Tchad : des jeunes boudent la visite annoncée de Mahamat Idriss Deby dans une province

Une coalition des associations des jeunes de la province du Logone oriental s’offusque contre la tournée du président de transition dans le sud du pays. Cette organisation appelle au boycott de Mahamat Idriss Deby.

Dans un communiqué de presse parvenu à Journal du Tchad, une coalition des associations des jeunes de la province du Logone oriental conteste la venue programmée du président de transition dans leur circonscription. Une visite qui intervient dans le cadre de sa tournée dans l’ensemble des provinces. D’après la coalition regroupant les associations UJLORD, CSIKE, ADICAM et l’ONG SYJEKOD, : « la tournée du président de la transition dans la province du Logone Oriental n’est qu’une provocation à l’égard de celle-ci à plusieurs titres. »

D’abord, ces organisations reprochent aux autorités de transition de profiter d’une période sombre pour entamer la pré-campagne électorale en faveur de Mahamat Idriss Deby. « D’abord la province est en deuil et quand elle pleurait ses disparus au plus fort de ces massacres, il n’y a pas eu de compassion de la part des autorités et le président était en villégiature dans l’autre côté du pays. », souligne le communiqué.

Ensuite, Telesphore Ngarnaissem, président de l’ UJLORD, estime que : « cette tournée n’est plus ou moins qu’une opération de charme pour les futures joutes électorales. » Il ajoute que si le président de transition voulait compatir avec les familles des victimes des massacres récents, il se serait rendu symboliquement à Baibokoum ou Gore, les différents sites des drames. « C’est de la chimère de croire que le président se rend dans la province pour compatir », se lamente-t-il.

Enfin, la coalition critique également le contexte de la tournée. « Il a choisi expressément le moment où les élèves seront en train de composer le BEF pour s’y rendre afin de perturber ces derniers. Connaissant ce que la visite d’un chef de l’Etat au Tchad entraîne comme mouvements, on voit mal les élèves se concentrer pour les examens. »

Ces différentes associations réunies au sein d’une coalition demandent « à tous les ressortissants dignes, jaloux de leur honneur de ne pas sortir accueillir ce président.

Tchad : le conseiller du chef de l’Etat s’érige porte-parole des étudiants de Doba

Le général Mahamat Saleh Brahim, conseiller spécial du Maréchal du Tchad s’est entretenu avec les étudiants de l’université de Doba ce dimanche 21 février 2021. Plusieurs points ont été évoqués

C’est en qualité de père que le général Mahamat Saleh Brahim, conseiller spécial du chef de l’Etat est allé à la rencontre des étudiants de l’université de Doba ce dimanche. Après avoir pris connaissance des doléances de ces derniers, il promet les transmettre au président de la république. Le conseiller d’Idriss Deby demande également aux étudiants d’éviter les grèves et manifestations à l’origine de leur retard.

Les recommandations de ces apprenants sont entre autres la restauration de l’UNET section de Doba, l’annulation du reversement des étudiants ayant fait neuf semestres en régime spécial, l’augmentation des moyens de transport des étudiants, l’augmentation et l’amélioration de la cantine de restauration alimentaire, l’augmentation des livres et la redynamisation de la bibliothèque universitaire, la création d’une bibliothèque électronique pour des recherches, la création d’un campus universitaire, la création d’un centre culturel pour le loisir des étudiants et l’augmentation du nombre des enseignants permanents qualifiés dans différentes filières.

Le général Mahamat Saleh Brahim a conseillé aux étudiants d’ajouter la restructuration de la bourse à ces revendications.

Tchad : le FONAP débloque plus de 20 millions pour financer des projets à Doba

La délégation du Fonds national à la formation professionnelle (F0NAP) a remis un chèque d’un montant de 20 912 450 FCFA le 2 février 2021 pour financer les projets de 13 groupements dans le Logone oriental

Les projets financés par le FONAP concernent le maraichage, l’élevage de petits ruminants, la sécurité routière, la teinture, la culture du riz, du manioc, du maïs, du sésame, de la production de l’anacarde et de plants. La cérémonie de remise officielle a été présidée par le représentant du ministre de tutelle, l’Inspecteur Général du Ministère de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, M. Brahim Ahmat Mahamat Mahadjir.

