Eboulement à Tbesti : le chef d’état-major général des armées visite le lieu du drame

Cinquante-deux morts et sept autres disparus, c’est le bilan de l’éboulement d’une mine d’or à Tibesti. Le général Taher Erda s’est rendu sur le site de l’effondrement le week-end dernier.

Le général Taher Erda, chef d’état-major général des armées a visité le week-end dernier Tibesti où il y a un éboulement d’une mine d’or. Le drame a provoqué la mort de près d’une soixantaine de personnes.

Aux 52 morts annoncés, il faut ajouter d’autres personnes disparues dans les décombres. Ils sont certainement morts, indique le général Taher Erda : « Sept personnes sont encore dans le trou, donc cela fait 59 morts. »

Ladite visite a permis d’avoir plus d’information sur le drame, notamment le mode opératoire des orpailleurs. Selon cet officier supérieur, c’est de la Libye, où ils se sont repliés, que les chercheurs d’or arrivent régulièrement de nuit pour opérer : « Après 18h ils viennent sur le lieu du travail jusqu’à 4h du matin ».

Autre information, la rentabilité des mines traditionnelles serait faible au point où de nombreux orpailleurs qui ont investi dans ce bout de désert – pour certains depuis cinq ans – n’ont, jusque-là pas réussi à dénicher la moindre pépite.

Éboulement d’une mine d’or au Tchad: le dernier bilan fait état de 52 morts

Selon une mission conduite par le chef d’état-major général des armées sur place, le bilan pourrait s’alourdir davantage.

Les fouilles se poursuivent après l’éboulement qui a provoqué la mort de plusieurs personnes il y a une semaine dans l’extrême nord du Tchad. Une mission conduite par le chef d’état-major général des armées qui est allée sur place a fait un bilan de 56 morts. Selon la liste des orpailleurs recensés, sept manquent encore à l’appel.

Les orpailleurs clandestins victimes de l’éboulement du 24 septembre dernier étaient basés dans le sud libyen et trompaient la vigilance de l’armée pour passer au Tchad chercher de l’or.

« Il doit y avoir encore des gens qui ne sont pas connus », indique une source locale qui admet qu’en raison des va-et-vient entre le Tchad et la Libye, il est difficile de tenir une liste à jour des chercheurs d’or.

Une source au sein de l’état-major explique que dans cette catastrophe, il n’y pas que des Tchadiens mais aussi des Soudanais.