Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 31 mars 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise lundi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Côte d’Ivoire: Patrick Achi reçoit la première injection du vaccin contre la Covid-19

Le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a reçu lundi à Abidjan la première injection du vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca/Oxford, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination.

Trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford via le mécanisme Covax, la Côte d’Ivoire est le premier pays à lancer la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les vaccins du mécanisme Covax.  

Le lancement officiel de cette campagne nationale de vaccination a eu lieu au Centre de vaccination contre la Covid-19 au Parc des sports de Treichville, cité cosmopolite, dans le Sud d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, de partenaires techniques et financiers.

Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Yaméogo, a salué le leadership des autorités ivoiriennes, invitant les personnes cibles à se faire vacciner car « ce vaccin est efficace et il nous a montré partout ailleurs un impact positif sur la pandémie de Covid-19 ».

« Dans le contexte épidémique mondial actuel, se faire vacciner est plus qu’un geste personnel, c’est un acte de santé public, de solidarité et de charité envers les plus vulnérables, et un geste de salut public pour les économies en souffrance », a-t-il dit.

M. Patrick Achi qui a nom du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé au lancement de cette campagne, a indiqué qu’outre ces 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford, la Côte d’Ivoire en recevra « 1,5 million autres prochainement ».

Le pays envisage d’acheter des millions d’autres doses sur ses ressources propres pour être à même de vacciner chaque citoyen qui en aura besoin, a ajouté M. Patrick Achi, exhortant les populations à continuer à respecter les gestes barrières.

Après la pré-qualification de certains vaccins par l’OMS, la Côte d’Ivoire a déjà homologué trois vaccins à travers son agence de régulation pharmaceutique, a fait savoir le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé. 

La première phase de vaccination concerne le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Les personnes âgées de plus de 50 ans feront l’objet de la deuxième phase et celles de 18 à 49 ans, la troisième phase. 

Cette campagne, selon le ministre de la Santé, vise 70% de chaque cible identifiée. Et la cible prioritaire est estimée à environ 5,670 millions personnes et représente 20% de la population totale.

Il a souligné que cette cible est composée en deux phases, la première concerne 3% de la population totale, regroupant le personnel de santé, des forces de défense et de sécurité ainsi que les enseignants. La phase deux concerne 17% de la population totale et vise les personnes âgées de plus de 50 ans, les porteurs de pathologies chroniques et les voyageurs.

Poursuivant, il a mentionné que « le pays se propose d’étendre la vaccination à la population carcérale et aux personnes âgées de 18 à 49 ans, constituant ainsi la troisième phase. La population de cette phase est estimée à près de 14 millions, soit environ 49,3% de la population totale ». 

Les coûts opérationnels relatifs à cette campagne seront supportés par le pays et ses partenaires. Le ministère de la Santé prévoit plus de 19, 6 millions qui seront vaccinés contre la Covid-19, soit environ 69,4% des populations totales. 

Le vaccin AstraZeneca sera administré en deux doses espacées d’un mois. Pour cette première phase, la campagne va concerner uniquement le District d’Abidjan qui constitue l’épicentre de l’épidémie au niveau du pays avec 95% des cas positifs.

La campagne devrait se dérouler sur une période de dix jours, soit du 1er au 10 mars 2021. Après le palais des sports, la campagne devrait se déployer progressivement à l’hôpital militaire d’Abidjan et dans d’autres sites. 

Le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia, le directeur général de la police nationale Youssouf Kouyaté, le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes Mamadou Touré et la ministre de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou se sont également faits vacciner. 

OMC : Ngozi Okonjo-Iweala déjà à l’épreuve

La nouvelle directrice de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a pris ses fonctions ce 1er mars pour un mandat de quatre ans.Une journée historique pour la Nigériane, devenue la première femme et la première Africaine à diriger l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Pour sa prise de fonction, ce lundi à Genève (Suisse), l’ancienne ministre des Finances du Nigeria a placé sa journée sous le signe de l’écoute.

Le successeur du Brésilien Roberto Azevedo, qui a quitté ses fonctions en août un an avant la fin de son mandat, aura comme premier chantier de nommer ses quatre nouveaux directeurs adjoints. Ces derniers auront pour mission de l’aider à redynamiser le mécanisme de négociation de l’organisation. « Je viens à Genève avec une nouvelle paire d’yeux pour jeter un nouveau regard », a dit récemment la nouvelle patronne de l’organisation dont l’élection avait été entérinée par consensus le 15 février par les 164 pays membres.

Bataille des superpuissances

Le deuxième chantier, et non moins important, concerne les réformes dans une institution minée par les conflits entre grandes puissances. Le combat s’annonce rude entre les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et la Chine. Les pays industrialisés n’admettent plus le statut de pays en développement de la Chine qui lui donne de nombreux avantages.

A lire aussi: Ngozi Okonjo-Iweala nouvelle Directrice de l’OMC

Loin de cette bataille, l’Afrique, dont est originaire l’ancienne Directrice de la Banque Mondiale, n’a pas tiré profit de la mondialisation des échanges au cours des dernières décennies. La part du continent dans le commerce mondial est passée de 4,8 % au début des années 1970 à 2,5 % aujourd’hui.

Toutefois, la mission urgente de la nouvelle cheffe de l’OMC sera de donner son impulsion au dossier urgent lié à la pandémie de la Covid-19. Une large coalition de pays demande une dérogation des règles sur la protection de la propriété intellectuelle afin de pouvoir produire les vaccins en masse.

Fondée en 1995, l’Organisation Mondiale du Commerce a depuis joué le rôle du gendarme mondial des échanges. Elle gère, notamment, les conflits entre pays par le biais de son tribunal.

Législatives ivoiriennes: Hamed Bakayoko appelle à des élections apaisées

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko qui séjourne à Paris en France depuis une dizaine de jours pour des raisons médicales, a appelé lundi les candidats aux législatives ivoiriennes à œuvrer pour une campagne et une élection apaisée.

« (…) Pour les élections législatives du 06 mars, j’encourage tous les candidats à œuvrer pour une campagne et des élections apaisées », a écrit le chef du gouvernement ivoirien sur son compte officiel Facebook.

M. Bakayoko dont le séjour en France avait suscité beaucoup d’inquiétudes en Côte d’Ivoire, réagit ainsi officiellement pour la première fois depuis son départ.

 Depuis le 18 février dernier, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la défense, séjourne à Paris en France pour des raisons de santé.

Selon la primature ivoirienne, M. Bakayoko devrait y effectuer une série d’analyses médicales et observer par la suite un repos médical avant de rejoindre Abidjan.

Côte d’Ivoire : l’effondrement d’un immeuble fait trois blessés graves à Abobo

Un immeuble s’est effondré dans la nuit de dimanche à lundi à quelques encablures du 14ème arrondissement d’Abobo dans le nord d’Abidjan faisant trois blessés graves , a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon la plate-forme numérique de la police nationale ivoirienne dénommée « Police Secours», il s’agit d’une partie d’un bâtiment abritant un dépôt de gaz. A en croire cette même, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) et la police sont à pieds d’œuvre pour secourir les rescapés. 

En novembre dernier, rappelle-t-on, un immeuble s’était effondré à Abobo baoulé dans la même commune d’Abobo au nord d’Abidjan occasionnant la mort de trois personnes.

Le Repprelci lance une caravane de lutte contre les fake news en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) a lancé, samedi, la première édition de la caravane de sensibilisation et de lutte contre les fake news dont la première étape a été accueillie dans la commune populaire d’Abobo, au nord d’Abidjan.

Cette caravane qui s’inscrit dans le cadre du projet de fact checking (vérification des faits) du Repprelci dénommé ivoirecheck sillonnera plusieurs communes et villes du pays pour aller au contact de la population en la sensibilisant et la formant sur les techniques et outils de vérification de l’information afin d’éviter les fake news (fausses informations) notamment sur les réseaux sociaux.

Ivoirecheck est un prolongement des activités de monitoring de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci), un organe technique d’autorégulation du Repprelci.

