Tchad : l’université Emi-Koussi dépose une plainte pour usages illicite de ses tampons

Un cachet falsifié de l’université Emi-Koussi ainsi que des faux diplômes ont été retrouvés par la police judiciaire à l’issue d’une perquisition chez Ndilro alias Ferdinand. Le conseil d’administration de l’établissement a entamé une poursuite judiciaire contre ce dernier

Le vice-président de l’Université Emi-Koussi, Bigaouala François-Xavier a organisé un point de presse le 07 janvier 2021 pour dénoncer des cas d’usage illicite des cachets de son établissement et la falsification des diplômes. Il pointe du doigt le sieur Ndilro Ferdinand, chez qui ces objets ont été retrouvés au cours d’une perquisition de la police judiciaire.

En effet, le mis en cause et ses complices étaient opposés au ministère de la  Fonction publique pour des faits de faux. C’est dans ce cadre que la police a été dépêché au domicile du suspect en chef, le nommé Ndilro alias Ferdinand. Pendant les fouilles les forces de l’ordre ont découvert un faux cachet du vice-président de l’université Emi-Koussi ainsi que des documents. C’est alors que la direction de l’établissement a été ipso facto informée de la situation.

Après constat d’huissier, le conseil d’administration de la structure a déposé une plainte. Le parquet d’instance près du tribunal de grande instance a été saisi, fait savoir le vice-président de l’université Emi Koussi. Les concernés seront transférés devant les juges pour toute suite juridique, a le vice-président au cours de sa communication. Il interpelle la population face à cet acte qui visait à ternir l’image de son établissement.

Tchad : ouverture d’un forum d’orientation sur le choix des métiers d’avenir

Du 12 au 14 septembre 2019, les nouveaux bacheliers et diplômés pourront être orientés dans le choix des filières de formations universitaires ou professionnelles.

C’est ce jeudi 12 septembre 2019, à la Bibliothèque nationale de N’Djamena que s’est ouvert un forum d’orientation vers le choix des métiers d’avenir au Tchad. Le forum se tiendra du 12 au 14 septembre, sur le thème : « Quelles filières de formations universitaires ou professionnelles pour un avenir assuré au Tchad ? ».

Ces jeunes participants seront en cas de besoin aidés par les agents d’un conseil d’orientation sur place. Il faut le dire, une application dénommée bac Tchad qui permet aux jeunes de suivre les cours sans support et sans connexion Internet a été présentée.

Recrutement des jeunes dans la fonction publique : le Camejet exige la transparence

Le Collectif des associations et mouvements des Jeunes du Tchad (Camojet) a fait un point de presse ce 23 août, pour poser ses conditions sur la question concernant l’intégration de 20 000 diplômés en 2020.

Ce point de presse fait suite à la déclaration du président de la République Idriss Deby Itno, sur la question de recrutement de 20 000 jeunes diplômés à la Fonction publique d’ici 2020.

Le coordinateur du Collectif des associations et mouvements des jeunes du Tchad (Camojet) Hamlha Douksia Senghor a fait une brève introduction en soulignant le problème que rencontre la jeunesse tchadienne. « Nous, jeunesse, avons un nombre important de chômeurs qui ne savent à quel saint se vouer, par manque d’emploi au pays. »

Dans son intervention Hawada Yama Dering, rapporteuse du Camojet a fustigé le fait que les portes de la Fonction publique sont fermées aux jeunes diplômes sous prétexte de crise économique. Maintenant que le chef de l’Etat a promis l’intégration de 20 000 diplômés en 2020, le Camojet pose ses conditions quant au traitement des dossiers de recrutement.

« Le Camojet exige que la commission spéciale qui sera mise en place soit indépendante pour le recrutement des jeunes à la Fonction publique dans la transparence et sans discrimination avec l’implication des organisations de jeunes », déclare la rapporteuse du collectif.

Selon le collectif, la non-tenue des promesses présidentielles peut être une source de frustration, de déception, voire une rupture de confiance entre la jeunesse tchadienne et les institutions républicaines dont les  conséquences peuvent porter atteinte à la stabilité et la cohésion nationale.

« Le Camojet réaffirme son engagement pour la cause de la jeunesse tchadienne et ne ménagera aucun effort pour défendre les droits de cette couche importante et majoritaire de la population, malheureusement défavorisée », conclut-elle.

Tchad : plus de 2 000 enseignants ne vont pas percevoir leur paie du mois d’août

La liste des fonctionnaires suspendus de la Fonction publique pour dossier incomplet est déjà connue. Celle du ministère de l’Éducation nationale a été affichée ce matin à l’école du centre de N’Djamena.

