Covid-19: 122 nouveaux cas et 4 décès enregistrés en Côte d’Ivoire samedi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle annonce 122 cas positifs au Covid-19 et quatre décès enregistrés samedi, dans son bilan quotidien.

Selon le ministère de la Santé,  de l’hygiène publique indique « 122 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 311 échantillons prélevés soit 2,8 % de cas positifs, 95 guéris et 4 décès ». 

A la date du 25 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte 59 778 cas confirmés dont 57 282 personnes guéries, 593 décès et 1 904 cas actifs, précise la note qui relève le nombre total d’échantillons estimé à 998 355.

Jusqu’à la date du 24 septembre, 40 172 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 943 925 doses du 1er mars au 24 septembre 2021. Le ministre a  invité toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: Mabri « gêné dans le débat » visant une « personnalisation » de la Constitution

L’opposant ivoirien, Toikeusse Mabri, se dit « gêné dans le débat qui a cours » en Côte d’Ivoire visant une « personnalisation » de la Constitution avec l’intégration de la limitation d’âge des candidats à l’élection présidentielle. »Ce qui me gêne dans le débat qui a cours, c’est sa personnalisation. C’est qu’on cite des gens qu’on sent visés (…). Or la loi doit être impersonnelle », a déclaré M. Mabri, lors de la 2e session du Comité central de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), son parti.

Pour M. Mabri, le président de l’Udpci, « le renouvellement de génération est un phénomène naturel. Tous, nous naissons, nous grandissons, nous vieillissons et ce qui nous préoccupe, c’est de savoir si les enfants sont prêts à assurer la relève ».

« Je suis sûr, parce qu’acteur politique, c’est comme ça aussi la vie politique (s’opère) et ce ne sont pas mes aînés Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara qui diront le contraire », a souligné M. Toikeusse Mabri, lors d’un point de presse. 

« Donc, ce renouvellement de génération doit être tous notre préoccupation si nous aimons la Côte d’Ivoire. Maintenant, s’il doit avoir un projet de loi qui nous conduise à ça, je souhaite que les choses se fassent dans la forme », a-t-il poursuivi. 

A l’issue d’un référendum, la Constitution ivoirienne avait été modifiée en 2016, sautant la limitation de l’âge pour briguer un mandat présidentiel. Aujourd’hui, le débat refait surface dans la ligne de mire de la présidentielle de 2025. 

 « Le moment venu, s’il y a un projet dans ce sens, l’Udpci pourra examiner la question et se prononcer, mais pour le moment c’est un débat sur les réseaux sociaux », a fait observer le président de l’Udpci.  

« Nous attendons une suite (officielle) qui nous permet de mener le débat », a-t-il dit. Répondant à une question indiquant s’il souhaitait qu’Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se retirent, il a laissé entendre: « je crois que c’est la suite logique, c’est à eux d’apprécier ».   

L’avènement d’une nouvelle génération à la tête du pays avait été évoquée par le président de la République Alassane Ouattara, avant les joutes électorales d’octobre 2020 qui ont consacré sa réélection.   

L’Udpci a salué les récentes rencontres entre MM. Ouattara et Henri Konan Bédié et celle entre MM. Gbagbo et Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition). Cependant le parti fait observer que « le dialogue politique inclusif est au point mort ». 

Le parti veut « qu’il en découle des dispositions et un engagement au dialogue inclusif qui va permettre de ramener la paix en Côte d’Ivoire durablement », a déclaré M. Mabri, en allusion au chef de l’Etat ivoirien.     

L’Udpci qui célèbre cette année ses 20 ans d’existence, est aujourd’hui à la croisée des chemins. Certains cadres du parti ont rejoint le Rhdp, ex-allié au pouvoir. La formation politique poursuit sa course et se modernise avec l’institution de cartes de membres biométriques.  

Nestlé dévoile ses plans pour un système alimentaire régénérateur

Le géant agro-alimentaire suisse Nestlé dévoile ses plans pour soutenir la transition vers un système alimentaire régénérateur.

Les plans du groupe agro-alimentaire visent notamment à protéger et restaurer l’environnement, améliorer le niveau de vie des agriculteurs et renforcer le bien-être des communautés agricoles.

Dans cet élan, il travaillera en collaboration avec ses partenaires du système alimentaire, son réseau de plus de 500 000 agriculteurs et 150 000 fournisseurs. Cela devrait permettre de faire progresser les pratiques agricoles régénératrices au cœur même du système alimentaire. 

La firme envisage également de lancer de nouveaux programmes afin de contribuer à relever les défis sociaux et économiques liés à cette transition. « Nous savons que l’agriculture régénératrice joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé des sols, la restauration des cycles de l’eau et l’augmentation de la biodiversité à long terme, a déclaré Paul Bulcke, président de Nestlé. 

Selon lui « ces éléments constituent le fondement d’une production alimentaire durable et, surtout, contribuent à la réalisation de nos objectifs ambitieux pour le climat ». 

Cette annonce du groupe intervient à l’occasion du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires à New York, et dans le cadre de la contribution de Nestlé à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. 

Elle fait également suite au récent rapport du panel intergouvernemental des Nations Unies sur le changement climatique, qui souligne que la crise climatique s’intensifie.

Le groupe agro-alimentaire est d’ailleurs signataire de l’engagement des Nations Unies « Business Ambition for 1.5°C ». Il a été l’une des premières entreprises à publier, en décembre 2020, ses plans détaillés pour le changement climatique, accompagnés d’un calendrier. 

Protection de l’environnement  

La firme agro-alimentaire met tout en œuvre pour réduire de moitié ses émissions d’ici 2030 et atteindre zéro émission nette d’ici 2050.

« En nous appuyant sur nos partenariats de longue date avec les communautés agricoles partout dans le monde, nous souhaitons accroître notre soutien aux pratiques agricoles qui sont bénéfiques pour l’environnement et les personnes », a déclaré Mark Schneider, CEO de Nestlé. 

« Dans l’esprit de favoriser une transition juste, il est vital que nous soutenions les agriculteurs du monde entier qui assument les risques et les coûts associés à la transition vers une agriculture régénératrice’, a-t-il ajouté. 

Le groupe s’est engagé à investir 1,2 milliard de CHF au cours des cinq prochaines années pour encourager l’agriculture régénératrice dans toute la chaîne d’approvisionnement. 

 Ce projet vise à soutenir les communautés agricoles grâce à de nouveaux programmes pour l’amélioration des niveaux de vie et pour les jeunes. 

L’agriculture régénératrice contribue à un système alimentaire régénérateur, qui doit être équitable et transparent pour tous les acteurs. Le groupe est engagée à soutenir des revenus améliorés et diversifiés pour les agriculteurs par le biais de ses programmes actuels de durabilité. 

Nestlé mettra en œuvre de nouveaux programmes pour l’amélioration des niveaux de vie des agriculteurs de sa chaîne de valeur, afin de rendre l’agriculture plus attrayante. 

Cette année encore, Nestlé dévoilera des projets spécifiques pour ses chaînes d’approvisionnement de café et de cacao. La firme développe , entre autres, des variétés de café et de cacao à plus haut rendement, et ayant un impact environnemental plus faible. 

Leviers pour une agriculture régénératrice  Nestlé utilisera trois leviers principaux pour aider les agriculteurs à adopter des pratiques régénératrices. 

Premièrement, il s’agira de mettre en pratique les sciences et technologies de pointe, fournir une assistance technique, en s’appuyant sur son vaste réseau d’experts en R&D et d’agronomes.

Le groupe agro-alimentaire teste également de nouvelles solutions pour réduire les émissions dans la chaîne d’approvisionnement laitière. 

Nestlé proposera aussi des formations agricoles et aidera les agriculteurs à échanger des informations et des bonnes pratiques pouvant être adaptées localement. 

Dans un deuxième temps, le groupe entend offrir un soutien à l’investissement: la transition vers l’agriculture régénératrice s’accompagne de risques initiaux et de nouveaux coûts. 

Il soutiendra les agriculteurs en co-investissant avec eux, en facilitant le financement ou en les aidant à obtenir des prêts pour des équipements spécifiques. 

Nestlé travaillera ainsi avec des partenaires pour financer des projets pilotes afin de tester et déterminer la meilleure manière de faire progresser l’agriculture régénératrice.

Troisièmement, le groupe envisage de payer des primes pour les produits de l’agriculture régénératrice: Nestlé offrira des primes pour les matières premières issues de l’agriculture régénératrice et en achètera de plus grandes quantités. 

Ceci, pour récompenser les agriculteurs pour la quantité et la qualité des produits, mais aussi pour l’impact positif sur l’environnement au travers de la protection des sols, de la gestion de l’eau et le stockage de carbone. 

Aujourd’hui, Nestlé a publié les pratiques d’agriculture régénératrice les plus importantes et qu’elle souhaite promouvoir. Elles comprennent, entre autres, l’amélioration de la biodiversité, la préservation des sols, la régénération des cycles de l’eau et l’intégration de l’élevage. 

L’agriculture représente près des deux tiers des émissions totales de gaz à effet de serre de Nestlé, les produits laitiers et l’élevage représentant environ à eux seuls la moitié de ces émissions. 

La firme travaillera aussi avec 30 fermes laitières de référence dans 12 pays pour tester les pratiques d’agriculture régénératrice, respectueuses du climat, qui peuvent être mises en œuvre à plus grande échelle et qui contribuent à atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre.

Côte d’Ivoire: un groupe traite un millier de réclamations de consommateurs

Un Consommateur Averti En Vaut Deux (UCAED), un groupe de défense des droits des consommateurs sur Facebook, en Côte d’Ivoire, revendique avoir traité plus d’un millier de réclamations des consommateurs, depuis son existence en 2011, soit durant 10 ans.

Ce bilan a été présenté vendredi, à Abidjan, par la fondatrice du groupe, Mme Priscilla Myriam Tavarès, en compagnie de plusieurs administrateurs de cette plateforme, lors d’une cérémonie de lancement des festivités des 10 ans de UCAEVD.

Ce « groupe familial », d’une centaine de membres en 2011, s’est transformé en une plate-forme aujourd’hui visible avec « plus de 330.000 membres, dont 80% sont actifs ». Depuis août 2021, elle enregistre 40,9 millions de spectateurs, une moyenne de 1500 publications par mois. 

Cette plateforme de libre expression et de partage d’expériences de consommation sur Facebook revendique en outre 160.000 commentaires et plus de 425.000 réactions chaque mois. Elle aborde les sujets liés à la consommation des produits et des services disponibles en Côte d’Ivoire.

« Depuis sa création, le groupe UCAEVD a permis de traiter et de résoudre plus d’1 millier de réclamations », a fait savoir Mme Myriam Tavarès, ajoutant qu’une soixantaine d’entreprises sur 30.000 à Abidjan ont demandé à adhérer à la plateforme pour aider à traiter les réclamations de leurs clients. 

Pour elle, « la critique n’est pas une attaque, elle est constructive ». Son époux,  Éric Tavarès,  un administrateur du groupe, a déclaré que c’est à graver les clients mécontents que les entreprises peuvent changer la qualité de leurs prestations. En outre, le groupe permet des droits de réponse. 

