Covid-19: Des centaines de Malawites rapatriés d’Afrique du Sud

Quelque 140 ressortissants sans-papiers malawites rapatriés d’Afrique du Sud sont pour la plupart soumis à des dépistages dans un camp médical à Lilongwe dans le cadre de la prévention contre le coronavirus.Ils sont arrivés vendredi soir dans la capitale malawite à bord d’un vol de la compagnie sud-africaine.

 Un second vol de 140 autres est attendu samedi à l’aéroport international Makazu de Lilongwe en provenance de Johannesburg, a confirmé le porte-parole du ministère malawite des Transports et des Infrastructures publiques, James Chakwera.

 Selon lui, toute personne testée positive au nouveau coronavirus serait admise dans des centres d’isolement pour le traitement. Pour les rapatriés qui ne présentent pas de symptômes, il leur sera remis des frais de transport pour leur permettre de rentrer chez eux.

 Des centaines de Malawites étaient déjà convoyés d’Afrique du Sud la semaine dernière à bord d’une douzaine de bus. Quelque 800 passagers étaient isolés au stade de Blantyre dans le but de les dépister au coronavirus.

Cependant, environ 400 d’entre eux s’étaient échappés du stade par laxisme au niveau sécuritaire. Ils se plaignaient du fait que le gouvernement avait failli à leur assurer un logement, de la nourriture et des toilettes adéquats au stade.

 Selon le directeur-pays de l’Organisation Internationale de la migration, Mpilo Nkomo, le gouvernement du Malawi était mal préparé à accueillir les rapatriés et le fait de les rassembler au stade sans matériel de couchage n’était pas une solution.

 M. Nkomo a indiqué que le gouvernement devrait mettre en place des centres d’isolement aux frontières au lieu de faire entrer ces rapatriés dans le pays et les laisser en contact avec les populations sans être dépistés d’avance au virus.

 En réponse à ces reproches, le Secrétaire en chef auprès du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré que les autorités étatiques ont noté quelques manquements dans la gestion des rapatriements et ne devraient pas tarder à prendre des mesures pour y remédier.

 L’Afrique du Sud met souvent en détention de jeunes ressortissants Malawites à la recherche de travail dans la nation-arc-en-ciel mais en fin de compte ils y restent, malgré l’expiration de leur visa d’accueil d’un mois, pour gagner de l’argent en tant qu’ouvriers.

 Les sans-papiers sont retenus au fameux Centre de détention de Lindella jusqu’à la disponibilité de vols pour les rapatrier au Malawi.

L’Afrique du Sud exporte des produits anti-COVID vers des pays africains

L’Afrique du Sud a exporté quelque 150 millions de litres de gel antiseptique et des millions de masques vers plusieurs pays africains pour les aider à mieux lutter contre la pandémie du coronavirus, a déclaré le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ebrahim Patel. La production, la vente et l’exportation d’équipements de protection individuelle, de solution hydro-alcoolique et d’autres produits de lutte contre le coronavirus était une « belle opportunité » pour l’industrie locale, a indiqué samedi le ministre Patel.

 « Nous avons déjà commencé à exporter des EPIs vers nos voisins et vers d’autres pays du continent », a annoncé le ministre.

 Selon lui, à cause de la pénurie d’EPI constatée dans plusieurs pays africains, ceux-ci demandent à l’Afrique du Sud de les aider à s’en procurer dans le cadre de la lutte contre le virus.

« Il est important que nous le fassions parce que, en tant que pays voisin, les Sud-Africains se sentiront plus en sécurité que quand nous nous assurerons que la maladie ne traverse pas les frontières ».

 Les exportations étaient importantes pour exprimer la solidarité aux pays voisins, notamment le Botswana, l’eSwatini, le Lesotho, la Namibie et la Zambie.

 D’autres pays africains ont également importé des EPI d’Afrique du Sud. Il s’agit entre autres de l’Algérie, de l’Egypte, du Gabon, du Ghana, du Kenya, du Nigeria et de l’Ouganda.

 « A long terme, nous pensons tirer aussi des opportunités économiques. L’Afrique, en tant que continent, doit s’assurer que les pays disposent de la capacité requise pour la production de ces EPI », a souligné le ministre.

« Nous ne devons jamais revivre les pénuries notées au niveau mondial qui mettent en danger la vie des populations », a-t-il alerté.

Reprise des cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, mardi

Les activités académiques reprennent mardi prochain à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université de la Côte d’Ivoire, après plus de deux mois de fermeture, dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19, a appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans une note de service, Prof. Abou Karamoko, le président de cette institution a  informé les enseignants, les chercheurs, le personnel administratif et technique et les étudiants que la reprise effective des activités académiques est fixée au mardi 02 juin 2020 à 07h30mn.

 « Dans le respect des décisions du Conseil national de sécurité et pour la protection et de tous contre la Covid-19, le port du masque est obligatoire pour l’accès à l’Université Félix Houphouët-Boigny absolument», a souligné Prof. Karamoko. 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé le 25 mai dernier la réouverture des établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) après examen de l’évolution de la Covid-19. 

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes avaient décidé de fermer les écoles dans le pays afin de casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2750 cas confirmés de Covid-19 dont 1370 décès et 32 décès.

Maroc : Elle bat coronavirus à 110 ans

Une doyenne de longévité au Maroc a pu résister et battre le coronavirus après s’être remise de la maladie et quitté ce vendredi le Centre hospitalier universitaire (CHU) Hassan II de Fès.gée de 110, la dame s’est remise de la maladie après un séjour de 26 jours au CHU-Fès, où elle a été prise en charge selon le protocole de soins adopté conformément aux orientations du ministère de la santé. Malgré son âge, la centenaire ne souffre d’aucune autre pathologie.

