Tchad : la CTDDH condamne la mauvaise gestion des ressources halieutiques

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), dans un communiqué du 8 avril 2022, déplore la coupure abusive et intempestive de l’eau et de l’électricité à N’Djamena et dans certaines grandes villes du Tchad.

En effet, dès l’entame de cet été, les Sociétés Tchadiennes d’eaux et d’électricité se sont permis le droit de restreindre le libre accès à l’eau et à l’électricité aux consommateurs Tchadiens aussi bien à N’Djamena la capitale qu’en provinces en violation flagrante avec les textes de la République. Cette coupure intempestive survient à un moment extrêmement chaud où il fait régulièrement 46° et pendant que les besoins d’accès à l’eau potable et à l’électricité permanente sont augmentés, les deux Sociétés Tchadiennes d’eaux et d’électricité réduisent drastiquement leur prestation plongeant ainsi les usagers dans un calvaire sans précédent.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), s’indigne contre cette violation des droits fondamentaux de base d’un peuple meurtri et assoiffé depuis belles lurettes et qui continue d’en payer le fort prix. Elle souligne que ces deux Sociétés Nationales ont par leur fait porté atteinte aux droits fondamentaux de l’homme notamment les droits sociaux de base tel que le droit à la vie, à l’épanouissement de sa personne.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), consciente de l’existence suffisante d’eaux sous la surface condamne cette mauvaise gestion des ressources halieutiques depuis plus de trois décennies sans qu’une solution définitive soit trouvée.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle aux autorités en charge de l’hydraulique que l’accès à l’eau ne devrait pas être posé au Tchad du fait de sa disponibilité quantitative et surtout à ce 21eme siècle où les peuples du monde consacrent ses énergies au développement des nouvelles technologies de l’information et de la Communication, celui du Tchad cherche encore à mettre termes à sa soif.

La CTDDH, demande aux autorités de la Transition de mettre le double paquet afin de remédier à ces problématiques récurrentes vécues au quotidien par nos concitoyens sous une température très élevée.

Un atelier des experts de la CBLT sur l’eau se tient au Tchad

Il s’est ouvert ce mercredi 25 août à N’Djamena, un atelier de deux jours sur la  restructuration et de redynamisation du réseau d’acteurs de l’eau, de la sécurité et de la paix dans le bassin du Lac-Tchad

 

Les experts, des pays membre de Commission du bassin du Lac-Tchad (CBLT),  venus de la RCA, le Cameroun, le Burkina Faso, le Niger et le Nigeria sont à N’’Djamena pour passer au peigne fin, les maux entravent bon fonctionnement en vue d’en tirer des solutions. Les travaux Ils vont se pencher sur la : « Restructuration et de redynamisation du réseau d’acteurs de l’eau, de la sécurité et de la paix dans le bassin du Lac-Tchad ».

Le maire de la ville de N’Djaména à travers sa représentante, Mme Joëlle Madibé a laissé entendre que l’atelier : « fera ressortir des axes de réflexion qui le feront grandir et débattre sur les questions liées au mécanisme de plaidoyer auprès des décideurs. Un document sera produit à ce sujet pour traduire les actes de cette rencontre »

Le coordonnateur de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Tapsoba Ludovic rappelle que : « l’eau est une ressource limitée et vulnérable qui est indispensable à la vie, au développement et à l’environnement. C’est un principe que nous connaissons bien et qui s’avère être un défi que nos population rurales et urbaines relèvent quotidiennement tant bien que mal »

« La maîtrise de l’eau et son utilisation constituent dès lors, l’une de ces questions majeures devenues aujourd’hui un défi majeur à toutes les échelles d’un pays ou d’un bassin hydrographique », poursuit-il.