Son objectif est de « défendre le consommateur lésé dans son droit ». Il se décline en deux objectifs spécifiques, le premier, augmenter le choix des consommateurs vers des produits et services de qualité, adaptés à leurs besoins; et le deuxième, inciter les prestataires à améliorer la qualité de leurs prestations et traiter les réclamations clients avec diligence. 

Les sujets les plus abordés sont la restauration, la téléphonie mobile, le textile, la banque et l’agro-alimentaire. La plateforme est régie par une Charte de fonctionnement avec une nomenclature des sujets abordés.  

La plateforme compte huit administrateurs et deux modérateurs,  des membres bénévoles qui s’attellent au quotidien à administrer le groupe qui se positionne comme un défenseur des droits des consommateurs. 

Depuis 2021, le groupe s’est doté d’un pool de juriste bénévole qui conseillent les administrateurs et assistent les membres dans la protection de leurs droits. C’est là première plate-forme virtuelle qui défend les consommateurs en Côte d’Ivoire.

Dr Ban-Koné, secrétaire générale du Conseil national de la lutte contre la vie chère (CNLVC), membre depuis 2011 de cette plate-forme, a adressé toutes ses félicitations au groupe qui contribuent à faire bouger les lignes concernant les droits des consommateurs. 

Le groupe UCAEVD annonce, dans le cadre des festivités de ses 10 ans, organiser deux panels du consommateur du 19 au 20 novembre 2021 autour de plusieurs thématiques dont les droits du consommateur. 

La Côte d’Ivoire profile sa stratégie de mobilisation des recettes non fiscales

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire a profilé vendredi sa stratégie de mobilisation des recettes non fiscales, lors d’un atelier de validation du projet de Livre de procédures des recettes non fiscales, tenu à Abidjan.

« Cette orientation trouve un parfait écho dans notre Plan stratégique de développement, à travers l’axe stratégique dédié à l’optimisation de la gestion de la trésorerie de l’Etat dont l’une des actions clés consiste à finaliser l’adoption du Livre de Procédures des Recettes Non Fiscales », a déclaré le directeur général du trésor public, Jacques Assahoré.  

Le but ultime, soutiendra-t-il, est de « mettre au rang des priorités la question de la mobilisation des recettes non fiscales afin de contribuer, de manière plus significative, à l’accroissement du taux de recouvrement desdites recettes, à court et à moyen terme ».  

L’atelier qui s’est tenu à la Rotonde de la Cité Financière, sise au Plateau, a permis d’examiner et de valider les propositions faites au cours du pré atelier sur les stratégies de mobilisation des recettes non fiscales tenues en août dernier. 

Les participants ont planché sur les dispositions générales, de création et d’ordonnancement des recettes non fiscales et des procédures simplifiées de recouvrement des recettes non fiscales.

Ils ont aussi tablé sur les procédures de recouvrement forcé des recettes non fiscales et leur mise en cohérence avec les dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA organisant les voies d’exécution ainsi que les procédures de contrôle des recettes non fiscales et les modalités de mise en œuvre des sanctions liées à leur gestion.

Au terme des échanges, les participants ont validé le Projet de Livre après avoir examiné 95 articles contenus dans le Projet de Livre dont 13 articles ont fait l’objet d’amendement par l’atelier. 

Les assises sur le fondement juridique de la mobilisation des recettes non fiscales ont pris fin avec la motion spéciale de remerciements à l’endroit du ministre de l’Economie et des Finances.

La Covid-19 a accéléré la transformation digitale de 7 ans dans le monde

La pandémie à coronavirus (Covid-19) a accéléré la transformation digitale de sept ans dans le monde, a annoncé vendredi à Abidjan, Karl Song, vice-président chargé de la Communication de Huawei, le géant chinois des télécommunications.

« La Covid-19 a accéléré la transformation digitale de sept ans dans le monde (…) Les besoins (en consommation des technologies) ont augmenté. Ce qui a obligé les ingénieurs à travailler beaucoup pour une augmentation des réseaux et des capacités des technologies», a déclaré M. Song lors une conférence de presse par visioconférence. 

Poursuivant, il a souligné le rôle important que la digitalisation a joué dans le maintien du fonctionnement de la vie quotidienne. A ce propos, M. Song a cité l’exemple des élèves et étudiants qui ont pu continuer les cours en ligne pendant cette crise sanitaire mondiale grâce aux technologies.

« Les technologies ont joué un rôle très important avec le changement des habitudes et de comportements», a insisté Karl Song, relevant que « certains hôpitaux ont créé des solutions technologiques pour aider les médecins ».

« Au regard de cette importance, Huawei s’engage dans le développement des technologies dans les pays où il opère », a poursuivi M. Song, faisant remarquer que « l’Afrique est très dynamique ainsi que sa jeunesse ».

Huawei Technologies est une entreprise fondée en 1987, dont le siège social se trouve à Shenzhen en Chine et qui fournit des solutions dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

Côte d’Ivoire: Solange Amichia, nouveau DG du Cepici, prend officiellement fonction

Le nouveau directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Solange Amichia, nommée le 8 septembre 2021, a a pris vendredi fonction à la tête de la structure publique, lors d’une passation de charges.

Mme Solange Amichia qui assurait la fonction de directeur général adjoint du Cepici depuis février 2014, succède à ce poste, Emmanuel Essis Esmel, l’actuel ministre de l’Investissement et du développement du secteur privé.    

M. Essis Esmel, qui a pris les rênes du Cepici, le Guichet unique de l’investissement, depuis le 5 octobre 2011, a remercié tous ses collaborateurs parmi lesquels ont été nommés respectivement Mme Solange Amichia en qualité de DG et Mme Carole Versteeg comme DG adjoint.

« Je pars le coeur léger,  car la relève est bien assurée, mesdames Solange Amichia et Carole Versteeg sont des produits purs du Cepici », a dit M. Essis Esmel, soulignant qu' »il y a de nombreux défis qui attendent encore le Cepici ».

Ces défis, énumérera-t-il, sont à tous les niveaux, notamment en matière d’attraction des flux d’investissements directs étrangers, les réformes et l’amélioration du climat des affaires, la restructuration du Cepici et la réalisation des différents projets en cours.

Le ministre Essis Esmel a annoncé la mise en place d’un Guichet unique de déclaration de l’investissement privé en plus des investissements agréés par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici).  

Le nouveau directeur général du Cepici, Solange Amichia, a avant tout propos exprimé sa reconnaissance au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et le Premier ministre, Patrick Achi, pour leur « grande confiance » en la portant à la tête du Cepici.  

« Je tiens vraiment à saluer le travail formidable de M. le ministre Essis Emmanuel qui, en tant que DG du Cepici, a su insuffler une nouvelle dynamique au Cepici, pour en faire un dispositif incontournable au développement du secteur privé », a déclaré Mme Solange Amichia.

Le Cepici a contribué au financement de l’économie nationale à hauteur de 5.000 milliards de Fcfa d’investissements privés et générant 58.000 emplois entre 2011 et 2020, a fait observer Mme Solange Amichia. 

Depuis 2020, le pays est éprouvé par la pandémie de la Covid-19. Elle a fait savoir que « ce n’est pas fini », le personnel devra rester vigilant et maintenir les mesures barrières, tout en les exhortant à se faire vacciner. 

Le Programme national de développement (PND, 2021-2025) représente 59 000 milliards de FCFA d’investissements à réaliser, dont 74% sont alloués au secteur privé, soit 43 600 milliards de FCFA.

« Les attentes du gouvernement vis-à-vis du Cepici sont très fortes ; le Cepici devra mobiliser 15% de ces 43 600 milliards de FCFA, soit près de 6 540 milliards de FCFA en 5 ans, vous voyez donc les défis qui nous attendent », a-t-elle lancé à l’endroit du personnel. 

Pour relever ce challenge, Mme Solange Amichia compte « élaborer un Plan Stratégique de Développement des Investissements 2021- 2025, et mettre en œuvre un plan d’actions ciblées, en s’appuyant sur une organisation agile, des outils comme l’intelligence économique, des compétences sectorielles et de marketing ». 

« Nous allons travailler en étroite collaboration avec le secteur privé pour être à l’écoute, lui apporter toute l’assistance et mettre en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des Affaires », a-t-elle assuré. 

La passation de charges a été faite par Mme Gossan Coulibaly, représentant le ministre, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire. Elle a salué le « travail remarquable qui a été réalisé ». 

« Celle qui prend le flambeau a fait partie de cette belle aventure, en sa qualité de directeur général adjoint », a fait remarquer Mme Gossan Coulibaly, qui a dit n’avoir aucun doute qu’elle va poursuivre l’oeuvre entamée et relever les challenges. 

Avant de rejoindre le Cepici, Solange Amichia avait réalisé la majorité de sa carrière à l’international, notamment en France puis au Etats-Unis. Elle fut senior vice-présidente dans la Banque d’investissement de la Société Générale (SGCIB) à New-York jusqu’en 2013. 

Une manager de trempe, Solange Amichia est diplômée de l’E.D.C Business School de Paris en 1983, avec une spécialisation en gestion des PME. Elle a une parfaite connaissance des défis du secteur privé.   

Créé en 1993 et restructuré en septembre 2012 par un décret qui en fait, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, le Cepici est l’outil gouvernemental de promotion des investissements privés. 

Le fonds norvégien Norfund apporte un soutien de 10 millions d’euros à Baobab+

Le fonds norvégien Norfund apporte un soutien de 10 millions d’euros à Baobab+, une entreprise opérant dans le secteur de l’énergie et du digital, misant sur sa stratégie d’investissement.

Le fonds norvégien Norfund a décidé de « miser sur la stratégie de Baobab+ avec un investissement en fonds propre à hauteur de 10 millions d’euros », indique une note transmise à APA.  

Norfund qui gère un portefeuille de 3,3 milliards de dollars, se spécialise dans le développement durable, notamment dans l’énergie et les infrastructures vertes, ainsi que les outils financiers.  

Pour l’entreprise, il s’agit du point de départ de son expansion vers le Nigéria, la République Démocratique du Congo et le Burkina-Faso, des pays de la région d’Afrique de l’ouest et centrale. 

C’est ostensiblement la croissance avantageuse de l’entreprise  Baobab+, 58% en 2021, qui a rassuré Norfund sur la viabilité de son modèle économique. 

L’entreprise, spécialisée dans la production électrique solaire et l’autonomisation énergétique domestique, veut promouvoir sur ce socle un modèle de croissance irrigué par la digitalisation. 

Cela, dans une perspective résolument sociale. Son modèle a séduit près de 220 000 foyers (1 200 000 bénéficiaires), à travers la Côte d’Ivoire, le Mali, Madagascar et le Sénégal. 

Le fonds norvégien n’est d’ailleurs pas le premier a avoir misé sur Baobab+, en témoigne sa levée, en avril 2021, de 4 millions d’euros auprès de deux autres fonds : Energy Entrepreneurs Growth Fund et Facility for Energy inclusion Of-Grid Energy Access Fund.

Investissement éthique

Norfund est un acteur de poids qui participe à crédibiliser le modèle économique de Baobab+. Pour le fonds « l’accès renforcé à l’électricité améliore considérablement le niveau de vie des personnes vivant dans des zones rurales ou pauvres ».  