Dans la commune d’Abobo, l’équipe du Repprelci a  été accueillie, samedi soir, au Grin Solidarité (groupe informel de jeunes qui se réunissent quotidiennement autour du thé) du quartier Banco-Anador Cité Verte où dans une présentation interactive, les journalistes Elisée Bolougbeu et Mamady Kébé ont sensibilisé et formé les participants sur les techniques et outils de vérification de l’information.

«C’est une action citoyenne que nous menons à l’effet de contribuer à l’éducation de la population aux médias et à l’information qui est aujourd’hui une nécessité impérieuse pour éviter de s’alimenter de fake news sur les réseaux sociaux avec leurs corollaires de conséquences parfois dramatiques sur la cohésion sociale» a expliqué le président du Repprelci, Lassina Sermé.   

De la loi de 2017 portant régime juridique de la presse à la loi sur la cybercriminalité en passant par l’historique, la nature des fake news et les intentions de leurs auteurs, les formateurs  ont dans une approche alliant la théorie à la pratique, passé au peigne fin ce fléau que constituent les fake news.

« Il s’agit d’apprendre à la population la manière dont elle peut vérifier une information à travers des outils très simples à utiliser comme Google image et TinEye », ajouté M. Sermé, soulignant que «nous avons choisi cette période pour le lancement de la première édition de cette caravane parce que nous avons remarqué qu’en Côte d’Ivoire les périodes d’élections sont favorables à la floraison des fake news ».

Le corps électoral ivoirien est convoqué aux urnes le samedi 06 mars 2021 pour élire 255 députés à l’Assemblée nationale. Du 26 février au 04 mars 2021, les candidats sont en campagne pour s’attirer les faveurs des électeurs.

 Très attentifs, les participants constitués de jeunes, femmes et de personnes âgées ont avoué après la séance avoir été édifiés sur cette thématique de lutte contre les fake news.

«Moi particulièrement, j’ai été édifié par cette sensibilisation. Il y a beaucoup de choses dont je n’avais aucune idée. Mais avec cette formation, j’ai désormais une petite idée sur ce qu’il faut pour vérifier une information», a renchéri Bakary Samaké, enseignant à la retraite, s’engageant à sensibiliser à son tour son entourage sur les méfaits des fake news.

« Nous saluons cette initiative du Repprelci qui est très importante. C’est pourquoi nous allons solliciter cette association à venir nous former encore », s’est félicité l’aîné du Grin Solidarité, Hamed Koné.  

« Vous avez constaté de vous-mêmes l’engouement que cette formation a suscité dans notre quartier. C’est dire que le besoin était réel. Nous nous engageons à prendre le relais de la sensibilisation », a conclu Mahama Ouattara, le Secrétaire général du Grin Solidarité, par ailleurs enseignant de mathématiques.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.  

Vol AF703: la famille de l’adolescent ivoirien attend les résultats de l’enquête

La famille de Laurent-Barthélemy Ani Guibahi, un adolescent ivoirien, retrouvé mort à l’aéroport de Roissy, dans le puits du train d’atterrissage du vol AF703 d’Air France reliant Abidjan-Paris, attend toujours les résultats de l’enquête judiciaire un an après sa mort.

Au terme d’une liturgie d’hommage à l’adolescent, samedi à Abidjan, à la Maison de la communauté catholique Saint’Egidio à Treichville, M. Marius Ani Oulakolé, son géniteur, a dit à la presse que la famille est en attente des résultats de l’enquête judiciaire. 

Cette messe liturgique, marquant la levée du deuil, selon la tradition dans la religion catholique, a été officiée par le Père Didier Tshibangu, en présence des parents et amis de la famille de l’adolescent dont la photo était exposée au bas de la chaire.    

Visiblement touché par la disparition de son fils, M. Marius Oulakolé, a laissé entendre qu’il souhaitait que « la vérité soit sue et connue à la suite de cette tragédie, qu’on nous dise ce qui s’est passé (car) c’est l’enquête qui va nous éclairer sur la situation ».   

Jusqu’aujourd’hui « toute notre peine et notre difficulté (sont) liées à la disparition de notre enfant », a-t-il affirmé, relatant que « depuis le drame, la situation va de mal en pire parce que suite à la tragédie, je n’ai plus eu le courage de continuer mes activités que je faisais avant ».

Brillant en mathématique et physique, Barthélémy empruntait le chemin de son père, un doué dans ces deux disciplines. Malheureusement, son père va arrêter les études en classe de terminale. Répétiteur en sciences physiques et mathématiques, il aide des élèves dans ces matières. 

« Chaque jour qui passe, c’est la douleur qui s’enfonce, et ce de jour en jour dans le cœur de la famille, des parents », avoue le père de l’adolescent qui veut « faire en sorte qu’un drame pareille ne se reproduise plus jamais ».

Pour ce faire, il envisage à travers un certain nombre de programmes d' »aller sensibiliser les enfants par rapport aux dangers qui minent leur milieu », et leur faire savoir que « le bonheur tant recherché partout ailleurs peut se trouver ici (dans leur pays) » grâce à leur abnégation et leur ardeur au travail.  

Toutefois, dira-t-il, il faudra un « apport de nos autorités qui accompagneraient nos enfants dans leurs rêves » afin qu’ ils ne tentent pas des aventures suicidaires en cherchant à migrer vers l’Occident via des voies risquées.  

M. Ghislain Adou, chargé d’études au ministère des Transports, représentant le ministre, a assuré que « l’enquête effectivement a débuté », avant d’ajouter « nous restons toujours en attente des résultats et les procédures sont en cours au niveau du Cabinet du procureur de la République ».  

Après avoir témoigné « la compassion du ministre à la famille suite aux événements survenus », il a rassuré que le ministère reste aux côtés de la famille.Et, depuis la survenance de cet incident, le ministre n’a ménagé aucun effort pour accompagner la famille.  

« Notre vœux est que plus jamais pareille événement ne se reproduise dans notre pays. C’est pourquoi les mesures de sécurité en vigueur sur la plateforme aéroportuaire ont été renforcées », a-t-il poursuivi.  

Selon une source familiale, une autopsie  a été réalisée en France et les résultats ont été remis au procureur de la République de Côte d’Ivoire. En outre, la famille du défunt a déposé une plainte contre x afin qu’il soit recherché celui qui a conduit l’enfant à l’aéroport d’Abidjan. 

« Nous avons le devoir de garantir une vie aux enfants. (C’est pourquoi) nous nous sommes mis debout pour dire que la vie compte quelle que soit la situation », a déclaré le Père Tshibangu pour qui « tout être humain est un frère (…), et a donc besoin de notre attention ». 

« Fais lui découvrir l’immensité de ton amour seigneur et ouvre lui les portes de ton royaume au nom de Jésus », a prié le Père Tshibangu, rendant l’âme du défunt à Dieu dans l’espérance de le voir ressuscité le jour de la rédemption. 

La compagnie aérienne Air France avait, dans un tweet, écrit à la suite de la découverte du corps avoir vu un « passager clandestin dans le puits du train d’atterrissage de l’appareil effectuant le vol AF703 reliant Abidjan à Paris Charles De Gaulle le 7 janvier 2020».  

Ani Guibahi (14 ans) était élève en classe de  4e 2 au Lycée municipal Simone Ehivet Gbagbo de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, un établissement d’enseignement secondaire. Selon ses condisciples, il rêvait de « voyager et devenir un grand footballeur ». 

Côte d’Ivoire: lancement d’un programme de réinsertion des filles-mères à Alépé

L’association Pro-Kids Côte d’Ivoire, une organisation œuvrant dans le social, a lancé samedi à Alépé ( à une quarantaine de km au nord-est d’Abidjan) sa deuxième cohorte de formation dénommée « Pro-girls fellowship 2021», un programme visant la réinsertion et la formation des filles-mères.

« C’est un programme qui cible les filles-mères qui ont entre 14  et 25 ans et qui sont en situation de précarité, c’est-à-dire qui viennent de familles défavorisées et qui aimeraient reprendre leur vie en main. Autrement dit, ce programme cible celles qui veulent retourner à l’école ou apprendre un métier», a expliqué à APA, Aicha Traoré, la présidente de l’association Pro-Kids Côte d’Ivoire en marge de ce lancement. 

