Côte d’Ivoire : la FAO finance l’agriculture durable

La FAO a signé mercredi à Abidjan un projet avec l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un montant de plus de 3 milliards Fcfa, au profit d’une agriculture durable et la restauration des sols dégradés, surtout dans la filière cacao.L’agriculture durable invite à promouvoir et à pratiquer une agriculture économiquement viable et pérenne, saine pour l’environnement et socialement équitable.

La signature de l’accord s’est fait au cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable, Adjoumani Kouassi, qui a signé la convention pour le compte de la Côte d’Ivoire, tandis que le représentant résident de la FAO, Samy Gaiji, a signé pour l’organisation.

Le ministre ivoirien a traduit sa « joie » de procéder à la signature de ce Projet de « Mise à l’échelle des innovations transformatrices en matière de systèmes alimentaires, d’utilisation des terres et de restauration à base de cacao en Côte d’Ivoire, en abrégé SCOLUR-CI ».

Cette joie est d’autant plus grande que la signature de ce projet intervient au moment où le monde entier s’est donné rendez-vous à Abidjan pour rechercher des solutions aux questions de dégradation des sols, de désertification et de sécheresse dans un contexte de changement climatique.

D’un montant de plus de 5 millions de dollars US (3,11 milliards Fcfa), ce projet qui va s’exécuter sur cinq ans, devrait permettre aux bénéficiaires d’opérer la transition de leur système de production vers un mode de production plus durable et plus valorisant en termes de revenus.

Le projet SCOLUR a pour objectif principal de rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables. Son objectif s’inscrit dans l’élan de la 15e Conférence des parties sur la désertification et la sécheresse (COP15) qui a lieu à Abidjan du 9 au 20 mai 2022.

Présente à la signature de ce projet, la directrice générale adjointe de la FAO, Mme Maria Helena Semedo, a indiqué que cet appui vise dans la perspective de l’Initiative d’Abidjan, à cette COP15, de « faire des chaînes de valeur pour le système agroalimentaire plus durable qui puisse apporter plus de bénéfices, mais aussi assurer la durabilité en termes de biodiversité ».

« On veut que la Côte d’Ivoire continue à produire le cacao (dont il est le 1er producteur mondial), mais qu’il le fasse d’une façon qui apporte des bénéfices aux producteurs, et qui n’apporte pas de danger à l’environnement », a déclaré Mme Semedo.

M. Gaiji a souligné que « ce projet est une première pierre de l’édifice », espérant que dans les mois à venir, l’organisation puisse déployer encore plus d’investissements sur les autres filières, mais aussi la cacaoculture.

M. Adjoumani Kouassi a assuré que les résultats obtenus pourront être mis à l’échelle dans toutes les zones de productions agricoles du pays, mais surtout dans les zones de productions cacaoyères.

Cela devrait permettre de résoudre les problèmes de sécurité alimentaire, de déforestation et d’amélioration des revenus des petits producteurs agricoles. La FAO va apporter son appui technique dans la réalisation de ce projet.

Afrique : 28 millions de cyberattaques détectées en 2020 (société)

Sur le continent noir, les dommages consécutifs aux attaques de réseaux informatiques sont estimés à près de 4 milliards de dollars au 1er semestre de l’année considérée, a renseigné Étienne Liu, président de Huawei Afrique de l’Ouest.Du 9 au 10 mai, le Cyber Africa Forum s’est déroulé à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Au cours de ce rendez-vous continental, les discussions ont entre autres porté sur les cyberattaques à travers un panel intitulé « Sécurisation des infrastructures critiques et opérateurs d’importance vitale, clé de la souveraineté numérique ? »

« Entre janvier et juin 2020, l’Afrique a été la cible de 28 millions de cyberattaques ayant engendré un coût total de près de 4 milliards de dollars (2483 milliards F CFA) », a fait savoir Étienne Liu, président de Huawei Afrique de l’Ouest, dans son intervention.

Face à la menace de plus en plus prégnante, le groupe chinois des télécoms, à l’instar de tous les principaux fournisseurs d’infrastructures critiques, a « très tôt pris conscience de ces nouveaux risques », d’après M. Liu.

Cela, a-t-il ajouté, a fait de Huawei une entreprise qui accorde une importance toute particulière à la sécurité de ses produits. « Tout au long de la planification, de la conception, du développement, de la vérification et du lancement du produit, nous prenons soin d’y inclure des exigences de qualité extrêmement élevées en matière de cybersécurité », a rassuré le patron de Huawei Afrique de l’Ouest.

Dans sa politique, la multinationale chinoise place l’Homme au centre de toutes les attentions. Car « développer des technologies n’a de sens que si l’humain les accompagne, les maîtrise et les gère », a expliqué Étienne Liu.

Pour ce dernier, le capital humain de qualité est donc un enjeu de taille d’où la nécessité de « former les talents de demain aux technologies de l’information et de la communication » afin d’atteindre la souveraineté numérique grâce aux compétences locales.

« La politique d’éducation est ainsi au coeur de l’ambition de notre groupe sur le continent et dans le monde. À cet égard, nous avons développé plusieurs initiatives telles que Huawei ICT Academy,  Huawei ICT Competition et le Programme Seeds for the future », a indiqué M. Liu.

Huawei fournit des « technologies éprouvées » aux Etats et aux entreprises qui en ont une pleine maîtrise. Le groupe chinois accompagne des pays africains dans la mise en place de centres de données et la proposition de services cloud reposant sur des infrastructures sécurisées à même de garantir la confidentialité des données.

Ces solutions sont, aux yeux du président de Huawei Afrique de l’Ouest, les piliers de la transformation digitale. La 2e édition de Cyber Africa Forum a pour thème « Souveraineté numérique et protection des données, leviers de croissance économique pour le continent africain ».

La majorité des données des pays africains sont hébergées dans des centres de stockage à l’étranger. Pourtant, dans ce continent, le recours aux nouvelles technologies connaît une forte croissance parmi les jeunes générations dont plus de la moitié aura moins de 25 ans d’ici 2050 selon les projections des Nations Unies.

Huawei ambitionne d’aider l’Afrique à exploiter pleinement son potentiel dans le secteur numérique. En tout cas, le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, a apprécié le soutien technologique du groupe chinois à l’Etat de Côte d’Ivoire.

Golfe de Guinée : « une sécurité durable », l’aspiration commune

Les huit pays de cet espace maritime n’entendent pas lever le pied dans la lutte contre la piraterie.Selon le Bureau maritime international (IMB, sigle en anglais), la piraterie est réduite à sa plus simple expression dans le Golfe de Guinée. Un niveau de sécurité pour la navigation jamais atteint dans la région depuis 28 ans.

Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Nigeria, la Sierra Leone et le Togo, bordés par les mêmes eaux, se sont récemment réunis dans le cadre de la 5e plénière du Forum de collaboration maritime du Golfe de Guinée. Objectif : harmoniser les interventions des différentes chaînes de commandement militaires.

S’exprimant à cette occasion, Bashir Jamoh, le Directeur Général de l’Agence nigériane de l’administration et de la sécurité maritime (Nimasa, sigle en anglais) a souligné que la coopération est « essentielle » en vue d’assurer la sécurité en continu dans le Golfe de Guinée.

Il y a deux ans, a rappelé M. Jamoh, les pirates étaient très actifs dans cette partie de l’Afrique. Ce qui a provoqué la colère des partenaires des pays concernés par la menace. La situation est maintenant sous contrôle, mais il faut toujours rester sur ses gardes.

« Le Forum de collaboration maritime du Golfe de Guinée doit être préservé pour demeurer une force du bien.
En tant que membres, nous avons un devoir collectif envers ce forum : celui de maintenir un dialogue solide.
Le succès (dans ce cas de figure) ne peut jamais être le fruit d’actions solitaires », a affirmé le DG de la Nimasa.

C’est pourquoi, il s’est félicité de la coopération sur le Golfe de Guinée entre son pays et le Bénin car  « il doit y avoir une coopération entre les marines régionales ». À distance, Kitack Lim, le Secrétaire Général de l’Organisation maritime internationale (Omi) a demandé aux pays du Golfe de Guinée de préserver les acquis en termes de sécurité.

Dans ce sens, M. Lim a estimé qu’il faut « s’attaquer aux causes profondes de la piraterie, notamment la situation critique des communautés côtières afin de trouver des solutions pérennes ». Pour sa part, le chef d’état-major de la marine nigériane, le vice-amiral Awwal Gambo, a entre autres plaidé pour l’intensification des échanges d’informations et le renforcement des capacités institutionnelles en matière de gouvernance maritime.

« La sûreté et la sécurité de la navigation dans le Golfe de Guinée sont un élément essentiel du processus de redressement de l’économie mondiale » ralentie par la Covid-19, a déclaré M. Gambo.

COP15 : Alain Richard Donwahi porté à la présidence

L’Ivoirien va effectuer un mandat de deux ans à la tête de la Conférence des Parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).La Côte d’Ivoire, porte-flambeau de la lutte contre la désertification. L’un de ses fils, Alain Richard Donwahi pour ne pas le nommer, a été élu ce mercredi président de la Conférence des Parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) qu’elle accueille sur son sol.

« Je suis honoré. Avec humilité et dévouement, je mettrai tout en œuvre pour assurer » cette mission, a déclaré M. Donwahi, tout ému. Dans son discours, l’ancien ministre ivoirien des Eaux et Forêts n’a pas manqué d’exprimer sa « sincère gratitude » aux États parties pour la confiance, mais aussi au président Alassane Ouattara pour son soutien sans faille.

Ce dernier, au nom de la nation ivoirienne, a remercié l’ensemble des États pour le choix porté sur son compatriote qui à n’en pas douter dispose « des compétences et de l’expérience pour conduire avec succès les discussions et les travaux » sur les thématiques majeures de la COP15.

Depuis lundi dernier, environ 6000 personnes participent à la Conférence des Parties de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Prenant fin le 20 mai prochain, l’évènement se tient au moment où près de 40 % des terres sont déjà dégradées sur la planète. 