Le rétablissement de cette Marocaine n’est pas un cas isolé. Plusieurs centenaires à travers le monde ont réussi vaincu la maladie.

« De 100 à 113 ans, qu’ils vivent en France, en Russie ou en Angleterre, les centenaires guéris émerveillent les soignants », rapporte le quotidien français +Le Figaro+, citant notamment la doyenne espagnole Maria Branyas, âgée de 113 ans, mais aussi Geneviève Mazet, une Française âgée de 104 ans, Ana del Valle, une Espagnole de 107 ans, Noémie Baraldi, une ancienne résistance française de 100 ans, Connie Titchen, une Britannique de 106 ans, Pelagueïa Mikhaïlovna Poïarkova, une moscovite qui a fêté son centième anniversaire en sortant de l’hôpital ou encore Saltanat Akbari, une Iranienne âgée de 107 ans.

Covid-19: l’état d’urgence encore prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours l’état d’urgence décrété depuis le 23 mars dernier pour faire face à la pandémie du coronavirus.Ce nouveau décret présidentiel, signé ce vendredi par le président Macky Sall, doit être mis en exécution par le Ministre de l’Intérieur selon le document parvenu à APA.

Quid du couvre-feu fixé de 21 heures à 05 heures? Aly Ngouille Ndiaye devrait se prononcer au plus tard mardi selon certains médias dans un arrêté pour décider du maintien, de sa levée ou de son allègement. 

L’etat d’urgence avait été déjà prolongé le 3 mai dernier pour la même durée

A ce jour, 3429 cas ont été déclarés positifs au Sénégal dont 1738 guéris, 41 décédés, 01 évacué et 1649 sous traitement.

Maroc/Covid-19 : l’Office des chemins de fer renforce son offre de train navettes rapides

L’Office marocain des chemins de fer (ONCF) a décidé de renforcer son offre de trains navettes rapides (TNR) et d’instaurer à cet effet de nouvelles règles de voyage pour garantir la sécurité de ses clients et ce en prévision de l’augmentation du flux des voyageurs suite à la reprise progressive des activités, indique jeudi un communiqué de l’Office.Ainsi, à partir du 1er juin 2020, le nombre de dessertes passera de 20 à 40 trains par jour, indique la même source, annonçant par la même occasion la réouverture des gares de Rabat Agdal et Salé Tabriquet.

L’ONCF a également décidé de réduire de 50% la capacité des ventes et d’occupation des trains durant cette première phase. De ce fait, la réservation sera désormais obligatoire à bord des TNR à l’instar de ce qui est pratiqué pour les trains Al Boraq et Al Atlas, précise le communiqué.

En parallèle, d’autres mesures de sécurité préventives et proactives visant la protection des voyageurs seront déployées, notamment le filtrage des passagers à l’entrée des gares pour séparer les flux, le contrôle du port de masque dans les gares et à bord des trains, la mise à disposition de gels hydro-alcooliques dans les gares et à bord des trains et le nettoyage et la désinfection renforcés et continus des trains et des espaces partagés en gares.

Aussi, l’office veille au respect de la distanciation sociale dans les espaces d’attente en gares, sur les quais et dans les espaces de voyage à bord des trains, en procédant à la limitation de la capacité de vente, la neutralisation des sièges et le marquage au sol de la distance de sécurité à respecter.

Par ailleurs, l’ONCF fait savoir que la reprise progressive des dessertes Al Boraq (TGV) et Al Atlas est en cours de préparation et qu’il annoncera prochainement leur date de mise en circulation.

Maroc/Covid-19 : Les cafés et restaurants autorisés à reprendre leurs activités uniquement pour les services « à emporter »

Les propriétaires de cafés et restaurants pourront reprendre leur activité à partir de demain vendredi, mais uniquement pour les services « à emporter » et les livraisons à domicile, a annoncé, jeudi, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique.En vue de préserver la santé des clients et des employés et de contenir la propagation du coronavirus, les propriétaires de cafés et restaurants sont tenus de respecter strictement les règles préventives et sanitaires prévues par les autorités sanitaires, souligne le ministère.

Il a mis l’accent sur la nécessité de s’assurer de la propreté des lieux et des outils de travail selon un programme quotidien en permanence, à veiller à une ventilation adéquate des lieux de travail et à fournir des gels hydroalcooliques et des masques de protection pour les employés.

Les propriétaires de cafés et restaurants doivent également organiser le travail de manière à réduire le nombre d’employés présents en même temps, respecter les règles de distanciation entre les clients et les employés, veiller au respect des règles d’hygiène durant toutes les étapes de préparation et de livraison des repas et boissons destinés aux clients et de livrer les commandes en dehors de la boutique, précise le communiqué.

Covid-19: Le Maroc s’approche de la « zone de succès)

Le Maroc s’approche de « la zone de succès », qui comprend des pays ayant atteint le contrôle de l’épidémie du coronavirus, relève jeudi le haut-commissariat au plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.

 Dans une étude intitulée « Approche par un benchmark de la situation de la pandémie Covid-19 au Maroc, un espoir réel d’une levée maîtrisée du confinement« , le HCP souligne que le Royaume serait dans le Groupe 3, soit le quadrant des pays relativement peu touchés à ce stade et qui sont en quête de la maîtrise de la propagation, du fait que le nombre de reproduction (R0) serait en dessous de 1 et sa progression récente sur les 10 derniers jours de 1,4% et en baisse continue.

La confirmation de la tendance à la baisse de R0, permettra ainsi de s’assurer que le déconfinement prochain d’une partie de sa population, dicté par des raisons économiques et sociales évidentes, ne fera pas dévier le Maroc de la trajectoire qui devrait le conduire vers la configuration du groupe de succès composé des pays relativement peu atteints et qui sont en cours d’éradication de la maladie, indique le HCP.