Au travers de ses activités, Baobab+ a démontré sa capacité à impacter de manière conséquente les localités dans lesquelles il opère, grâce à un modèle commercial durable. Norfund se réjouit de soutenir l’entreprise dans sa mission », a déclaré le dirigeant du fonds.  

La particularité de Baobab+ est de ne pas résumer son activité à la production d’énergie verte. Pour l’entreprise, l’inclusion énergétique n’est que le préalable à l’inclusion digitale, alors que la révolution numérique constitue une opportunité historique pour l’Afrique. 

Une appréhension d’ailleurs partagée par Norfund qui consacre 50% de son portefeuille au continent. Dans cette optique Baobab+ positionne son offre sur l’ensemble du continuum électricité-digitalisation. 

Digitalisation 

Baobab+, dans sa stratégie, permet des facilitations de paiements pour du matériel hardware (smartphones), via des dispositifs de paiements progressifs (PAYG). Pour ce faire l’entreprise s’appuie sur le réseau d’agences de microfinance de sa maison mère, Baobab. 

Plus récemment, en mars 2021, Baobab+ a signé un partenariat avec le géant Samsung dans le but de fournir de nouveaux dispositifs PAYG.

Les services de Baobab+ s’orientent également vers la fourniture de contenus software. Ces derniers sont conçus afin de désenclaver les populations et leur fournir des opportunités de développement. 

L’offre est composée de solutions de gestion micro-entrepreneuriale, mais aussi des contenus d’e-éducation ou de santé. 

A l’heure où l’Afrique compte encore de larges populations sans accès à l’électricité, l’offre de Baobab+ semble s’apparenter à une offre gagnant-gagnant. 

De plus son réseau intercontinental et son offre bien maîtrisée lui confère une agilité qui n’est pas encore à la portée de nombreux États.  

L’université FHB d’Abidjan accueille une campagne contre le cancer du sein en octobre

L’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, accueille les 22 et 23 octobre 2021 la 5e édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (JMMC), organisée par l’ONG ivoirienne Echo Médias.

Le lancement de l’édition 2021 des JMMC a été fait, jeudi, à la Maison de la presse d’Abidjan, en présence de plusieurs journalistes, d’acteurs du monde de la musique, et de la représentante du ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Gilberte Haïdara. 

L’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, selon Leah Muriel Guigui, la présidente d’Echo Médias, une ONG spécialisée dans la sensibilisation et la lutte contre le cancer du sein, accueillera les Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (JMMC), en Amphithéâtre A, les 22  et 23 octobre 2021.

« Le cancer du sein se guérit, on ne meurt pas du cancer du sein, mais à une seule condition, c’est de se faire dépister le plus tôt et nous en appelons aux femmes de Côte d’Ivoire et du monde entier de ne pas avoir peur de se rendre à l’hôpital dès qu’on sent une petite boule dans le sein », a-t-elle lancé.

« Dépistée tôt, c’est une maladie dont on peut guérir à 99% », a laissé entendre Mme Leah Guigui. Son organisation, soutenue par le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, attend à ces journées de mobilisation « plus de 1.000 femmes ».  

Le thème de cette 5e édition est « Le cancer du sein se guérit ». Dans une vidéo projetée, Mme Dao Gabala, une femme leader, Sénatrice et présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football, qui était dépistée positive d’un cancer, à 33 ans, est aujourd’hui rétablie.  

Mme Dao Gabala a fait observer que quand la maladie est dépistée, il faut autour de soi une forte dose d’amour et une force intérieure pour tenir et aller au-delà de ses doutes et de ses peurs, tout en exhortant les femmes à se faire dépister.

Exposant sur les risques du cancer, Dr Mathieu Nogbou Aka, un oncologue, a fait savoir que dépisté tôt, le cancer du sein se guérit. Les femmes doivent éviter les facteurs de risques qui sont modifiables, notamment l’alcool et l’obésité.  

Dr Mathieu Nogbou Aka a conseillé aux femmes l’autopalpation pour voir si on ne porte pas la maladie, et indiqué que « plus de trois verres d’alcool par semaine serait source de survenue du cancer ».

Selon Mme Leah Guigui, commissaire générale des JMMC, en Côte d’ Ivoire, il y a plus de 1.000 femmes qui meurent chaque année de cette maladie. De ce fait, Écho Médias a pensé dans sa vision que ce serait la mobilisation des médias qui via leur « rôle critique » peut porter haut cette cause.

Le traitement du cancer est éprouvant pour les personnes atteintes. Il nécessite, entre autres, la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la thérapie ciblée et encore l’immunothérapie.  Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean-Claude Coulibaly a salué  cette initiative de l’ONG Echo Médias à laquelle des hommes et des femmes de médias de Côte d’Ivoire adhèrent. 

Echo Médias espère impliquer les journalistes en Côte d’Ivoire, estimés à plus de 900 dans le pays, afin de parler de ce sujet au-delà des questions politiques, car le cancer du sein constitue un problème de santé publique.  

Au cours de ces journées, il y aura des campagnes de dépistage gratuit dans trois communes d’Abidjan, notamment à Cocody, précisément à Anono, à Yopougon (hôpital de Wassakara) et à Koumassi (hôpital général)  afin de se rapprocher des femmes, a-t-elle poursuivi. 

Des femmes artistes, partenaires de Echo Médias, ont sorti un single dans lequel l’on entend en refrain « je ne veux pas de bobos à mes lolo (je ne veux pas de problème de santé à mes seins », invitant les siens à faire le dépistage.  

Le parrain de ces Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (JMMC) est le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement.  

Arrivée à Abidjan de la dépouille mortelle de l’ex-PM Charles Konan Banny

La dépouille mortelle de l’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, décédé le 10 septembre 2021 à Paris, est arrivée jeudi en début de soirée à l’aéroport d’Abidjan.

Les membres de sa famille politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), étaient présents à l’aéroport. Parmi ceux-ci, figuraient Mme Henri Konan Bédié, l’épouse de l’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Pdci. 

Plusieurs personnes, venues de divers horizons ont également assisté à l’arrivée du corps de l’ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Charles Konan Banny.

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, avait été évacué pour des soins à Paris, où il est mort des suites de la Covid-19. Le président Alassane Ouattara a adressé dans une note ses condoléances à la suite de son décès, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». 

De son côté, l’ancien président Laurent Gbagbo, a également adressé ses condoléances à la famille de M. Charles Konan Banny, en cette « terrible circonstance », partageant ses émotions avec les siens. 

La Sotra à Bouaké, un projet à fort impact social pour les élèves et étudiants

Le déploiement de la Société des transports abidjanais (Sotra) à Bouaké, est perçu par les populations comme un projet à fort impact social au profit des élèves et étudiants de cette deuxième ville ivoirienne.

Le secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), Traoré Karamoko alias National TK, voit en ce déploiement, un projet à fort impact social qui profitera aux élèves et étudiants de Bouaké.

Il s’exprimait, jeudi, à APA à la veille de la cérémonie de lancement officiel des activités de cette entreprise à Bouaké, en présence du premier ministre Patrick Achi.

« En tant que syndicalistes qui luttons au quotidien pour le bien-être des élèves et étudiants, nous ne pouvons qu’être satisfaits et fiers d’accueillir ce vendredi la Sotra à Bouaké », a souligné M. Traoré, saluant un « événement historique ».  

Selon lui, l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké avec une capacité d’accueil initiale de 4000 étudiants se retrouve aujourd’hui avec 25 000 inscrits dont 21 000 qui résident hors du campus.

 Ces derniers, logeant pour la plupart à plusieurs kilomètres de l’UAO, à la périphérie ouest de Bouaké, dira-t-il ensuite « dépensent en moyenne 18 000 francs CFA par mois en terme de transport entre leur maison et l’université ».

« Vous conviendrez donc avec moi que cette arrivée effective des autobus de la Sotra à Bouaké ne peut que nous réjouir, parce qu’avec la carte de bus à 3000 FCFA nous pourrons désormais nous déplacer aisément et en toute sécurité », a fait savoir le secrétaire général du CEECI, rappelant que le problème du transport des élèves et étudiants à Bouaké faisait partie des principales revendications de son syndicat depuis 2015.

« En 2018, nous avons rencontré le ministre des transports Amadou Koné pour lui exposer ce problème, aujourd’hui, soit trois ans plus tard, nous avons une réponse positive. C’est donc un ouf de soulagement pour nous », a-t-il ajouté avant de féliciter le président Alassane Ouattara et le ministre Amadou Koné pour avoir réalisé ce vieux rêve de la ville de Bouaké.

« Hormis les élèves et étudiants, ce déploiement de la Sotra à Bouaké participe aussi de manière générale à la relance économique et sociale de cette ville », a-t-il conclu.

Cet avis du secrétaire général du CEECI est également partagé par Lamine Tapsoba, étudiant en Licence 2 des sciences du langage et de la communication à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.

Pour lui, l’arrivée de cette régie va contribuer à remettre de l’ordre dans le secteur du transport dans cette deuxième ville ivoirienne où les taxi-motos règnent en maitres et mettent le plus souvent la vie des usagers en danger.

M. Tapsoba qui habite au quartier Koko, au centre de Bouaké dit dépenser 500 F CFA par jour en aller et retour entre son habitation et l’université. Une somme qu’il trouve d’ailleurs exorbitant en comparaison des 3000 F CFA qu’il va devoir débourser maintenant par mois pour se rendre à l’école ou pour faire d’autres courses personnelles.

De manière générale, l’ouverture des nouvelles lignes de la société nationale de transport urbain est accueillie avec beaucoup d’enthousiasme dans la capitale régionale du Gbêkê.

C’est le cas pour Kouakou Konan, parent d’une élève de 5è au lycée Djibo Sounkalo, à l’ouest de Bouaké.

« L’année dernière (2020-2021), j’ai dépensé près de 20 000 F CFA par mois en terme de transport pour ma fille, en plus de tous le stress que j’ai dû endurer tout au long de l’année à cause des risques d’insécurité routière auxquels elle était exposée tous les jours. C’est donc un vrai ouf de soulagement pour moi », a confié le père de famille de 6 enfants.

Cependant, quelques avis divergents se font tout de même entendre. Des sceptiques se demandent entre autres, comment les autobus de la Sotra arriveront à circuler convenablement dans ce tohu-bohu de la circulation à Bouaké, où de nombreux motocyclistes et automobilistes sont souvent indexés pour leur manque de civisme sur la voie publique.

Des grincements de dents se font également entendre du côté des acteurs du transport déjà présents sur le terrain. Si les chauffeurs de taxi ville donnent l’impression de minimiser l’impact que peut avoir cette implantation sur leur recette journalière, ce n’est pas le cas pour les conducteurs de taxi-motos qui n’arrivent pas à cacher leur inquiétude.                                                                                                                 Ce moyen de transport à deux roues était le plus prisé auprès des élèves et étudiants de Bouaké.

En attendant l’arrivée du premier ministre Patrick Achi, ce vendredi, des abris ont été installés sur le trajet des 10 lignes qui desserviront la ville de Bouaké du nord au sud et d’Est en ouest en passant par la gare centrale au centre-ville où temporise une trentaine de bus flambant neuf.

Patrick Achi est attendu, ce vendredi 24 septembre 2021 à Bouaké pour le lancement officiel des activités de la Sotra dans cette deuxième ville du pays.

