Tchad : le DG de la SONACIM soutenu par l’entreprise égyptienne de vente des groupes électrogènes

Le directeur général de la Société nationale de ciment (Sonacim), reçoit le soutien du PDG de l’entreprise égyptienne chargé de la vente les groupes électrogènes à la partie tchadienne.

Vendredi dernier, le directeur général de la Société nationale de ciment a été interpellé à l’aéroport Hassan Djamous de N’Djamena une somme de 650 000 euros, soit plus de 400 millions de Fcfa. La nouvelle s’est très vite répandue et a créé un vaste mouvement d’indignation. Plusieurs internautes ont déduit que le DG de la Sonacim, Elhadj Biney Emma essayait de procéder à un transfert illicite des fonds vers l’Egypte.

Quelques heures après, le service de communication de l’institution a fait une mise au point pour expliquer les circonstances de l’interpellation et apporter la lumière sur la détention des devises par son chef. Elle explique que le DG se rendait en Egypte pour finaliser le processus de payement des groupes électrogènes enclenché. Ceci, pour éviter que le Tchad ne tombe sur le coup des pénalités.

Le PDG de l’entreprise égyptienne NAG-HAMADY FIBER BOARD CO, Cherif Kallini, à travers un post, s’inscrit dans la même logique. Il explique que, le DG de la SONACIM Elhadj Biney Emma veut simplement rattraper les erreurs de l’ancienne équipe de sa société qui n’a pas pu finaliser le processus de rachat des groupes électrogènes dans le délai prévu par le contrat. Il ajoute que : « C’est un honnête homme qui veut simplement éviter les pénalités pour sa société et les pertes inutiles pour son pays. Il a la volonté de résoudre le problème d’électricité pour son usine. Vous devez le soutenir ».

Le PDG a indiqué qu’il est en train de discuter avec son staff pour repousser le délai de pénalités afin de permettre à la SONACIM d’avoir de temps raisonnable pour un transfert interbancaire.

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Tchad : mise au point sur l’interpellation du DG de la SONACIM

Le directeur général de la Société nationale de ciment (Sonacim) a été interpellé à l’aéroport Hassan Djamous de N’Djamena ce vendredi avec une somme de 650 000 euros, soit plus de 400 millions de Fcfa.

Les faits se sont déroulés cette matinée du vendredi 08 juillet 2022. Les agents de la douane en faction à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena ont empêché le directeur général de la SONACIM Elhad Biney Emma, de quitter le pays en direction de l’Egypte. La nouvelle a fortement été relayée sur les réseaux sociaux. Plusieurs médias et internautes ont fait état d’un transfert illicite de devise (650 000 d’euros) vers l’Egypte.

Pour stopper la rumeur, le service de communication de la SONACIM a fait une mise au point. Dans sa version des faits, la société explique que : « c’est une question d’incompréhension qui s’est tournée en rumeurs. » Elle explique que le DG de la SONACIM Elhad Biney Emma et son trésorier s’apprêtaient à se rendre en Égypte pour solder le reliquat de l’achat d’un Groupe électrogène, qui date de deux ans.  D’après le document, « c’est donc une mission officielle autorisée dûment par la hiérarchie pour régler une affaire d’urgence»

La même source précise que : « la SONACIM a acquis ce groupe électrogène depuis 2019 et a même versé la moitié du coût total. Seulement, les vendeurs égyptiens s’impatientent et la date butoir des pénalités du contrat est dans deux semaines. Or les transferts bancaires internationaux se sont compliqués avec les récents scandales financiers qui ont nécessité les contrôles de la COBAC, il est de plus en plus urgent de répondre au délai du contrat avec les partenaires égyptiens ».

La mission conduite par le directeur général a été dépêchée pour : « éviter que la SONACIM perde le groupe électrogène qui est capitale pour son fonctionnement en cette période de grande demande. » le DG a donc eu les autorisations de sa hiérarchie pour le transfert des fonds, contrairement à) ce que disaient  les rumeurs.

« Mais à l’aéroport, malgré que les formalités ont été faites en bonne et due forme, la douane a exigé le paiement de taxes de conversion de devise étrangère. Ce qui est normal mais compte tenu que ces textes n’ont pas été prévus dans le fond, le Directeur Général de la SONACIM et son trésorier ont jugé nécessaire d’annuler la mission pour régler les choses officiellement avant de reprendre le processus d’acquisition de l’engin », relate la SONACIM.