Le HCP met en avant que le renforcement de la vigilance et l’intensification des tests actuellement en cours laisse penser que le Maroc s’achemine vers une logique de déconfinement sous contrôle.

Cependant, le document fait ressortir que la courbe des cas quotidiens (au 22 mai) fait néanmoins apparaître des soubresauts préoccupants et la courbe des cas cumulés est toujours à la hausse avec quelques indices de début d’aplatissement mais surtout n’est plus dans une tendance exponentielle.

La classification de l’étude fait apparaître quatre groupes, à savoir un 1er groupe constitué des pays très atteints par la pandémie mais qui n’ont pas pu, à ce stade selon des degrés divers, maîtriser son évolution, un 2ème groupe qui se réfère aux pays fortement touchés mais qui ont réussi à atteindre une assez bonne maitrise de la propagation de la maladie (Espagne, Italie, France, Allemagne), un 3è groupe qui fait état des pays relativement peu touchés mais n’ayant pas encore atteint un contrôle total de la propagation et un dernier groupe composé des pays qui ont atteint le contrôle de l’épidémie et où son impact relatif est limité.

L’étude a fait ressortir que l’Afrique est relativement épargnée par la maladie puisqu’elle enregistre à ce stade environ 100.000 cas cumulés (75 cas/million d’habitants) et 3.100 décès (2,3 décès/million habitants), précisant que le taux de propagation est supérieur à 1%.

La plupart des pays Africains se retrouvent ainsi dans ce groupe 3 indiquant ainsi un impact limité du virus à ce jour. Même les grands pays africains (Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) sont pour la plupart relativement peu touchés mais enregistrent généralement une progression moyenne assez élevée (au-delà de 4%) ce qui indique, à des degrés divers, une faible maîtrise de l’évolution de la maladie.

Cote d’Ivoire: UNDP, JICA boost police’s Covid-19 readiness

The United Nations Development Programme (UNDP) and the Japan International Cooperation Agency (JICA) in Abidjan, offered 80 motorcycles, hygiene products, gloves and face masks to the Ivorian police to enhance its mobility in the fight against Covid-19 and gender-based violence (GBV).Wednesday’s donation ceremony took place at the National Police Academy in Cocody (east of Abidjan) in the presence of General Vagondo Diomandé, the Ivorian Minister of Security and Civil Protection.

 “Throughout the world, the state of health emergency and lockdown measures have led to an upsurge in GBV. In Cote d’Ivoire, the phenomenon is experiencing a particular upsurge in the current context of Covid-19,” noted Carol Flore-Smereczniak, UNDP Resident Representative in Cote d’Ivoire.

 According to her, in order for the Ivorian police to mark its presence among GBV victims in the context of Covid-19, “it would require it to be more mobile.”

She explained that the donation, worth a total of CFA52,250,000, should make it possible to respond to the challenges of intervening in gender-based violence and paedo-criminality, as well as to coordinate more effectively the security operations ahead of the upcoming elections.

 This support to the Ivorian police institution is the result of a grant from the Japan International Cooperation Agency, as part of the Project to Support Capacity Building of the National Police being implemented by UNDP. 

 

Covid-19: prorogation de l’isolement d’Abidjan et de fermeture des bars jusqu’au 14 juin prochain

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a prorogé à l’issue d’une réunion, jusqu’au 14 juin prochain plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19 dans le pays dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) et le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, a appris APA jeudi de source officielle.Selon le communiqué final de  cette réunion du CNS qui a été présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, l’état d’urgence et la fermeture des frontières ivoiriennes ( terrestres, maritimes et aériennes) ont également été maintenus jusqu’au 14 juin prochain. 

Cette rencontre du CNS a ainsi  examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan isolant ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde. Depuis la même période, les  bars, boîtes de nuit, cinémas et  autres lieux de spectacle sont aussi fermés. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Un haut fonctionnaire rwandais nommé au conseil de la Fondation de l’OMS

L’actuelle Directrice générale du Conseil de développement du Rwanda (RDB), Clare Akamanzi, a été nommée au conseil d’administration de la Fondation de l’Organisation mondiale de la santé, renseigne un communiqué officiel parvenu à APA.La Fondation, basé à Genève, a notamment pour mission de soutenir la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal de l’OMS, qui vise à protéger un milliard de personnes contre les urgences sanitaires, à étendre la couverture sanitaire universelle à un milliard de personnes et à assurer une vie saine et le bien-être d’un milliard de personnes d’ici 2023.

 La nomination de Mme Akamanzi intervient quelques mois après que l’agence des Nations Unies a lancé un nouveau Fonds de réponse solidaire contre le nouveau coronavirus (Covid-19), afin de collecter des fonds auprès d’un large éventail de donateurs pour soutenir le travail de l’OMS.

 Ce fonds, le premier du genre, permet à des particuliers, des entreprises et des institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts de riposte mondiaux. Il a été créé par la Fondation des Nations Unies et la Fondation suisse de philanthropie, en collaboration avec l’OMS.

 Actuellement, le fonds a réussi à obtenir des soutiens importants déjà alignés, notamment de la part de Facebook et de Google qui ont mis en place un système de contrepartie pour les fonds collectés par le biais de leurs plateformes, tandis que des donateurs individuels soutiennent également l’initiative.

 Les fonds devraient être affectés aux actions décrites dans le plan stratégique de préparation et de réponse à la Covid-19 pour permettre à tous les pays – en particulier les plus vulnérables et à risque, et ceux dont les systèmes de santé sont les plus faibles – de se préparer et de répondre à la crise de la Covid-19, notamment en détectant rapidement les cas, en arrêtant la transmission du virus et en prenant soin des personnes touchées.