Dans son allocution, il a invité les bénéficiaires à faire bon usage de ce financement afin de bien mener les projets de formation et permettre à d’autres personnes d’en bénéficier.

La Directrice du FONAP, Mme Nadjwa Mahamat Abdel-bagui a,.rappelé que son institution est un établissement public chargé de financer les actions de formation aux profits de la population active, des femmes, des jeunes, en vue de lutter contre la pauvreté, le chômage et le sous-emploi. C’est dans ce registre que la somme de 20 912 450 FCFA a été débloquée pour financer 13 projets dans la province du Logone oriental.

Tchad : A Doba, Idriss Deby instruit la relance des chantiers arrêtés

Au cours de son passage le 02 février 2021 à Doba, chef-lieu de la province du Logone oriental, le président tchadien a ordonné la relance des projets arrêtés en raison de la chute du cours du pétrole.

Après un échange avec les forces vives de Doba, le Marchal du Tchad a déclaré que tous les projets arrêtés en raison de la chute brutale du cours de pétrole reprendront dans la province du Logone oriental. Le gouvernement va développer les investissements productifs à l’effet de booster les actions e développement, poursuit le chef de l’Etat

« Le Gouvernement va développer les investissements productifs à l’effet de booster les actions de développement à l’échelle de la province », Idriss Deby Itno. Il annonce l’alimentation en eau potable et en électricité à partir de ce mois. Egalement l’appui un appui du gouvernement à la commune de Doba.

Le chef de l’Etat a également fait savoir que les 5% des revenus du pétrole devant permettre le développement de la région n’attendent que la promulgation. Ces revenus devront permettre à la première localité productrice du pétrole au Tchad de relancer les infrastructures socio-éducatives et le développement socio-économique.

La province du Logone oriental produit le pétrole depuis 2003. Elle a permis au Tchad d’intégrer le l’OPEP et contribuer à la réalisation de plusieurs chantiers. Néanmoins, cette circonscription tarde à se développer sur plusieurs plans, regrettent les tchadiens.

Tchad : le centre multimédia de Doba a également été inauguré

Ce 10 novembre 2020, le centre multimédia communautaire de l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (Adetic) de Doba a été inauguré à Doba

Il vient : « réduire la fracture numérique, dans les villes de ces projets, offrir des emplois directs et indirects aux jeunes à travers le développement de l’économie numérique, reduire et promouvoir l’inclusion numérique entre les provinces, les villes secondaires et tertiaires avec les principales villes du Tchad », fait savoir le DG de l’Adetic, Acyl Mahamat Acyl à Doba,  chef-lieu de la province du Logone orientale

Il ajoute que ce projet vise également à : « autonomiser les handicapés en leur offrant des ateliers de recharge des batteries, de réparation des téléphones, des cabines téléphoniques, d’améliorer l’indice de développement des TIC ». Le montant de réalisation de ce télé-centre est de 386.396.957 FCFA.

Le ministre des Postes et de l’économie numérique, Idriss Saley Bachar et plusieurs personnalités administratives et traditionnelles ont pris part à l’inauguration de cette institution. Il est le sixième déjà opérationnel dans le pays après, Bongor, Amdjarass, Mongo, Abéché et Biltine.

 

 

Tchad : 399 personnes arrêtées lors de l’enterrement à Doba ont été libérées sous caution

Près de 400 personnes ont été interpellés lundi 18 mai dernier à Doba, c’était  au cours d’un enterrement. Sur ordre du gouverneur, elles ont été gardées à vue dans un commissariat.