Ce sont au total 2 648 enseignants des établissements publics, qui ne seront pas payés à la fin du mois d’août. Ils étaient nombreux, ces enseignants qui sont allés ce mercredi 21 août, vérifier leurs noms sur la liste des fonctionnaires qui n’auront pas leurs salaires ce mois d’août. Soulagement visibles sur les visages de certains qui ne trouvaient pas leurs noms.

Pour rappel, le ministère de la Fonction publique a adressé une note au ministère des Finances de suspendre le salaire de plus 3 000 fonctionnaires pour ce mois d’août pour dossier incomplet. Selon le ministère de la Fonction publique, les concernés ont été avisés plusieurs fois. Mais personne ne s’est présenté pour compléter son dossier.

Certains enseignants venus des provinces estiment qu’ils sont toujours des victimes de telles décisions. Car, selon eux, ils sont coupés des informations à la source. Et le plus souvent ils reçoivent les informations tard. Par contre d’autres avec sourire aux lèvres remercient le ciel puisqu’ils ne sont pas concernés par la suspension.

Pour avoir un dossier complet, il faut l’arrêté d’intégration ou l’acte de recrutement, le décret de titularisation, le diplôme de base (bac ou Bepc/t), diplôme ayant servi à l’intégration, tous les arrêtés d’avancement, une copie d’identité nationale ou bien acte de naissance, arrêté de reclassement et décret de confirmation.

Un comité a été déjà mis en place afin de trouver des solutions à cette situation. C’est du moins ce qu’affirme le syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : Idriss Déby Itno promet l’intégration de 20 000 diplômés 2020

Une annonce faite à l’occasion de la cérémonie de présentation officielle des médecins tchadiens formés au Cuba.

Ce sont 20 000 diplômés en chômage qui seront intégrés dans la fonction publique en 2020. C’est la promesse faite par le président de la république tchadienne, Idriss Déby Itno, à l’occasion de la cérémonie de présentation officielle des médecins tchadiens formés au Cuba ce 16 août 2019.

Idriss Déby Itno l’a d’ailleurs prescrit au ministre de la Fonction publique. Le chef de l’Etat a annoncé la levée du gel d’intégration à la Fonction publique.

Cuba : fin de formation en médecine pour 133 Tchadiens

La cérémonie de remise de diplômes de doctorat en médecine à ces lauréats tchadiens a eu lieu ce jeudi 18 juillet 2019.

Arrivés aux termes de leur étude, 133 Tchadiens de la 1ère promotion de la faculté de médecine de l’université des sciences médicales de la Havane ont obtenu leur parchemin de fin de formation en médecine, ce jeudi 18 juillet 2019.

Cette cérémonie de remise de diplômes de doctorat en médecine aux 133 lauréats tchadiens de la 1ère promotion de la faculté de médecine de la Havane au Cuba s’est déroulée en présence du ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr David Houdeingar Ngarimadem.

C’est dans le souci d’assurer une santé de qualité à tous les Tchadiens et d’améliorer les conditions de travail aux jeunes que le gouvernement de la République du Tchad a octroyé des moyens financiers pour la formation des jeunes médecins tchadiens généralistes.

Tchad : Docutrail et Eduthentic, deux plateformes au service des entreprises et des étudiants

Toumai  Hanana Technologie est désormais le représentant commercial au Tchad des solutions de  Clawd Technologies.  A travers  Docutrail et Eduthentic, les étudiants et les entreprises pourront sécuriser leurs documents.

 Docutrail, une plateforme pour les entreprises

Docutrail est la solution de dématérialisation apportant une valeur puissante et unique à toutes les entreprises en matière de conversion de documents, archivages. La garantie est apportée grâce à  la chaîne de traçabilité legally authentic des documents numérisés. La  solution abordable et facile à mettre en œuvre peut être intégrée dans la blockchain et aux logiciels utilisés par les entreprises. DOCUTRAIL assure la chaîne de traçabilité par le biais de certifications et de vérifications humaines rendant les pdf infalsifiables et conformes aux lois nationales et internationales (ISO 13028, ISO 16684, ISO 15489, ISO 27001).

« Docutrail apporte aux entreprises tchadiennes la solution de conversion de leurs documents et offre aux clients des services de dématérialisation uniques et sur demande. L’objectif est de permettre aux entreprises de se différencier de leurs concurrents et de développer leur chiffre d’affaires. Nous garantissons une conservation infalsifiable des documents numériques tout au long de leur cycle de vie » précise Sigui POUIDANKREO, Président-directeur général de Toumai Hanana Technologie et représentant commercial de Clawd Technologies Tchad.