 Actuellement, l’OMS et ses partenaires cherchent à financer l’achat d’équipements de protection pour les agents de santé de première ligne, à équiper les laboratoires de diagnostic, à améliorer la surveillance et la collecte de données, à créer et à maintenir des unités de soins intensifs, à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à accélérer la recherche et le développement de vaccins et de produits thérapeutiques et à prendre d’autres mesures essentielles pour intensifier la réponse de santé publique à la pandémie.

Le PNUD et le Japon renforcent la mobilité de la police ivoirienne pour lutter contre la Covid-19

Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) ont offert mercredi à Abidjan, 80 motos ainsi que des produits d’hygiène, des gants et des masques de protection à la police nationale ivoirienne pour renforcer sa mobilité dans la lutte contre la Covid-19 et contre les violences basées sur la Genre (VBG) dans le pays.La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée à l’école nationale de police à Cocody  (Est d’Abidjan) en présence du général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile.

 « A travers le monde, l’état d’urgence sanitaire et les mesures de confinement ont occasionné une recrudescence des VBG. En Côte d’Ivoire, le phénomène des VBG connaît une recrudescence particulière dans le contexte actuel du Covid-19», a fait remarquer dans une adresse à cette occasion, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Selon elle, pour que la police ivoirienne marque sa présence auprès des victimes des VBG dans le contexte de la Covid-19, « cela lui exigerait d’être plus mobile ».

Par ailleurs, elle a expliqué que ce don d’une valeur  totale de 52 250 000 francs CFA, devraient permettre aussi bien de répondre aux défis d’interventions pour les violences basées sur le Genre, la pédo-criminalité, mais aussi de coordonner plus efficacement les opérations de sécurisation des élections à venir. 

Cet appui à l’institution policière ivoirienne est le fruit d’un don de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, dans le cadre du Projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale, mis en œuvre par le PNUD.  

Le Fonds des Nations unies pour la population équipe le personnel soignant contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ou United Nations Fund for Population (UNFPA) a équipé, mercredi, le personnel soignant de Côte d’Ivoire en équipements de protection contre la Covid-19, a constaté APA sur place à Abidjan, la capitale économique du pays.D’une valeur de 88,4 millions de FCFA, ce don d’équipements de protection est composé notamment de combinaisons de protection, des lunettes de protection, des gangs, des thermomètres, des bavettes, des gels hydro-alcooliques « pour le personnel soignant qui réalise un travail remarquable ».

« UNFPA à l’instar des autres organisations des Nations Unies a développé une réponse pour accompagner le gouvernement de Côte d’Ivoire », a déclaré Caspar Peek, le  représentant du Fonds des Nations unies pour la population en Côte d’Ivoire dans une allocution lors de la remise officielle de ce don au ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

A cette occasion, le haut fonctionnaire onusien a souligné que pendant cette crise sanitaire, son institution travaille pour l’équipement des agents de santé et l’appui pour la qualité des soins, mais également pour la bonne information sur la Covid-19.

Avec le ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant, cette agence des Nations unies travaille sur les violences basées sur le Genre. Elle a également conçu des spots pour une campagne de sensibilisation sur  la continuité des soins dans les différentes structures du pays.  

« Nous réitérons notre engagement à accompagner le corps médical à faire face à la maladie de Coronavirus », a promis Caspar Peek qui intervenait dans un webinaire.

 A son tour, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a salué cet appui de l’UNFPA, un partenaire important et stratégique pour l’Etat de Côte d’Ivoire.

« C’est la réponse de toutes les bonnes volontés au message du Président de la République qui avait demandé que l’on appuie la Côte d’Ivoire pour lui permettre de réussir le combat que nous menons contre la Covid-19 à travers le Plan de riposte sanitaire qui a été décidé », a expliqué Dr Aka Aouélé, rappelant que ce Plan a été élaboré pour un coût d’un peu plus de 95 milliards FCFA.

« C’est pour dire que la Côte d’Ivoire sait d’abord compter sur elle-même et bien évidemment avant de tendre la main aux autres. La Côte d’Ivoire a bien démarré quelque chose par ses propres moyens. Mais ce n’est pas suffisant s’agissant d’une maladie qui a envahi le monde entier », a-t-il poursuivi.

Selon lui, « c’est dans la solidarité, l’union de toutes les énergies qu’on peut réussir à contenir cette pandémie ».

« Je suis donc heureux de recevoir ces dons au nom du ministère de la Santé et de l’hygiène publique », s’est félicité Dr Eugène Aka Aouélé, traduisant la « reconnaissance du gouvernement à l’UNFPA », un « bon partenaire qui manifeste toujours sa contribution dans nos actions ».

Depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Malawi : la présidentielle face à des défis juridiques et sanitaires majeurs

La marche vers le Palais de la République du Malawi s’avère difficile pour les candidats à la présidence et leurs partisans.C’était d’abord l’élection présidentielle organisée en mai 2019 dont l’issue a été contestée avec succès par l’opposition en février, ce qui a conduit la Cour constitutionnelle à annuler la réélection du président Peter Mutharika et à ordonner une nouvelle élection dans les 150 jours.

Ensuite est venue la plainte très molle contre la décision de la Cour constitutionnelle par Mutharika et la Commission électorale du Malawi (MEC). Ce recours a cependant été rejeté par la Cour suprême au début du mois.

Comme si ces obstacles juridiques ne suffisaient pas, les acteurs politiques et les responsables électoraux doivent faire face à deux autres défis.

L’un d’eux est d’ordre juridique et implique la confusion entourant la date du scrutin.

La MEC et la commission des affaires juridiques du Parlement ont annoncé que les élections se tiendraient le 23 juin, tandis que le Procureur général, Kalekeni Kaphale a déclaré nulle et non avenue une résolution de la commission fixant la date du scrutin.