Poursuivant, Mme Traoré a précisé que   «notre rôle au cours des quatre prochains mois, c’est de leur ( filles-mères) donner des formations principales en entrepreneuriat et leadership féminin, en  développement de la petite enfance, en  montage de projets pour qu’elles puissent avoir des outils nécessaires pour reprendre cette vie dont elles ont tant envie». 

Par ailleurs, elle a souligné que son association entend accompagner une vingtaine de filles-mères de la localité d’Alépé et sélectionner une dizaine d’entre elles après quatre mois pour les accompagner sur leurs projets pendant un an. 

 « Nous les aidons à trouver le financement. On ne donne pas l’accompagnement financier. C’est un accompagnement technique qu’on assure », a ajouté Mme Traoré. 

Après la ville d’Alépé, a-t-elle conclu, son association mettra le cap sur Yamoussoukro ( centre ivoirien) et ira  à Man ( Ouest) et à Korhogo ( Extrême nord) où elle aidera plusieurs autres filles-mères à se réinsérer dans la société.

Côte d’Ivoire : une ambulance médicalisée pour réduire les décès à Grand-Lahou

Le ministre secrétaire général adjoint de la présidence ivoirienne en charge de la Coordination des Grands Projets, Claude Isaac De a remis une ambulance médicalisée à la direction départementale de la Santé de Grand- Lahou dans le sud ivoirien en vue de réduire le taux de décès dans cette localité.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, ce don d’ambulance fait au nom du Président ivoirien Alassane Ouattara, va au-delà de la réduction des décès pour permettre de renforcer le parc de transport de ce département sanitaire et améliorer sa capacité de mobilité.

« Toutes ces initiatives visent à améliorer  la santé de nos populations dans le cadre de la potentialisation du Programme social du gouvernement par une meilleure prise en charge des cas urgents et réduire le taux de décès à Grand-Lahou (…)», a indiqué le ministre Claude Isaac De cité dans la note.

Il a également saisi cette tribune pour inviter les populations de cette localité à continuer à faire confiance au président ivoirien et à l’ensemble du gouvernement  « qui ne cessent d’œuvrer pour la prise en compte de leurs préoccupations afin de doter le département d’infrastructures sociales pour son épanouissement ».

En retour, le directeur départemental de la santé de Grand-Lahou, Dr Kouassy Rémi a dit sa gratitude à l’exécutif ivoirien pour cette action sociale.

  « Cette ambulance vient renforcer notre parc de transport hospitalier. Nous saluons à sa juste valeur ce don qui traduit les sacrifices consentis par le président de la République et le gouvernement dans sa dynamique de renforcement du plateau technique sanitaire de notre région », s’est félicité M. Kouassy.

Ces actions sociales, a rappelé la note, s’inscrivent dans le cadre du programme social du gouvernement et visent à renforcer les capacités opérationnelles des structures sanitaires.

Départ de Ouattara en France où il s’entretiendra avec Macron

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, vendredi, pour un séjour en France au cours duquel il aura un entretien avec son homologue français Emmanuel Macron.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, Alassane Ouattara qui a quitté Abidjan, accompagné de la première dame, Dominique Ouattara, « aura un entretien suivi d’un dîner avec son homologue français, Emmanuel Macron, le mercredi 3 mars 2021, au Palais de l’Elysée ».

Le président de la République échangera également avec le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères,  Jean-Yves Le Drian, conclut le communiqué.

Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 504 000 doses de vaccin AstraZeneca

La Côte d’Ivoire qui a reçu vendredi 504 000 doses de vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca, démarre à partir du 1er mars 2021 une campagne de vaccination gratuite et volontaire.

Les vaccins ont été réceptionnés à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouelé, qui avait à ses côtés les membres du mécanisme Covax que sont Gavi, Cepi, Unicef et l’OMS. 

« Jusqu’à la fin du premier trimestre 2021, la Côte d’Ivoire recevra plus de 2,4 millions de doses de vaccin », a fait savoir M. Aka Aouelé, indiquant qu’initialement annoncée pour le 15 mars, la campagne en Côte d’Ivoire démarre le 1er mars 2021.

Le lancement officiel de la campagne est prévu, lundi, au Parc des sports d’Abidjan avec pour « cibles prioritaires les Forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques ». 

Le ministre de la Santé a souligné que « la vaccination est gratuite et volontaire ». Et, au directeur général de la Santé, Mamadou Samba, d’ajouter qu’elle visera ensuite les personnes dans la tranche d’âge de 18 à 49 ans.

Ce vaccin du groupe pharmaceutique éponyme AstraZeneca, né de la fusion en avril 1999 du suédois Astra et du britannique Zeneca, sera administré en deux doses conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

La Côte d’Ivoire bénéficie de ces doses de vaccins dans le cadre de l’initiative Covax. Après le Ghana, le pays devient le deuxième État africain à recevoir des doses de vaccins Covid-19 acheminés via le mécanisme Covax. 

Le coût total du plan de déploiement pour le premier passage de ce vaccin est estimé à 104,217 milliards Fcfa dont 86,27 milliards pour l’achat des vaccins et intrants puis 17,94 milliards Fcfa pour les coûts opérationnels, indique une note.

Pour cette première phase, la vaccination va concerner uniquement le District autonome d’Abidjan, car la capitale économique ivoirienne constitue l’épicentre de l’épidémie en Côte d’Ivoire avec 95% des cas positifs.

Le premier cas de Covid-19 a  été déclaré en Côte d’Ivoire le 11 mars 2020. Aujourd’hui, le pays enregistre plus de 32.000 personnes infectées de la maladie dont plus de 31.000 guéris et 188 décès. 

Fake news: l’Etat ivoirien invité à faire « l’éducation aux médias dès l’école primaire »

Dr Karim Wally, journaliste et enseignant-chercheur à l’UFR de communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, estime que l’Etat ivoirien devrait faire « l’éducation aux médias dès l’école primaire », ce qui serait « un pari gagné pour l’avenir » face aux fake news.

M. Wally s’exprimait, jeudi, lors d’un panel tenu via webinaire autour du thème: « Outils et stratégies de lutte contre les fake news sur les réseaux sociaux », organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) en partenariat avec l’ambassade des États-Unis.

Pour cet enseignant-chercheur, « l’Etat de Côte d’Ivoire doit faire l’éducation aux médias dès l’école primaire » face au fléau des fake news (fausses nouvelles) qui emballent les populations,  surtout les jeunes, et créent souvent des stéréotypes.

Le journaliste ivoirien Elisée Bolougbeu, le second pénaliste, a également soutenu qu’une éducation des populations est un moyen pour mieux combattre les fake news, toutefois les autorités devraient afficher plus de fermeté et « réprimer » les auteurs des infox.

Pour M. Élisée Bolougbeu, les fake news sont des « informations manipulées intentionnellement ». Et pour ce faire, il ne faut pas laisser la rumeur prospérer ou enfler au point de créer des grabuges au sein de la société.

Il a salué l’initiative du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, qui a créé une plateforme dénommée IvoireCheck, et qui vise à indexer les infox , en donnant la bonne information.

Évoquant la stratégie pour réduire les fake news, M. Bolougbeu a souligné que les médias peuvent se mettre ensemble, à l’instar d’organes de presse français, il y a quelques années, en partenariat avec Facebook, pour contrer les fake news sur des événements sensibles.

Dr Wally a attiré l’attention sur l’écosystème de l’information, faisant observer qu’aujourd’hui, « l’information est bouleversée avec Internet », car des milliards de personnes derrière un smartphone ou un ordinateur peuvent émettre une information détachée de la réalité. 

Dans ce contexte, dira-t-il, le rôle du journaliste est hautement important pour certifier les informations au regard de leur authenticité, car à l’aune de la démocratisation de l’Internet, l’on ne peut ingurgiter toute information sans la jauger.

L’enseignant-chercheur a par ailleurs exhorté les autorités publiques à beaucoup communiquer afin que les populations ne se forgent pas des pensées faussent, souvent difficiles à dénouer dans l’imagerie populaire. 

