Tchad : le premier ministre Saleh Kebzabo dépose sa démission

Le chef du gouvernement de la transition au Tchad a remis ce vendredi 29 décembre 2023, sa démission et celle de son gouvernement, après la promulgation de la nouvelle constitution.

 

«Conformément à la pratique républicaine et aux usages, suite à la promulgation de la Constitution ce jour, j’ai remis au Président de Transition ma démission de Premier ministre ainsi que celle de mon Gouvernement», a écrit  le premier ministre Saleh Kebzabo chef du gouvernement du Tchad, sur les réseaux sociaux.

Le Tchad est en ce moment sans gouvernement en attendant que,  le président de la transition Mahamat Idriss Deby passe à la nomination d’un nouveau premier ministre ou alors à la reconduction de Saleh Kebzabo.

Rappelons que, Saleh Kebzabo est au pouvoir depuis octobre 2022 au Tchad. Il  a été a été un acteur clé dans la mise en œuvre de politiques nationales importantes.

Tchad : le ministre des affaires culturelles dément les rumeurs sur sa démission

Le ministre des affaires culturelles du Patrimoine Historique, du tourisme et de l’artisanat, ?????? ????? ?????? dément l’information annonçant sa démission par un faux profil.

« Un faux profil Facebook en mon nom et une page au nom de Hisseine Abdoulaye ont annoncé sur le réseau bleu ma prétendue démission. J’apporte un démenti formel à cette allégation mensongère. Je continue à assumer pleinement la mission à nous confier par Son Excellence le Général Mahamat Idriss Deby Itno, Président de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat.

Nous nous réservons le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes les auteurs, coauteurs et complices de cette publication. », écrit le ministre Abakar Rozzi Teguil.

Tchad : le Premier ministre Pahimi Padacket Albert dépose sa démission

Ce 11 octobre 2022, le Premier ministre de transition, Pahimi Padacket Albert a déposé sa démission et celle de son gouvernement auprès du président de transition, Mahamat Idriss Deby.

C’était au cours d’une audience à la présidence de la république. Au cours de cette rencontre : «  le Premier ministre de transition a tenu à remercier le Président de la République pour la confiance à lui accordée pour conduire la première phase de la Transition consécutive au décès du Maréchal du Tchad (paix à son âme). », informe la présidence. La même source explique, le premier ministre démissionnaire a salué  la qualité de la collaboration et l’excellence des relations qui ont prévalu durant les 18 derniers mois. « Le Premier Ministre de Transition a présenté sa démission au Président de la République tout en lui souhaitant bonne chance dans la direction du pays durant la seconde phase de la transition. »

A son tour, le Président de Transition a remercié le Chef du gouvernement de transition pour son engagement et son leadership dans la coordination de l’action gouvernementale, surtout dans une période difficile où le Tchad faisait face à une menace contre son intégrité territoriale et sa sécurité intérieure.

« Le Président de la République a accepté la démission du Gouvernement présentée par le Premier ministre », peut-on lire sur le site de la présidence. Le président de transition souhaite à l’ensemble des membres de son gouvernement, bonne chance pour les prochaines missions qui pourront leur être confiées.

Tchad : le ministre des Affaires étrangères quitte le gouvernement

Chérif Mahamat Zene, ministre tchadien des Affaires étrangères vient d’annoncer sa démission du gouvernement. Un poste qu’il occupe depuis le 02 mai 2021, au sein du gouvernement de transition.

« Je vous informe par cette lettre de ma décision de démissionner de mes fonctions de ministre des Affaires Etrangères que j’exerce depuis le 02 mai 2021, au sein du gouvernement de Transition. » C’est par ces mots que Chérif Mahamat Zene, annonce sa démission au président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno dans la lettre du 19 septembre 2022.

Le ministre démissionnaire explique quelques mois, son engagement et sa volonté de servir son pays son contrariés par des initiatives et actions parallèles de certains membres du cabinet du chef de la junte et du gouvernement. Chérif Mahamat Zene confie que ces manœuvres sont instruites par le chef de la junte à son insu. « Ces initiatives et interférences répétitives et intempestives ne visent qu’à entraver l’exercice de mes fonctions et empiéter sur les prérogatives qui sont celles de mon département, telles que définies dans le Décret N°O58/PCMT/PMT/2021 du 15 juin 2021, portant structure générale du Gouvernement et attributions de ses membres. »

Chérif Mahamat Zene refuse dès lors d’être un simple figurant. « Devant une situation aussi malsaine que confuse et inacceptable, entretenue à dessein, et dépouillant le département que je dirige de toutes ses prérogatives, et me réduisant a un simple figurant, il ne me parait ni opportun, ni responsable de continuer à occuper mon poste. »

Tchad : le Pr Avocksouma Djona Atchénémou démissionne de l’UNDR

Il a annoncé son départ de la formation politique, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), au cours d’un point de presse, organisé le vendredi 30 juillet 2021, à la maison des médias.