Dans une lettre datée du 22 mai, Kaphale a fait valoir que le comité s’était « mal orienté » en se prononçant à la date du scrutin et en ordonnant au MEC de faire avancer les élections à partir de la date antérieure du 2 juillet qui avait été fixée par le corps électoral.

Il a déclaré que le comité juridique n’a pas le pouvoir de fixer la date du scrutin.

« Pour commencer, votre commission n’est pas du tout le Parlement. Il s’agit simplement d’une commission parlementaire », a déclaré Kaphale, ajoutant ainsi une couche aux obstacles entourant les prochaines élections.

Cependant, le défi le plus redoutable que devra relever la commission électorale et les acteurs politiques sera de savoir comment garantir que la campagne et le scrutin ne vont pas déclencher une hausse des cas de coronavirus.

Jusqu’à présent, le Malawi a enregistré 101 cas de Covid-19 et quatre décès, et il est à craindre que ce nombre augmente en raison du non respect de la distanciation sociale pendant la campagne en cours.

Les politiciens font tout pour obtenir des votes, y compris pour exhorter leurs partisans à ignorer les messages de santé sur la prévention du coronavirus.

Le vice-président du pays, Saulos Chilima, a récemment déclaré à ses partisans du Mouvement de transformation unifié lors d’un rassemblement politique dans la capitale Lilongwe qu’ils devraient continuer à converger en grand nombre.

L’UTM conteste la reprise présidentielle dans le cadre d’une alliance électorale qui comprend le Parti du Congrès du Malawi (MCP) et le Parti du peuple (PP).

« Quand nous marchons, si vous rencontrez quelqu’un qui met des vêtements MCP, serrez-le dans vos bras. Et si vous rencontrez quelqu’un avec des vêtements PP, serrez-le dans vos bras », a déclaré Chilima.

Il a ajouté que l’on ne pouvait pas contracter la Covid-19 en étreignant d’autres personnes.

AfSud : le tabac et la Covid-19 sont mauvais pour les poumons (Ministre)

Le gouvernement sud-africain a insisté mercredi sur le fait que l’interdiction récente de la vente de produits du tabac, dans le cadre du nouveau confinement lié au coronavirus était une bonne chose pour la santé de citoyens.Les marchands de tabac du pays sont déçus, car craignant que l’interdiction de la vente de cigarettes puisse être maintenu pour des raisons sanitaires, malgré l’assouplissement des mesures prévu le 1er juin prochain en cours contre la pandémies.

Le ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini Zuma, a déclaré que l’interdiction actuelle des produits du tabac est justifiée en raison des effets sanitaires négatifs de la cigarette sur les poumons, la principale zone cible du virus.

« La Covid-19 est causée par un nouveau virus qui affecte (gravement) les poumons », a déclaré Dlamini Zuma, alors que le nombre de morts en Afrique du Sud sur 24.264 cas de coronavirus a fait 524 morts mercredi.

Elle a déclaré que des études en provenance de Chine et d’autres pays ont révélé que « les personnes qui fument de la cigarette ont des problèmes pulmonaires ».

« Et s’ils contractent l’infection par le virus, ils sont plus susceptibles que les non-fumeurs de subir une grave attaque de la maladie », a déclaré le ministre, qui est médecin de formation.

Les médecins et autres agents de santé ont confirmé que le coronavirus, contrairement à d’autres virus, cible les poumons en inhibant leur capacité à absorber l’air nécessaire à la survie du patient.

En outre, la fumée de cigarette diminue la capacité des poumons à fonctionner normalement, a-t-elle déclaré, ajoutant qu’en fin de compte, le virus étouffe le patient déjà affaibli à cause d’une privation d’air.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a indiqué que les infections virales dans le pays n’avaient pas encore atteint un pic et a conseillé aux citoyens de continuer à observer les mesures préventives prévues pour contenir la pandémie.

Covid-19 : le Rwanda renforce ses capacités de dépistage

De nouvelles unités de test pour le coronavirus ont été déployées dans toutes les zones prioritaires du Rwanda pour donner une réponse rapide à la pandémie, a révélé mercredi à APA, une source officielle à Kigali.Le Directeur général du Centre biomédical rwandais (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, a déclaré qu’avec l’introduction des premières unités de test mobiles, combinées aux sites de test existants, leur nombre a maintenant augmenté, tandis que le laboratoire national responsable des tests effectue actuellement plus de 1000 tests par jour.

Avant l’introduction des tests unitaires de laboratoire mobile pour le coronavirus dans le pays, ces examens étaient effectués au Laboratoire national de référence de Kigali, qui reçoit principalement des échantillons de différents points d’entrée à travers le pays, ainsi que des hôpitaux.

Des fourgons spécialement équipés sont mis à disposition pour remplir la même fonction qu’un laboratoire, un excellent ajout pour augmenter le nombre d’échantillons testés par jour en utilisant les 3 équipements de test disponibles.

Des unités d’échantillonnage et d’analyse sont actuellement déployées à l’échelle nationale dans tous les districts prioritaires où des cas de Covid-19 sont suspectés, ce qui permettra également de réduire le délai d’exécution, car les échantillons ne sont plus transportés à Kigali en premier.

Le laboratoire mobile est équipé de kits de test et d’équipements de protection individuelle, notamment de gants, de blouses, de masques, de lunettes et de protège-chaussures.

Les laboratoires mobiles se concentrent sur l’échantillonnage d’une gamme d’échantillons pour la réaction en chaîne par polymérase, grâce à laquelle des tests sont effectués sur des échantillons respiratoires en utilisant une réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) dont les résultats peuvent être disponibles en quelques heures ou tout au plus deux jours, a indiqué la même source.