A l’ouverture de cette session, l’Attaché de Presse de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a souligné l’importance de la lutte contre les fake news, notamment sur les réseaux. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, l’Ambassade a accepté de s’associer avec le Repprelci pour organiser ce webinaire.

A son tour, le président du Repprelci, Lassina Sermé a remercié l’Ambassade des Etats-Unis, espérant que ce webinaire augure de très bonnes perspectives de collaboration entre le Repprelci et la chancellerie américaine.

M. Sermé, également salué les panélistes pour leurs contributions sur ce sujet. Le Repprelci envisage d’aller vers les populations, voire à l’intérieur du pays, dans l’optique de l’éducation des masses sur les fake news.

La session a enregistré la participation de plusieurs journalistes et organisations dont ODIL, l’observatoire des initiatives de lutte contre la désinformation, basé en France.

Le panel a été modéré par M. Teko Folli, le chargé de l’information de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire. Il intervient à un peu plus d’une semaine des élections législatives ivoiriennes prévues le 6 mars 2021.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Ouverture de la campagne électorale pour les législatives ivoiriennes

La campagne électorale pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain est officiellement ouverte depuis ce vendredi et prendra fin le 04 mars prochain.

Pour ce scrutin législatif, 255 sièges de députés sont à pouvoir dont 169 dans des circonscriptions uninominales et 36 dans des circonscriptions où les électeurs votent pour des listes composées d’autant de candidats que de sièges à pourvoir.

Dans un communiqué de lancement de cette campagne transmis jeudi à APA, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, a assuré candidats et électeurs que les Forces de défense et de sécurité ont pris toutes les mesures sécuritaires pour garantir une campagne paisible. 

«La période de campagne électorale est un moment d’écoute et d’échanges qui doit vous permettre de choisir le meilleur profil pour servir les aspirations et les intérêts légitimes du peuple à l’Assemblée Nationale», a dit le président de la CEI aux électeurs, les invitant à accueillir les candidats avec  «civisme et responsabilité ».

S’adressant aux candidats, M. Coulibaly a soutenu qu’il s’agira pour eux, pendant cette période de campagne électorale  de  « démontrer, sans violences, sans invectives et sans provocation » aux électeurs, leurs aptitudes à les représenter valablement à l’hémicycle.

L’élection des députés à l’Assemblée nationale ivoirienne est prévue le 06 mars prochain. Cette élection se tiendra dans 205 circonscriptions électorales, 10759 lieux de vote et 22135 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national.

La banque du Trésor ivoirien inaugure 7 guichets automatiques ultra-modernes

La banque du Trésor public de Côte d’Ivoire vient d’inaugurer sept nouveaux guichets automatiques ultra-modernes à Abidjan et à l’intérieur du pays.

La cérémonie d’inauguration des nouvelles installations s’est déroulée mercredi à Abidjan-Plateau, en présence de M. Vassogbo Bamba, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des finances, M. Adama Coulibaly. 

Le représentant du ministre de l’Économie et des finances a fait savoir que le premier responsable de ce département ministériel était « heureux de noter que le Trésor Public a franchi un nouveau cap, dans sa belle dynamique de modernisation, à travers la mise en place de guichets automatiques ultramodernes ».

Le directeur général adjoint du Trésor public, M. Arthur Ahoussi, a relevé que l’acquisition de cet équipement s’inscrit dans le cadre de la modernisation des outils et des méthodes de gestion de la banque. 

Ce projet, dira-t-il, repose sur un axe stratégique majeur du Plan Stratégique de Développement 2016-2020 du Trésor Public qui en est, aujourd’hui, à sa phase d’évaluation.

« Dans la droite ligne de la réalisation de ce chantier, notre administration a bâti, depuis 2019, sa stratégie de digitalisation autour du triptyque : digitalisation des méthodes de travail, des moyens d’encaissement et des moyens de paiement », a-t-il relevé.

Présentant les caractéristiques des nouveaux guichets, M. Ahoussi a indiqué concernant les guichets intelligents, qu’en plus des opérations traditionnelles de retrait d’espèces et de demande de solde, ces guichets permettent d’effectuer des remises de chèques.

Ces guichets permettent en outre de faire des versements en espèces et d’éditer des relevés de compte. A terme, il devrait même être possible d’y faire aussi des ouvertures de compte et des virements personnels. 

S’agissant des guichets automatiques installés à l’intérieur du pays, ceux-ci visent surtout à soulager les fonctionnaires qui se sentaient lésés jusque-là.

Au cours de cette année 2021, la banque du Trésor prévoit de démarrer un vaste projet d’ouverture de 50 guichets automatiques dans ses 50 agences réparties sur toute l’étendue du territoire national. 

« La banque des dépôts du Trésor affiche plus que jamais sa stature de banque de proximité, prête à répondre davantage aux attentes de tous les fonctionnaires en service dans les villes de l’intérieur du pays, même les plus reculées, où le service bancaire est absent », a déclaré M. Ahoussi. 

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, à travers sa banque des dépôts renforce son déploiement et sa modernisation au profit des populations. 

Après la mise en service de la banque en ligne dénommée ‘’e-banktresor », la banque des dépôts du Trésor innove à travers l’ouverture de sept nouveaux guichets automatiques dont deux de nouvelles générations appelés guichets automatiques intelligents implantés à l’agence principale de la banque à Abidjan-Plateau. 

Ces guichets automatiques intelligents font du Trésor Public, l’une des premières Administrations Publiques, membres du réseau GIM-UEMOA, à se doter d’un tel dispositif moderne et innovant au niveau de la sous-région, à travers sa banque. 

Les cinq autres nouveaux guichets automatiques sont installés à la cité financière d’Abidjan-Plateau et à l’intérieur du pays, notamment dans les villes de Botro, Bouna, Tabou, et Touba. 

Le directeur de la banque des dépôts du Trésor, M. Cissé Abdoul Kader a traduit sa joie de voir l’aboutissement de ce projet innovant ayant pour but une plus grande satisfaction des citoyens. 

Avec ses nouveaux guichets automatiques, la banque des dépôts du Trésor compte désormais un total de douze guichets automatiques.

Riziculture: un « village semencier » en construction à Dabakala, dans le nord ivoirien

Un « village semencier » actuellement en construction à Dabakala, une ville située dans le nord ivoirien, devrait bientôt permettre de produire plusieurs tonnes de semences de base pour le pays et la sous-région.

Le projet a été présenté le 24 février par un opérateur économique américain à Dabakala, ville située dans la région du Hambol à plus de 500 kilomètres d’Abidjan, au siège de la société MANY (Mother Africa Needs You), rapporte une note d’information transmise à APA.

MANY qui signifie en français « La mère Afrique a besoin de toi », est une initiative d’envergure incitant la diaspora noire américaine à venir investir en Afrique en vue du développement du continent. 

M. Tiahmo  Rauf, promoteur et PDG de ladite la société, a expliqué que l’objectif est l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du pays en riz, ce qui est possible mais, elle doit permettre aux riziculteurs de vivre décemment des fruits de leurs labeurs. 

« A travers la réalisation de notre projet, nous souhaitons apporter notre contribution pour aider les agriculteurs à ne rien envier aux citadins. Il s’agit d’une invite aux jeunes en quête d’emplois en ville à retourner à la terre », a-t-il déclaré.   

« Nous voulons être une solution contre l’immigration irrégulière et cela commence par l’octroi de semences de qualité, d’engrais, d’herbicides et d’insecticides. Notre société souhaite améliorer les travaux des agriculteurs grâce à la modernisation », a-t-il ajouté.   

Ce projet devrait permettre en outre « la mécanisation, utilisation de drones pour faire la cartographie des champs, et le rachat des productions de semences à 300 francs le kilogramme contre  250 francs régulièrement pratiqué ».   

Il a salué l’Etat de Côte d’Ivoire et le Projet d’urgence CORIS / GIZ / AfricaRice qui ont permis de lancer leurs activités dans le Hambol. 

Pour sa part, Dr Bèye Amadou, partenaire de M. Tiahmo, a assuré que les semences qui seront produites à Dabakala auront le label de qualité et pourront être vendues même dans la sous-région. 