Il devrait effectuer un trajet inaugural en bus, dans la matinée de vendredi donnant ainsi le top départ officiel de l’histoire de la Sotra à Bouaké.

La Côte d’Ivoire veut prévenir les crises via la géoinformation

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a procédé jeudi à l’ouverture de la 5e édition du Salon international de la géomatique qui a pour thème « Apport des technologies de la géo information dans la gestion des crises ».

Ce salon qui se déroule les 22, 23 et 24 septembre 2021 à l’auditorium de la Caistab, à Abidjan, réunit des chercheurs, des experts des questions de la géomatique venus du continent et de l’Europe. Il est organisé par le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG).

« La géomatique est une technique qui associe l’informatique à la gestion, au stockage et au transfert des données géographiques », a expliqué à la presse le ministre Adama Diawara, indiquant que « la géo information nous permet de prévenir la crise ou de la gérer de façon efficiente » lorsqu’elle survient.

En outre, dira-t-il, la géo information permet aux gestionnaires de la crise de prendre des décisions appropriées. Et, l’usage de la géo technologie et la géo information dans la gestion des crises participe à l’édifice de la science et de la recherche en matière de développement. 

Les crises touchent un large spectre de domaines et événements. Durant ces deux jours restant, les experts de la géo information réfléchiront sur la thématique centrale du salon, à savoir l’ « apport des technologies de la géo information dans la gestion des crises ».

Ce salon, qui se tient tous les deux ans, se déroule cette année en mode semi-virtuel, en raison de la Covid-19. Dr Edouard Fonh-Gbéi, le directeur général du CNTIG, a souligné que le contexte de cette crise sanitaire a suscité la thématique abordée à cette édition.

Il s’agit « d’une part de porter notre apport sur la solution des solutions géo informatiques » en vue d’une maîtrise de « la sécurité territoriale, la gestion des crises sanitaires, la gestion efficiente des terres, la sécurité alimentaire et la modernisation des trafics urbains », a-t-il soutenu.  

La géo information, combinée aux technologies de l’information, est sujette à des évolutions changeantes au rythme de celle de l’environnement technologique notamment à l’ère de l’Internet à haut débit, la Big data, de l’intelligence artificielle, de l’inter connectivité des appareils intelligents, a-t-il fait observer.

« Son caractère transversal nous permet de traiter diverses disciplines », a-t-il poursuivi. Cette année le salon international de la géomatique vise une « participation de plus de 1 millier de visiteurs » aux différentes conférences et au niveau des stands.

Les experts de cette discipline, selon le ministre Adama Diawara, sont « au carrefour des sciences spatiales, de l’informatique et des statistiques ». Il les a appelé à trouver les meilleures méthodes, les outils et moyens pour adresser les problématiques multiformes et multi variées des crises.

« Nous sommes aujourd’hui confrontés à des crises environnementales, climatiques, alimentaires et sanitaires qui déstabilisent nos organisations à des dimensions spatiales diverses » et la géomatique devra réveiller la vigilance collective au niveau technique et social, a-t-il poursuivi.  

Cette cinquième édition se tient après celles de 2012, 2014, 2016 et 2018. Le salon rassemble les  pouvoirs publics, les agences nationales de cartographie, le secteur privé, les organisations internationales, le monde académique et les utilisateurs des services géospatiaux.  

L’Observatoire du service public présenté à la société civile ivoirienne

L’Observatoire du service public (OSEP) a été présenté, jeudi, à la société civile ivoirienne dans le cadre d’une campagne de promotion et de sensibilisation auprès des usagers de l’administration.

A l’ouverture de cette rencontre, Dr Noël Tahet, directeur de cabinet représentant le secrétaire d’Etat, chargé de la Modernisation de l’administration, Dr Brice Kouassi, a salué les efforts de l’OSEP, demandant dans la foulée aux organisations de la société civile d’être le relais de l’Etat auprès des usagers.

 «Cette cérémonie est organisée pour rapprocher les populations de l’OSEP selon la volonté du président de la République. Soyez les relais efficaces pour mieux atteindre les populations », a-t-il lancé.

Pour sa part, la Secrétaire permanente de l’OSEP, Mme Roxane Kouadio,  a présenté les  composantes, missions, attributions et moyens de saisines de cette structure.

 « Cette cérémonie de présentation de l’OSEP à la société civile est le point de départ de la vulgarisation de l’Observatoire auprès des populations. Nous comptons sur chacun de vous pour être nos points focaux auprès des usagers », a déclaré Mme Kouadio.

« Je peux aussi affirmer que ce n’est que le début d’un processus d’expansion de  l’OSEP  sur toute l’étendue du territoire nationale. J’en appelle à votre sens de la responsabilité et à  votre engagement  citoyen pour atteindre nos missions et objectifs » a-t-elle ajouté, annonçant une tournée de promotion de sa structure dans la ville d’Abengourou (Est) et dans d’autres villes de l’intérieur du pays.

L’OSEP, structure sous tutelle du Secrétariat d’État auprès du ministère la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration (SE-MFPMA), est un organe d’écoute qui recueille et traite les préoccupations des usagers de l’administration publique ivoirienne.

Des canaux de saisine sont mis gratuitement à la disposition des populations pour interagir avec les services publics. Il s’agit notamment du centre d’appel (800 000 07 / 27 22 40 98 98) et des réseaux sociaux.

Côte d’Ivoire: 32 milliards FCFA de la BAD pour des PME dirigées par les femmes

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi à Abidjan, l’octroi d’un prêt de cinquante millions d’euros à une banque ivoirienne pour soutenir les petites et moyennes entreprises opérant dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie et les entreprises détenues par les femmes en Côte d’Ivoire.

Dans le contexte de relance économique marqué par l’impact négatif de la pandémie de Covid-19, cette opération permettra à NSIA Banque de renforcer sa solidité financière. Ce prêt permettra surtout de disposer des ressources financières nécessaires pour accompagner les besoins d’investissements des entreprises et PME actives dans les secteurs prioritaires de l’économie ivoirienne notamment l’agriculture, l’agro-industrie et l’efficacité énergétique.

« Nous voulons appuyer et renforcer les processus de transformations agro-industrielles des filières locales porteuses afin d’accroître les opportunités économiques en faveur des populations les moins favorisées, a déclaré Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest.

 « Financer le développement des PME et entreprises ivoiriennes notamment celles détenues par des femmes, c’est préserver et soutenir l’emploi et promouvoir la relance économique indispensable à la sortie de crise. », a-t-il poursuivi.

« Notre objectif à travers cette ligne de financement est de faciliter l’accès au financement pour les PME ivoiriennes », a ajouté Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier et de l’inclusion financière à la Banque pour l’Afrique de l’ouest.

« Notre ambition est d’offrir aux PME ainsi qu’aux femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire de nouvelles perspectives en les incitant à se lancer sur de nouveaux marchés porteurs. Avec des priorités qui consistent à dynamiser l’investissement productif et à développer le commerce pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables et inclusifs », a-t-il insisté.

L’opération cible en particulier le développement du secteur privé via une capacité de prêt améliorée pour NSIA Côte d’Ivoire et un accès accru au financement pour ses clients, y compris les PME, ainsi que la composante genre et des effets sociaux attendus, grâce au soutien aux entreprises dirigées ou détenues par des femmes et la contribution aux sous-projets dans les zones rurales.

L’octroi de ce prêt devrait contribuer à une croissance inclusive car il cible des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, tout en améliorant l’accès au financement des entreprises mal desservies, notamment les PME, et celles dirigées par des femmes et des jeunes.

Dans le secteur agricole, des résultats solides en matière de développement sont attendus, notamment la création de 6 700 emplois destinés aux femmes (36% du total) et aux jeunes (37%).

Presse ivoirienne: ANP Academy, un workshop d’échanges et de coaching, lancé

L’Autorité nationale de la presse (ANP) de Côte d’Ivoire, le régulateur de la presse écrite et numérique, a lancé mercredi l' »ANP Academy », un workshop d’échanges, de perfectionnement et de coaching, afin d’adresser les problèmes liés au secteur des médias.

Cet outil visant à contribuer à la professionnalisation et à l’accompagnement des acteurs du secteur de la presse en Côte d’Ivoire, à l’ère du digital, a été lancé en présence du président l’ANP, Samba Koné, au siège de l’institution.

Présentant le projet, la directrice de la communication et des relations extérieures de l’organe de régulation, Mme Marthe Gnakri, a indiqué que ANP Academy a pour objectif de « soutenir et accompagner le secteur de la presse dans son développement tant éditorial qu’économique ».

L’ANP Academy est prévue se tenir « tous les premiers vendredis de mois sous forme de sessions, autour de thèmes spécifiques, dans un environnement convivial et détendu » avec un intervenant ou un journaliste sénior qui animera les thèmes dédiés, a-t-elle dit. 

La cible principale de cette activité est composée des directeurs de publication, des redacteurs en chef et des journalistes, et la cible secondaire, des autres intervenants dans l’écosystème médiatique, les organisations de la société civile, a-t-elle souligné. 

« Nous nous sommes inscrits dans une vision d’assistance, d’accompagnement des acteurs du secteur en vue de contribuer à l’avènement d’entreprises de presse viables, compétitives sur un marché de plus en plus concurrentiel », a relevé Mme Gnakri.

Depuis quelques années, le secteur de la presse en Côte d’Ivoire, traverse une véritable crise. En moins de 10 ans, le chiffre d’Affaires de la presse nationale quotidienne a chuté de l’ordre de 70%, ce qui interpelle l’ensemble des acteurs de l’écosystème. 

En sa session du 5 août 2021, le collège des conseillers de l’ANP, après avoir longuement débattu des possibilités d’un meilleur soutien des entreprises de presse, a décidé de mettre en place l’ANP Academy. 

L’ANP a pour rôle de garantir le pluralisme de la presse, de veiller au respect des règles d’éthiques et de déontologie de la profession de journaliste. La loi lui confère également un pouvoir disciplinaire, et d’assurer une régulation éditoriale et économique. 

Les réseaux de distribution d’eau potable et de l’assainissement à Abidjan sous télésurveillance

Les réseaux de distribution d’eau potable et de l’assainissement à Abidjan sont supervisés via un Centre de gestion intégré des opérations (CGIO), un système permettant de surveiller à distance les unités de production et de distribution d’eau potable, la qualité de l’eau et les installations techniques de l’assainissement.

Le Centre de gestion intégré des opérations (CGIO) est un outil mis en place par la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (Sodeci) en vue de superviser les installations techniques d’eau potable et d’assainissement.

Selon M. Wilfried Agneroh, directeur de la transformation et du digital à la Sodeci, « la transformation de la Sodeci est en pleine accélération et l’exploitation du CGIO pour les réseaux Abidjanais, sis à la Riviera Palmeraie (dans l’Est d’Abidjan), fait partie des premiers éléments de preuves et devrait s’étendre à l’intérieur du pays ». 

M. Agneroh participait à un panel sur le thème « Services et administration publics face au digital », à l’occasion de la deuxième édition de l’African digital week (ADW, édition 2021), un événement qui a réuni les professionnels du monde de l’économie numérique les 16 et 17 septembre 2021, au Boulay Beach Resort (BBR), une île dans l’Ouest d’Abidjan.  