La BAD mobilise 264 millions d’euros pour soutenir le Maroc dans sa réponse à la pandémie de Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi 27 mai à Abidjan, un financement de 264 millions d’euros en faveur du Maroc dans le cadre de son programme d’appui à la réponse de Covid-19 (PARC-19), fait savoir mercredi un communiqué de la BAD parvenu à APA.Avec un déploiement rapide des ressources, le PARC-19 contribue aux efforts de réponse du Royaume à la crise sanitaire, économique et sociale déclenchée par l’épidémie de Covid-19, précise la même source.

« Face à cette situation inédite, nous mettons tout en œuvre pour appuyer le Maroc à contenir la propagation du virus et à en atténuer les conséquences économiques et sociales », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, cité par le communiqué. « Avec le PARC-19, nous le faisons par une approche multidimensionnelle et ciblée », a-t-il précisé.

Afin de protéger la population, le programme a pour premier objectif de contribuer à limiter la propagation du virus et à améliorer davantage l’efficacité de la réponse sanitaire des autorités. Ainsi, il contribuera à l’augmentation du nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser des dépistages virologiques.

Le deuxième objectif de cette opération vise à contribuer à préserver le pouvoir d’achat des Marocains. Dans cette perspective, le programme appuiera les mesures publiques de soutien financier, dont bénéficient les employés des secteurs formel et informel en période de confinement.

Il appuiera également les efforts du gouvernement pour soutenir 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800 000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).

Dans le but de préserver les emplois et de promouvoir les conditions de la reprise économique, le PARC-19 facilitera l’accès au financement des auto-entrepreneurs et renforcera la trésorerie

des très petites et moyennes entreprises (TPME). Le résultat attendu est de préserver 75% des emplois affectés par la crise.

« Ce nouveau programme permettra de redonner au pays des marges de manœuvre budgétaire, de préserver les conditions de la croissance, d’appuyer les TPME et d’aider les populations les plus fragiles », s’est félicitée Leila Farah Mokaddem, la responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, citée également par le communiqué.

Pour rappel, le Maroc figure parmi les membres fondateurs de la Banque en 1964. L’engagement de la Banque auprès du Maroc se chiffre à plus de 10 milliards d’euros avec des financements couvrent différents secteurs, dont la santé, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain, l’agriculture et le secteur financier.

Covid-19 : Après le déconfinement, l’Afrique du Sud s’attend au pire (ministre)

Le ministre sud-africain de la santé, Zweli Mkhize, a déclaré lundi que l’assouplissement des mesures de confinement devrait nous amener à « rester en alerte élevée en utilisant des mesures de prévention » contre la maladie.Le ministre s’exprimait lors de son briefing avec les chefs traditionnels, le Conseil national des provinces sur de l’impact de la Covid-19 dans le pays, au Cap.

 En émettant ce conseil, M. Mkhize a déclaré que le pays serait confronté à une épidémie encore plus importante dans les mois à venir, pire que celle qu’il avait connue avec son premier cas positif en mars de cette année.

 Selon lui, plus de 950 patients atteints de la Covid-19 se trouvent actuellement dans les hôpitaux du pays et plus de 120 d’entre eux sont encore dans les unités de soins intensifs à travers le pays, a déclaré le ministre.

 Le pire est encore à venir, a déclaré Mkhize aux chefs traditionnels dans un message destiné aux auditeurs pour qu’ils le transmettent à leurs proches au pays.

 « Il faut faire comprendre à notre peuple que la Covid-19 reste un danger. En réalité, il est pire maintenant qu’il ne l’était lorsque nous avons eu notre premier cas en mars.

 « Il est important pour nous de dire que, quoi que nous fassions, nous devons être conscients que nous sommes confrontés à un défi beaucoup plus important en ce qui concerne l’épidémie de Covid-19 », a déclaré Mkhize.

 Il a ajouté que le nombre de coronavirus a dépassé les 23.000, avec 481 décès dus à la maladie.

 « Nous pouvons donc vaincre la pandémie sur la base d’un changement de comportement social collectif qui crée une toute nouvelle culture de distanciation sociale, d’utilisation de masques et de garantie que chacun est conscient de son rôle ».

 

Covid-19: le Trésor ivoirien organise la première cotation virtuelle à la BRVM

Le Trésor ivoirien a organisé, mardi à Abidjan, la première cérémonie virtuelle de la première cotation des emprunts obligatoires TPCI 5,80% 2020-2027 (TPCI.O41) et TPCI 5,90% 2020-2030 (TPCI.O42), à la salle de cotation de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).D’un montant indicatif de 110 milliards F CFA, cette opération de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, lancée du 12 au 25 février 2020, a été réalisée en deux tranches (A et B) pour des montants respectifs de 80 milliards F CFA et 30 milliards F CFA.

A l’issue du processus, il ressort selon une note d’information du Trésor ivoirien, la mobilisation d’un montant total de 124,2 milliards F CFA, à raison de 86,4 milliards F CFA pour la tranche A et 37,8 milliards F CFA pour la tranche B, soit un taux de réalisation ressorti à 112,91%.

En raison des contraintes liées à l’actualité sanitaire, la cérémonie de cotation, organisée en collaboration avec la BRVM et les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), a lieu sous une forme virtuelle, mentionne le texte.

A travers la cotation en bourse, le Trésor public ivoirien entend, par le biais de la BRVM, donner la possibilité aux investisseurs qui désirent acquérir ou céder des titres, de le faire dans des meilleures conditions avec une garantie de liquidité nécessaire à la couverture de leurs besoins.

Pour cette première cotation virtuelle, 100 volumes ont été échangés au prix de 10 000 F CFA, soit une valeur nette de coupons d’un million de FCFA pour chaque tranche, contre 200 volumes échangés pour deux millions de FCFA.

