plate-forme syndicale revendicative et de la Confédération libre des travailleurs du Tchad.

Une situation qui inquiète les élèves du public, qui se demande comment se déroulera leur scolarité. Chez les élèves des classes d’examen, la colère grippe. Mardi, des jeunes ont pour exprimer leur colère ont brûlés des pneus près du rond-point Sesabane. Les éléments de la police ont rapidement maitrisé la situation.

« Nous sommes en train de préparer le baccalauréat, session de juin 2020. Nous ne sommes pas convaincus par la grève puisque nous sommes en phase d’examen. Avec les manifestations et les grèves partout, on ne sait quoi faire », explique Ngaramadaye, un jeune élève en classe de Terminale D.

Ces jeunes gardent toujours de même de l’espoir, ils restent motivés malgré l’absence de professeurs.

Tchad : l’enrôlement biométrique des candidats au baccalauréat 2019 a démarré

Les opérations d’enrôlement biométrique des candidats au baccalauréat 2019 ont débuté, il y a quelques jours. Vendredi le 15 mars, l’équipe de la coordination du baccalauréat s’est trouvée au lycée d’Amtoukoui, dans la commune du 7ème arrondissement.

Instaurée depuis 2010, la carte d’accès biométrique à l’examen du baccalauréat continue son bonhomme de chemin. Pour cette année, la coordination des activités du baccalauréat a déjà lancé les opérations d’enrôlement des candidats dans les établissements de la capitale. Cette opération va durer dix jours, selon le coordonnateur des activités du baccalauréat, Abakar Khassaballah.

« Pour le moment on a plus de 4 000 candidats pour la journée du mardi. Depuis le début du travail jusqu’aujourd’hui, tout ce passe encore bien, dans l’ensemble. Nous avons une vingtaine d’établissements privés qui n’ont pas reçu une autorisation de fonctionner et qui ont tenté de présenter les candidats au Bac cette année. Alors, il ne faut pas les laisser faire à leur tête, nous ne les avons pas positionné sur la liste», a indiqué le coordonnateur des activités du baccalauréat.

Après la ville de N’Djamena, l’équipe d’enrôlement va continuer le travail dans les provinces.

 

Culture : au Tchad, les établissements vibrent au rythme de la semaine de la Francophonie

Le Centre d’apprentissage de la langue française (CALF) de Sarh a lancé le 14 mars la semaine de la langue française et de la francophonie, à la maison de la culture de ville de Sarh.

Une occasion pour les jeunes de quelques lycées de la ville de s’affronter lors d’une compétition de danses traditionnelle et moderne. Ils sont venus entre autres du complexe scolaire Kaguyo Moyangar, du lycée Ahmed Mangué, du lycée moderne de Sarh du lycée de l’excellence scientifique. Étaient aussi présents, les amis, les parents des élèves et les jeunes de la ville. La déléguée provinciale à l’enseignement et à la jeunesse du Barh-Ko a également rehaussé de sa présence cette cérémonie.

Après avoir retracé l’origine du mot « francophonie » et rappelé que le monde compte 220 millions de francophones, le directeur du Calf de Sarh, Abdelkader Mahamat Djibrine, affirme que ces francophones fêtent leur langue en partage et la diversité de la francophonie à travers plusieurs activités. « Le CALF de Sarh s’associe à eux et à vous pour fêter cet évènement très riche […] sur une semaine. » précise-t-il.

A la suite de cette allocution, les élèves des différents lycées sont montés tour à tour sur le podium pour démontrer leur talent de danseurs.  Le bal a été ouvert avec des prestations de danse moderne du Complexe solaire Kaguyo Moyangar.

Les élèves du lycée de l’excellence scientifique ont conclu la soirée avec la danse traditionnelle. L’animateur a clôturé l’évènement en rappelant que les résultats de cette compétition inter-établissement seront publiés le mercredi 20 mars à la cérémonie de clôture de la semaine de la langue française et de la francophonie.