Cette situation affecte directement la moitié de l’humanité. Les résolutions, consignées dans l’Initiative d’Abidjan, devraient contribuer à lutter efficacement contre la désertification.

Des magistrats ivoiriens formés en analyse des états financiers

La formation permettra aux participants de maitriser les méthodes et techniques de présentation et d’exploitation des états financiers produits les sociétés d’Etat.Quelque 53 magistrats et 22 vérificateurs de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire ont entamé, lundi à Abidjan, une formation en technique d’analyse des états financiers.

Initié par la Cour des comptes avec un financement du Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), ce séminaire se déroulera du 09 au 13 mai 2022 autour du thème : « Analyse des états financiers ».

« Les magistrats et vérificateurs recrutés proviennent d’origine diverse à telle enseigne que pour être opérationnel, il est indispensable de leur fournir un certain nombre de formations adéquates et de qualité en lien avec leurs nouvelles fonctions », a expliqué Mme Béatrice Guiraud qui représentait le président de la Cour des comptes.

La formation vise à faciliter aux participants la compréhension et le retraitement des données financières, la maitrise des méthodes et techniques de présentation et d’exploitation de documents et états financiers produits par les Collectivités territoriales et les sociétés d’Etat.

Pour le coordonnateur du PAGEF, le professeur Lambert N’galadjo Bamba, la Cour des comptes a un rôle important à jouer dans le contrôle de la « régularité et de la sincérité » des comptes.

« Il nous semblait important d’organiser ce séminaire afin de renforcer les capacités des acteurs sur les techniques d’analyse des états financiers », a poursuivi Pr Bamba, représentant à l’ouverture des travaux, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances.

Les connaissances de la situation financière des entités et démembrements de l’Etat que sont les sociétés d’Etat et les sociétés d’économie mixte du portefeuille de l’Etat, les établissements publics à caractère industriel et administratif, et les collectivités territoriales seront également au menu de cette session de formation.

Le PAGEF est un projet d’appui institutionnel au gouvernement ivoirien, doté d’un budget de 15.968.353.380 Fcfa dont 13.455.895.880 Fcfa proviennent de la Banque africaine de développement (Bad) et 2.512.457.500 Fcfa déboursés par l’Etat.

Ce projet qui soutient essentiellement la mise en œuvre du Schéma directeur de réformes des finances publiques (SDRFP) a été signé le 14 juillet 2017.

Côte d’Ivoire : hommage national à Amadou Soumahoro

Le défunt chef du parlement sera inhumé vendredi prochain à Séguéla (nord), sa ville natale.Un hommage national a été rendu, ce mardi, à Amadou Soumahoro (68 ans), le président de l’Assemblée nationale ivoirienne décédé le 7 mai 2022 des suites d’une longue maladie.

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, s’est incliné devant sa dépouille, avec à ses côtés, son épouse et le vice-président Tiémoko Meyliet Koné. Des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des autorités politiques et administratives étaient également présents à cette cérémonie.

Elu le 7 mars 2019 à la tête de l’hémicycle après la démission de Guillaume Soro, Amadou Soumahoro a été réélu en 2021. Homme politique reconnu pour ses positions tranchées, le « Tchomba », vieux sage en langue Malinké, comme on l’avait surnommé, avait une loyauté sans faille à Alassane Ouattara.

Fin stratège des questions politiques, ce cadre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) a été maire de Séguéla Sous-Préfecture, sa ville natale, avant d’être député et plusieurs fois ministre.

Il avait mené beaucoup de combats politiques. Cette hargne l’avait conduit à occuper le poste de président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.

Fragilisé longtemps par la maladie, il avait délégué, il y a un peu plus d’un mois, l’intérim à Adama Bictogo. Après son décès, la députée Aminata Toungara a été désignée présidente de l’Assemblée nationale.

L’Afrique a de faibles capacités de stockage de données

Le continent africain représente 1,3% des capacités de stockage mondial, selon le commissaire général de Cyber Africa forum.En Afrique, les pays doivent encore des efforts dans la construction de Data centers. De l’avis de Franck Kié, commissaire général de Cyber Africa forum ouvert, hier lundi à Abidjan (Côte d’Ivoire), la majorité des données des pays africains sont établies à l’étranger.

A cette allure, « nous resterons dépendants de nos homologues de l’étrangers et ne pourrons pas pleinement exploiter le potentiel que nous offre le Big Data », a déclaré M. Kié.

La 2e édition de Cyber Africa forum se déroule du 9 au 10 mai 2022 sur les bords de la lagune Ebrié autour du thème : « Souveraineté numérique et protection des données : leviers de croissance du continent ».

Pour Frank Kié, développer des infrastructures de stockage semble un « réel challenge lorsque l’on sait que l’Afrique représente actuellement 1,3% des capacités de stockage mondial et que la majorité des données des pays africains sont établies à l’étranger ».

Selon lui, le continent a besoin de voir émerger un écosystème technique et juridique apte à proposer des services numériques et digitaux souverains comme la digitalisation des services gouvernementaux et le traitement des données Big data.

En outre, il a estimé qu’il était essentiel de renforcer les conditions de la sécurité numérique des secteurs privé et public, et investir dans la montée en puissance technique, humaine et entrepreneuriale du cyberespace pour que l’Afrique soit pleinement souveraine.

Cela implique, à son avis, un volontarisme dans la durée, notamment dans les domaines de la sensibilisation, de la formation et de la construction de connaissances liées à ces thématiques, d’où l’intérêt de Cyber Africa Forum pour faire émerger des pistes de solution en ce sens.

Mme Rockya Coulibaly Fofana, directrice de la Cybersécurité, représentant le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique, a déclaré que dans cet élan, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un arsenal juridique en matière de cybersécurité.

Déjà, en 2013, le pays a adopté une loi sur la protection des données à caractère personnel et une autre loi relative à la lutte contre la cybercriminalité. A cela s’ajoute un grand nombre de décrets visant à faciliter la sécurisation du cyberespace.

De son côté, Jérôme Wanyou, conseiller politique de la représentation résidente de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en Côte d’Ivoire, le taux de pénétration d’Internet dans la sous-région est passé de 47,4% à 55,67% depuis 2019.

COP 15 : restaurer un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030

La Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification vise la restauration de 1 milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.En restaurant un milliard de terres, l’objectif est d’arriver à « briser les chaînes de la destruction, parce que jusqu’à présent, on a une exploitation linéaire de la nature », a dit à la presse le secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification, Ibrahim Thiaw.

Il a fait savoir que « de manière générale, la lutte contre le changement climatique et la dégradation des terres ne sont pas tout à fait appropriées, parce qu’elle n’est pas suffisamment inclusive dans la mesure où on n’adresse pas les causes profondes ».

« Nous sommes en train de traiter des questions de surface et nous n’adressons pas les causes profondes », a-t-il martelé au terme de la première journée de la 15e session de la Conférence des parties de la Convention des Nations Unies (COP15) sur la lutte contre la désertification.

La secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Mme Amina Mohamed, s’est félicitée de l’engagement des États sur les questions de déforestation et de sécheresse dont l’objectif est de réduire la pauvreté, dans une approche globale.

Pour sa part, le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, a assuré que l’Etat de Côte d’Ivoire a édité des politiques afin de préserver son couvert forestier et initié des techniques culturales agroforestières qui conservent la richesse des sols.

Quelque 6.000 participants sont enregistrés au terme du premier jour de la 15e session de la conférence des parties Conférence des parties de la Convention des Nations Unies (COP15), un événement mondial qui se déroule du 9 au 20 mai 2022.

La COP 15 s’inscrit dans un contexte d’avertissement sévère émis par les Nations unies. Près de 40% des terres sont déjà dégradées, ce qui affecte directement la moitié de l’humanité et pèse environ la moitié du PIB mondial.

Durant ces prochains jours, les participants échangeront sur la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à l’année 2030. Les résolutions devront aboutir à l’Initiative d’Abidjan, un ensemble de programmes visant à lutter contre la désertification.

COP 15 : 12,5 milliards Fcfa de la FAO pour « l’Initiative d’Abidjan »

L’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) apportera un appui de 12,43 milliards Fcfa à l’Initiative d’Abidjan dans le cadre de la COP 15, a annoncé lundi la directrice générale adjointe de l’institution, Maria Helena Semedo.« Ces 20 millions de dollars (12,43 milliards Fcfa) concernent des programmes directement liés à la Côte d’Ivoire » dans le cadre de la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies (COP15) sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, a dit Mme Maria Semedo.

La directrice générale adjointe de la FAO, la capverdienne Maria Helena Semedo, s’exprimait face à des journalistes, en marge de l’ouverture officielle de la COP 15.

« On a aussi d’autres programmes qu’on peut appeler programmes régionaux, notamment le programme de la grande muraille verte, de la restauration des terres dégradées dans la sous-région », a ajouté Mme Maria Semedo.

Elle a également évoqué « des programmes régionaux qui vont aussi inclure la Côte d’Ivoire » qui bénéficiera « de financements directs et d’appuis dans ce programme Abidjan legacy (Initiative d’Abidjan) ».

L’Initiative d’Abidjan, ensemble des résolutions de la COP15, se veut un programme de développement durable et de transformation des systèmes agro-alimentaires visant à préserver et restaurer les écosystèmes terrestres et à lutter contre la désertification.

L’appui de la FAO à l’Etat ivoirien devrait permettre de soutenir les filières agricoles afin « d’être plus durables » et favorisent plus de création d’emplois pour aider les gens à sortir de la pauvreté et donner plus de valeurs à certaines filières : cacao, anacarde et d’autres…

Toutefois, Mme Semedo a souligné que l’organisation apporte son appui technique pour le développement et l’implémentation des programmes, en termes d’échanges d’expériences avec d’autres pays et au niveau des systèmes d’informations pour adopter les politiques appropriées.