A l’occasion de la cérémonie de cotation, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré, a remercié tous les acteurs du marché pour leur engagement aux côtés du Trésor public en cette période marquée par la pandémie de la Covid-19.

« Dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, vous n’avez cessé de répondre à nos appels sur les marchés monétaire et financier. Je voudrais donc compter à nouveau sur votre engagement afin de relever les défis qui nous attendent », a-t-il dit.

« C’est ensemble que nous réaliserons les objectifs du gouvernement traduits en investissements contenus dans le Programme national de développement (PND) 2016-2020 », a ajouté le directeur général du Trésor ivoirien.  

Dans le cadre du financement du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2020, relèvera-t-il, « les ressources mobilisées au 22 mai 2020 représentent 26,56% de l’objectif de 1 494,4 milliards de FCFA contre 33,18% pour la même période en 2019 ».

Dans un contexte difficile marqué par la pandémie à la Covid-19, l’État de Côte d’Ivoire, poursuivra M. Assahoré, est pleinement attaché à adopter les mesures nécessaires permettant d’atténuer l’impact de cette crise sur les populations et sur l’activité économique du pays. 

Le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounve, a réaffirmé l’engagement des structures centrales du marché financier régional à accompagner fortement les Etats de l’Union économique et monétaire (UEMOA) dans le financement de la reprise de la croissance post-crise.

Pour contenir l’impact socio-économique de la pandémie, l’Etat ivoirien a mis en place un Plan de riposte sanitaire de 95,9 milliards F CFA le 23 mars dernier, complété le 31 mars par l’annonce d’un Plan de soutien économique, social et humanitaire évalué à 1700 milliards F CFA, soit environ 5% du Produit intérieur brut (PIB).

Côte d’Ivoire: le taux de guérison de la Covid-19 en hausse, passant de 45 à 51%

Le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire est passé de 45% le 06 mai dernier à 51,88% à ce jour, soit une hausse de 6,88%, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les statistiques de cette maladie en Côte d’Ivoire à la date du 26 mai 2020 publiées par le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique,  sur 2423 cas confirmés, le nombre de guéris est de 1257 soit 51,88%, supérieur au nombre de malades en traitement qui est de 1136, soit 46,88%.

Le 06 mai dernier, le ministre ivoirien de la Communication et des médias également porte-parole du gouvernement annonçait au terme d’un Conseil des ministres que le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire à cette date était de 45%, supérieur à la moyenne africaine qui était aux alentours de 30,5%.

Par ailleurs, ces statistiques de la Covid-19 révèlent qu’à ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre un taux de décès de 1,2% contre 2,2% en Afrique de l’ouest et 6,5% dans le monde.

« L’âge médian des malades de la Covid-19 en Côte d’Ivoire est de 39 ans avec des extrêmes de 1 à 85 ans», souligne le document, précisant que la répartition des cas confirmés par genre est de 65% d’hommes et de 35% de femmes.

 Sur 24 317 échantillons prélevés depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2423 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1257 guéris et 30 décès.

« Il faut se servir de la pandémie pour créer une nouvelle Afrique » (Ramaphosa)

La pandémie de coronavirus aura un impact durable sur la capacité de l’Afrique à répondre à l’objectif de l’Agenda 2063 de l’Union africaine à un continent pacifique, uni et prospère, a déclaré Cyril Ramaphosa, président de l’UA.Le dirigeant sud-africain s’exprimait lundi lors d’une émission virtuelle spéciale organisée pour marquer le 57e anniversaire de la Journée de l’Afrique sur le thème « Faire taire les armes – Créer des conditions favorables au développement de l’Afrique et intensifier la lutte contre la Covid-19 ».

 « Le virus a révélé les profondes inégalités qui continuent d’exister sur notre continent et dans le monde entier. Il a montré à quel point nous sommes loin d’avoir atteint nos objectifs de développement et d’assumer nos responsabilités envers les citoyens de notre continent », a déclaré M. Ramaphosa.

 Il a toutefois fait remarquer que « cette crise mondiale devrait permettre à une nouvelle Afrique de se mettre en avant ».

 « Nous devons aller de l’avant pour répondre aux aspirations de l’Agenda 2063 », a déclaré le président de l’UA.

 Tout en notant l’impact de la pandémie, il a exhorté les Africains à s’assurer que la pandémie n’annule pas les gains de développement du continent.

 « Nous devons aller de l’avant avec l’étape la plus ambitieuse vers l’intégration panafricaine, la création de la zone continentale africaine de libre-échange, et faire en sorte qu’elle soit opérationnelle rapidement ».

 Et d’ajouter : « nous ne devons pas relâcher nos efforts pour faire avancer l’agenda africain en matière de sécurité, de paix et de stabilité, de démocratie et de droits de l’homme, d’émancipation des femmes et de protection de l’environnement ».  

 Les 54 États africains ont perdu 3.000 personnes à cause du coronavirus qui a infecté plus de 95.000 personnes depuis le début de la pandémie en février en Égypte.

 M. Ramaphosa a appelé la communauté internationale à mettre en place un plan de relance économique pour l’Afrique qui devrait inclure un allègement de la dette et d’autres mesures de soutien pour les besoins humanitaires immédiats du continent et la nécessaire reprise économique.

 L’Occident devrait lever sans condition les sanctions qui ont été imposées au Zimbabwe et au Soudan pendant la pandémie, a déclaré le président de l’UA.