Eduthentic pour certifier la légalité des diplômes

A cause de la prolifération des faux diplômes, il est de plus en plus difficile pour les étudiants de trouver un travail, pour les établissements d’enseignement et les employeurs potentiels, d’obtenir des informations précises sur les candidats. EDUTHENTIC, qui apporte la solution de lutte contre les faux diplômes et certificats, est la seule plateforme conviviale et abordable qui vérifie l’authenticité des diplômes tout en les intégrant au sein de la Blockchain. Eduthentic permet aux étudiants de faire certifier leurs diplômes pour une reconnaissance légale de leurs compétences.

« Eduthentic permet aux étudiants de sécuriser, de partager et de stocker facilement leurs diplômes, certificats et relevés de notes tout au long de leur carrière, quel que soit le pays dans lequel les étudiants travailleront  », renchérit Sigui POUIDANKREO.

Tchad : 115 lauréats de l’Institut Technique de Banque reçoivent leurs diplômes

Les 115 lauréats de l’Institut technique de banque (IBT) de la filière micro-finance et du brevet professionnel, ont reçu leurs diplômes le 05 mars. Ils sont de la promotion 2015-2018.

Les récipiendaires ont obtenu leurs parchemins au cours d’une cérémonie organisée dans la soirée du mardi 5 mars 2019, par la délégation du centre de formation de la profession bancaire et l’association professionnelle des établissements des microfinances du Tchad. La remise des diplômes s’est déroulée en présence du ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat Abakar, et la famille des lauréats.

Après deux ans d’études professionnelles dans le secteur bancaire, ce sont 115 étudiants tous employés en banque qui ont reçu leurs parchemins.

Le délégué du CFPB pour le Tchad, Mbaïhoundam Pierre, souligne que le diplôme de l’ITB est un véritable levier d’accélération de carrière en milieu bancaire et constitue une des pièces très importantes dans les dossiers de demande d’avis conforme et de nomination des dirigeants des banques. Il encourage les récipiendaires à tirer pleinement profit de ce diplôme.

Le président de l’APEC (association professionnelle des établissements de crédit du Tchad), Bichara Brahim Kossi, invite, pour sa part, les dirigeants des banques à renforcer les capacités de leurs personnels. Pour ce faire, il les encourage à inscrire le maximum d’agents à ces formations qu’offre le CFPB dont la notoriété n’est plus à démontrer. Implanté au Tchad il y a 50 ans, le CFPB, est une institution de droit français qui a pour vocation la formation des employés du système bancaire aux différents métiers de la profession. Il est rattaché à l’ITB (institut des techniques bancaires) et offre des opportunités d’études et de perfectionnement aux cadres et employés des banques pour renforcer leurs capacités.

Tchad : 80 agents des Impôts suspendus

Il leur ait reproché de détenir et d’utiliser de faux diplôme, document qu’ils ont présenté au moment de leur recrutement à la fonction publique.

 

L’opération de vérifications des diplômes des agents de l’Etat entrepris par le gouvernement depuis quelques mois a commencé a porté ses fruits. En effet 80 cadres et agents de la Direction générale des impôts du Tchad sont déjà tombés dans le filet.

Selon une note rendue public par l’inspecteur général des Finances, Koulamaye Dillah, ces fonctionnaires ont purement et simplement été suspendus de leurs fonctions. Tous sont accusés de détention et usage de faux diplômes.

Et selon Koulamaye Dillah « Cette décision, qui constitue une mesure conservatoire, ne sera levée qu’après régularisation de la situation administrative de chacun ».

Vu que la liste de ces 80 fonctionnaires constitue le « première vague », comme l’a indiqué l’inspecteur général des Finances, il est donc probable que d’autres noms viennent rallongés cette liste de suspension.

Rappelons cependant l’opération de vérification des diplômes de tous les agents de l’Etat vient d’être prolongé de trois et 55.000 fonctionnaires reste encore à contrôler.

 

 

 

Tchad : 180 apprenants reçoivent leurs diplômes de fin de formation

C’était au cours d’une cérémonie organisé mercredi 4 juillet, par le Centre d’Apprentissage de la Langue Française (CALF) de N’Djaména.

Ils étaient 180 sur 453 apprenants du CALF, à avoir reçu leur Diplôme d’Etude Elémentaire en Langue Française (DELF) et de Diplôme Approfondi de la Langue Française (DALF).  Une cérémonie de remise de Diplômes qui a été marqué par la présence de l’Ambassadeur de la France au Tchad et du Secrétaire d’Etat à l’éducation et à la promotion civique.

« Le problème n’est pas simple (…) beaucoup de candidats s’inscrivent à des niveaux qui dépassent parfois leurs capacités », se justifie le directeur du CALF de N’Djaména, Idaïmbang Kemsol.

Parmi les lauréats, on peut noter la présence des étudiants, des enseignants, des militaires et de candidats à l’immigration. « Le français est pour nous une langue de travail, d’échange et de communication », a déclaré Fatimé Ali Ahmat, l’une des lauréats.