Au-delà de cela, fera-elle remarquer l’institution a des programmes conçus avec le Fonds vert pour l’environnement, notamment dans la récupération des terres dégradées en vue de la transformation de la filière cacao.

La FAO signera, mercredi, avec le ministère d’Etat, en charge de l’Agriculture et du développement rural de la Côte d’Ivoire Un projet intitulé « Scolur » qui devrait permettre la gestion durable et la restauration des paysages à cacao.

L’organisation a un vaste programme de coopération avec la Côte d’Ivoire et intervient beaucoup dans le développement des connaissances, dans la formation, les supports au gouvernement et la définition de politiques de développement durables.

Elle appuie surtout les secteurs de l’agriculture, de la forêt, de la pêche et de toutes les chaînes de valeur au niveau du pays. Mme Semedo a salué « l’engagement de la Côte d’Ivoire dans cette problématique de la désertification et la restauration des terres dégradées ».

Le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement dans le cadre de la COP 15 sur la Lutte contre la désertification et la sécheresse s’est ouvert lundi autour du thème « Sécheresse et Restauration des Terres ».

La Cop 15, qui se déroule du 9 au 20 mai 2022, a pour thème général « Terres. Vie. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère ». Quelque 5000 participants issus de 196 pays prendront part à cet événement mondial.

COP 15 : ouverture à Abidjan du Sommet des chefs d’Etat

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé lundi à Abidjan à l’ouverture du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements dans le cadre de la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.Ce Sommet se tient dans le cadre de la Conférence des Parties sur la désertification et la sécheresse (Cop15). Du 09 au 20 mai 2022, quelque 5 000 participants venant de 197 pays tableront sur la lutte contre la désertification et la sécheresse.

« La dégradation des sols affecte 52% des terres agricoles, menaçant ainsi l’existence de 2,6 milliards de personnes qui dépendent directement de l’agriculture » à travers la planète, a indiqué M. Alassane Ouattara.

La désertification et la sécheresse, ajoute-t-il, causent la perte de 12 millions d’hectares chaque année, soit près de 23 ha par minute. Quant à la dégradation des terres, elle affecte directement 74% des personnes pauvres dans le monde.

« Nos peuples fondent beaucoup d’espoirs sur nous, nous n’avons pas le droit de les décevoir, agissons vite et agissons ensemble pour donner une nouvelle vie à nos terres », a déclaré le président ivoirien.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le désert progresse de cinq kilomètres chaque année dans les zones semi-arides de l’Afrique de l’Ouest du fait des changements climatiques.

M. Ouattara a salué le leadership du président du Nigéria, M. Muhammadu Buhari, à la tête du projet de la muraille verte, dont l’objectif est de restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées en Afrique sur une bande de 8 000 Km au Sud du Sahara.

La COP 15 se tient dans un contexte d’urgence climatique qui impacte durement les politiques de gestion des terres et exacerbe le phénomène de sécheresse ; ainsi que les économies de la planète, impactées par la crise sanitaire de Covid-19 et la guerre Russie-Ukraine.

L’impact des phénomènes climatiques, en Côte d’Ivoire, se pose avec acuité. La désertification et la sécheresse, selon M. Ouattara, touchent 60% du territoire national et 90% de sa partie septentrionale, bouleversant les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie.

Ces fléaux, dans le monde, menacent la sécurité alimentaire, énergétique, sanitaire et à long terme la paix. Car, la désertification et la sécheresse sont source de migration et de conflits internes communautaires, en raison de la diminution des ressources naturelles.

Pour le chef de l’Etat ivoirien, il est essentiel, dans ces conditions, d’adopter des politiques qui soutiennent la résilience des populations, notamment les plus vulnérables ; et d’accélérer la mise en œuvre des décisions majeures de l’Accord de Paris sur le climat.

« Je voudrais réitérer mon appel aux pays développés à réduire davantage leur émission de gaz à effet de serre et à tenir l’engagement de mobiliser 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays en développement à réussir leur adaptation au changement climatique et leur transition énergétique », a-t-il lancé.

Dans ce contexte, il a félicité le Fonds monétaire international (FMI) pour la mise en place du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité en vue d’aider les pays vulnérables à faire face aux défis structurels qui présentent des risques macroéconomiques.

Sur cette base, M. Alassane Ouattara a invité les pays donateurs, dans un élan de solidarité internationale, à contribuer financièrement à ce fonds fiduciaire du FMI ainsi qu’au fonds vert climat du FMI et le Fonds pour l’environnement mondial.

Les résolutions de la COP-15 aboutiront à « l’Initiative d’Abidjan ». Ensuite, l’Etat de Côte d’Ivoire, pays hôte de cet événement, assurera la présidence de la COP pour deux ans afin d’éveiller la conscience de la planète sur les menaces de ces fléaux.

L’Initiative d’Abidjan devrait permettre de préserver et de restaurer les écosystèmes terrestres, d’exploiter et gérer de façon durable les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.

Après la COP 14 qui s’est tenue du 2 au 13 septembre 2019 à New Delhi, en Inde, la Côte d’Ivoire abrite la COP 15. Le pays abrite pour la première fois de son histoire l’une des plus grandes conférences des Nations Unies sur l’environnement et le développement durable.

La 15e conférence de Parties est une opportunité pour la Côte d’Ivoire et pour l’ensemble des pays de la Convention des Nations unies de lutter contre la désertification et la sécheresse, et de sensibiliser aux solutions et à la nécessité de réhabiliter les terres dégradées.

Des mesures urgentes devraient être mises en place, à l’issue des travaux, afin de reboiser les forêts, de développer de bonnes pratiques agricoles, de prévenir l’érosion des sols, de gérer les ressources en eau, d’améliorer la gestion des pâturages, des forêts et du bétail.

COP 15 : les jeunes réfléchissent sur les métiers de la terre

Plusieurs jeunes venus du monde entier ont entamé, dimanche dans la capitale ivoirienne, autour des futurs métiers de la terre.Ces activités se tiennent dans le cadre de la 15e Conférence des parties à la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15), ouverte ce lundi 9 mai sur les bords de la lagune Ebrié. Cet événement se tient dans un contexte de dégradation des sols due à la déforestation et au réchauffement climatique.

Hier dimanche, plusieurs délégations étrangères ont pris part au Forum des jeunes autour du thème « Les métiers de la terre de demain ». La session était ouverte par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré.

Dans son intervention, il a insisté sur l’enjeu de la restauration des terres en rapport avec le développement de métiers d’avenir. Cependant, il note que plus de 70% de la surface terrestre est déjà dégradée et plus de 90% pourrait l’être d’ici à 2050. Face à ces menaces, plus de 700 millions de personnes pourraient être déplacées en raison des problèmes liés à la rareté des ressources de la terre. Les jeunes, qui constituent plus de la moitié de la population mondiale, sont les principales victimes.

Le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, a fait savoir de son côté que la terre subit d’énormes pressions dues à la déforestation et à l’activité humaine. Cette situation créé une baisse de la productivité des sols, d’après lui.

Vu que le secteur agricole est un domaine pourvoyeur d’emplois, il appelle les jeunes à avoir « davantage d’intérêts pour le secteur agricole » pour garantir la sécurité alimentaire et créer de la plus-value.

Par ailleurs, M. Adjoumani a estimé qu’il faut adresser cette problématique afin d’inverser la tendance et amener les jeunes à s’intéresser davantage à l’agriculture et à ne plus risquer leur vie dans la traversée de la Méditerranée.

Ce forum est organisé en prélude de la 15ème Conférence des Parties sur la désertification et la sécheresse (Cop15), entre le 9 et le 20 mai 2022. Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a visité dimanche le site devant accueillir les différentes délégations qui participeront à ce rendez-vous mondial. Il s’est dit satisfait des dispositifs pour accueillir les rencontres de cette conférence de l’ONU sur la désertification et la sécheresse.

Les résolutions de la COP15 aboutiront à l’« Initiative d’Abidjan ». Ensuite, la Côte d’Ivoire, pays hôte de cet événement, assurera la présidence de la COP pour deux ans afin d’éveiller la conscience de la planète sur les menaces de ces fléaux.

L’Initiative d’Abidjan devrait permettre de préserver et de restaurer les écosystèmes terrestres, d’exploiter et gérer de façon durable les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.   

Après la COP 14 qui s’est tenue du 2 au 13 septembre 2019 à New Delhi, en Inde, la Côte d’Ivoire abritera la COP 15. Le pays abrite pour la première fois de son histoire l’une des plus grandes conférences des Nations Unies sur l’environnement et le développement durable. 

La quinzième conférence des Parties sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire et pour l’ensemble des pays de la Convention des Nations sur la lutte contre la désertification et la sécheresse de sensibiliser sur les solutions et la nécessité de réhabiliter les terres dégradées. 

Des mesures urgentes devraient être mises en place afin de reboiser les forêts, de développer de bonnes pratiques agricoles, de prévenir l’érosion des sols, de gérer les ressources en eau, d’améliorer la gestion des pâturages, des forêts et du bétail.

Côte d’Ivoire: décès d’Amadou Soumahoro, président de l’Assemblée nationale

Le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, est décédé samedi à Abidjan à l’âge de 69 ans.L’annonce officielle a été faite par le président Alassane Ouattara dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI).

« J’ai la profonde douleur de vous annoncer le décès ce samedi 07 mai 2022 du président de l’Assemblée nationale, mon jeune frère Amadou Soumahoro », écrit Alassane Ouattara dans le communiqué lu par le secrétaire général de l’Assemblée nationale, Alain Acakpo Addra. 

« Je rends hommage à un grand homme d’Etat dont l’engagement et le parcours politique ont marqué notre pays », poursuit le chef de l’Etat ivoirien selon qui « la Côte d’Ivoire perd un valeureux fils, un homme de conviction et de devoir ».  