Les faits se sont déroulés le mardi 18 mai 2020 à Doba, province du Logone oriental. 399 personnes sont allées accompagner un défunt à sa dernière demeure. Bravant ainsi les mesures de lutte contre la pandémie. Alerté, Moussa Haroun Tirgo, gouverneur de la province avait ordonné l’arrestation immédiate de toutes ces personnes et la saisie de leurs engins. 83 motos et 4 véhicules ont été saisis.
Le gouverneur reproche aux agents de sécurité n’avoir pas pu empêcher cette mobilisation massive. Très choqué le numéro 01 de la province du Logone oriental, a déclaré que tout agent de sécurité qui ne fera pas son travail, ne restera plus dans sa circonscription. Le gouverneur déplore le fait que malgré toutes les dépenses qu’il fait, ces derniers ne parviennent pas à veiller sur la santé et la sécurité des populations en permettant une mobilisation.
Rappelons tout de même que, les personnes interpellées par la police ont été libérées sous caution. Quant aux engins, ils seront restitués dès la levée du couvre-feu.

Société : CIS Tchad offre des fournitures à l’école franco-américaine à Doba

Afin de promouvoir l’éducation des jeunes enfants, CIS (Catering International Services) Tchad a réalisé une donation de fournitures scolaires à destination de l’école franco-américaine, à Doba.

Cette donation va permettre à une centaine d’enfants de poursuivre le cursus pour cette fin d’année scolaire 2018-2019, au sein d’une école bilingue d’excellence et reconnue comme l’un des établissements les plus sérieux de la région.

Engagée pour défendre et promouvoir le développement de l’éducation au sein du pays, CIS Tchad accompagne des écoles, communautés et orphelinats autour de ses zones d’opération dans la région de Moundou, mais aussi dans la zone de N’Djamena.

Tchad : Un camion de Glencore explose et fait des blessés

Cet accident a entraîné la fermeture du champ de Mangara, dans le Bassin de Doba à l’est du pays.

 

Au Tchad, Glencore a affirmé, mardi, que l’un de ses camions de transport du pétrole brut extrait sur le champ de Mangara a pris feu, blessant « légèrement » trois de ses employés.

Cette situation a entraîné la suspension immédiate des activités de production sur le site. Plus tard dans la soirée, la société suisse a déclaré que les employés blessés sont hors de danger.

Glencore a indiqué que des enquêteurs ont été déployés sur les lieux de l’accident et que ceux-ci travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales afin de déterminer les circonstances dans lesquelles l’incident s’est produit.

Le champ de Mangara est logé dans le principal bassin de production du pays, le bassin de Doba, dans le sud. Il est adjacent au champ de Badila, l’un des plus importants du bassin. En 2017, Glencore y a produit 2,5 millions de barils.

Glencore opère ces actifs avec une participation de 85%. Le reste des parts est détenu par la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).

Me Manassé Doumra : « ils ont ouvert le feu, des balles réelles (…) contre nous »

L’avocat raconte le déroulement de l’agression dont lui et ses clients ont été victimes le 22 mai dernier au Palais de Justice de Doba.

 

Maitre, racontez-nous ce qui s’est passé le 22 mai 2018 à Doba ?

En réalité, ce qui s’était passé, c’est que j’ai été constitué pour défendre trois personnes, donc au début c’était trois personnes qui sont arrêtées. L’un s’appelle Hissein, l’autre c’est Hassan, le troisième s’appelle Bouba. Le contingent qui les a arrêtés en date du 22 août 2017, les a amandés, de lourdes amandes et leur a demandé qui est leur chef de race. C’est ainsi que le chef de race qui se trouvait à Moundou a été appelé pour se rendre avec les parents de ceux qui sont arrêtés et gardés à vue. C’est ainsi qu’ils sont partie à Mbaibokoum et le contingent de Mbaibokoum a demandé le paiement [des amandes], les parents de Hissein ont donné 1 900 000 FCFA, les parents de Bouba ont donné 900 000 FCFA et les parents de Hassan ont donnée 250 000 FCFA.

 

Est-ce cela comblait l’amande demandé ?