« Nos variétés sont résilientes aux changements climatiques. Certaines parmi elles devront permettre aux agriculteurs de produire du riz deux à trois fois par an. Ce riz sera tracé et permettra d’avoir des données statistiques fiables », a-t-il poursuivi.  

Pour Ernst Zippel, Coordonnateur régional du projet CORIS / GIZ / AfricaRice,  le « Village semencier » est une aubaine pour Dabakala. Sa structure envisage d’accompagner le projet.

Selon lui, le projet du village semencier devrait favoriser la production de 160 tonnes de semences de base qui serviront à produire dans un an environ un million de tonnes de paddy, beaucoup prisé en Côte d’Ivoire. 

Quant à Diomandé Bakary, directeur régional de la promotion de la  riziculture du Hambol, il a fait savoir que l’Etat de Côte d’Ivoire dépense chaque année environ 500 milliards de francs CFA dans l’importation du riz.  

Ouattara Soumaïla, président de la coopérative de production de riz de Dabakala affiche sa fierté pour ce projet. Il révèle avoir cédé sa plantation d’anacarde à son frère pour se lancer dans la production de riz. 

« L’année dernière j’ai produit 30 tonnes sur mes 7 hectares. Le prix bord champ était fixé entre 125 et 150 francs », rapporte-t-il. Avec le projet il se dit ravi de ce que la semence sera achetée à 300 francs le kilogramme. 

Suite aux différentes allocutions, les officiels ont eu droit à une visite guidée sur le terrain qui les a conduits à 7 km de la ville sur le site de réalisation des productions de semences. Ensuite, les magasins d’engrais et de semences ainsi que l’usine en construction ont été présentés. MANY et ses partenaires (CORIS, GIZ, AfricaRice) envisagent de faire de l’autosuffisance en riz une réalité en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: le village de Sokouamékro doté d’un forage

Sokouamékro, un village de 1500 âmes situé dans la localité de Brobo dans le centre ivoirien a été doté d’un forage qui vient régler un «problème crucial» d’eau potable.

Selon un communiqué transmis jeudi à APA, cet ouvrage hydraulique, l’oeuvre du cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire permet ainsi à ce village de disposer de quatre points d’eau pour un coût de près de 20 millions FCFA. 

« Nous sommes très heureux de pouvoir enfin avoir un accès facile et direct à l’eau chez nous surtout en cette saison sèche. Nous avons été dubitatifs en raison des challenges rencontrés mais aujourd’hui, c’est chose faite», s’est félicité le chef de village de Sokouamékro, N’Zi Kouakou, adressant la gratitude des siens au donateur. 

Dans la même veine, le sous-préfet de Brobo, Oulei Louis Bonaventure a estimé qu’un « problème crucial » vient d’être réglé  dans ce village avec la construction de ce forage.  « Le village bénéficie aujourd’hui d’un ouvrage qu’il a toujours recherché et j’en suis très heureux», a dit l’administrateur civil.  

« Les quatre bornes fontaines installées dans le village sont approvisionnées par un forage connecté à une station de traitement d’eau, et alimenté en énergie par des plaques solaires », a précisé par ailleurs le communiqué. 

La réalisation de ce projet rentre dans le cadre des actions déployées par cette entreprise de cimenterie pour améliorer les conditions de vie des populations riveraines à ses sites d’exploitation. LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux  de construction, est le producteur du Ciment Bélier. 

Programme GPE-Abidjan: remise de diplômes à 44 auditeurs

Quarante et quatre (44) auditeurs de la 20e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Quarante-quatre auditeurs ont passé avec succès les évaluations de la formation sur un total de 46 dont 38 ont fait les cours en présentiel et huit en formation ouverte à distance. Selon les résultats, 27 ont obtenu leur sésame avec la mention bien et 17 avec la mention assez-bien.   

La formation a été affectée par la Covid-19, mais pour achever les différents modules, la direction générale du Programme GPE-Abidjan, conduite par Mama Ouattara, a dû faire basculer, au pic de la pandémie, tous les cours en ligne. 

Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de management des politiques économiques. 

M. Moussa Diabaté, directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Fonction publique, Issa Coulibaly, président de la cérémonie, s’est félicité de ce programme qui apparaît comme un instrument privilégié dans la stratégie de renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées. 

« Le programme permet de relever la compétitivité globale des économies africaines et d’accroître la satisfaction des citoyens, usagers/clients de nos services publics » et « l’amélioration constante et soutenue des performances de nos administrations », a-t-il ajouté.

Le nouveau président de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), Ballo Zié, a invité les auditeurs à considérer ce diplôme comme « un point de départ » face aux défis des économies et des administrations sur le continent.

M. Ballo Zié a salué son prédécesseur, Abou Karamoko, président honoraire de l’Université Félix Houphouët-Boigny, pour son appui apporté à ce programme. Ce dernier a d’ailleurs accordé 2 ha sur l’espace universitaire au programme GPE pour la construction d’un institut. 

Le directeur général du Programme GPE-Abidjan, Mama Ouattara, a décerné un trophée de reconnaissance à M. Abou Karamoko. Selon lui, cet institut pensé et devant abriter un campus vise à répondre au mieux aux besoins de formation.   

Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique. La formation débouche sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique.

Pour cette formation diplômante qui dure 12 mois, à distance et en présentielle, le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent et avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

Le président de la Cour des comptes, Diomandé Kanvaly, parrain de la cérémonie, s’est réjoui de ce que cette formation qui avait lieu en France ait été délocalisée à Abidjan et à Yaoundé en 1998 en ce qui concerne l’Afrique francophone.

« Je vous exhorte à faire honneur à vos pays respectifs, à tous ceux qui ont pris part à votre formation (…) Tout le long de vos carrières, gardez à l’esprit le but pour lequel vous avez été formés: contribuer à l’émergence d’une administration efficace », a-t-il poursuivi. 

Le major de la 20e promotion du Programme GPE-Abidjan est le Béninois Emmanuel Akapko. Quatre nationalités ont participé à cette édition, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Togo et la Côte d’Ivoire. 

Le retour annoncé de Gbagbo n’est pas du goût des victimes

Le retour annoncé de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire n’est pas du goût de certaines victimes des crises en Côte d’Ivoire qui ont appelé, jeudi, la Cour pénale internationale (CPI) a donné une «une suite favorable» à l’appel interjeté par le procureur de cette juridiction.

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) a dit, jeudi, être contre l’éventuel retour de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. 

« Nous demandons à la CPI de donner une suite favorable à l’appel du procureur et d’ouvrir un nouveau procès contre M. Gbagbo», a plaidé Issiaka Diaby, le président du CVCI dans une conférence publique.

Mercredi dernier, le parti de M. Gbagbo a annoncé qu’il sera en  Côte d’Ivoire à la mi-mars et a mis en place un Comité national d’accueil de treize membres pour préparer son retour.

Selon M. Diaby, l’ex-président ivoirien  « doit demeurer là-bas (hors de la Côte d’Ivoire) jusqu’à ce que la procédure judiciaire à son encontre prenne fin ».

Acquitté par la CPI pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Gbagbo est en liberté conditionnelle en Belgique dans l’attente de la fin de la procédure judiciaire à son encontre.

Dans une décision publiée mardi, la présidence de la CPI a accordé, une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

Report à une date ultérieure de la visite de Gianni Infantino à Abidjan

La visite en Côte d’Ivoire du président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, annoncée pour vendredi, a été reportée à une date ultérieure, selon une note officielle.

L’information a été portée à la connaissance des clubs et du public sportif par le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), indiquant que son arrivée à Abidjan est « reportée à une date ultérieure », sans avancer de raison.

« Le Comité de normalisation s’excuse auprès de la communauté sportive pour ce report de dernière minute », mentionne la note, qui vient annuler une annonce de la veille, affirmant que M. Gianni Infantino devrait atterrir à Abidjan vendredi.

Selon le calendrier de l’annonce précédente, le patron de la FIFA, en tournée depuis quelques jours sur le continent africain, devrait avoir une audience avec le ministre des Sports, une séance de travail avec le Comité de normalisation et visiter les stades d’Ebimpé et d’Abobo, dans le Nord de la capitale économique ivoirienne. 