« Je perds un compagnon fidèle, un ami loyal et dévoué », ajoute M. Ouattara, présentant  en cette douloureuse circonstance, ses « condoléances les plus émues » à la famille et aux proches du défunt. 

Elu Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire le 7 mars 2019, Amadou Soumahoro a été éloigné de l’Assemblée nationale par la maladie. Son intérim était jusque-là assuré par Adama Bictogo.

Ancien Secrétaire général par intérim du Rassemblement Des Républicains (RDR), de juillet 2011 à septembre 2017, le député de la circonscription électorale de Séguéla sous-préfecture, Bobi-Diarabana commune et sous-préfecture, a été également Président du directoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, actuel parti au pouvoir) de février 2015 à septembre 2017. 

Il a occupé plusieurs postes ministériels avant d’être nommé Ministre auprès du Président de la République chargé des Affaires politiques le 4 mai 2018. De 2011 à 2015, il avait occupé le poste de Conseiller du président de la République, ministre du Commerce extérieur en 2002 et ministre du Commerce de 2003 à 2005. 

Mobile Money: MTN accroît sa part de marché en Côte d’Ivoire

La part de marché de MTN sur le Mobile money en Côte d’Ivoire s’est accrue de plus de 2% sur ces 18 derniers mois pour s’établir à 36%, en dépit d’une baisse de la profitabilité, suite à l’arrivée de Wave. »Nous continuons d’avoir une bonne performance comparativement au marché puisque notre objectif était de le dépasser de 1% et nous nous situons aujourd’hui à 36% de part de marché », a dit vendredi soir, à Abidjan, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire, Djibril Ouattara.

Il s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie dénommée « Djossi party » que la société de téléphonie organise à l’occasion de la fête du travail. Un moment lors duquel la direction générale présente les ambitions et les défis de la filiale. 

Depuis deux ans, fera-t-il observer, « nous avons déjà conquis plus de 2% de part de marché (précisément) sur les 18 derniers mois, une performance remarquable » due au travail réalisé sur la transformation opérée par l’entreprise. 

« Malgré une baisse significative des revenus du Mobile Money et le fait que nous soyons à plus de 35% en dessous de nos objectifs de Mobile Money, sur le total revenu, nous sommes quand même à 100% de la prévision », a-t-il fait remarquer.   

Dans ce contexte, marqué par la crise sanitaire de Covid-19, la société de téléphonie a réalisé l’année dernière « plus de 9,6 milliards Fcfa de revenus ». Sur le premier trimestre de 2022, la filiale a enregistré environ 5, 2 milliards de Fcfa.

« C’est une baisse de plus de 46% (…) et nous baissons énormément sur le revenu du fait de la baisse mécanique du prix au client, mais malgré tout on continue d’attirer et d’accroître notre clientèle », a-t-il renseigné.   

« La baisse de profitabilité a commencé au 3e trimestre 2021 avec la baisse de tarif, et nous nous sommes dégradés fortement pour passer à une perte de plus de 3 milliards Fcfa qu’il va falloir compenser », a-t-il poursuivi.  

Selon M. Djibril Ouattara, « si on compare à la même période, c’est 36% de croissance quand même et c’est 16% au-dessus du budget ». En outre, le volume du cashing et du cash out se sont améliorés. 

Avec les ajustements engagés, l’année dernière, « il y a une croissance des volumes et du nombre des transactions, c’est ce qui nous permet de nous maintenir dans notre position concurrentielle », a indiqué M. Ouattara.   

Cet instant qui a eu lieu après deux ans de latence, a été un moment convivial pour le directeur général de réaffirmer l’engagement de l’entreprise et donner l’énergie nécessaire au staff management et aux employés pour atteindre les objectifs.

Il a présenté les enjeux auxquels l’entreprise fait face en commençant par les priorités stratégiques du groupe intitulées « ambition 2025 », réitérant que le groupe veut « donner des solutions numériques aux Africains et des solutions numériques de pointe ». 

Partageant cette dimension de la conduite de l’entreprise, il a indiqué que la filiale a pour ambition de « piloter les opérations des collectivités de pointe, de créer de la valeur à partager dans toutes les communautés et transformer certains de nos portefeuilles ».  

La filiale s’est imposée cinq priorités pour 2022, avec les changements dans la Fintech du Mobile money, où elle est « en train de se structurer différemment pour pouvoir se repositionner sur le marché de la Fintech ». 

Elle vise aussi une forte croissance sur le domaine de la data, de l’Internet, tout en activant un grand nombre d’utilisateurs sur le réseau avec beaucoup d’innovations afin d’avoir une croissance significative de l’ordre de 40% par an. 

Déjà, est-elle « en pleine transformation de l’outil de production pour faire un déploiement accéléré » de son réseau pour accroître la couverture 4G et 3G dans certaines zones. En 2022, plus de 250 nouveaux sites devraient être mis en service sur le réseau. 

Le groupe affiche des résultats positifs sur le continent et ce depuis 7 ans. Ces derniers mois, la courbe en bourse s’est fortement accrue pour atteindre un niveau record historique. En Côte d’Ivoire, la filiale a d’ailleurs fait le lancement du test de la 5G. 

« Nous continuons à faire le déploiement (de la 5G) sur des zones spécifiques pour que les gens puissent se familiariser à cette technologie », ce qui devrait accroître l’expérience client, a-t-il ajouté.  

L’entreprise a affiché une forte résilience, préservant 100% des emplois depuis la survenue de la crise sanitaire de Covid-19.  M. Djibril Ouattara s’est félicité de « la bonne couverture vaccinale » estimée à un taux de plus de 80%. 

Le Djossi party s’est tenu à Marcory, dans le Sud d’Abidjan dans un local de l’entreprise, transformé en un espace festif, où le top management et les autres employés ont partagé des mets.  

Le délégué du personnel, Yves Aymar Kissi, a égrainé les doléances des travailleurs au nombre desquelles la revalorisation de la grille salariale, le maintient des compétences, la reprise du dîner des conjoints et l’initiation d’un projet immobilier du personnel. 

La Côte d’Ivoire, carrefour de la réflexion sur la désertification

La 15e session de la Conférence des parties de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP15) s’ouvre lundi prochain à Abidjan avec la participation de 197 pays.La désertification est un problème global. Elle se définit comme « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines ».

Sur la planète, la désertification est la cause de la dégradation de 12 millions d’hectares de terres chaque année. Ce phénomène concerne 40 % de la population mondiale. Aucun continent n’est épargné. L’Afrique, à elle seule, perd 4 millions d’hectares de forêts par an.

Du 9 au 20 mai 2022, la capitale économique ivoirienne va abriter des discussions internationales autour du thème « Terre. La vie. Héritage : de la rareté à la prospérité ». L’idée est de garantir la durabilité des terres pour les générations présentes et futures.

Au total, selon le Comité d’organisation, 197 chefs d’États et personnalités politiques participeront à cet évènement. La désertification affecte les jeunes et les femmes. C’est pourquoi, durant cette COP15, les impacts de la dégradation des terres sur ces deux catégories seront étudiés en plus des problématiques de la formation professionnelle et de l’emploi.

Un gender caucus, comprenez une réunion basée sur l’approche genre, se déroulera du 10 au 12 mai. Des femmes en vue, dont la première présidente de Finlande, Tarja Halonen et la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara y sont attendues.

La Côte d’Ivoire, lors de la COP15, lancera l’« Initiative d’Abidjan » visant à augmenter sa production agricole durable. Ce programme, porté par le président Alassane Ouattara, a pour objectif de conduire plus rapidement le pays vers l’autosuffisance alimentaire.

Au niveau régional, l’accent sera mis sur la promotion de modèles de production durable du cacao à travers une alliance avec les autres pays producteurs d’Afrique (Cameroun, Ghana, Nigeria, Liberia et Togo) et le secteur privé pour investir dans le cacao produit de manière responsable.

Pour Abou Bamba, président du Comité d’organisation de la COP15, ce rendez-vous confirme le positionnement de la Côte d’Ivoire comme un acteur international sur les questions de gouvernance climatique. « La COP15 a pour finalité de transformer la trajectoire du développement de la Côte d’Ivoire au cours des 30 prochaines années », a-t-il soutenu.

La FAO va présenter des « solutions » à la COP 15 à Abidjan

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) présentera, à travers son stand animé par des experts, des « solutions » à la COP15.La capitale économique ivoirienne, Abidjan, accueille du 09 au 20 mai 2022, la 15e Conférence des parties (COP) sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, un évènement qui verra la participation de chefs d’Etats et d’organisations internationales.

Une importante délégation de la FAO conduite par sa directrice générale adjointe, Maria Helena Semedo, prendra part à cette rencontre.

La COP15 dont le thème est « Terre, vie, patrimoine, d’un monde précaire vers un avenir prospère », réunira des dirigeants de gouvernements, du secteur privé, de la société civile et d’autres parties prenantes pour faire progresser la future gestion durable de la planète.

La FAO présentera, à ce rendez-vous mondial qui réunira plus d’une vingtaine de chefs d’Etat et des délégations venues de 197 pays, ses « solutions » dans la lutte contre la dégradation des sols, la désertification et la sécheresse.

Mme Maria Helena Semedo lancera officiellement, mardi 10 mai, le guide technique FAO-UNCCD sur l’intégration des directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres et aux pêches.

Ce guide prend également en compte la gouvernance des forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale, dans la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la neutralité en matière de dégradation des terres.

Il est en outre prévu, à l’occasion de la COP 15, la présentation du rapport sur l’état des ressources en terre et en eau pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde : des systèmes au bord de la rupture.

La présentation de ce rapport sera suivie de la signature entre la FAO et le ministère d’Etat, ministère ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural du projet « Mise à l’échelle des innovations transformatrices en matière de systèmes alimentaires, d’utilisation des terres et de restauration à base de cacao en Côte d’Ivoire (SCOLUR-CI) » financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF-FOLUR).