« Ce centre est une innovation dans le sens où il constitue un dispositif à la fois organisationnel, technologique et de process qui permet de co-localiser plusieurs directions sans silos, pour une meilleure efficacité du processus de dépannage de bout-en-bout, notamment depuis l’appel client (175) jusqu’au rétablissement du service », a-t-il expliqué.  

De ce fait, le centre d’ordonnancement qui travaille à côté du centre de relation client, permet de géolocaliser la position des agents déjà déployés sur le terrain pour un traitement plus véloce des incidents, optimisant les délais de réparation, a-t-il renchéri.  

« On a aussi au même endroit le Centre de télé-contrôle qui permet en amont, de façon pro-active de détecter des fuites ou des baisses de pression, de surveiller la qualité de l’eau pour pouvoir intervenir dès que nécessaire », a poursuivi M. Agneroh.  

L’idée, soutiendra-t-il, est de faire une « télésurveillance plus fine du réseau et du dispatching » afin de maîtriser la desserte d’eau et que les ménages aient un bon débit, toutes choses qui nécessitent des équipements technologiques pour capter les données sur le réseau, les centraliser et les analyser afin d’offrir le service optimum à tous. 

Cette gestion moderne, grâce aux outils technologiques permet un « diagnostic préventif et pro-actif sur notre réseau pour pouvoir intervenir de façon optimale sur tout ce qui concerne la maintenance et entretien du réseau en limitant les impacts », a-t-il souligné.   

Tout ce dispositif qui a démarré depuis 2017, a permis de produire des résultats avec une hausse de 50% du taux de prise en charge des problèmes survenant sur le réseau de 2019 à 2021, a fait savoir M. Agneroh. 

« En termes de maîtrise sur toute la chaîne, nous avons gagné 30 points sur le respect des délais annoncés aux clients en deux ans. En outre, nous avons sur la même période, amélioré significativement nos ratios techniques », a mentionné M. Wilfried Agneroh. 

Pour répondre aux attentes d’autonomisation et de gain de temps, la société de distribution d’eau développe pour ses clients une agence en ligne « E-agence » qui devrait permettre aux clients de gérer à distance leurs services essentiels.

Cela devrait permettre notamment la consultation du paiement de factures, le suivi de la consommation, des demandes d’abonnements et des mutations, ainsi que les éco-gestes et les bonnes pratiques pour maîtriser son budget.  

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, s’est félicité de la tenue de l’African digital week (ADW) 2021 qui se veut un carrefour de partage d’expériences et de promotion des nouvelles technologies.  

Il a visité le stand de la Sodeci et s’est dit ravi de la transformation menée par l’entreprise, en charge de la distribution d’eau en Côte d’Ivoire. Tout comme lui, le secrétaire d’Etat Brice Kouassi, a visité le stand de la société.   

L’édition 2021 de l’African digital week (ADW) était organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien) en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le Club des DSI.  

Qatar 2022: la Côte d’Ivoire choisit le Bénin pour ses matches à domicile

La Côte d’Ivoire, qui effectue actuellement des travaux pour mettre à niveau ses stades, a choisi le Bénin pour ses matches à domicile, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

L’information a été portée, mercredi à Abidjan, par la directrice de la Communication du ministère ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, Mme Lydie Yao, lors d’un point de presse. 

La Côte d’Ivoire organisera la Coupe d’Afrique des nations de football en 2023 et pour ce faire, d’importants travaux  sont en cours de réalisation à Korhogo, Bouaké, San-Pedro, Yamoussoukro et Abidjan. 

Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé doit subir des travaux complémentaires pour être mis en conformité FIFA-CAF, a-t-elle dit, relevant que ce stade étant fermé, la FIF n’avait d’autre choix que de jouer ses matchs retour à domicile à l’extérieur du pays selon les règles de la CAF.  

Le stade de Yamoussoukro était une solution palliative proposée par la FIF, cependant, la mission d’inspection de la CAF a conseillé à la Côte d’Ivoire de poursuivre les travaux et de choisir sous 48 heures l’un des stades homologués à l’extérieur de la Côte d’Ivoire pour recevoir ses matchs. 

C’est dans ce contexte que la FIF a décidé que la Côte d’Ivoire accueillera ses matchs sur le stade de l’Amitié général Mathieu Kerekou de Cotonou, au Bénin, et tout est en œuvre afin que tout se déroule bien pour notre équipe nationale, a-t-elle poursuivi.  

« Tous les chantiers de la CAN 2023 avancent très bien et sont suivis par le BNETD en relation avec l’Office national des sports. Nos Éléphants restent sereins et déterminés malgré l’environnement délétère que veulent susciter certains esprits chagrins pour déstabiliser nos joueurs », a martelé Mme Lydie Yao. 

« Nous vous assurons que les Éléphants de Côte d’Ivoire, bien classés dans leur poule, bénéficient du soutien du gouvernement et des prières du peuple ivoirien afin qu’ils gagnent tous leurs matchs de cette éliminatoire », a-t-elle lancé.   

Elle a en outre fait savoir que la FIF a saisi la CAF pour voir si elle pouvait homologuer de façon ponctuelle le stade de Yamoussoukro pour accueillir les deux matches. La Côte d’Ivoire assure toutefois livrer en 2022 les infrastructures, six mois avant la CAN prévue en juin-juillet 2023. 

Les Éléphants de Côte d’Ivoire affrontent le Malawi le 11 octobre 2021 à Cotonou dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de football Qatar 2022. 

La grippe aviaire « sous contrôle » dans les foyers d’infection en Côte d’Ivoire

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a rassuré mercredi que la grippe aviaire, réapparue en juin 2021 dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, est « aujourd’hui sous contrôle ».

« Grâce aux mesures vigoureuses et de riposte, prises par le gouvernement, les foyers d’infection sont aujourd’hui sous contrôle », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

La courbe épidémiologique de la maladie dans le pays montre une tendance « descendante », a ajouté M. Amadou Coulibaly, indiquant que pour aboutir à l’élimination du virus et à la reprise rapide des activités d’élevage dans les zones sinistrées, le Conseil a adopté un plan de lutte contre la grippe aviaire d’un coût global de 979,4 millions Fcfa.

Le programme de lutte contre la grippe aviaire comprend notamment l’indemnisation des éleveurs victimes des abattage sanitaires, le renforcement de la surveillance communautaire et sanitaire ainsi que de biosécurité dans les élevages. 

Dans le premier semestre de cette année, la grippe aviaire a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest, ainsi entre le 15 et le 30 juillet 2021, une série d’investigation a été menée par les services vétérinaires à la suite d’une alerte faisant état de la mortalité massive de volailles.

Après des examens, il a été confirmé le virus de la grippe aviaire dans le village de Mondoukou, dans le département de Grand-Bassam, cité balnéaire et historique, située à 40 Km au Sud-est de la capitale économique ivoirienne.

Crash MI-24 ivoirien: 5 morts suite à une météo « défavorable » (Gouvernement)

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs ivoiriens sont morts dans le crash de l’hélicoptère de l’armée ivoirienne, dans le nord-est du pays, à la suite de « conditions météorologiques défavorables », selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

« Les premières conclusions de l’enquête diligentée au lendemain du crash de cet aéronef, un hélicoptère de l’armée ivoirienne, indiquent que le crash serait survenu suite à des conditions météorologiques défavorables », a dit M. Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.  

Il a ajouté que « les premières constatations pensent que l’aéronef a pu être frappé par la foudre, mais à partir du moment où une des boîtes noires a été trouvée, et la deuxième étant toujours en train d’être recherchée, leur exploitation permettra de dire de façon précise quelles étaient donc les conditions météorologiques qui ont été à la cause du crash de cet hélicoptère de l’armée ». 

« Les recherches ont permis de retrouver les dépouilles des membres de l’équipage, constitué de trois instructeurs étrangers et de deux opérateurs ivoiriens », a-t-il souligné, rappelant que le crash de l’aéronef a eu lieu dans la nuit de jeudi 9 au vendredi 10 septembre 2021.  

Un hommage militaire sera rendu aux victimes ivoiriennes vendredi à la Place d’armes de l’Etat-major général des armées, a-t-il annoncé, indiquant qu’en ce qui concerne les instructeurs étrangers, ils auront droit à des honneurs à la base aérien d’Abidjan avant le rapatriement de leurs corps.  

Côte d’Ivoire: une flotte de 100 autobus Sotra sera déployée à Bouaké

Une flotte de 100 autobus de la Société des transports abidjanais (Sotra) sera déployée à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« C’est un réseau de 100 autobus offrant des conditions de confort et de sécurité pour le déplacement des populations qui sera mis en route, opérant sur huit lignes de transport public pour le démarrage de l’activité », a dit M. Amadou Coulibaly. 

A l’horizon 2023, la compagnie de transport public va aligner 400 autobus qui vont opérer sur un total de dix lignes avec 1 300 emplois directs qui seront créés et 2 000 emplois indirects.

Dans l’optique d’un développement équilibré du territoire et de satisfaire les besoins de mobilité urbaine, l’Etat prévoit de 2021-2023, le déploiement de la Sotra ou des systèmes de transport par autobus à Yamoussoukro, San-Pedro et Korhogo.  

Ce projet de déploiement de la Sotra dans la ville de Bouaké prévu depuis les années 80 est effectif suite au résultat probant de la phase pilote, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le lancement de la Sotra à Bouaké est prévu vendredi sous la présidence du Premier ministre, Patrick Achi. Cela intervient dans le cadre de l’amélioration de la mobilité urbaine et du déroulement de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023), dont la Côte d’Ivoire est le pays hôte. 

La Côte d’Ivoire compte 177 partis et 5 groupements politiques

La Côte d’Ivoire compte 177 paris et 5 groupements politiques, selon des données du ministère de l’Intérieur et de la sécurité qui dénombrent environ 9.540 organisations de la société civile dont 9009 organisations nationales disposant d’un récépissé.

« En ce qui concerne les partis et groupements politiques, on dénombre autour de 177 partis et 5 groupements politiques », a dit mardi M. Jean-Fructueux Bako, directeur de Cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, chargé de l’administration du territoire.

M. Jean-Fructueux Bako s’exprimait à l’occasion d’un séminaire de réflexion sur un avant-projet de loi relatif aux organisations non gouvernementales, qui se tient du 21 au 24 Septembre 2021, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au sud-est d’Abidjan.

« Nous avons autour de 9.540 organisations de la société civile dont 9.009 organisations de la société nationales disposant d’un récépissé, 416 organisations étrangères disposant d’un arrêté et 15 organisations reconnues d’utilité publique », a-t-il ajouté.

Ce séminaire de validation de l’avant-projet de loi relatif aux organisations de la société civile intervient dans le cadre du Programme LIANE 2 (Leadership et Initiatives des Acteurs Non Étatiques). Il est financé par l’Union Européenne (UE).

Selon M. Bako, ces organismes non lucratifs ont été souvent contrariés par la caducité des règlements en vigueur, favorisant l’instrumentalisation de ces organisations par les politiques et leur gestion approximative, créant un déficit de gouvernance.

Pour apporter une réponse à ces difficultés, le ministère de l’Intérieur a décidé d’offrir à ces structures les meilleures conditions de leurs activités, a soutenu M. Jean-Fructueux Bako, directeur de Cabinet adjoint chargé de l’administration du territoire.