C’est des amandes arbitraires, parce que la loi n’autorise pas un Officier de Police Judiciaire  de prendre de telles amandes. L’officier de police judiciaire son rôle est essentiellement réservé à la recherche, à l’enquête à l’arrestation, la garde à vue des criminelles et enfin de dresser les procès-verbaux pour communiquer au parquet, au magistrat instructeur. Lorsqu’il a collecté cet argent, il a décidé de son propre chef de libérer Hissein, celui à qui les parents ont payé un million 900 mille. Chose qui n’est pas normal également, parce que s’il est un briguant, il ne lui appartient pas en tant qu’OPJ de le libérer. C’est ce qui est fait pourtant.  Maintenant, ensuite les deux dont les parents ont payé 900 000 et 200 000, il a estimé que ces sommes sont peu donc il va étudier le cas et ensuite il se retourne vers le chef de race qui est venu parce que c’est les membres de sa communauté. Il procède à son arrestation en lui disant que c’est le commandant de Légion du Logone oriental qui a donné l’ordre de l’arrêter.

 

Qu’est ce qui s’est passé ensuite ?

Lorsque nous sommes allés faire les formalités, Mahamat Dongo, chef de poste titulaire de la maison d’arrêt de Doba, Ramadan Ibet Barh chef de poste adjoint ont appelé le gouverneur. Le commandant de la légion (de gendarmerie) titulaire, le commandant de GNNT comme ils sont les éléments de la garde nomade, ils ont appelé leur chef hiérarchique Mahamat Yoro aussi donc c’est ainsi que Mahamat Yoro a échangé avec le gouverneur qui a ordonné l’intervention.

Nous sommes sorties de la maison d’arrêt et à environ de 200 mètres nous avons été interceptés par 3 véhicules dont un appartient au commandant de groupement et les deux appartiennent à la légion de la gendarmerie. Et moi j’ai été instruit, comme avant de quitter le palais de justice, le régisseur titulaire m’as déjà dit que quelqu’un vient d’alerter le gouverneur. Donc quand moi j’ai les vu (3 véhicules) entrain de venir j’ai instruit le chauffeur « si une balle ne te traverse pas ne t’arrête pas, fonce jusqu’au palais de justice. Peut-être que nous aurons notre salut. C’est comme ça que le chauffeur a fait comme s’il allait s’arrêter mais a foncé. Et quand il a accéléré, eux ils ont ouvert le feu, des balles réelles nourries, en rafale même contre nous. Vous allez constater que, les roues arrières gauche comme droite ont pris plusieurs balles jusqu’au palais de justice. Et même dans l’enceinte du palais ils ont couru pour sauter dans le véhicule. Ils ont tiré des balles en rafale des cartouches ont sauté pour tomber dans le véhicule. Moi j’ai eu la vie sauve en entrant précipitamment dans la salle d’audience et j’ai informé au procureur titulaire et au président titulaire qui sont en audience pour dire que voilà « l’exécution de votre décision qui crée cette attaque ». Le président de tribunal a dit « Maitre vous n’avez pas besoin de parler, les gens continuent par tirer mettons-nous rapidement à l’abri dans le bureau ». On a été pris en otage, de 15h jusqu’à 17h au niveau du palais de justice. Ils ont pris mes clients, ils les ont bastonnés, ils les ont jetés dans le véhicule, ils les ont ramenés. C’est après plusieurs interventions que les deux sont libérés. Mais Oumarou Magadji est « tué », est tué pourquoi je vous le dit, moi j’ai parlé avec le ministre de la justice, avec le directeur général de la gendarmerie, ils n’ont pas pu le retrouver.

 

Avez-vous des preuves de ce que vous avancé ?