Ce projet vise à promouvoir des filières cacao sans déforestation et restaurer les paysages dégradés de forêts cacaoyères en Côte d’Ivoire. Parallèlement au développement de systèmes intégrés de planification et de gestion des paysages, le projet développera et testera une gamme de solutions techniques aux problèmes d’intensification durable du cacao et de restauration des terres agricoles et forestières.

Par ailleurs, plusieurs experts de la FAO animeront des panels et participeront à des activités parallèles en lien avec les thématiques de la COP15. Au cours de leurs différentes interventions, ils partageront les « solutions » de la FAO au plan mondial pour lutter efficacement contre la dégradation des sols, la désertification et la sécheresse.

Ces solutions visent, entre autres, à assurer la sécurité alimentaire, à promouvoir la planification intégrée et la gestion durable des terres, ainsi que les restaurations des terres dégradées et des sols appauvris, à promouvoir des actions préventives et proactives face à la sécheresse.

L’organisation envisage de s’appuyer sur les conclusions de la deuxième édition des Perspectives foncières mondiales afin d’offrir une réponse concrète aux défis interconnectés de la dégradation des terres, du changement climatique et de la perte de la biodiversité.

Le monde entier entre dans la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. De la COP15 sortira le Programme héritage dit « Initiative d’Abidjan » ou « Abidjan Legacy Program » d’une valeur de 1,5 milliard de dollars en vue de promouvoir des actions amplifiées sur les cinq prochaines années.

La sécheresse, la restauration des terres et les catalyseurs connexes tels que les droits fonciers, l’égalité des sexes et l’autonomisation des jeunes figurent parmi les principaux points à l’ordre du jour de la Conférence internationale.

Grâce à ses décisions adoptées par les 197 Parties à la CNULCD, la COP15 devrait galvaniser des solutions durables pour la restauration des terres et la résilience à la sécheresse, en mettant fortement l’accent sur l’utilisation des terres à l’épreuve du temps.

MTN Côte d’Ivoire équipe des jeunes filles pour leur autonomisation

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a procédé jeudi à la remise symbolique d’équipements à de jeunes pâtissières dans le cadre du projet « Yello Girlz » à SOS Village d’enfants d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan.Cette cérémonie de remise symbolique d’équipements concerne les « Y’ello Girlz pâtissières », formées dans le cadre du projet « Tantie bagages », a précisé Mme Naminsita Bakayoko, secrétaire exécutive adjointe de la Fondation MTN Côte d’Ivoire, filiale du Groupe MTN.

Sur une soixantaine de jeunes filles ayant bénéficié de formation dans divers domaines, dix ont été formées au métier de la pâtisserie. Avec ces outils, ces dix jeunes filles peuvent opérer dans le secteur de la pâtisserie.

« Aujourd’hui, votre vie a changé et vous avez abandonné les marchés d’Abobo et de Yamoussoukro pour vous consacrer à un métier digne de votre nouveau statut de jeune femme entrepreneure », a dit Mme Naminsita Bakayoko.

Leur prodiguant des conseils, elle a déclaré « avec la formation professionnelle que vous avez reçue, vous êtes désormais prêtes à faire valoir vos compétences ». Les difficultés ont poussé ces filles à quitter les bancs de l’école et à travailler comme porteuses de bagages dans les marchés.

« Si vous mettez votre cœur dans la réalisation de vos projets, si la passion vous dévore et que rien ne vous arrête, succès il y aura », a-t-elle lancé, citant Mathieu Thomas. Et, de poursuivre « soyez courageuses et mettez en application tout de ce que vous avez appris pendant les formations et les portes s’ouvriront pour vous ».

« Chères filles et petites sœurs (…). N’abandonnez pas et gardez constamment en esprit cette pensée d’Albert Einstein : Au milieu de toute difficulté se trouve cachée une opportunité », a-t-elle insisté.

L’objectif de ce projet est de permettre aux jeunes filles de bénéficier de formations adéquates, de contribuer à apporter des réponses concrètes aux questions liées à l’insertion des jeunes, à leur épanouissement et leur bien-être.

Dans son désir d’œuvrer pour l’autonomisation de la jeune fille, la Fondation, à travers son projet Y’ello Girlz, forme et équipe des jeunes filles antérieurement portefaix dans les marchés d’Abobo et de Yamoussoukro afin de favoriser leur insertion socioprofessionnelle.

La plus-value de ce projet est qu’en plus de réaliser leur insertion dans les métiers de la couture, la coiffure et la pâtisserie, elles ont déjà bénéficié d’une formation à l’utilisation des TIC afin de leur permettre de pouvoir commercialiser leurs productions à travers le digital.

La Fondation MTN CI est accompagnée dans cette aventure par SOS Villages d’Enfants de Côte d’Ivoire, promoteur du projet et les IFEF, institutions spécialisées dans la formation de la gent féminine.

Ce projet Y’ello Girlz a coûté 10 millions de FCFA. Il s’est déroulé sur une période de 12 mois avec au total 60 jeunes filles sélectionnées, formées et installées.

En ce qui concerne les dix bénéficiaires formées en pâtisserie, elles ont reçu des équipements composés de 10 cuisinières, 10 batteuses, 10 grands bols, 10 moules silicones, 10 moules bases cake, 10 ensembles de douilles de décoration et 10 fouets métalliques.

A travers ces activités, la Fondation et ses partenaires comptent lutter activement contre la déscolarisation de la jeune fille et permettre son insertion socioprofessionnelle pour la mettre à l’abri de toute forme de métier d’exploitation et favoriser son épanouissement personnel.

Ce projet vise par ailleurs à « enrayer le fléau du travail des enfants » et est exécuté avec l’implication du ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ainsi que d’autres partenaires.

Lancée en 2006, la Fondation MTN Côte d’Ivoire soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations de Côte d’Ivoire, principalement dans les domaines de l’éducation, la santé et de l’entreprenariat.

Uemoa : le recouvrement, un défi pour les télédiffuseurs

Les opérateurs de diffusion de contenus audiovisuels de la zone peinent à percevoir les droits de passage de la part des télévisions et radios.Le constat est le même partout. Les chaînes éditrices de contenus audiovisuels des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ne paient quasiment pas les frais de diffusion de leurs productions.

Ainsi, les sociétés de diffusion, tributaires de ces fonds, se retrouvent dans des difficultés. Et même la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD), citée pourtant comme un modèle, n’échappe pas à cette réalité.

« Le recouvrement est notre principal défi. Nous n’arrivons pas à rentrer en possession de nos ressources alors que nous assurons la diffusion des télévisions et des radios. On vit des moments très difficiles », a alerté le Directeur Général de la SMTD, Docteur Cheikh Oumar Traoré.

Il s’exprimait ce jeudi à l’ouverture de la 2e Assemblée Générale du Réseau Africain des Télédiffuseurs (RAT) qui se tient du 5 au 6 mai dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette rencontre est placée sous le thème « Défis et enjeux des opérateurs de diffusion à l’heure du basculement à la TNT (Télévision Numérique Terrestre) ».

Abondant dans le même sens que son homologue malien, le Directeur Général de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Amadou Abdoulaye Diop, a déclaré que les « droits de passage représentent une question centrale pour la viabilité des opérateurs de diffusion ».

De l’avis de Fidèle Tamini, Directeur Général de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) et président du RAT, il y a une réflexion à mener par rapport au modèle économique. « Aujourd’hui, nous faisons face à des problèmes de fonctionnement. Les subventions ne suffisent pas pour supporter les charges et les éditeurs hésitent encore à payer ce que nous attendons d’eux. à un moment, il faut que nous puissions parvenir à une solution », a affirmé M. Tamini.

Les éditeurs de chaînes de télévisions et de radios tirent l’essentiel de leurs revenus de la publicité. Ces ressources sont néanmoins limitées à cause d’un tissu économique et industriel relativement faible et d’une culture publicitaire peu développée, a expliqué le Directeur de l’Economie numérique à la Commission de l’Uemoa, Abossé Akue Kpapko.

C’est pourquoi, il a entre autres plaidé pour la création de services à la demande, la location d’infrastructures, la desserte de localités non couvertes par les opérateurs de téléphonie tout en veillant à ne pas entrer frontalement sur le marché des télécoms, le paiement de la diffusion des activités gouvernementales, la mise en place d’un bouquet régional et la stimulation de la production de contenus nationaux et régionaux.

« La création n’émane pas des diffuseurs, mais si vous poussez les éditeurs à être originaux pour avoir des produits vendables partout sur le continent, ils gagneront beaucoup et vous n’aurez pas besoin d’aller vers eux pour demander votre dû », a souligné M. Kpapko.

Enfin, le commissaire de l’Uemoa a milité en faveur de la signature d’une convention de partenariat entre le Réseau Africain des Télédiffuseurs et son institution car « cela permettra une collaboration dans différents domaines pour le bien de nos populations ».

Foot ivoirien : Idriss Yacine Diallo officiellement installé

L’élection du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), le 23 avril dernier, a mis fin à 16 mois de normalisation de l’instance faîtière.Ce mercredi, au moment d’enfiler publiquement le costume de patron du foot ivoirien, Idriss Yacine Diallo a d’abord mesuré l’immensité de la tâche : « Nous avons beaucoup de travail qui nous attend. Je veux pouvoir compter sur la disponibilité de chacun d’entre vous pour que nous puissions, dans la paix, la fraternité, le respect mutuel, le fair-play, porter le plus haut possible le football ivoirien », a-t-il déclaré devant les acteurs du ballon rond venus assister à la cérémonie de passation des charges.

L’homme d’affaires, juste après sa victoire aux dépens notamment de la légende Didier Drogba, a tendu la main à tous ses adversaires d’un jour afin de redorer le blason du foot ivoirien qui les unit par-dessus tout.

« Ce ne sont pas les individus (qui sont importants). Il s’agit du football de notre nation. Nous devons donc nous mettre à son service. J’en suis aujourd’hui un humble serviteur en tant que président de la fédération », a argumenté Idriss Yacine Diallo.