Adrien Maillard, représentant l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, a salué la volonté et l’engagement de l’Etat ivoirien visant à réformer les textes régissant les organisations de la société civile, issus de la direction générale de l’administration du territoire.

L’Union européenne souhaite que le régime de déclaration des organisations de la société civile soit conforme aux standards internationaux et s’engage à soutenir l’Etat, a fait savoir M. Adrien Maillard, dans son discours.

Pour l’Union européenne, ce nouveau cadre légal, fera évoluer le rôle des organisations de la société civile afin de devenir un acteur réel de développement et de gagner en légitimité ainsi qu’en compétence en vue de la promotion de la paix et des droits de l’Homme, a-t-il traduit.   

Depuis 2015, des comités scientifiques réfléchissent sur l’avant-projet de loi en préparation suggéré aux acteurs de la société civile en vue de concilier les visions tant des acteurs étatiques que de la société civile afin d’élaborer une loi éclectique et plus inclusive.

Ces travaux visent la validation de l’avant-projet de loi relatif aux organisations de la société civile, issu des travaux  de la direction générale de l’administration territoire et validé au sein du ministère de l’Intérieur de la sécurité, en vue de débuter le processus politique d’adoption de la loi.

Durant quatre jours, les structures étatiques et organisations de la société civile venant d’Abidjan et l’intérieur du pays engageront, un dialogue constructif afin de faire une synthèse des propositions dans un rapport final.

Numérique: l’Afrique doit avoir ses propres terminaux, selon l’Ivoirien Cissé Sakandé

L’Ivoirien Cissé Sakandé, directeur général de Snedai Technologies, soutient que l’Afrique qui concentre 1% des data centers dans le monde, doit avoir ses propres terminaux pour stocker localement ses données et les y sécuriser.

M. Sakandé s’exprimait à l’occasion de la 2e édition de l’African digital week (ADW) sur la thématique « Bâtir le socle d’une Afrique intelligente », qui devra être numériquement souveraine par la maîtrise de la gestion de ses propres données.   

Pour lui, cette Afrique Smart et Intelligente devra dompter le numérique autant que les Américaìns à travers les GAFAM ( Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et les Chinois qui ont développé leur équivalent GAFAM, c’est-à-dire les BATX (Baidou, Alibaba, Tencent, Xiaomi).

Toutefois pour y arriver, l’Afrique doit décider d’opérer un changement radical dans son approche pour la maîtrise des technologies du numérique comme l’ont fait les Chinois qui l’ont réclamé dans les années 2000, a-t-il ajouté.   

Concernant la souveraineté numérique face aux géants informatiques occidentaux, les Chinois ont décidé de créer leurs BigTech pour assurer leur souveraineté numérique. 

Quelques années plus tard, la Chine dispose des BATX qui affichent une capitalisation boursière de 1.000 milliards de dollar avec en plus, l’assurance d’une souveraineté numérique qui la protège, a fait observer M. Sakandé. 

« Si la Chine l’a fait et réussi, l’Afrique réunie peut bien s’y essayer et le réussir en définissant une stratégie claire de rupture dont les piliers sont de disposer d’un Capital Humain IT de qualité et en quantité dans tous les domaines de pointe comme l’Intelligence artificielle », a-t-il dit. 

Le continent devra en outre, développer « la blockchain, la robotique et les drones, l’internet des objets, la réalité virtuelle et la réalité augmentée sans oublier les spécialités de protection des données et de cybersécurité », a-t-il poursuivi. 

« Du fait que seul 1% des Centres de données se trouve en Afrique, il faut construire autant de Data centers nécessaires pour y stocker localement nos données et les y sécuriser », a renchéri M. Cissé Sakandé. 

Dans ce contexte, « fabriquer nos propres équipements de collecte et de stockage de données dont les Terminaux (smartphone, tablette), les PC et les serveurs », s’impose pour une véritable souveraineté, a-t-il souligné.  

« Ces équipements laissent des traces numériques sur le net et ces traces digitales sont récupérées par les GAFAM et nous sont revendues enrichies » après traitement comme exactement nos matières premières (agricoles, minières, …) que nous vendons moins chères et que nous rachetons très chères après valorisation de celles-ci », a-t-il fait observer. 

« Pour garantir notre souveraineté numérique, il nous faudra aussi créer notre propre système d’exploitation (operating system, OS) soit à partir d’une feuille blanche soit en se basant sur un operating system existant Open Source comme l’Android de Google », a-t-il dit. 

Cet OS pourra alors être customisé, différencié, sécurisé et localisé made in Africa, a-t-il indiqué, relevant que « l’Afrique devra investir dans les infrastructures de connectivités (câble sous-marins, VSAT, …) en créant son propre réseau internet ». 

« C’est à ce prix que nous pourrions avoir une Afrique Smart, une Afrique Intelligente, une Afrique numérique, une Afrique augmentée, a conclu M. Sakandé, lors de son intervention lors de la 2e édition de l’ADW qui a eu lieu les 16 et 17 septembre 2021 au Boulay beach resort.   

Les médias ivoiriens invités à donner de la visibilité aux femmes

La coordonnatrice du Programme Women political participation (WPP) pour les pays Francophones, professeur Fatou Sow Sarr, a invité mardi à Abidjan les médias ivoiriens à créer des rubriques et programmes télés en vue d’une participation plus accrue des femmes et des jeunes aux débats politiques. »Je lance un appel aux groupes de presse de travailler avec le Programme WPP et son partenaire ici en Côte d’Ivoire, la Chaire Unesco Eau, femmes et pouvoir de décisions pour davantage de possibilités dans les télévisions, les radios et dans la presse écrite », a dit Prof. Fatou Sow Sarr.

Le professeur Fatou Sow Sarr s’exprimait à l’occasion d’un atelier d’échanges avec les médias sur la faible participation des femmes et des jeunes aux débats politiques et aux prises de décision dans les pays africains.

Ce projet est porté par le Programme WPP, qui pour sa mise en œuvre en Côte d’Ivoire, a « choisi » la Chaire Unesco Eau, femmes et pouvoir de décisions, dirigée par Euphrasie Yao, conseillère spéciale du président de la République, chargée du Genre, a-t-elle fait observer.  

Le programme de participation des femmes et des jeunes aux débats politiques vise à accroître la participation politique de la femme africaine ainsi que des jeunes, de façon durable, dans la gouvernance élective.  

Pour Mme Fatou Sarr, l’amélioration du leadership des femmes politiques passe nécessairement par une visibilité dans l’espace médiatique. Car, les médias contribuent à la transformation des imaginaires et occupent une place centrale dans le changement à venir. 

« Il s’agit d’amener la société dans sa globalité à prendre conscience que l’avenir dépendra de la manière, l’ensemble de ses composantes, hommes et femmes, jeunes et adultes, joueront en ce qui les concerne leur partition », a-t-elle expliqué. 

Des études menées par de grandes institutions internationales économiques comme la Banque mondiale,  les FMI, l’OCDE, ont démontré que les prochaines croissances dépendront de l’égalité homme et femme, a-t-elle soutenu. 

 « Nous avons fait l’exercice au Sénégal et nous avons eu la chance d’avoir des groupes de presse qui ont accepté de nous offrir des plateaux et des espaces où les femmes viennent montrer leurs talents et leurs expertises », a ajouté professeur Fatou Sarr. 

Elle a également fait remarquer que ces femmes « se découvrent même vis-à-vis de leurs leaders politiques qui finissent par comprendre qu’elles ont des capacités et les mettent au-devant de la scène », et ça ne sera que bénéfice pour le parti lui-même. 

Professeur Rose Koffi-Nevry, enseignante-chercheur à l’université Nangui Abrogoua d’Abidjan, professeur titulaire de microbiologie, qui représentait Mme Euphrasie Yao, a indiqué que « le but est de voir dans les organes de presse les femmes et les jeunes dans les débats politiques ».  

Selon elle, cette situation de prédominance des hommes dans les instances de décisions tire son origine du système patriarcal, et des stéréotypes qui jouent beaucoup en défaveur des femmes et des jeunes. 

Citant l’ex-secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, elle a déclaré que « les pays ayant plus d’égalité des sexes ont une meilleure croissance économique, les entreprises avec plus de femmes leaders se comportent mieux, et les accords de paix qui incluent les femmes sont plus durables ».

En outre, « les Parlements avec plus de femmes adoptent davantage de législation sur des questions sociales clés telles que la santé, l’éducation, la lutte contre la discrimination et la pension alimentaire pour enfants. La preuve est claire : l’égalité pour les femmes signifie le progrès pour tous ». 

La Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » à travers cet atelier d’échanges, a créé un cadre propice à la mutualisation des efforts avec les médias pour une prise en charge efficiente et efficace de cette problématique. 

Les statistiques de la Côte d’Ivoire montrent une faible participation des femmes aux débats politiques et à la vie politique dans son ensemble. Seulement 12,59% de femmes sont représentées à l’Assemblée Nationale, 19,2 %, au Sénat et 11,37% dans les conseils municipaux.

« Cette situation est quasiment la même à l’échelle du continent africain. Comme nous le voyons toutes et tous, la situation de la femme et des jeunes sur l’échiquier politique africain, à quelques exceptions près, n’est guère reluisante », a-t-elle poursuivi.  

Le Programme WPP, l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), le Caucus des femmes leaders du Sénégal et l’Institut international pour la démocratie et l’Assistance électorale  (IDEA) ont initié dans huit pays africains une mission d’analyse des contextes nationaux relatifs à la faible présence des femmes et des jeunes dans les débats politiques.

Il s’agit notamment du Botswana, de la RDC, de l’Eswatini, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Sénégal, de la Tanzanie et du Zimbabwe. Cet atelier qui a lieu du 21 au 22 septembre 2021, intervient après un premier atelier tenu les 16  et 17 septembre 2021 à Abidjan. 

Côte d’Ivoire: les activités de la bonneterie en berne suite à la suppression des frais Coges

Le président du Groupement des acteurs de la bonneterie et de la sérigraphie en Côte d’Ivoire (GABS), Yakaria Sanogo, a lancé mardi un cri de cœur, faisant observer que l’activité de leur secteur est en berne depuis la suppression des frais des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES) dans le pays.Au cours d’une conférence de presse, mardi à Abidjan, M. Yakaria Sanogo, le président du GABS, a indiqué de prime à bord que la bonneterie est l’ensemble des activités de tissage et du tricotage de fil pour obtenir du tissu (maillots de sport, tricots, polos etc).

Depuis la suppression des frais Coges dans les établissements par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, l’industrie de la bonneterie connaît une baisse d’activité avec un chiffre d’Affaire en forte régression.

 Les frais Coges sont des ressources supplémentaires levées par les établissements pour faire face aux aux besoins d’investissements sans cesse croissants en vue du paiement des enseignants volontaires, du personnel contractuel ou des besoins spécifiques. 

Cette situation, en croire M. Yakaria Sanogo, est née du fait de « l’absence d’un cadre permettant de baliser les actions des personnes chargées de passer les marchés de production des maillots », ce qui a occasionné des « spéculations sur les prix ».

De ce fait, les prix des articles dans certains établissements se sont vus « très élevés », et à la charge des parents d’élèves  a-t-il ajouté, admettant que « cela a entraîné beaucoup de dérapages » qui ont conduit à la suppression des frais Coges.

