L’ancien président Hissein Habré peut être inhumé au Tchad

Le gouvernement  ne s’opposera au rapatriement de l’ancien président, Hissein Habré au Tchad. C’est en substance, la réponse du ministre de la Communication, Abderaman Koulamalalh au micro de RFI

 

Pour le ministre tchadien en charge du département de la Communication : « il n’ya aucun obstacle », à voir la dépouille d’Hissein Habré au Tchad. Il a répondait aux questions de nos confrères de RFI. « Les autorités tchadiennes ne s’opposeront pas », assure le porte-parole du gouvernement. « C’est un droit fondamental pour sa famille de rapatrier son corps », renchérit Abderaman Koulamalalh qui ne voit aucun inconvénient si la famille du défunt juge utile de le ramener à la terre qui l’a vu naitre.

Le ministre de la Communication note également même le droit n’empêche pas que le corps soit rapatrié. Toutefois, il précise qu’il : « Il n’y aura pas d’hommages officiels vis-à-vis de lui puisqu’il est condamné pour des délits très importants contre les Tchadiens mais son corps sera rapatrié si sa famille le désire ».

Le président du Conseil militaire a présenté les condoléances à la famille d’Hissein Habré quelques heures après l’annonce de la nouvelle. « Ayant appris ce matin, le décès brusque de l’ancien Président Hissein Habré, j’adresse mes sincères condoléances à sa famille et au peuple tchadien. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons ». Ce message accompagné de la déclaration du ministre montrent la volonté des autorités en place d’ouvrir les bras.

 

Tchad : la dépouille d’une femme en voie de décomposition retrouvée à N’Djamena

Des usagers du quartier Boultabakar, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena ont découvert le 10 juin 2021, le cadavre d’une jeune femme en voie de décomposition dans un chantier abandonné

 

Boutalbakar, l’un des quartiers populeux de la capitale N’Djamena a été le théâtre d’une scène macabre ce jeudi. Le corps sans vie d’une jeune femme, la vingtaine révolue, a été découvert par des usagers dans un chantier abandonné . D’après les riverains, c’est l’odeur de la dépouille en voie de décomposition qui a attiré l’attention.

La défunte se nommait Keinodji, apprend-t-on. Ses proches font savoir que celle-ci a quitté la maison depuis le 03 juin dernier sans qu’ils n’aient aucune nouvelle d’elle. Si non l’annonce de son décès dans des conditions jugées inacceptables et en voie de décomposition une semaine plus tars. Son frère ainé, Djenguemro Luc explique que sa sœur se portait bien le dernier qu’ils se sont vu, elle venait de mettre au monde un enfant : « Ma sœur était bien portante et avait donné naissance à un bébé il y a deux semaines (…). Nous avons fait passer le communiqué à travers les radios, dans des églises mais sans suite ».

Le procureur de la République près du Tribunal de grande instance de N’Djamena, Youssouf Tom a intimé l’ordre aux services funèbres de retirer le cadavre pour faire inhumer. La jeune Keinodji reposera désormais au cimetière de Toukra.