En juin prochain, une Assemblée Générale extraordinaire pour installer la Commission électorale indépendante, une autre ordinaire pour statuer sur les comptes de 2021 et une Assemblée Générale extraordinaire pour apporter des modifications aux statuts sont prévues.

Sous sa présidence, M. Diallo compte faire passer, de 20 à 25, les membres du Comité exécutif de la fédération, augmenter le nombre de clubs engagés en Ligue 1 (passage à 16 équipes contre 14 actuellement) et ceux de la D3 (38 à 40).

Faisant le point sur les finances, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fif, a fait savoir qua la dette à l’issue d’un audit se chiffre à 1,6 milliard F CFA. Dans le menu détail, elle a renseigné que ce montant global est composé de l’argent dû aux fournisseurs et de dettes fiscales et sociales.

Actuellement, il reste 140 millions F CFA dans les comptes de la Fédération ivoirienne de football si l’on se fie à Mariam Dao Gabala. Idriss Yacine Diallo a été élu au second tour du scrutin avec 63 voix contre 61 pour Sory Diabaté. Tous les deux connaissent bien les arcanes du foot ivoirien pour avoir fait partie des dirigeants de la Fif dans le passé.

Côte d’Ivoire : le FMI table sur une croissance de 6 % en 2022

Le Fonds Monétaire International (FMI) voit venir un léger recul de la croissance comparativement à l’année précédente.L’économie ivoirienne devrait perdre un demi-point selon le Fonds Monétaire International (FMI) : 6 % en 2022 contre 6,5 % en 2021. L’annonce a été faite ce mercredi par Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres.

Au début de cette année, le président Alassane Ouattara avait assuré que la dynamique amorcée en 2021 « se poursuivra en 2022 avec un taux de croissance d’environ 7 % ». Une baisse qui, d’après l’institution de Bretton Woods, est en partie due à la conjoncture économique mondiale découlant des combats entre la Russie et l’Ukraine.

Sur la période 2023-2025, le FMI prévoit « une croissance de 6,4 % en moyenne » pour la Côte d’Ivoire, a rapporté M. Coulibaly.

Côte d’Ivoire : nouvelle ère dans le financement des médias

Avec la naissance de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM), tous les supports sont désormais éligibles pour la distribution de la subvention de l’État.Exit le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP). Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi, a adopté un décret portant création de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM).

Face à la presse, Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, a indiqué que la nouvelle structure, contrairement au défunt FSDP, dispose d’un champ d’actions plus large avec notamment la prise en compte des acteurs du numérique et de l’audiovisuel.

Le gouvernement ivoirien, a expliqué M. Coulibaly, se basant sur une loi de décembre 2017, agit pour assurer la liberté de la presse et garantir le droit du citoyen à l’information.

Golfe de Guinée : conférence en vue sur la sécurité maritime

L’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritime (NIMASA) et la Marine nigériane, en partenariat avec le Centre de coordination interrégional (CCI) de Yaoundé, au Cameroun, ont conclu des accords pour accueillir la 5ème plénière du Forum de collaboration maritime du Golfe de Guinée pour la Sensibilisation et la Déconfliction partagées (GOG-MCF/SHADE).Cette plénière du MCF/SHADE du Golfe de Guinée, qui doit se tenir à Abuja les 10 et 11 mai, a pour thème « une sécurité durable » et toutes les marines régionales ainsi que d’autres parties prenantes internationales sont attendues.

S’exprimant avant le forum, le directeur général de l’agence nigériane d’administration et de sécurité maritime, NIMASA, Dr. Bashir Jamoh, a identifié la coopération régionale comme ayant joué un rôle important dans la réduction des incidents de piraterie dans le Golfe de Guinée.

« La création du GOG-MCF/SHADE a permis aux parties prenantes de la région du Golfe de Guinée et de l’extérieur d’entrer en contact et de discuter de la meilleure façon de lutter contre la piraterie dans la région. Nous pensons qu’il s’agit d’un catalyseur qui a incité les parties prenantes non régionales à intensifier et à lancer des opérations efficaces d’application de la loi maritime pour soutenir les efforts régionaux », a déclaré M. Jamoh.

Selon lui, ces initiatives et efforts de collaboration de la marine nigériane et d’autres marines régionales, y compris le déploiement du projet Deep Blue, sont à l’origine de la réduction considérable des incidents de piraterie dans les eaux nigérianes et dans la région du GdG.

« Il convient de noter que le Bureau maritime international (BMI) a retiré le Nigeria de la liste mondiale des pays pirates. Réaliser cet exploit n’est pas facile, mais maintenir ce statut sera encore plus difficile. Notre objectif est de maintenir ce nouveau statut de Golfe de Guinée sans piraterie », a-t-il ajouté.

La déclaration de la NIMASA indique que le Forum de collaboration du Golfe de Guinée SHADE a été créé par le Nigeria et 22 pays de la CPI en juillet 2021 et que l’objectif est de mettre en œuvre une coopération opérationnelle efficace en matière de lutte contre la piraterie entre les marines régionales et internationales, ainsi que l’industrie du transport maritime et les centres de notification du Code de conduite de Yaoundé, de la CPI, pour la stratégie régionale de sécurité et de sûreté maritimes en Afrique centrale et occidentale.

Selon la déclaration, la précédente édition de la plénière s’est tenue virtuellement en juillet de l’année dernière, en raison des restrictions de voyage imposées par la pandémie de Covid-19, et a été accueillie par l’Institut maritime du Golfe de Guinée, GOGMI, à Accra, au Ghana.

Il a ajouté que le ministre nigérian des transports, M. Rotimi Amaechi, le ministre d’Etat chargé des transports, le sénateur Gbemisola Saraki, le chef d’état-major de la marine, le vice-amiral AZ Gambo et le DG de la NIMASA, le Dr Bashir Jamoh, sont les principaux participants à la plénière en provenance du Nigeria, tandis que le capitaine Bell Bell de l’ICC-Yaounde dirige les marines et les participants internationaux à la plénière.

La protection des données au cœur de Cyber Africa forum 2022

Abidjan, la capitale économique ivoirienne, abrite les 9 et 10 mai 2022 la deuxième édition du Cyber Africa Forum axée sur la protection des données, un facteur clé de la souveraineté numérique du continent.L’Afrique se construit progressivement un arsenal juridique et technique de cybersécurité pour assurer la pleine maîtrise des données produites et éviter toute captation indue par un tiers. La protection des données s’avère un élément clé de la souveraineté numérique.

À partir des années 2000, la transformation numérique opérée sur le continent bouleverse la vie quotidienne des Africains. La pandémie de Covid-19 survenant aura pour effet d’intensifier cette dynamique en développant le télétravail, les services de santé ou l’apprentissage en ligne.

Plus la couverture numérique s’étend sur le continent africain (entre 30 et 40% en 2022), plus la surface d’exposition aux risques liés à la sécurité et la confidentialité des données croît, selon des données officielles.

L’Afrique Subsaharienne, à preuve, recense en moyenne un nouvel utilisateur d’Internet par seconde. Aujourd’hui, les internautes africains produisent des données via les transactions financières, l’utilisation de plateformes de médias sociaux, des moniteurs de santés portables, des applications pour smartphones et des appels téléphoniques. Comment les protéger ?

Réguler pour protéger

A l’échelle continentale, des initiatives naissent pour construire un cyber espace sécurisé et respectueux des libertés individuelles. Pour Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, « la bonne nouvelle est que l’Afrique n’est pas en reste, les gouvernants aidés par les organisations supranationales (UA, CEDEAO…) et nationales participent à la création d’un cadre réglementaire et législatif, à la formation des talents et à bâtir des infrastructures nécessaires pour positionner le continent dans ce concert technologique ».

L’Union africaine a, par exemple, adopté en 2014 la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Seuls neuf États ont ratifié cet outil et ce n’est qu’en 2021 que le Togo a suivi l’Angola, le Ghana, la Guinée Conakry, le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, le Sénégal et l’Île Maurice.

Sur les 54 pays africains, seuls 28 disposent d’un cadre juridique et règlementaire sur la protection des données et six rédigent actuellement une législation. Une loi à ce sujet a été adoptée en 2008 par le Parlement marocain.

État pionnier, le principe de protection de la vie privée a même été ajouté à sa Constitution en 2011. En Afrique de l’Ouest, le Nigeria a promulgué en 2019 une loi sur la protection des données et a créé la National Information Technology Development Agency (NITDA).

Cependant, même lorsqu’une telle règle de droit existe, il n’est pas toujours évident de garantir son application. C’est le cas du Kenya qui, depuis 2019, possède bien une loi sur la protection des données personnelles, mais ne prévoit aucune autorité chargée de la faire respecter.

La coopération entre acteurs de l’écosystème cyber, notamment les États, les pouvoirs publics, les grandes entreprises et les start-ups paraît indispensable pour appuyer les systèmes juridiques.

Mamadou Bamba rappelle que l’État de Côte d’Ivoire s’est engagé fortement avec la loi No 2013-450 du 19 juin 2013 relative à la protection des données à caractère personnel et la loi No 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.

Dans un tel contexte, Orange veut accompagner l’État ivoirien dans cette dynamique en se positionnant comme un acteur de confiance qui donne à chacune et à chacun les clés d’un monde numérique responsable et sûr.

Maîtriser stratégiquement les infrastructures

Pour protéger pleinement les données produites sur leurs territoires, il est essentiel que les pays africains en détiennent la pleine gouvernance. Aujourd’hui, le continent ne dispose que de 1% des capacités de stockage mondial.

Quelles conséquences ? Cela entraîne inéluctablement la dépendance économique, technologique et juridique envers les États où sont externalisées les données (Irlande ou Pays-Bas, par exemple).

Sans data centers souverains, l’Afrique est confrontée à d’importants risques concernant la confidentialité, l’intégrité ainsi que la disponibilité de ses données. C’est la raison pour laquelle Orange Côte d’Ivoire a installé dans la zone franche de Grand-Bassam (Vitib), un « data center puissant et robuste alimenté en énergie propre qui offre des solutions Cloud permettant l’hébergement des données en local », rapporte son directeur général.