  

Le président de la FIFA attendu vendredi en Côte d’Ivoire

Le président de la Fédération internationale de football association ( FIFA), Gianni Infantino est attendu vendredi en Côte d’Ivoire où il aura une séance de travail avec le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) et visitera les stades d’Abobo et d’Ebimpé ( Nord d’Abidjan).

Dans un communiqué transmis à APA, jeudi, le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF) ajoute que le président de la FIFA aura également une audience avec Paulin Danho,  le ministre ivoirien des sports.

Cette visite de M. Infantino intervient dans un contexte où le football ivoirien traverse une crise qui n’a pas permis l’élection du président de la FIF.

«Gbagbo sera en Côte d’Ivoire à la mi-mars de cette année » (Assoa Adou)

Le Secrétaire Général de la tendance du Front populaire ivoirien baptisée « Gbagbo ou rien» ( GOR), Assoa Adou a révélé mercredi à Abidjan, que le retour de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire se fera à la mi-mars.

M. Assoa a fait cette annonce lors de la présentation officielle d’un comité national d’accueil composé de 13 membres, des sages pour la plupart, pour préparer le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire.  

«Le président Gbagbo m’a dit de vous rassurer qu’en mi-mars de cette année, il sera en Côte d’Ivoire d’Ivoire», a dit M. Assoa lors de cette cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs personnalités proches de l’ex-président dont son épouse Simone Gbagbo et son ex-Premier ministre Aké N’Gbo.  

« Certains pensent qu’on veut faire un coup de force. Non. Le président Gbagbo dit de négocier avec le gouvernement pour qu’il rentre dans la paix. Mais ça traîne », a regretté le secrétaire général du FPI-Gbagbo.

 Auparavant, une liste de 13 membres composant le Comité national d’accueil pour le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire a été dévoilée. Des sages pour la plupart, il s’agit entre autres, de MM. Abou Cissé ( Société civile), Adou Tanoh ( 1er secrétaire de section du FPI à Abengourou), N’gou Blaise ( ex-ministre), Doué Blaise ( ex-préfet de police) et Zoumana Ouattara (Enseignant à la retraite).

 Selon le secrétaire général du FPI, les membres de ce Comité national d’accueil ont des  «relations personnelles » avec M. Gbagbo. Leur rôle, a ajouté M. Adou,  « c’est d’aider le comité opérationnel pour préparer le retour du président Gbagbo dans la paix et la sincérité ». 

Par ailleurs, des uniformes, des tee-shirts et des casquettes ont été confectionnés à l’effigie de M. Gbagbo dans l’optique de son éventuel retour en Côte d’Ivoire. 

Dans une décision publiée mardi, la présidence de la Cour pénale internationale (CPI) a accordé, une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

 Acquitté par la CPI pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Gbagbo est en liberté conditionnelle en Belgique dans l’attente de la fin de la procédure judiciaire à son encontre. 

Affaire Gbagbo/Blé Goudé: la CPI proroge le mandat des juges

La présidence de la Cour pénale internationale (CPI) accorde une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement, dans une décision publiée mardi.

« La Chambre d’appel est actuellement saisie d’un appel contre l’acquittement dans l’affaire le Procureur contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé (respectivement  »l’appel » et  »l’affaire ») », indique la présidence de la Cour pénale internationale.

Suite à un examen de la situation, la présidence annonce que « par voie de décision administrative interne du 28 janvier 2021, elle a accordé une prorogation de mandat aux juges jusqu’au 31 mars 2021 au plus tard aux fins de la clôture du recours ».    

Selon la note, la présidence de la Cour pénale internationale, dans sa composition ad hoc, est composée du premier vice-président Robert Fremr, du deuxième vice-président Marc Perrin de Brichambaut et de la juge Olga Herrera Carbuccia.  

« La présidence note que les 20 et 21 janvier 2021, respectivement, elle a été saisie de demandes administratives du juge président de l’affaire, le juge Chile Eboe-Osuji, et le juge Howard Morrison concernant la prorogation de leurs mandats respectifs aux fins de l’achèvement de l’appel dans l’affaire », souligne le texte.   

De l’analyse de la présidence, il ressort que « conformément à l’article 41 du Statut de Rome et à l’article 33 du Règlement de procédure et de preuve, le juge Eboe-Osuji a été dispensé de la présidence aux fins de l’examen par celle-ci », et ce « en raison du risque évident de manque d’impartialité ».

Pour la présidence de la CPI, « le juge Eboe-Osuji devait être impliqué dans la prise de décision liée à sa propre demande ». Partant, elle « prend acte de sa responsabilité, conformément à l’article 38 du Statut de Rome, pour la bonne administration de la Cour, à l’exception du Bureau du Procureur ».

 L’Assemblée des États parties (AEP) au Statut de Rome vient d’élire Karim Khan pour devenir le prochain procureur de la CPI. Le nouveau Procureur qui entrera en fonction le 16 juin 2021, pour un mandat non renouvelable de neuf ans, succédera à Fatou Bensouda.  

Côte d’Ivoire: 20 000 ha d’une forêt classée dégagés pour l’agroforesterie

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a signé mardi avec le Conseil régional du Cavally, dans l’Ouest du pays, une convention pour la mise à disposition des paysans de 20 000 ha de la forêt classée de Goin-Débé pour l’agroforesterie.

La signature de cette convention porte notamment sur la gestion de la Forêt classée de Goin-Débé. La partie du Conseil régional du Cavally était représentée par sa présidente, Anne Désirée Oulotto, ministre de l’Assainissement et de la salubrité. 

Devant les chefs coutumiers et les autorités locales, réunies au siège du Conseil régional à Guiglo, Mme Anne Oulotto, a précisé qu’il s’agit d' »une convention de mise à disposition d’une parcelle de 20 000 hectares dans la Forêt classée de Goin-Débé ».

« Cette superficie mise à votre disposition, vous permettra de poursuivre vos activités, conformément à la nouvelle politique forestière, qui associe culture agricole et culture de l’arbre, dénommée agroforesterie, qui est un moyen essentiel de reconstitution du couvert forestier », a-t-elle expliqué.  

Sur les 133 170 hectares de la forêt classée de Goin-Débé, 20 000 hectares seront mis à la disposition des paysans pour leur permettre de poursuivre leurs activités agricoles tout en associant la culture de l’arbre dans leurs parcelles agricoles. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention, il a été mis en place, un Comité technique, composé des représentants du ministère des Eaux et forêts, du Conseil régional du Cavally, du corps préfectoral et des communautés locales.

Ce comité est particulièrement chargé de définir les différentes activités, les modalités de leur mise en œuvre et d’assurer le suivi de leur exécution par les communautés, a fait savoir Mme Anne Oulotto. 

La pratique de l’agroforesterie vise à créer les conditions d’une agriculture toujours prospère, à satisfaire les besoins du pays en matière de bois d’œuvre et de bois énergie et assurer le bien-être des populations riveraines.  

Cet accord fait suite à une série de rencontres entre les autorités locales de la région, conduites par la ministre Anne-Désirée Oulotto et le ministère des Eaux et forêts, sous la houlette du ministre Alain-Richard Donwahi.

Il vient renforcer le cadre de paix retrouvé entre les communautés autochtones, allochtones et allogènes de Guiglo. Mme Oulotto a lancé un appel aux populations de la Région du Cavally à accorder la priorité aux intérêts de la Nation et à  s’approprier cette initiative visant à préserver et réhabiliter le domaine forestier.

De graves incidents sont survenus entre autochtones et allochtones dans la forêt classée de Goin-Débé en 2018, ayant conduit l’Etat à envisager des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale. 

Dans ce contexte, le ministre des Eaux et forêts s’est rendu à Guiglo en 2019 pour expliquer la vision de la nouvelle politique forestière adoptée par le gouvernement dont l’un des piliers est la mise en oeuvre du code forestier et la prise en compte des intérêts des populations. 

Le gouvernement a adopté en 2018 la politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts avec pour objectif de restaurer d’ici à 2030, 20% du couvert forestier national.

Abidjan va accueillir la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone

La Côte d’Ivoire accueille la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone, la version africaine francophone de l’émission de télé-crochet The Voice, a annoncé mardi à Abidjan le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré.