Ce n’est pas à moi d’avancer les preuves, c’est à eux parce que moi j’ai exécuté les décisions de justice. Aujourd’hui devant le tribunal, ils sont incapables, c’est pourquoi nous avons soulevé l’incompétence du Tribunal de grande instance par ce que l’affaire est un crime. Il n’appartient pas à moi de prouver, il appartient à l’Etat, l’administration publique qui a arrêté, confisqué, séquestré  mes clients de prouver qu’il est vivant. Il est porté disparu aujourd’hui, la disparition équivaut à la mort même s’il y a en matière de disparition, c’est encore plus grave parce que pour établir l’acte de décès on laisse couler un certain temps.

 

Qu’est-ce que vous espérez de ce procès ?

Je n’attends rien de ce procès. Tel que c’est parti, il y a déjà violation grave et frontale des principes du droit de l’homme et moi ce que j’attends, que la procédure finisse. Je vais saisir la Cour africaine de droit de l’homme pour obtenir la condamnation du Tchad. Parce qu’on ne peut pas tolérer qu’on exerce une activité légale qui contribue à l’instauration d’un Etat de droit et qu’on tire sur nous ce n’est pas normal.

 

Croyez-vous que la justice est indépendante ?

Non, je ne crois pas à cette indépendance. Ça peut venir mais aujourd’hui je ne crois pas à l’indépendance de la justice. Aujourd’hui des instructions fermes ont été données allant dans le sens la correctionnalisation de ce dossier. C’est pour ça que malgré ces exceptions faites la correctionnalisation a été retenue. Je suis optimiste, un jour on parviendra à l’indépendance de la justice mais aujourd’hui il y a l’immixtion notoire de l’exécutif dans la magistrature. C’est ce qui empêche l’épanouissement de la justice. Parce que pour un rien on te décrète, c’est ce qui conduit à la résiliation quelque fois et dans la plupart des dossiers comme vous voulez garder votre poste, vous êtes obligés de faire avec. Nous obtiendrons vraiment l’indépendance de la justice un jour, ça je le crois et je reste optimiste.

 

 

Tchad: l’ex gouverneur du Logone oriental entendu

Le commandant de la légion de gendarmerie et lui ont été remis aux éléments de la Section nationale de la recherche judiciaire (SNRJ).

L’ancien gouverneur du Logone oriental Adam Charfadine Noucky, le commandant de la légion de gendarmerie et son adjoint sont confiés désormais à Section nationale de la recherche judiciaire (SNRJ). Le ministre en charge de la défense nationale a personnellement appelé les professions libérales judiciaires pour les tenir informés de ce fait. Les avocats, notaires et huissiers de justice restent méfiants et disent que tant que les prévenus ne sont pas présentés au procureur et que le « relaxé détenu » n’est pas libéré, le mot d’ordre de grève ne sera pas levé.

Depuis le 31 mai dernier, les avocats, huissiers et notaires avaient rejoints les magistrats dans la grève. Ils s’indignaient de l’agression dont avait été victimes leur collège avocat le 22 mai devant le Palais de justice de Doba par des éléments de la gendarmerie de cette localité. Ils n’ont donc pas cessé de revendiquer La traduction devant la justice de l’ex gouverneur de la région du Logone Orientale et du commandant de légion de gendarmerie de Doba.

Tchad: l’ex gouverneur du Logone Oriental pourrait être entendu

Les professionnels des métiers de la justice ont été reçu le 11 juin dernier pas le conseiller juridique de la présidence.

 

Les professions libérales judiciaires ont eu une rencontre avec le conseiller juridique du président de la République, le 11 juin 2018 au palais présidentiel. C’est suite à leur grève déclenchée il y  a environ deux semaines.

Le conseiller juridique, Philippe Houssine a rassuré ses collègues de l’engagement du chef de l’Etat pour que la session criminelle ouverte et suspendue le 11 juin dernier se déroule afin que les auteurs des actes criminels soient jugés et condamnés. Il faut le préciser, les professions libérales judiciaires ont entamé leur grève suite à la tentative d’assassinat d’un avocat et de ses clients au Palais de justice de Doba, chef-lieu de la région du Logone oriental.