Donnant le coup d’envoi des travaux, le ministre de l’Hydraulique urbaine et rurale,  Alio Abdoulaye Ibrahim demande de : « négocier et s’entendre sur des principes directeurs, notamment comment mettre en œuvre des grandes réflexions susceptibles d’entraîner des effets positifs significatifs transfrontaliers dans le bassin avec l’accord de tous. Et comment mettre en œuvre les ouvrages d’intérêt commun pour partager les coûts et les bénéfices y afférents »

 

Tchad : la STE remet à niveau les stations de pompage d’eau d’Abéché

La ministre de l’hydraulique urbaine et rurale, Tahani Mahamat Hassan a présidé ce dimanche 15 novembre la cérémonie de remise à niveau des installations de pompage d’eau de Bithéa II à Abéché.

Ce projet vient résoudre le problème criard en eau potable observé dans la province du Ouaddaï, estimée à 200 000 habitants. Il permettra d’augment la production journalière de 4000 m3 à 6000 m3. Cette précision a été donnée par Koubra Hissein Itno directrice générale de la Société tchadienne des eaux (STE). Elle ajoute que 10 unités de production d’eau sous forme de bornes fontaines seront construits dans les quartiers périphériques pour assouvir aux besoins des populations.

Il est également prévu la réalisation à Bithéa II un projet de construction de deux châteaux d’eau de 200 m3. Des entreprises seront déployées sur les sites à cet effet, informe la ministre l’hydraulique urbaine et rurale, Tahani Mahamat Hassan. Pour faire fonctionner ces équipements, des panneaux solaires feront une production d’un demi-mégawatt.

Le projet de remise à niveau des installations de pompage d’Abéché est majoritairement financé par la société Abou Simbil. Elle a doté la société tchadienne des eaux de 1476  panneaux scolaires et des matériels estimés à plus de 500 millions de FCFA.

 

 

Tchad : la ministre de l’hydraulique projette un taux d’accès à l’eau de 83%

La ministre de l’Hydraulique urbaine et rurale, Tahani Mahamat Hassane est allé s’imprégner des conditions de travail des structures sous sa tutelle ce jeudi 10 septembre 2020.

La journée du 10 septembre marque la première descente sur le terrain de Tahani Mahamat Hassane depuis sa nomination dans le gouvernement du 14 juillet 2020. Elle a tour à tour visité, les structures et directions de la société tchadienne des eaux ; le Fonds national de l’eau ; le Laboratoire national de l’eau et les projets de cellules qui s’y trouvent. La ministre a été briefée sur  les conditions de travail de ces différentes entités par les responsables.

Sur la question relative au château de Béguinage, le directeur général de la STE, Hissein Youssouf Galmaye explique que c’est un réservoir surélevé de stockage qui permet d’assurer une distribution en eau.

La ministre de l’Hydraulique souligne que la descente sur le terrain lui a permis d’être en contact avec les institutions sous tutelle de son département. Aussi, de découvrir les difficultés en vue d’envisager des solutions idoines. La ministre prévoit un accès à l’eau potable de 83% contre moins de 65% actuellement.

Outre la rencontre avec structures sous-tutelle, Tahani Mahamat Hassane a coordonné une réunion d’orientation dans son bureau. Elle a constaté les efforts que déploient les agents des structures visitées.

Dyngamnayal Nely Versinis : « quatre citernes de carburants destinés à la population sont détournés chaque jour »

Le président du collectif tchadien contre la vie chère, Dyngamnayal Nely Versinis au cours d’un point de presse ce 26 mai  fustige les détourneurs de carburant destiné à la population

« Après investigation menée sur le terrain, nous avons remarqué que sur les onze citernes de 36 000 litres  de carburants qui sortent de la raffinerie de Djarmaya censés approvisionner les centrales électriques par jour ; quatre citernes sont détournés systématiquement à un lobby bien organisé au détriment de la population », déclare le président du collectif tchadien contre la vie chère. Il regrette que les populations soient confrontées à des sérieux problèmes de coupures intempestives  et d’électricité en cette période de canicule alors que le carburant est détourné par une certaine catégorie de personnes.