Dans un premier temps, la relocalisation de données souveraines devrait devenir une priorité pour les pays du continent. Mais, ce n’est pas suffisant : les données et leur exploitation dépendraient tout de même techniquement voire juridiquement de l’étranger.

Le « Cloud Act » étend la portée géographique des demandes éventuelles du gouvernement américain. Il peut accéder aux données stockées sur des serveurs américains, quelle que soit leur localisation, y compris en Afrique.

Les nations du continent prennent peu à peu conscience de la vulnérabilité de leurs données dans le cyberespace. En témoigne, par exemple, le forum sur l’identité numérique et la gouvernance des données qui s’est déroulé début mars 2022 à Dakar.

Le Sénégal établit une Stratégie nationale de souveraineté numérique. Les efforts s’observent à travers l’acquisition d’infrastructures de dernière génération. Depuis février, le pays dispose d’un supercalculateur d’une capacité de 537 téraflops, soit 537 600 milliards d’unités de calcul à la seconde.

En outre, des initiatives panafricaines sont également notables. En mars 2022 s’est tenu le 1er Sommet de la Cybersécurité de Lomé et la deuxième édition du Cyber Africa Forum aura lieu à Abidjan les 9 et 10 mai prochains.

La transformation numérique opérée en Afrique permet, entre autres, de dynamiser la croissance économique, l’industrialisation et d’améliorer la vie des populations. Ces perspectives et opportunités ne pourront advenir sans une réelle prise en compte des questions de souveraineté numérique.

Gouvernements, institutions, secteur privé et citoyens sont concernés par la confiance numérique. La mobilisation des acteurs de la société suscite des attentes pour favoriser le développement socio-économique du continent.

Classement RSF 2022 : la Côte d’Ivoire fait un bond de 29 rangs

En une année, la Côte d’Ivoire est passée de la 66e à la 37e place sur un classement de 180 pays établi par Reporters Sans Frontières (RSF).Considérée comme le 4e pouvoir, la presse joue un rôle majeur dans les démocraties modernes. Son indépendance requiert une lutte de tous les jours face notamment aux forces politiques et économiques. De 2021 à 2022, la Côte d’Ivoire a consolidé ses acquis dans ce sens sanctionnés par une 37e place au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières (RSF).

Le rapport de l’organisation internationale a été publié aujourd’hui à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Un principe qu’elle défend contre vents et marées. Pour la circonstance, à Abidjan, les acteurs des médias ont organisé une marche au cours de laquelle Richard Bell, l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, a déclaré que « quand des journalistes responsables peuvent faire leur travail en toute confiance, ils contribuent à la transparence, éclairent l’opinion, combattent la corruption et défendent les droits humains ».

Cette année, le thème retenu pour la Journée mondiale de la liberté de la presse est « Le journalisme sous l’emprise du numérique ». À en croire Jean-Claude Coulibaly, président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), « la mutation numérique s’impose à tous les médias » qui doivent « saisir l’opportunité de l’avènement d’Internet et s’y adapter » pour informer en temps réel.

En Côte d’Ivoire, a fait observer M. Coulibaly, les grands médias classiques (presse écrite, radio et télévision) essayent tant bien que mal de se mettre au diapason mais « cet effort certes méritoire, n’est apparemment pas suffisant ».

Tout en respectant les règles, « il faut donc réinventer l’écriture journalistique pour l’adapter à la consommation rapide des internautes qui sont assaillis d’informations venant de tous horizons, en particulier des réseaux sociaux », a plaidé le président de l’UNJCI.

De son coté, Jean-Martial Adou, Directeur de cabinet, représentant le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, a annoncé un projet de développement des nouveaux médias avec un volet consacré à la formation des publics cibles à l’utilisation responsable des médias sociaux.

« Ce programme vise à accroître les connaissances et les compétences des citoyens, surtout les adolescents afin de leur permettre d’utiliser avec discernement les médias sociaux de manière critique et créative », a-t-il expliqué. En fait, M. Adou a pointé du doigt l’exercice de la profession journalistique par des individus non qualifiés : « C’est le revers de la médaille. Nous observons (l’intrusion) de non professionnels en quête de notoriété et de buzz ».

À sa suite, Namizata Sangaré, la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDH), a souligné la nécessité de lutter contre les fausses informations, communément appelés fake news.

Omar Diop, nouveau chef de bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais) en Côte d’Ivoire, a mis un accent particulier sur la sécurité des journalistes.

Le modèle économique des médias, il en a été aussi question. Evelyne Deba, porte-parole des organisations professionnelles des médias, a noté que certains journaux papier paraissent maintenant deux ou trois fois par semaine là où d’autres voient leurs tirages drastiquement baisser à cause des charges insupportables.

Dans ce contexte, les professionnels du secteur des médias attendent impatiemment la signature du décret transformant le Fonds de soutien et de développement de la presse en un Fonds de soutien aux médias qui rendrait le sous-secteur du numérique et de l’audiovisuel éligible. En outre, ils veulent que l’État ivoirien alloue à la presse « 0,01 % » de son budget annuel pour la rendre plus viable.

La paix est «essentielle» pour «l’équilibre» du monde (Ouattara)

Le chef de l’ÉTat ivoirien a invité, ce lundi 2 mai, ses concitoyens à cultiver la paix.« Nous traversons des moments très difficiles avec les différentes crises dans le monde et la paix est essentielle  pour que le monde puisse trouver son équilibre et que toutes les maladies que nous avons vécues soient éloignées de nos populations », a déclaré Alassane Ouattara.

Il s’exprimait au terme de la prière de la fête de l’eïd-el-fitr à la grande mosquée de la Riviera Golf de Cocody, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

«Je voudrais encourager nos concitoyens à continuer à se faire confiance pour que la grâce d’Allah continue à régner sur notre beau pays. Ainsi, nous arriverons à faire face à toutes les difficultés à venir », a-t-il ajouté.

M. Ouattara a par ailleurs présenté ses « vœux les plus sincères à tous les Ivoiriens, à toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire », remerciant dans la foulée le « Seigneur pour la paix qui règne sur notre beau pays ».

Pour lui, « cette paix est le fruit des efforts de tous les Ivoiriens ». « Je remercie Allah de nous avoir donné cette opportunité, ce cadre d’échanges qui nous a permis de renforcer la paix dans notre beau pays », a conclu le président ivoirien.

Côte d’Ivoire: MTN pousse les filles vers les TIC

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ.L’opérateur de téléphonie, MTN Côte d’Ivoire, a lancé vendredi la 2e édition de son projet STEM GIRLZ, visant à motiver les jeunes filles à « embrasser » les TIC, un secteur en pleine croissance, où elles sont très souvent sous-représentées. 

Le projet STEM GIRLZ se veut un espace de sensibilisation avec pour objectif de susciter une nouvelle génération de jeunes filles motivées et déterminées à réussir, et à être des femmes leaders dans les sciences et technologies. 

Dans cet élan, l’entreprise de téléphonie a organisé un panel de développement personnel autour du thème « Les jeunes filles dans les TIC », à l’université Nangui Abrogoua (UNA, publique) en présence de 400 étudiantes issues des filières scientifiques.  

Le panel a réuni sur le même plateau trois ingénieurs Network de MTN, une consultante en digitalisation d’entreprise et une coach en leadership et développement personnel, qui ont échangé avec ces étudiantes afin de les inciter à s’intéresser aux TIC. 

Entreprise citoyenne, cette filiale du groupe MTN, a lancé depuis deux ans le projet STEM GIRLZ afin d’autonomiser les jeunes filles, via des modèles inspirant et des sensibilisations de sorte à les amener à s’engager dans les technologies de l’information et de la communication.  

A travers le projet STEM GIRLZ, l’opérateur de téléphonie, veut offrir l’opportunité aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour développer du contenu dans le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

A la suite du panel, la deuxième édition du projet STEM GIRLZ va se dérouler avec plus de 1.000 élèves et étudiantes notamment au Lycée Moderne 1 & 2 de Grand Bassam, Lycée Moderne d’Anyama, Lycée Municipal 2 de Koumassi et l’Université Nangui Abrogoua. 

Le démarrage de la phase de sensibilisation des jeunes filles s’est tenue le mercredi 27 avril 2022 au Lycée moderne de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 kilomètres au Sud-Est d’Abidjan.   

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ. En 2021, ce sont 20 millions de Fcfa qui ont été engagés pour la sensibilisation et la formation de 800 jeunes filles.

Opérateur global, ce fournisseur de solution fixe, mobile, Internet à très haut débit et de paiement, la filiale, présente en Côte d’Ivoire depuis juillet 2005, compte plus de 11 millions d’abonnés. Elle emploie aujourd’hui plus de 750 personnes, dont plus de 30% sont des femmes.

Les pays de la Cedeao adoptent une stratégie régionale climat

Les quinze ministres de l’Environnement des Etats membres de la Cedeao ont validé vendredi 29 avril la Stratégie Régionale Climat de l’organisation.Les pays de la Cedeao renforcent leur union au plan environnemental. Réunis du 26 au 27 avril dans la capitale ghanéenne, les ministres de l’Environnement des Etats membres ont donné leur accord pour une action solidaire et coordonnée face au changement climatique. 

Cette stratégie est le fruit d’un processus collaboratif de plus d’un an conduit entre les institutions de la région ouest-africaine, les Etats membres de la Cedeao, les partenaires techniques et financiers et la société civile. « A l’instar des changements climatiques qui nous impactent tous, la réponse à apporter pour y faire face impose la participation de tous et la Stratégie Régionale Climat est un catalyseur de l’action de l’ensemble des acteurs », souligne un communiqué de l’organisation sous-régionale.