Un recensement des fabricants des t-shirts scolaires entamé par la GABS a permis déjà d’identifier à mi-parcours 350 entreprises et unités de production, représentant environ 30% de la population totale, a noté M. Yakaria Sanogo. 

« Nos statistiques estiment à 1150 unités employant entre 5 et 30 personnes. Et même quelques unités vont au-delà de 50 employés », a-t-il poursuivi,  évoquant que ce sont « au bas mot 6.000 pères et mères de familles qui sont privés de leurs moyens de substances ».

« Le personnel de nos entreprises et unités de production est gagné par le désespoir surtout pendant cette rentrée scolaire. Nous chefs d’entreprises sommes stressés parce que nous avons contracté des prêts » pour produire, a-t-il souligné.

Le GABS fait observer que « pour les professeurs d’EPS, utilisateurs des tricots, l’idéal est que les élèves aient des couleurs uniques (de tenues de sports) par niveau et personnalisés avec le logo de l’établissement pour une meilleure organisation des cours ».

L’organisation qui souhaite rencontrer la ministre de l’Éducation nationale, propose qu’ « un prix unique concerté et rémunérateur soit convenu entre les services du ministère et le groupement », qui sera « l’interlocuteur des autorités de l’éducation nationale ».

« Cette mesure permettra d’éliminer les intermédiaires véreux de notre corporation qui disparaissent souvent avec les avances reçues ou livrent partiellement les quantités commandées », a-t-il soutenu.

Le groupement veut par ailleurs « étudier en collaboration avec les services du ministère la possibilité que les paiements se fassent en ligne les années à venir afin d’éviter tout risque de perdition et de corruption éventuelle » avec des prix de vente plafonnés aux élèves.

Violences: la Côte d’Ivoire a enregistré 325 plaintes dont 152 cas de viol en 2020

La Côte d’Ivoire a enregistré 325 plaintes relatives aux Violences basées sur le genre (VBG) dont 152 cas de viol, en 2020, selon le rapport annuel 2020 du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), rendu public mardi, lors d’une cérémonie à la Primature.« Trois cent vingt-cinq (325) plaintes relatives aux VBG (Violences basées sur le genre) ont été enregistrées dont 152 cas de viol », a indiqué Mme Namizata Sangaré, présidente du CNDH, lors d’une présentation du rapport 2020 sur l’état des droits de l’Homme et des activités de l’institution.  

La question des violences basées sur le genre, insinua-t-elle, se présente avec acuité malgré les efforts des autorités gouvernementales et l’installation des bureaux d’accueil genre (gender-desks) dans les services de commissariats de police.

Le rapport fait observer que des obstacles liés au traitement de la question demeurent, notamment le paiement des frais du certificat médical. En cas de viol, la victime devra prouver cela via un certificat médical dont les frais freinent certaines femmes ou jeunes.   

Le rapport annuel 2020 du CNDH ressort en outre les droits civils et politiques, examinés au regard du processus électoral et l’exercice des droits électoraux, ainsi que l’exercice des libertés individuelles et collectives dans le contexte de la gestion de la Covid-19.

Il évoque également l’état de la justice, le contrôle du pluralisme dans les médias audiovisuels de service public, la liberté de presse, la sécurité des biens et des personnes ainsi que le dialogue politique en Côte d’Ivoire.

Concernant l’exercice des droits électoraux, le CNDH relève que l’élection du président de la République s’est tenue dans un contexte de violences perpétrées par les militants et sympathisants de l’opposition durant le processus, avec un mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition.

Cette désobéissance civile qui a boudé la présidentielle d’octobre 2020, en dépit des garanties de transparence données par la Commission électorale indépendante (CEI) avait fait plusieurs victimes et causé d’énormes dégâts matériels à travers le pays.

Le CNDH note au plan de la Justice, notamment au niveau international, que le 28 avril 2020, la Côte d’Ivoire a retiré sa déclaration de compétence à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) pour connaître des recours introduits par les ONG et les individus contre l’État.

Concernant le contrôle du pluralisme dans les médias audiovisuels de service public, le CNDH a procédé à l’analyse du temps d’antenne accordé aux acteurs politiques par les médias publics, notamment les chaînes de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI).

De l’analyse des rapports mensuels de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), il ressort que le RHDP, le parti au pouvoir a bénéficié de plus de temps d’antenne que ceux de l’opposition, soit 8 h 22 mn 40 s contre 51mn16s pour le PDCI-RDA et 9 mn 08 s pour le FPI.

Dans le contexte de Covid-19, l’Etat ivoirien a mis en place le télé-enseignement pour assurer l’exercice de ce droit, à l’endroit des apprenants, mais cela a connu un « bilan mitigé » au terme d’une enquête d’opinion réalisée par le CNDH.

Jugé pertinent par 53,23% des enquêtés, le télé-enseignement par des cours en ligne était estimé inaccessible par 18,20% de la population cible, alors que 48,11% de l’échantillonnage avait accès via la RTI.

Le ministre auprès du président de la République, chargé des Relations avec les Institutions, Gilbert Kafana Koné, qui représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a salué le travail abattu par le CNDH sur les questions liées aux droits de l’Homme de façon transversale.

Le gouvernement est engagé à préserver les droits civiques des citoyens, a-t-il dit, faisant observer que « le déséquilibre constaté dans la répartition des temps d’antenne entre partis et groupements politiques, cela résulterait plutôt du volume d’activités des différents acteurs sur le terrain politique».

Par ailleurs, soutiendra-t-il, le retour de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire « est la conséquence logique du dialogue politique inclusif impulsé par le chef de l’Etat, témoignant ainsi de sa volonté d‘apaiser le climat social » dans le pays.   

Le CNDH siège au Conseil des Droits de l’Homme à Genève et au Conseil Economique et Social (ECOSOC) des Nations Unies, à New York. Depuis juin 2021, la Côte d’Ivoire occupe un siège au Comité des Nations Unies pour l’Elimination de la Discrimination Raciale (CERD).

Sur 11 membres composant le CERD, le candidat ivoirien Bakari Sidiki Diaby est arrivé en tête lors de l’élection visant à pourvoir à ce poste. Depuis le 20 septembre 2021, le CNDH préside l’Association Francophone des Commissions Nationales des Droits de l’Homme (AFCNDH).

Mise en place de plateformes contre les discours de haine dans six localités ivoiriennes

Les travaux du séminaire organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) se sont achevés, le dimanche 19 septembre 2021 à Yamoussoukro par la mise en place de plateformes locales d’alerte précoces et de lutte contre les rumeurs, les fake news et les discours de haine.

C’est la principale résolution de ce séminaire de formation sur le thème « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine », organisé du 16 au 19 septembre 2021 par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).  

Consigné au module 5 de la session de formation, le projet de la mise en place d’une plateforme locale d’alertes précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine a été acté par l’ensemble des trente-trois participants à l’issue des échanges. 

Ils ont ensuite décidé de la mise en place de groupes locaux d’alertes précoces, notamment, dans les circonscriptions de Bouaflé (centre-ouest), Bouaké (centre-nord), Tiébissou (centre), Toumodi (centre-sud), Yamoussoukro (centre) et Abidjan (sud).

Une plateforme whatsapp a été en outre créée séance tenante, suivie par l’étape de l’abonnement des séminaristes de Yamoussoukro à la page Facebook et au compte twitter de Ivoircheck, la plateforme de vérification des faits du Repprelci. 

« Il ne suffit pas de dire que nous avons mis une plateforme en marche mais il faut que dans les jours à venir nous ayons des rapports sur les activités de cette plateforme », a dit à la cérémonie de clôture M. Peyogori Ouattara, l’expert national cohésion sociale au Bureau du Pnud en Côte d’Ivoire.

Pour le représentant de Carol Flore-Smereczniak, la représentante-résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, ce sont ces rapports qui permettront de prouver qu’à la suite de l’atelier, il y a du travail sur le terrain.

Il a insisté qu’à l’issue de cet atelier de Yamoussoukro il faudrait « qu’on sente qu’il y a eu une transformation de tous les participants » notamment dans la gestion quotidienne des différents comptes sur les réseaux sociaux.

« Chez nous au Pnud, c’est ça le résultat et donc je voudrais souhaiter que cela puisse se percevoir dans nos actions futures « , a espéré M. Ouattara.

« C’est ça la preuve, c’est ça l’évidence. Si on n’a pas ça, c’est comme si le travail que nous avons fait est inachevé, car ce que nous recherchons tous, c’est une paix durable en Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.

Le président du Repprelci, M. Lassina Sermé, s’est dit rassuré après ces 72 heures de formation. Les participants, dotés d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques, pourront apporter des solutions pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux en Côte d’Ivoire.

« Je reste convaincu que vous êtes désormais outillés pour déconstruire les préjugés et les stéréotypes qui nourrissent les rumeurs, les discours de haine en faisant la traque aux fausses informations que les réseaux sociaux relaient avec une si grande rapidité à l’instar de l’éclaire », a-t-il lancé,  s’adressant aux 33 participants.

« Maintenant, il nous appartient tous de nous prémunir et d’agir dans nos communautés, dans nos rédactions, dans nos différents milieux en nous appuyant sur la formation reçue et les recommandations qui viennent d’être lues pour mener sans délai les actions de sensibilisation, d’explication sur le terrain que nous appelons de nos vœux », a conclu le président du Repprelci.

Les participants venus d’Abidjan, Toumodi, Yamoussoukro, Bouaflé, Tiébissou et Bouaké ont fait des  recommandations aux pouvoirs publics à qui ils ont demandé un « engagement fort » dans la lutte contre les rumeurs, les fake-news et les discours de haine.

Ils ont souhaité un appui aux médias numériques engagés dans la lutte contre les fake news, ce qui devrait permettre la promotion d’une culture à l’éducation aux médias et à l’information, l’application plus ferme de la loi contre les fake news, ainsi que l’élaboration, la diffusion et la promotion d’un guide pratique d’utilisation des médias numériques en Côte d’Ivoire. 

A l’endroit des participants, issus notamment des médias numériques, du Sénat des jeunes, de la Jeune Chambre de Côte d’Ivoire, du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire, de l’association Anouanzè, du ministère de la réconciliation et de la cohésion nationale et de l’Union nationale des correspondants de presse de Côte d’Ivoire (Unacopci), il a été demandé l’organisation de séances de restitution de cette formation au retour dans leurs rédactions et localités respectives. 

Il leur est également exigé une responsabilité plus accrue dans le traitement et le partage de l’information. Pour ce faire, il devrait être procédé à la désignation dans les rédactions de points focaux de lutte contre les rumeurs, des fake news et les discours de haine. 

Ces derniers devraient par ailleurs procéder à la mise en place de cellules locales, faire la veille informationnelle et le suivi-évaluation des campagnes menées. Aux partenaires au développement de la presse, il a été recommandé un accompagnement technique et/ou financier durable et la promotion des campagnes de lutte contre les fake news. La cérémonie de clôture a pris fin après une remise de diplômes aux différents participants. 

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Affaire détournement au Groupe parlementaire Pdci: Simon Doho se dit « pas concerné »

Le député ivoirien, Simon Doho, le président du Groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), soupçonné de détournement des émoluments du groupe, se dit « pas concerné » par cette affaire qui emballe la toile.

