Tchad : atelier de renforcement du système d’information sur la sécurité alimentaire

Il s’est ouvert le 27 septembre 2021 à N’Djamena un atelier en rapport à la crise sanitaire. Il consiste à la validation de l’étude d’identification d’un mécanisme de financement durable et de mobilisation des ressources.

Ces travaux visent à atténuer l’impact des crises sanitaires. C’est dans ce cadre que le Tchad s’est doté, d’un système d’alerte précoce (SAP) afin d’atténuer l’impact desdites crises. Le ministre de l’Économie, Issa Doubragne s’est exprimé. «les systèmes d’alerte précoce doivent impliquer activement les communautés exposées aux risques et faciliter la sensibilisation du public». Pour y parvenir, « Le gouvernement entend veiller à ce que les taxations envisagées n’entrainent pas un effet d’éviction sur les importations et les exportations des produits qui seront concernés ».

Pour permettre à ces services d’assumer pleinement leurs fonctions en matière de veille et d’alerte précoce, des mécanismes sont prévus. Il s’agit d’une gestion des ressources internes et externes mobilisées en faveur des services pourvoyeurs d’information en matière de sécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale entre les services et le gouvernement.

Lequel avis est partagé par la coordinatrice du Programme sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN), Issa Badi Kadidja Clémence Dambao. Cette dernière explique : « la problématique de financement pérenne des systèmes d’information sur la sécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale au Tchad va de pair avec celle de l’ensemble du dispositif national de prévention et de gestion des crises dont l’évolution a été marquée par plusieurs avancées au niveau institutionnel »

Elle ajoute que, c’est dans ce contexte que l’étude est lancée. Afin de proposer une stratégie de mobilisation des ressources pour garantir le fonctionnement normal et permanent du SISAAP. Et des autres services pourvoyeurs d’information, en conférant un rôle primordial à l’Etat Tchadien. 
L’étude propose des mesures de structuration du dispositif, afin de garantir une meilleure gestion administrative et financière. Notamment en tirant meilleur parti des difficultés antérieures de financement qui n’ont pas permis de pérenniser le système. Ainsi que des mécanismes de financement des systèmes d’alerte précoce des autres pays du Sahel membres du CILSS.