« Je démissionne de l’UNDR en tant que militant pour ne pas avoir à être comptable des actions politiques qui vont engager d’autres militants », a déclaré le Pr Avocksouma Djona Atchénémou, au cours de sa communication. Cette décision est motivée par le fait que l’Union nationale pour le développement et le renouveau (Undr), ait accepté de partager les idéaux du Conseil militaire de transition en se rapprochant des nouveaux hommes forts. Il avait déjà fait l’objet de contestations après une sortie condamnant les prises de position de Saleh Kebzabo, président national dudit parti.

Le Pr Avocksouma Djona Atchénémou avait dès lors, été évincé du bureau exécutif du parti pour « activités fractionnistes ».

Pour ce désormais ex-membre de l’UNDR, la formation politique aurait bataillé pour gagner du terrain suite à la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno, plutôt que de se rapprocher du CMT : « c’était là une occasion à saisir, une opportunité pour l’UNDR de repartir à la base afin de renforcer les structures du parti, d’élaborer des stratégies innovantes de conquête du pouvoir et de bâtir de nouvelles alliances », s’indigne le Pr Avocksouma Djona Atchénémou

L’ancien membre du bureau exécutif de l’UNDR estime que, l’idée d’associer le parti à la mangeoire va bousiller le parti.

Pour ne pas être associé à cette ‘’forfaiture’’, le Pr Avocksouma Djona Atchénémou, s’engage à : « poursuivre son combat avec le peuple sous une forme qui sera précisé dans un futur très proche ».

Tchad : le Vatican accepte la démission de l’évêque de Pala

Le pape François a validé la demande de démission de Mgr Jean-Claude Bouchard, évêque du diocèse de Pala. L’évêque de Rome a accusé réception le 25 septembre 2020

Le sain père a accepté la renonciation de l’évêque de Pala. Missionnaire en Afrique depuis les années 60, Mgr Jean Claude Bouchard a été consacré évêque le 26 février 1977 alors qu’il avait 36 ans. Après 43 ans de sacerdoce, il a émis une demande de démission qui a été accepté par le Saint père le 25 décembre dernier.

Exerçant à Pala depuis sa consécration au rang d’évêque, le prêtre a imprimé ses marques dans le diocèse. Il est reconnu pour le travail bien fait. Cela s’expliquerait par l’amour qu’il a accordé au Tchad depuis ses débuts.

En effet, en tant que jeune prêtre à l’époque,  Mgr Jean-Claude Bouchard a été envoyé en 1969 pour administrer l’école de Moulkou, dans la province du Mayo-Kebbi Est. Cette mission lui avait été assigné par Léo Deschâtelets, alors supérieur général de la congrégation missionnaire. Après de 2 ans de service et de retour au sein siège, l’évêque démissionnaire de Pala avait exprimé à son supérieur sa volonté de retourner au Tchad. Il y exerce depuis près de 50 comme évêque comme patron de Diocèse de Pala. Le missionnaire canadien a eu l’aval du pape pour sa démission.

 

Mali : le président Ibrahim Boubacar Keita a finalement démissionné

Il a annoncé sa démission le 19 août 2020 sur les ondes de l’Office de radiodiffusion télévisé du Mali (ORTM). La déclaration a été faite depuis le camp militaire dans lequel il a été conduit par l’armée après son arrestation

« Je ne souhaite qu’aucun sang ne soit versé », clame IBK devant les caméras de l’ORTM. « J’ai décidé de quitter mes fonctions et toutes mes fonctions à partir de ce moment ». Il a annoncé sa démission et la dissolution du Parlement et du gouvernement. Ibrahim Boubacar Keita était vêtu d’un boubou blanc, de son bonnet habituel et d’un masque de protection contre la Covid-19 au moment de la déclaration.