« Nous sommes heureux d’accueillir The Voice Afrique Francophone », a déclaré M. Sidi Touré, ajoutant que « pour la Côte d’Ivoire, c’est un retour à la maison » et que « définitivement cela va se faire en Côte d’Ivoire pour les années à venir, avec notre soutien ».    

M. Sidi Touré a félicité la productrice de cette émission, Rolande Kammogne, qui envisageait d’arrêter face à des problèmes de financement, mais qui « a toujours su aller au-delà des difficultés » .  

Selon le protocole de la licence, en Afrique du Sud, The Voice Afrique francophone devrait durer deux ans, « le temps minimum, mais dès la troisième saison on était en train de prospecter la Côte d’Ivoire », a fait savoir Mme Rolande Kammogne.  

« Pour moi, c’est énorme » de réaliser cette émission en Côte d’Ivoire, a-t-elle avoué, relevant que de façon « provisoire » l’émission « commence le 13 mars 2021 avec les choix en direct, ensuite la demi finale le 20 mars, et le 27 mars la phase finale ». 

Elle a souligné que le site qui devrait accueillir The Voice Afrique francophone « n’est pas encore officiel », mentionnant qu' »on va garder les mêmes coachs sauf pour raison de Covid-19 parce qu’on n’est pas à l’abri de la pandémie ».  

Mme Kammogne a assuré qu' »il y aura des guests stars assez surprenants » pour la fin de cette troisième saison à Abidjan, la ville la plus consmopolitaine d’Afrique Francophone. 

Dans les deux précédentes saisons, A’Salfo, lead vocal du Groupe Magic Système, y avait participé. La star, actuellement en deuil, a perdu son frère aîné. Pour la saison 3, Nayanka Bell, Lokua Kanza, Charlotte Dipanda et Hiro terminent l’aventure.  

Abidjan est le premier pays de l’Afrique Subsaharienne à accueillir The Voice Afrique francophone. « Fin mars 2021 », le Nigéria devrait réaliser la version anglaise de The Voice. 

Décès en Italie du footballeur ivoirien Willy Braciano

Le footballeur ivoirien Willy Braciano Ta Bi qui évoluait au poste de milieu de terrain à Atalanta Bergame ( Italie), est décédé mardi des suites d’un cancer du foie à l’âge de 21 ans, a appris APA de sources concordantes.

 Ancien joueur de l’Asec Mimosas et de la sélection nationale ivoirienne des jeunes ( Les elephanteaux), Willy Braciano se soignait depuis plusieurs mois en Italie. Né à Divo dans le Sud-ouest ivoirien en 1999, Willy Braciano a été transféré de l’Asec Mimosas au club italien de Atalanta Bergame depuis janvier 2019. 

Certification: les enjeux de l’accréditation dans la ZLECAF présentés à Abidjan

Le système ouest-africain d’accréditation (SOAC), un organisme régional d’accréditation commun aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a présenté mardi à Abidjan, les enjeux de l’accréditation dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon  Marcel Gbaguidi, le directeur général de cette institution, l’accréditation est nécessaire pour faciliter la commercialisation des produits de la sous-région et de la Côte d’Ivoire dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« L’un des critères pour faciliter le passage des produits d’un pays à l’autre, c’est que ces produits soient accompagnés de certificats délivrés par des laboratoires accrédités par le SOAC.  L’enjeu aujourd’hui, c’est de montrer qu’il est important que l’activité d’accréditation se démultiplie rapidement», a-t-il soutenu.

 De son avis, les régions qui ont avancé dans les systèmes d’accréditation ont plus de chances de pouvoir profiter des accords commerciaux. « C’est le manque de certification qui fait que nos produits sont rejetés à l’exportation », a regretté M. Gbaguidi.

Auparavant, il a présenté son institution qui est  « opérationnelle » depuis 2018.  « Le SOAC est une volonté commune des pays de l’UEMOA. C’est le seul organisme habilité à faire de l’accréditation dans cette zone. Notre accréditation couvre les laboratoires, les organismes d’inspection et de certification », a expliqué M. Gbaguidi, dans un échange avec la presse.

 Il a indiqué que  les activités d’accréditation au sein de l’UEMOA relèvent du SOAC qui veille à leur mise en conformité avec les exigences des organismes internationaux.

Dans la foulée, M. Gbaguidi a fait savoir que le SOAC ne travaille pas directement avec les entreprises, mais il accrédite plutôt les organismes d’évaluation et de conformité ( OEC) des pays de l’UEMOA qui font de la certification.

 Le SOAC dont le siège est à Abidjan, est opérationnel depuis 2018. Cette institution a été créée dans l’optique de doter les pays membres de l’UEMOA d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, d’inspection et les laboratoires opérant dans la sous-région.

En clair, le SOAC se veut un instrument communautaire d’aide à la protection des consommateurs ouest-africains et un passeport pour l’accès des produits et services ouest-africains aux marchés nationaux, régionaux et internationaux.

Présentation à Abidjan du mode opératoire des législatives ivoiriennes

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a présenté mardi à Abidjan le mode opératoire du scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain aux candidats retenus pour cette élection, a constaté APA sur place.

« Nous sommes là pour que nous ayons une compréhension égale des règles du jeu. Nous allons parler du mode opératoire du scrutin législatif qui est l’ensemble des règles qui déterminent l’exécution de cette élection. Nous allons passer au peigne fin toutes vos inquiétudes », a assuré Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI dans un discours d’ouverture de cet Atelier.

 Poursuivant, il a invité avec insistance les candidats à cette élection à  « être vigilants » et à avoir des représentants dans les bureaux de vote.  « L’élection ne s’accommode pas avec la violence. Il n’y a pas de place pour la violence », a soutenu le président de l’organe électoral ivoirien.

 Par ailleurs, il a conseillé aux candidats qu’en cas de contentieux, « il faut commencer par nous saisir avant le Conseil constitutionnel». En outre, M. Coulibaly a fait savoir que «le contentieux de l’élection porte sur la sincérité du vote et non sur les irrégularités ». 

Avant lui, Carole Flore-Smereczniak, la représentante résidente du Programme des Nations-Unies ( PNUD) en Côte d’Ivoire, a estimé que cet atelier contribuera au renforcement de la transparence du processus électoral ».  

« Je vous encourage à vous approprier les règles du jeu », a-t-elle conseillé aux candidats, souhaitant que ces élections législatives soient apaisées et transparentes. Pour sa part, Sourou Koné, le premier vice-président de la CEI a présenté dans une communication, le mode opératoire de ce scrutin législatif.  

« Le scrutin commence à 08h et se termine à 18h (heure locale et GMT). Les membres de la CEI doivent s’abstenir de toute déclaration à la presse… Les bulletins de vote comportant des ratures et dont les choix sont à cheval entre plusieurs candidats sont invalides », a entre autres, expliqué M. Koné.

 Il a conclu en appelant avec insistance les candidats à avoir également des représentants dans les centres de compilation en plus des bureaux de vote. La campagne électorale de l’élection législative ivoirienne du 06 mars prochain débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit. 

Pour ce scrutin législatif du 06 mars prochain, 255 sièges sont à pourvoir dont 169 dans des circonscriptions uninominales ( un seul siège) et 36 dans des circonscriptions où les électeurs votent pour des listes composées d’autant de candidats que de sièges à pourvoir. 

Lancement à Abidjan d’un collège d’entrepreneurs pour fédérer les start-ups

Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, a procédé mardi à Abidjan au lancement d’un collège d’entreprises technologiques et innovantes dénommé « Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20) » visant notamment à fédérer les start-ups.

L’organisation comprend 15 jeunes entrepreneurs dont 11 lauréats du Prix national d’excellence et plus de 85 prix nationaux et internationaux, avec pour ambition de faire briller le drapeau de Côte d’Ivoire en créant des milliers d’emplois et des champions nationaux.        

« Il s’agit en effet pour nous de célébrer le génie créatif des jeunes Ivoiriens», a dit M. Mamadou Touré, parrain de la cérémonie de lancement, tout en saluant « la pertinence de cette initiative » qui fédère les meilleures start-ups du pays.