« Je ne me sens pas concerné », a déclaré le député de Bangolo (ouest ivoirien), Simon Doho dans un entretien téléphonique à APA. Selon une note de l’analyste politique Dr Narcisse Coulibaly, circulant sur la toile, il « serait suspecté par ses pairs de détournement de fonds ».  

Ces fonds sont collectés pour le fonctionnement du groupe parlementaire Pdci. L’analyste politique rapporte que « ces fonds sont le résultat d’une ponction mensuelle de 130 000 FCFA, effectuée sur les émoluments de chaque député membre du groupe ». 

Le groupe parlementaire du Pdci, fait-il observer, « compte 65 membres, ce qui fait un total de 8 450 000 FCFA que l’organisation reçoit de ses membres pour son fonctionnement » aux dires de son informateur.

« M. Doho Simon rechigne à faire le point de ce butin collecté depuis le début de la nouvelle législature », ce qui fait murmurer de plus en plus ses collègues, poursuit-il, ajoutant que cet état de fait, fait naître au sein du groupe parlementaire du parti septuagénaire, un profond malaise.  

« Cette situation pour le moins inédite au PDCI-RDA révèle un problème bien plus tentaculaire encore. Il s’agit de la gestion du parti lui-même et de la question de sa gouvernance », commente l’analyste politique.  

Il relève que « le parti d’Houphouët Boigny va mal depuis quelques années maintenant », en témoigne « les nombreuses défections en direction du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, pouvoir) ».  

En outre, « les derniers résultats des élections législatives laissent même croire que le Pdci se réduit  progressivement en peau de chagrin » et « à cela s’ajoutent les différentes crises internes et les frondes récurrentes de militants actifs à l’approche des élections présidentielles ». 

Dr Narcisse Coulibaly,  a par ailleurs fait remarquer que récemment c’est l’ex-ministre du Commerce, Jean Louis Billon qui a adopté « une posture de défiance vis-à-vis de la vieille garde du parti, posant clairement le problème du renouvellement générationnel dans ce parti perçu comme gérontocrate » . 

« Tous ces éléments laissent penser que le PDCI-RDA risque l’implosion si rien n’est fait. Comment le plus vieux parti de Côte d’Ivoire va-t-il gérer ce tournant décisif dans son histoire avec ses crises internes ? L’avenir nous situera », conclut-il. 

La Côte d’Ivoire lance sa 4e Enquête démographique et de santé

La Côte d’Ivoire a lancé officiellement lundi sa 4e Enquête démographique et de santé (EDS), qui s’étend du 21 septembre au 30 décembre 2021, pour un coût de plus de 4 milliards Fcfa.

L’Enquête démographique et de santé (EDS-2021) a été lancé conjointement par le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, et le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, à l’auditorium de la Primature.

« Le budget de l’enquête est estimé à plus de 4 milliards Fcfa. Il est financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et de ses démembrements à hauteur de 1,068 milliard, l’USAID 825 millions, la Banque mondiale à plus de 1,1 milliard, l’Unicef 423 millions, l’UNFPA 82 millions FCFA et le Fonds mondial 538 millions FCFA « , a indiqué Mme Kaba Nialé.

Cette enquête, dira-t-elle, se déroulera sur 18 mois. En outre, les agents enquêteurs et les agents biomarqueurs encadrés par des superviseurs de l’Institut national de la statistique (INS), opérateur technique, seront déployés du 21 septembre au 30 décembre 2021.

La Côte d’Ivoire se caractérise par une croissance très rapide de sa population, avec un taux de croissance démographique de 2,6% par an selon la dernière enquête par grappes à indicateurs multiples réalisée par l’Etat en 2016.

L’indice synthétique de fécondité qui est le nombre d’enfants qu’aurait une femme au cours de sa vie féconde était de 4,6 enfants par femme avec une prévalence contraceptive moderne de 16%. Si cette tendance est maintenue, la population ivoirienne doublera tous les 27 ans. 

Le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’Guessan, a précisé que  cette enquête permettra de recueillir des données sur les caractéristiques des ménages et commodités de logements, au niveau de l’eau, de l’assainissement et de l’électricité.

Elle permettra également de recueillir des données sur les caractéristiques individuelles des femmes de 15 à 49 ans et des hommes de 15 à 59 ans, le niveau de la mortalité maternelle, infantile ainsi que de la mortalité adulte.

Les agents enquêteurs s’intéresseront aussi aux données sur la santé maternelle, en particulier les soins prénatals et postnatals et les conditions d’accouchement, de même que la fièvre et les infections respiratoires chez les enfants de moins de 5 ans.

Il s’agit aussi de tester la teneur en iode du sel de cuisine dans la moitié des ménages, d’estimer la prévalence de l’anémie chez les enfants de zéro à 59 mois et des femmes de 15 à 49 ans, par le biais d’un test d’hémoglobine.

Sur le plan méthodologique, l’enquête porte sur un échantillon de 15.092 ménages répartis sur toute l’étendue du territoire. Elle vise en particulier toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans, les hommes âgés de 15 à 59 ans sélectionnés dans un ménage sur deux,  et les enfants de 0-4 ans et de 5-17 ans pour les informations spécifiques.

M. Doffou a fait savoir que 2695 ménages ont été sélectionnés pour le test de la qualité de l’eau de boisson, soit 5 ménages par grappe. Les tests, sanguins, eux, seront réalisés sur les femmes de 15 à 49 ans et les enfants de 6-59 mois pour l’anémie et le paludisme.

Le ministre Pierre Dimba a fait observer que cette enquête vise l’actualisation des données statistiques en matière de démographie et d’indices de santé aux fins en vue de l’amélioration substantielle des conditions de vie des populations. 

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a déclaré que le gouvernement américain, à travers l’USAID, est « heureux de collaborer avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour mener cette importante enquête en partenariat avec la Banque mondiale, l’Unicef et l’UNFPA ».

« Nous comptons sur vous pour examiner soigneusement les résultats, identifier les domaines d’interventions prioritaires, engager les ressources nécessaires pour résoudre les problèmes identifiés », a ajouté le diplomate américain.

Mme Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale, a dit que son institution est « heureuse de s’associer à l’INS » pour cette enquête, car le défaut de données démographiques est un « handicap ».  

L’Enquête démographique et de santé (EDS-2021), la quatrième du genre organisée par la Côte d’Ivoire, intervient après celles de 1994, de 1998-1999 et de 2011-2012. 

Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la route côtière pour un coût de 308 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé samedi à San-Pedro (Sud-ouest) au lancement des travaux de renforcement de la route côtière, pour un coût d’investissement de 308 milliards de Fcfa, lors d’une cérémonie.

Ces travaux de renforcement de la route côtière, longue de 353,5 Km, sont répartis en trois lots et sont attribués à trois entreprises. Financés par l’État de Côte d’Ivoire, ils devraient permettre de relier Abidjan-San Pedro.

San-Pedro, deuxième ville portuaire de la Côte d’Ivoire, devrait accueillir en 2023 des matchs de la Coupe d’Afrique des nations de football dont le pays est hôte. La route de la côtière est quasiment impraticable depuis quelques années.  

« Les graves crises politico-militaires qu’ont connues la Côte d’Ivoire, n’ont pas permis de donner à cet axe majeur, l’entretien qu’il aurait fallu au moment où il aurait fallu, au point que nous en sommes arrivés à un tel niveau de dégradation », a fait savoir M. Patrick Achi. 

Le Premier ministre ivoirien a indiqué que ce tronçon réclamait en termes de renforcement, plus de 300 milliards de FCFA, et ce sont ces ressources mobilisées par le chef de l’Etat qui permettent de réhabiliter « dans 15 mois » les travaux de cette nouvelle voie.

La voie de la côtière présente d’énormes opportunités économiques, touristiques et sportives pour la Côte d’Ivoire. Sa réhabilitation devrait permettre d’améliorer le réseau routier revêtu et la réduction du coût et du temps de déplacement des personnes et des biens.

Les travaux auront lieu sur le tronçon Songon – Dabou – Grand-Lahou (93 Km), l’axe Grand-Lahou – Fresco (80 Km) et le tronçon Fresco – Sassandra – San Pedro – Grand-Béréby (180,5 Km). Les  localités traversées bénéficieront d’un linéaire de voirie de 72 Km, dont 25 Km pour San-Pedro.

Football ivoirien: élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a annoncé samedi à Abidjan l’élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre » 2021, à l’issue de la 59e Assemblée générale ordinaire de l’organisation.

Mme Dao Gabala qui a conduit la 59e Assemblée générale ordinaire de la FIF, a annoncé à l’issue de 8 heures de travaux avec les délégués des clubs, « l’adoption des textes (statutaires) fin octobre et l’élection du nouveau président au plus tard le 20 décembre (2021) Dieu voulant ».  

Au cours d’un point de presse, Mme Dao Gabala a déclaré à propos du respect du chronogramme en vue de l’élection déclaré « oui, c’est tenable (car) le Code électoral est prêt » et le Comité de normalisation est en train de travailler sur les statuts. 

L’Assemblée, « n’ayant pas pu approuver les comptes, (alors) il n’y a pas eu de quitus », a-t-elle souligné avant d’ajouter « on a tout simplement reporté l’approbation des comptes et des quitus à la prochaine Assemblée générale qui va se tenir dans un mois à peu près ».  

Sur la gestion de 2020, elle a fait observer qu' »il y a un certain nombre de réserves qui sont importantes et qui ont été émises par le commissaire aux comptes et qui nécessitent des décisions de l’Assemblée générale pour qu’à la faveur de la normalisation on ait une situation claire ». 

« Les retraitements que propose le commissaire aux comptes ne sont pas uniquement liés à la gestion précédente, c’est (également) lié à un certain nombre de choses qui datent parfois depuis 15 ans et qui traînent encore dans les comptes », a-t-elle relevé. 

La présidente du Comité de normalisation a indiqué que cette session « va être à la fois une Assemblée générale ordinaire et extraordinaire ». Elle permettra, dans un premier temps, de revoir les comptes et donner les quitus ou ne pas et ensuite d’examiner les textes.

L’année 2020 a été difficile pour le secteur en raison de la pandémie de la Covid-19 qui a marqué un coup d’arrêt depuis le 8 mars à toutes les activités sportives, mettant les clubs et tous les acteurs dans une situation financière difficile. 

Par ailleurs, l’Assemblée générale de juillet 2020 de la FIF n’avait pas pu arriver à son terme avec l’élection d’un nouveau Comité exécutif, ce qui a prévalu à la mise en place du Comité de normalisation par la FIFA. 

Selon le Comité de normalisation, la session a enregistré 14 délégués de la ligue 1; 24 délégués de la ligue 2; 38 délégués de la ligue 3 et trois groupements d’intérêt, soit un taux de participation de 97%.

 « On avait l’impression d’être déjà en campagne, alors que la campagne n’est pas encore ouverte », a fait remarquer Mme Dao Gabala, rapportant qu' »il y a eu des moments de tensions, des moments d’euphorie, mais tout est très vite rentré dans l’ordre ». 

Le championnat, dira-t-elle, qui est l’usine du football et vital pour les clubs, va « reprendre avant la fin de l’année, (notamment) avant le mois de décembre 2021, mais probablement pas au 2 octobre comme ça été prévu.