Ainsi, l’adoption de cette stratégie est pour la Cedeao une façon de montrer son engagement aux côtés des Etats « pour faire du climat une priorité de l’action politique de la région ». Cette politique entre « en cohérence avec sa Vision 2050 », en partant du constat que les impacts du changement climatique sont transfrontaliers et que c’est ensemble que les Etats membres de l’organisation peuvent relever ce défi, ajoute la même source.

« Agir sur le climat à l’échelle de la région ouest-africaine est essentiel car la coordination des interventions, la solidarité entre les Etats membres et l’engagement des communautés locales sont les clés d’une action efficace et durable sur le climat », affirme le Commissaire Sékou Sangaré, chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau à la Commission de la Cedeao. « C’est aussi l’opportunité d’élever la voix de la région sur la scène internationale, en portant les messages d’une région unie et solidaire dans la négociation sur le climat, et en structurant la mobilisation de ressources financières pour augmenter massivement les financements climatiques internationaux », signale-t-il.

Par ailleurs, cette stratégie contient « des objectifs sectoriels » d’adaptation et de contribution à l’atténuation au changement climatique par secteurs (transport, agriculture, énergie, usage des sols, eau, santé etc.). Ces objectifs sont fixés à horizon 2030, en cohérence avec l’échéance des engagements des Etats membres pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, avec une révision prévue à horizon 2050, dans un processus d’amélioration continue conforme à cet Accord, précise le communiqué.

Le Réseau Africain de Télédiffusion bientôt à Dakar

L’Assemblée Générale, prévue du 5 au 6 mai dans la capitale sénégalaise, devrait permettre aux acteurs du secteur d’évoquer les enjeux à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT).Durant deux jours, les opérateurs du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo discuteront des voies et moyens pour mener à bien leurs missions lors de la 2e Assemblée Générale du Réseau Africain de Télédiffusion (RAT).

« Ce seront des moments de partage d’expériences et de modèles économiques, politiques et institutionnels », a fait savoir la Directrice du Partenariat, de la Prospective, du Commercial et de la Communication à la Société Anonyme de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Nafissatou Diouf.

S’exprimant jeudi soir face à la presse nationale, elle a indiqué que la rencontre du RAT devrait aussi permettre de savoir : « Comment rendre viable une société de TDS ? A travers quel modèle institutionnel ? A travers quel modèle politique ? »

Les discussions porteront sur trois thèmes. Il sera d’abord question des défis des opérateurs de diffusion à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT). S’ensuivront des échanges sur les droits de passage (assiette et stratégies de recouvrement) et le modèle économique des sociétés de diffusion (cas de la Société malienne de télédiffusion du Mali).

A travers ce rendez-vous, les huit pays de la région affichent leur « volonté de travailler en synergie »,  a déclaré Nafissatou Diouf. Le Réseau Africain de Télédiffusion (RAT) a été créé en novembre 2021 au sortir des universités de la communication tenues à Ouagadougou, au Burkina. Il se veut un cadre sous-régional de coopération et de collaboration à l’ère des grands ensembles avec comme slogan « Être ensemble est nécessaire pour relever les défis de la diffusion à l’heure du basculement à la TNT ».

Côte d’Ivoire : une certification pour l’égalité du genre

Le label Blamo’o, une certification visant à promouvoir l’égalité du genre, est lancé à Abidjan.Cette initiative est promue par 21 femmes qui ont décidé de matérialiser leur engagement pour l’égalité du genre. C’est ainsi qu’elles ont mis en place une certification appelée Label Blamo’o, dont le lancement a été effectué le 27 avril dernier devant un parterre de personnalités dans la capitale ivoirienne.

Ce label a pour objectif d’offrir aux femmes africaines en général et aux Ivoiriennes en particulier des outils pour le renforcement de leurs capacités et favoriser le développement de leurs initiatives professionnelles, entrepreneuriales et sociales.

Les fondatrices de Blamo’o opèrent sur ce projet en partenariat avec SGS Côte d’Ivoire, organisme certificateur. Pour Caroline Bamba, chef de projet certification Blamo’o, cette initiative vise à reconsidérer la place de la femme pour une égalité homme et femme, surtout en milieu professionnel.

« A diplôme égal, salaire égal », a-t-elle indiqué, avant de préciser qu’il faut distinguer l’égalité du genre du féminisme.

Mary Wainaina Mbeche, directrice générale de SGS Côte d’Ivoire, a dit sa fierté d’être à l’origine de la certification du label Blamo’o, parce que « la question du genre étant un sujet d’intérêt majeur national et international ».

« Cette certification sera, à n’en point douter, un atout supplémentaire pour les entreprises », a ajouté Mme Mbeche, qui a par ailleurs annoncé la certification prochaine de plusieurs entreprises.

Pour sa part, Mme Boua N’Guessan, directrice de publication du magazine Blamo’o, a exprimé sa satisfaction de voir l’aboutissement du projet grâce à l’engagement des hommes et des femmes volontaires.

Elle a remercié les personnalités présentes, à l’image du représentant du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et des représentants des institutions internationales et entreprises privées, pour leur engagement aux côtés de Blamo’o.

Huawei s’engage à booster les startups africaines

Huawei, le géant chinois des Télécoms, annonce avoir lancé une nouvelle initiative pour booster les startups sur le continent africain par l’accompagnement des projets de développement en matière des TIC.« On vient de lancer une nouvelle initiative pour booster les startups », a indiqué mercredi par visioconférence, Adnan Ben Halima, vice-président en charge des relations publiques de Huawei en Afrique du Nord.

Il s’exprimait en marge de Huawei global analyst summit 2022 qui s’est tenu les 26 et 27 avril 2022 à Shenzhen, en Chine, expliquant par la même occasion la stratégie du groupe en termes d’innovations technologiques.

Il a fait savoir que ce programme vise à « transférer » un savoir-faire pour que sur des initiatives de projets de développement en lien avec les TIC, il y ait assez de compétences sur le terrain.

Le groupe chinois forme déjà des jeunes africains à travers plusieurs programmes comme Huawei ICT Compétition. Ces programmes visent à transférer un certain savoir-faire sur des technologies nouvelles comme le cloud, l’intelligence artificielle, la 5 G, le computing.

Cela a, par ailleurs, pour objectif de donner à ces jeunes talents la possibilité d’être certifiés sur certaines technologies. Ensuite le groupe essaie de mettre en relation les meilleurs éléments en relation avec des partenaires ou des clients.

Pour encourager l’entrepreneuriat au niveau des startups, « on vient de lancer un programme qui s’appelle Spark, et ce programme vise à aider et donner des impulsions à des start-ups qui ont besoin d’outil digital pour se développer », a poursuivi Adnan Ben Halima.

Il a relevé que la contribution va se faire à plusieurs niveaux, ajoutant que « le premier, c’est qu’on ouvre un accès sur notre cloud public au plan international pour leur donner la possibilité d’utiliser le computing, le stockage et des applications ».

En outre, Huawei permet aux startups d’être « sélectionnées à travers des compétitions nationales et internationales » et de coopérer sur des évènements majeurs dans le monde pour avoir accès aux financements pour les investisseurs et à des marchés à travers des clients potentiels.

« Le programme Spark a commencé dans des régions du monde comme en Asie du Sud et maintenant on vient de commencer en Afrique du Nord, on aura les premiers résultats d’ici le 3e trimestre 2022 et on espère avoir des résultats concrets sur place », a précisé M. Halima.

Avec la révolution numérique, les États peuvent accélérer la transformation de l’économie traditionnelle afin d’impacter tous les secteurs : agriculture, pêche, Fintech, commerce, transport, infrastructures, tourisme, divertissement, santé, éducation…

D’ici à 2030, quelque 200 millions d’agriculteurs seront intégrés dans la digitalisation en Afrique. Et ce, grâce à des applications numériques, ce qui permet d’augmenter la rentabilité de leur business.

Concernant la problématique de la connectivité digitale, M. Adnan a soutenu qu’on aura la bonne connectivité selon le scénario sur le terrain, mais il n’y a pas mal de prérequis. Pour ce faire, il faut lever des contraintes comme la couverture en électricité.

Les pays se mettent à la 5G, mais le rythme dépend du modèle de gouvernance et surtout de la volonté de faire de la transformation digitale une priorité.

Côte d’Ivoire Terminal réceptionne six portiques de parc

Cette livraison fait partie d’une commande globale de 13 engins de manutention.Le 23 avril 2022, Côte d’Ivoire Terminal a réceptionné six portiques de parc pour le second terminal à conteneurs en cours de construction au port d’Abidjan.

Les engins de manutention de 30 mètres de haut, vont permettre d’assurer le chargement, le déchargement et le rangement des conteneurs sur le parc à conteneurs, a annoncé ce mercredi Bolloré Transport & Logistics dans un communiqué de presse.

Le texte souligne que les nouveaux portiques fournis par ZPMC sont dotés des dernières technologies qui intègrent notamment un système de contrôle de pointe et un système d’alimentation électrique de nouvelle génération permettant de réduire considérablement les émissions de CO2 mais aussi la consommation d’énergie.

« Les nouveaux portiques de parc qui ont été réceptionnés participent de la démarche éco-responsable mise en œuvre dans le cadre de ce projet. Outre les constructions aux normes environnementales pointues, les équipements du futur terminal participent du processus de labellisation Green Terminal », a déclaré Koen De Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.

La réception de ces premiers équipements est une étape majeure du projet de construction de ce terminal, qui vise à améliorer la desserte logistique de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous-région.

Grâce à un investissement global de 262 milliards Fcfa, le second terminal du port d’Abidjan sera équipé à sa mise en service en novembre 2022, de 6 portiques de quai, 13 portiques de parcs et 36 tracteurs, tous électriques.

« Ces équipements sont les premiers d’une longue série, avec la réception prochaine, en mai 2022, des premiers tracteurs électriques et des portiques de quai en août 2022. L’arrivée de ce matériel matérialise les engagements d’investissements pris par Côte d’Ivoire Terminal et ses actionnaires de référence, Bolloré et APMT », a indiqué Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.