La démission du président malien fait suite aux mutineries observées dans la base militaire de Kati. Il s’est avéré que l’armée voulait prendre le pouvoir par les armes dans la journée du 18 août 2020. Les putschistes ont annoncé l’arrestation d’IBK et son premier ministre, Boubou Cissé. La nouvelle de la prise de pouvoir par le colonel Malick Diaw s’est vite répandu dans les nouveaux médias, les médias traditionnels et dans les réseaux sociaux. C’est alors que la CEDEAO a très vite condamné l’acte et demandé aux militaires de regagner les casernes.

Prenant acte de tout cela : IBK décide se retirer pour éviter un bain de sang : « Si aujourd’hui il a plu à certains éléments de nos forces armées de conclure que cela devait se terminer par leur intervention, ai-je réellement le choix ? M’y soumettre, car je ne souhaite qu’aucun sang ne soit versé pour mon maintien aux affaires », annonce le président. « C’est pourquoi je voudrais en ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment », ajoute-t-il.

Au pouvoir depuis 2013, le président malien IBK est contesté depuis 2018 par son peuple, on lui reproche d’être un président impuissant.

Congo : la société civile exige la démission du ministre des grands travaux

Des défenseurs des droits de l’homme ont exprimé leur colère dix jours après l’effondrement d’une partie de la corniche sur le fleuve Congo.

Samedi 18 janvier 2020, des représentants de la société civile ont demandé la démission du ministre des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya. Ceux-ci ont dénoncé des « rétro-commissions » dans la passation des marchés publics.

Cette colère des défenseurs des droits de l’homme arrivent dix jours après l’effondrement d’une partie de la corniche sur le fleuve Congo à Brazzaville.

« Le phénomène mondial du réchauffement climatique ne peut en aucun cas épargner (excuser) l’incapacité et la culpabilité de certains dirigeants congolais », ont déclaré des ONG.

Ces ONG ont dénoncé « l’incompétence avérée et la mauvaise pratique des rétro-commissions » et ont exigé « la démission du ministre Jean-Jacques Bouya ».

Tchad : les raisons de la démission d’Oumar Abdallah Lebine dévoilées

Selon des sources proches, plusieurs raisons sont évoquées pour justifier son départ. Parmi lesquelles : la gestion de la mairie, des recrutements du maire titulaire qui ne plaisent pas à son adjoint.

Oumar Abdallah Lebine, premier adjoint du maire de la ville de N’Djamena, vient de rendre le tablier. D’après son ex secrétaire général, le climat devenait hostile entre eux. Oumar Abdalla Lebine ne s’entendait plus avec son titulaire, Saleh Abdel aziz Damane. Le 21 février, le premier adjoint du maire de N’Djamena a démissionné. « Le vieux se fâchait à plusieurs reprises contre son jeune titulaire qui ne le consultait jamais », confirme un agent au secrétariat de la commune de N’Djamena.

Par ailleurs, l’autre pomme de discorde entre les deux hommes est le licenciement des agents de ladite commune. « Le maire actuel recrute des nouveaux alors que plus de 200 agents sont renvoyés par l’inspection général de l’Etat pour des raisons économiques », confie une source dans la cour de l’Hôtel de ville. C’est un conflit qui date de plus d’un mois. « Le torchon brule entre les deux personnalités depuis plus d’un mois. Ils se sont même entrés dedans au bureau du maire titulaire », témoigne un policier de la municipalité. L’affaire a atteint le chef de l’Etat alors qu’il séjournait en visite privé à Amdjarass, dans l’est du pays.

Lire également : https://www.journaldutchad.com/tchad-le-maire-de-ndjamena-pose-sa-lettre-de-demission/

Tchad : le premier adjoint du maire de N’Djamena pose sa lettre de démission

Oumar Abdallah Lebine, le premier adjoint du maire de N’Djamena, a déposé ce jeudi 21 février sa lettre de démission. Un conseil a été convoqué pour élire son remplaçant ce jour-même.

Suite à des tensions qui durent depuis quelques semaines entre le maire de la ville de N’Djamena, Saleh Abdelaziz Damane, et son premier adjoint, Oumar Abdallah Lebine, ce dernier jette l’éponge ce jeudi 21 février.

Oumar Abdallah Lebine quitte sa fonction qu’il occupe depuis octobre 2018. Le désormais ex maire adjoint aurait pris cette décision pour éviter une probable destitution.

Un conseil communal a par ailleurs été convoqué ce même jeudi afin d’élire son remplaçant.