Dans l’optique de les accompagner, « j’ai instruit mes services à l’effet de la mise en place d’un fonds spécial pour nos start-ups, et ce fonds va s’élever dans un premier temps à 500 millions Fcfa » comme fonds de départ, a annoncé M. Mamadou Touré.

Sur dix entreprises qui dirigent le monde aujourd’hui, sept sont des entreprises technologiques. En 2019, les start-ups africaines ont attiré 2 milliards USD d’investissements et 85% de cette manne financière va dans quatre pays : Nigeria, Kenya, Egypte et Afrique du Sud suivis par le Ghana.

« Nous nous sommes dits, pourquoi ne pas positionner la Côte d’Ivoire comme le prochain hub de captation de ces financements et de cette dynamique économique que représentent les entreprises tech », a expliqué Steven Bedi, le président de l’association CI20, constituée de 15 membres.  

« Aujourd’hui, la CI20, c’est 15 membres fondateurs. Nous arrivons à cumuler un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros et 300 emplois », a souligné M. Steven Bedi, mentionnant que l’organisation aspire à devenir la fédération de l’écosystème des start-ups pour pouvoir parler d’une seule voix.

Le CI20 a défini un programme qui dure deux ans par cohorte, les membres fondateurs constituant la première cohorte. Le but, selon Steven Bedi, « c’est de créer au bout de ces deux années 2 000 emplois avec 30% d’impacts sur les femmes ». Un programme estimé à 4 millions d’euros (2,62 milliards Fcfa).  

Son objectif est de faire en outre la promotion de 100 champions nationaux dans cinq ans, renforcer les capacités des start-ups et structurer les entreprises aux standards internationaux afin d’avoir accès au financement et le « plébiscite institutionnel », a-t-il poursuivi.    

Invité, le ministre-Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes à la présidence de la République du Sénégal, Papa Amadou Sarr, s’est dit « très heureux » de participer au lancement de Côte d’Ivoire Innovation 20 qui crée un pont entre les entrepreneurs technologiques.   

Pour M. Papa Amadou Sarr, l’avenir, ce sont les start-ups. Et dans cette vision, le Sénégal qui a mis sur pied, il y   deux ans, un organe d’accompagnement des start-ups, ambitionne de faire du pays « une start Nation à l’horizon 2030 ».    

Le Sénégal a investi de 2018 à 2020 environ 3 milliards Fcfa au profit de plus de 120 start-up dont 30% sont détenues totalement ou en partie par les femmes, a fait savoir le ministre-Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes.

Aujourd’hui, le D-Hub, structure qui accompagne les start-ups au Sénégal se veut un constructeur d’écosystème et un acteur clé dans le développement de l’innovation technologique. 

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeune et de l’emploi des jeunes, M. Mamadou Touré a assuré travailler avec son homologue Sénégalais dans le cadre d’une synergie sous régionale pour soutenir les start-ups.   

La Côte d’Ivoire prépare une loi start-up qui devrait permettre d’accompagner les innovations technologiques des jeunes.  

Législatives ivoiriennes : les candidats définitifs connus

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a publié lundi sur son site internet officiel (www.cei.ci), la liste définitive des candidats retenus pour les élections législatives du 06 mars prochain.

Dans un communiqué parvenu à APA, la CEI a appelé les candidats à se présenter au siège de l’institution pour le retrait de leurs affiches et spécimens de bulletins de vote.

Quelque 22 135 bureaux vote seront ouverts sur l’ensemble du territoire ivoirien pour les élections législatives du 06 mars prochain dont la campagne électorale débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit.

Du cacao, le chocolatier ivoirien Axel, extrait un fond de teint matifiant

Dans son atelier à Abidjan, l’artisan chocolatier ivoirien Axel-Emmanuel Gbaou, prépare un fond de teint en poudre 100% cacao qui matifie la peau, une substance par ailleurs comestible, qu’il s’apprête à distribuer à grande échelle sur le marché.

Premier artisan chocolatier ivoirien, Axel-Emmanuel Gbaou veut démocratiser la consommation du chocolat dans son pays et sur le continent africain. Après le tri des fèves de cacao, il extrait les graines propices à la préparation de ce make-up.

Après le concassage des fèves, il fabrique dans son « laboratoire » du lait de corps, des crèmes hydratantes ou du savon au chocolat. Sa marque, devenue aujourd’hui un label, porte une signature visuelle inspirée de tissus traditionnels africains qui vient renforcer l’offre.

A quelques encablures de son atelier situé à Cocody-Alocodrome, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, Axel tient une boutique avec une façade en baie vitrée. Vêtu d’un pantalon jean et de son t-shirt, il affiche une sérénité dans cette aventure de la transformation du cacao.

Devant l’une de ses commerciales, l’artisan chocolatier, souriant, arbore sa dernière création, ce fard maquillant conçu sous forme de poudre matifiante, « sans produit chimique et 100% cacao », qui selon lui peut s’utiliser pour différents types de peaux, des carnations et de teintes. 

Dans les boutiques duty free de l’aéroport d’Abidjan et dans la sous-région, ce jeune banquier qui a quitté en 2015 son poste pour devenir artisan chocolatier, exhibe ses produits, également vendus en Europe et en Asie avec sa propre marque : « le chocolatier ivoirien ».   

Ce fond de teint matifiant est un maquillage « naturel » et même pour ceux qui travaillent dans l’audiovisuel et « il s’adapte à plusieurs types de teintes pour les femmes blanches, asiatiques, métisses, noires, claires. C’est une recette qui fonctionne et on est très ravi », lance-t-il.

Mariah Kouassi-Le Noir, une jeune dame, apprécie cette texture qui renferme des apports nutritifs et rajeunit la peau. En quelques secondes, martèle-t-elle, la peau est matifiée à l’extrême et nul besoin de superposer plusieurs couches pour obtenir un make-up réussi.

A Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, Mariam Gueye, une Sénégalaise de la trentaine, installée au Grand marché de la commune, et diplômée d’un institut de beauté, explique que les fonds de teint matifiants dissimulent les brillances du visage.

Ils camouflent les rougeurs en plus d’apporter de la clarté au visage, dit-elle, avant d’ajouter qu’il existe des crèmes et des poudres issues de substances chimiques qui peuvent assécher certaines peaux, c’est pourquoi il est préférable d’opter pour un produit léger et hydratant.

Axel surfe sur le succès depuis quelques années. Engagé dans la transformation, il récolte des lauriers. Champion de Côte d’Ivoire et vice-président d’Afrique « chocolat pâtisserie » 2014, il est aussi lauréat du prix de la Fondation Jack Ma, figurant parmi les dix meilleurs entrepreneurs du continent.

Son savoir-faire, il le transmet. Pour lui, c’est absurde de voir un pays comme la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de fèves de cacao avec près de 2 millions  tonnes, et pas une seule tablette de chocolat au label ivoirien en rayon.

De 2016 à ce jour, Axel a formé plus de 2.000 femmes de planteurs avec qui il travaille à la transformation du cacao en milieu rural. Aujourd’hui, celles-ci peuvent scolariser leurs enfants et gagner un revenu complémentaire à celui de leurs maris. Une immense fierté pour l’artisan.

La Côte d’Ivoire dont la production représente 40% de l’offre sur le marché mondial de cacao, ne transforme que 33% de sa production. Le pays envisage à court terme de transformer 50% de sa production et Axel-Emmanuel veut être un acteur avant-gardiste.

« L’industrie chocolatière représente 100 milliards de dollars () dans le monde et les paysans qui maintiennent cette industrie sont très misérables. Ils gagnent 200 dollars par an, soit moins de 1 dollar par jour », s’insurge-t-il.

Sandrine Misaokivu et son partenaire Xavier Bowekomi viennent de Kinshasa. Avec Aminata Koumbassa, qui elle vient de Conakry, Axel leur montre quelques architectures gustatives du chocolat dans une auberge à Abidjan. Pour lui, la formation est un leg de sa passion.  

Avec un début difficile, Axel commence tout petit et emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes, dont une dizaine en laboratoire puis une dizaine au packaging et à la vente pour une masse salariale mensuelle autour de 2 à 3 millions de FCFA.