Le collectif entend entreprendre des actions fortes si rien n’est fait : « En attendant le collectif tchadien contre la vie chère accorde dix jours francs pour mettre fin à ce détournement de carburants et de rétablir la fourniture régulière de l’électricité au profit de tous les consommateurs, passé ce délai de rigueur, des actions citoyennes d’envergures seront entreprises pour manifester le ras-le-bol des populations »,  avertit Dyngamnayal Nely Versinis

« La gratuité de l’électricité de l’eau et l’électricité pendant trois mois comme l’a promis le président de la république à son peuple ressemble à un leurre, dans la mesure où chaque fois que le chef de l’Etat frappe le point sur la table, il est défié par ses collaborateurs », a-t-il ajouté

Le collectif s’offusque contre le prix galopant du m3 d’eau qui est passé de 105Fcfa à 200Fcfa. Ceci sans tenir compte la paupérisation de la population galopante à qui l’on demande de se laver les mains chaque fois à cause de la vilaine pandémie covid-19

Tchad : le gouvernement entend prendre en charge l’eau et l’électricité pendant 3 mois

Le président de la république, Idriss Deby l’a annoncé dans son discours prononcé mardi 14 avril 2020.

Le président de la République Idriss Déby a annoncé mardi, dans un message adressé à la nation, la prise en charge par l’Etat des factures d’électricité de la Société Nationale d’Electricité pour les usages domestiques de la tranche sociale pendant trois mois, y compris les abonnés en prépaiement.

Il a également annoncé la prise en charge par l’Etat de toutes les consommations d’eau facturées par la Société Tchadienne des Eaux ou les Comités de Gestion aux ménages sur toute l’entendue du territoire pendant six mois, à compter du 1er avril 2020, y compris aux bornes fontaines publiques.

Idriss Déby s’est félicité des efforts d’acteurs publics et privés face à la pandémie, ajoutant que le pays reste relativement épargné comparativement à d’autres contrées. « Mais nous devons rester sur nos gardes et redoubler de vigilance pour ne laisser aucune chance au coronavirus de se répandre dans notre pays », a-t-il dit.

Il faut dire que c’était le deuxième discours d’Idriss Deby sur la situation du Covid-19 après celui du 24 mars 2020.

Tchad : La BAD finance des programmes d’assainissement de l’eau

La Banque Africaine de Développement envisage de financer des projets en hauteur de 14 milliards de francs CFA.

 

L’accès à l’eau potable constitue un problème pour près de la moitié de la population tchadienne. Afin d’améliorer une situation extrêmement difficile, la Banque africaine de développement et l’Etat tchadien ont conclu deux accords afin de donner un accès à l’eau potable à un plus grand nombre. Le Tchad pourra financer plusieurs programmes d’assainissement de l’eau à hauteur de 14 milliards de francs CFA.

Confronté à une crise économique, sociale et sécuritaire, le Tchad semble être dans l’impasse. Les problèmes les plus urgents peinent à être réglés, mais la donne pourrait changer dans le domaine de l’accès à l’eau potable grâce à un double accord conclu avec la Banque africaine de développement (BAD). 14 milliards de francs CFA (soit 24,7 millions de dollars) vont ainsi être débloqués en faveur du Tchad afin de mettre en place des infrastructures pour assainir l’eau. Au total, ce sont 135 ouvrages d’assainissement et 48 châteaux d’eau qui sortiront de terre. Il faut également ajouter à cela 7 centres multifonctionnels dédiés aux femmes.

Cet accord dont les fruits doivent mûrir au cours des trois prochaines années entre dans le Programme d’approvisionnement en eau potable pour les zones semi-urbaines et rurales. Deux types de zones qui souffrent particulièrement d’un manque d’eau potable et qui font du Tchad un pays où seuls 55 % de la population disposent d’un accès régulier. Une réalité soulignée par Ali Lamine Zène, représentant de la BAD au Tchad qui a déclaré que « les données nationales et régionales révèlent que l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans les zones rurales se poursuit à un rythme très lent par rapport aux zones urbaines ».

Les autorités savent donc quel agenda et priorités adopter afin de normaliser l’accès à l’eau et contribuer par la même occasion au développement d’un pays en pleine tourmente.