Les professions judiciaires ont donc demandé la destitution et la traduction en justice de l’ancien gouverneur de la région du Logone Oriental, Adam Charfadine Noucky, de l’ancien commandant de la légion de gendarmerie du Logone oriental et de son adjoint. Après la rencontre, il a été assuré aux représentants des corporations judiciaires libérales que les auteurs et complices de la tentative d’assassinat seront mis à la disposition de la justice.

Les professions libérales judiciaires ont eu aussi à s’entretenir avec le ministre de la défense qui les a rassurés que les militaires impliqués dans cette affaire seront remis à la justice dès cette semaine.

Selon nos sources, l’ancien gouverneur du Logone oriental, Adam Charfadine Noucky qui a fait la passation de service ce matin du 12 juin à son successeur sera auditionné par la police judiciaire de Moundou. Il en sera de même pour le commandant de la légion de gendarmerie du Logone oriental et son adjoint qui sont aussi demis de leurs fonctions.

Agression d’un avocat : le Syamat réclame justice

Réuni au sein du syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT), les magistrats se sont réunis en Assemblée générale le 29 mai dernier.

 

Le syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT) est clair. Les auteurs, coauteurs et complices de l’agression d’un avocat dans une ville au Sud du pays  (Doba) par les forces de l’ordre doivent répondre de leur acte devant la loi. Au terme de l’Assemblée générale qu’ils ont tenu hier à N’Djamena, les magistrats ont décidé de demander au Procureur général près la Cour d’appel de Moundou d’interpeller immédiatement ces derniers.

En protestation à cette agression, les magistrats tchadiens avaient entamé le 28 Mai dernier une grève de trois jours. Cette agression était portée sur le véhicule de Me Doumra Manassé, qui après ce forfait a quitté son lieu de service à Doba pour N’Djamena. S’exprimant au micro de nos confrères de l’Afp il déclare, « nous avons décidé de protester contre le tir effectué sur mon véhicule alors que je transportais des prisonniers libérés »

D’après Me Doumra Manassé, cette attaque a été perpétrée au moment où il transportait ces trois clients relaxés. Ces derniers ont d’ailleurs été bastonnés et emmenés dans les locaux de la gendarmerie de Doba. « Nous exigeons que le commandant de la légion de la gendarmerie (de Doba) et que le gouverneur (de Doba) puissent être destitués et mis à la disposition de la justice », a déclaré Me Manassé.

Une équipe d’instruction dont les magistrats, et le Directeur des renseignements de la gendarmerie, a été envoyé par le ministre de la justice Djimet Arabi, afin de tirer au clair cette histoire. Joint au téléphone, il dit : « Il faudra attendre la fin de la mission pour tirer les responsabilités de cet incident et que les sanctions tombent ».

 

 

 

 

Cour suprême : les magistrats observent une grève de 3 jours

Ces derniers en protestation contre l’agression de l’un des leurs dans la ville de Doba, avaient décidé la semaine dernière de fermer leur tribunal

Les magistrats tchadiens ont entamé le 28 Mai dernier une grève de trois jours. Cette grève intervient après l’agression la semaine dernière d’un avocat dans une ville au Sud du pays  (Doba) par les forces de l’ordre. Cette agression était portée sur le véhicule de Me Doumra Manassé, qui après ce forfait a quitté son lieu de service à Doba pour N’Djamena. S’exprimant au micro de nos confrères de l’Afp il déclare, « nous avons décidé de protester contre le tir effectué sur mon véhicule alors que je transportais des prisonniers libérés »

D’après Me Doumra Manassé, cette attaque a été perpétrée au moment où il transportait ces trois clients relaxés. Ces derniers ont d’ailleurs été bastonnés et emmenés dans les locaux de la gendarmerie de Doba. « Nous exigeons que le commandant de la légion de la gendarmerie (de Doba) et que le gouverneur (de Doba) puissent être destitués et mis à la disposition de la justice », a déclaré Me Manassé.

Une équipe d’instruction dont les magistrats, et le Directeur des renseignements de la gendarmerie, a été envoyé par le ministre de la justice Djimet Arabi, afin de tirer au clair cette histoire. Joint au téléphone, il dit : « Il faudra attendre la fin de la mission pour tirer les responsabilités de cet incident et que les sanctions tombent ».

Les magistrats avaient prévu ce 29 Mai une marche pacifique qui ne se tiendra finalement plus car le ministre de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir déclare : « Il n’y aura pas de marche, je n’ai pas été saisi d’une demande quelconque des avocats ».

Ces derniers en protestation contre l’agression de l’un des leurs dans la ville de Doba, avaient décidé la semaine dernière de fermer leur tribunal

Les magistrats tchadiens ont entamé le 28 Mai dernier une grève de trois jours. Cette grève intervient après l’agression la semaine dernière d’un avocat dans une ville au Sud du pays  (Doba) par les forces de l’ordre. Cette agression était portée sur le véhicule de Me Doumra Manassé, qui après ce forfait a quitté son lieu de service à Doba pour N’Djamena. S’exprimant au micro de nos confrères de l’Afp il déclare, « nous avons décidé de protester contre le tir effectué sur mon véhicule alors que je transportais des prisonniers libérés »

D’après Me Doumra Manassé, cette attaque a été perpétrée au moment où il transportait ces trois clients relaxés. Ces derniers ont d’ailleurs été bastonnés et emmenés dans les locaux de la gendarmerie de Doba. « Nous exigeons que le commandant de la légion de la gendarmerie (de Doba) et que le gouverneur (de Doba) puissent être destitués et mis à la disposition de la justice », a déclaré Me Manassé.

Une équipe d’instruction dont les magistrats, et le Directeur des renseignements de la gendarmerie, a été envoyé par le ministre de la justice Djimet Arabi, afin de tirer au clair cette histoire. Joint au téléphone, il dit : « Il faudra attendre la fin de la mission pour tirer les responsabilités de cet incident et que les sanctions tombent ».

Les magistrats avaient prévu ce 29 Mai une marche pacifique qui ne se tiendra finalement plus car le ministre de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir déclare : « Il n’y aura pas de marche, je n’ai pas été saisi d’une demande quelconque des avocats ».

Par contre les syndicats de magistrats ont prévu une conférence de presse comme plan B « si le ministre nous refuse la marche », a ajouté Me Manassé.

Par contre les syndicats de magistrats ont prévu une conférence de presse comme plan B « si le ministre nous refuse la marche », a ajouté Me Manassé.

 

 

Palais de Justice: les tirs sur le véhicule d’un avocat suscitent la colère des magistrats

Le Syndicat des Magistrats du Tchad (SMT) exige toute la lumière sur la perturbation des audiences au Palais de Justice de Doba.

Le Syndicat des Magistrats du Tchad (SMT), lors d’une assemblée tenue, mercredi 23 mai, accorde un délai de 72 heures aux autorités compétentes pour limoger les autorités civiles et militaires impliquées dans les tirs opérés sur le véhicule d’un avocat, Maitre Doumra Manasse, qui était avec ses trois clients à Doba.

Les tirs auraient été effectués par les forces de l’ordre, dans la journée du mardi 22 mai 2018, selon le SMT.

Cet incident intervient après la relaxe par la justice de trois personnes accusées par les autorités locales d’être en connivence avec des associations de malfaiteurs, ayant croupies en prison pendant une année, ce qui a suscité la colère du commandant de légion adjoint de la gendarmerie. Celui-ci a perturbé le déroulement des audiences au palais de justice de Doba et a procédé de nouveau à l’interpellation de ces prévenus relaxés.

Les magistrats locaux ont suspendu toutes les activités au niveau de palais de justice de Doba pour plusieurs jours en vue d’exiger que toute la lumière puisse être faite sur cet incident. Les magistrats exigent que les autorités déterminent la responsabilité des auteurs et complices de ce tir, pour les mettre à la disposition de la justice.