 La Journée de l’Afrique célèbre la formation du prédécesseur de l’UA, l’Organisation de l’unité africaine, le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Congo: Bolloré appuie le plan national de riposte contre la Covid-19

Les filiales du groupe Bolloré en République du Congo appuient le plan national de riposte contre la Covid-19, rapporte un communiqué reçu mardi à APA.Elles ont ainsi offert des kits de protection et d’hygiène constitués de 5 tonnes de masques chirurgicaux, paires de gants, masques FFP2, alcool, eau de javel, gel hydroalcoolique. « Des kits de Canal+ intégrant un abonnement annuel pour les principaux hôpitaux du pays, ont été remis à Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, ministre de la santé et référent du Comité national de la riposte à la pandémie du Coronavirus », renseigne le texte.

Le Groupe Bolloré va en outre offrir des denrées alimentaires de première nécessité et des produits d’hygiène au profit des populations vulnérables de Pointe Noire. Près de 100 tonnes de denrées alimentaires (Riz, pâtes alimentaires, tomate, lait, sucre, farine, sardines, eau minérale, savon…) seront ainsi distribuées pour l’accompagnement des orphelinats, des centres d’hébergement de personnes du troisième âge et d’autres centres d’accueil de personnes vulnérables.

Congo Terminal, concessionnaire du Terminal à conteneurs du Port de Pointe Noire accorde aussi une priorité à la logistique des produits médicaux et de première nécessité, indispensables au bien-être des populations face à cette crise sanitaire. Il a à ce titre suspendu les frais de transfert des conteneurs vers le dépôt douane et rallonger la franchise de magasinage de 10 à 20 jours.

Cette contribution est destinée à renforcer l’efficacité opérationnelle du personnel soignant face à cette crise sanitaire. « Elle est la traduction d’un engagement constant du Groupe Bolloré au Congo qui participe à travers de nombreuses actions solidaires à l’amélioration des conditions de vie de personnes vulnérables. Parce que nous sommes un acteur économique impliqué dans le développement du Congo, nous sommes aux côtés des autorités pour faire face à cette crise sanitaire d’envergure », a déclaré Dzema AYESSA, Directeur de Bolloré Transport & Logistics à Brazzaville.

Post Covid-19: l’Afrique invitée à reconsidérer la place des jeunes

Le Sénégalais Sobel Aziz Ngom, Directeur exécutif de Social Change Factory, a invité les pays africains à reconsidérer la place des jeunes dans l’après Covid-19.« Notre grand défi post Covid-19 sera de reconsidérer la place des jeunes dans les affaires sociales, économiques et politiques de la société afin qu’ils fassent partie des solutions plutôt que d’en être seulement les bénéficiaires », a dit M. Ngom.

Il participait à un panel par visioconférence sur « Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins », organisé ce 25 dans le cadre de la Journée mondiale de l’Afrique. A l’initiative du Groupe UBA, les débats ont vu la participation de plusieurs personnalités, dont le président libérien, George Weah, Peter Maurer, président du CICR et Achim Steiner, Directeur général du PNUD.

« Notre contexte nous impose un modèle inclusif car, la demande est trop grande et les ressources courantes trop faibles pour servir tout le monde. Nous devons capitaliser sur le leadership, la créativité et l’ambition des jeunes du continent », a poursuivi Sobel Aziz Ngom, par ailleurs membre du Comité directeur de « Generation unlimited », un regroupement qui œuvre pour de l’éducation, de la formation et l’emploi de la jeunesse.

Pour Peter Maurer, président du CICR, « nous devons voir la réponse à la crise de la Covid-19 comme une chaîne de valeur dans laquelle chacun d’entre nous doit apporter quelque chose ».

« Nous vivons un moment où il n’est plus question de se rejeter la faute les uns les autres, mais il est plutôt temps de faire des efforts et organisations pour lutter contre cette pandémie. Ce n’est pas le moment de pointer du doigt, mais plutôt celui des efforts de collaboration des gouvernements et des organisations pour lutter la pandémie à l’échelle mondiale », a dit pour sa part Tony Elumelu, PCA d’UBA Group.

Intervenant sur la fermeture des établissements scolaires à cause de la pandémie de la Covid-19, Achim Steiner, Directeur général du PNUD a estimé que « le digital pourrait être une opportunité pour connecter les écoles à travers le continent.

Sénégal : un portique de désinfection, bouclier anti-Covid

Une start-up sénégalaise a mis au point un portique de désinfection intelligent censé être un rempart contre le nouveau coronavirus.Le président de la République Macky Sall, pour sauver ce qui peut encore l’être, a récemment demandé à ses concitoyens d’« apprendre à vivre avec le virus ». Une telle approche fait appel à la responsabilité individuelle de chaque Sénégalais.

Dans cette guerre sans répit, toute arme capable de neutraliser le redoutable ennemi vaut alors son pesant d’or. Pour que la vie reprenne son cours normal, un groupe de scientifiques a ainsi conçu un portique de désinfection dénommé Box Yessal.

« Nous avons eu l’idée de le créer avec l’augmentation exponentielle des cas de coronavirus malgré l’observation des gestes barrières. On s’est demandé ce qu’on peut faire pour participer à la lutte. En moins d’une semaine, on a réfléchi et on l’a réalisé », narre Libasse Laye Thiaw, ingénieur à Heru Tech.

Cette jeune entreprise, dont le leitmotiv consiste à « apporter des solutions innovantes pour résoudre les problèmes ponctuels de la population », est principalement composée de geeks : ingénieurs, électroniciens, informaticiens et chimistes.

Les portiques sont dimensionnés sur un logiciel de dessin 3D avant de prendre forme avec un cadre en aluminium. Le dispositif, fruit du savant mélange de compétences pointues, se veut « smart » selon ses concepteurs puisque « dès qu’une personne se présente, il s’allume automatiquement et diffuse la solution désinfectante ».

En plus, précise M. Thiaw, il y a dans le Box Yessal « un distributeur de gel hydroalcoolique et une caméra pour prendre la température. Celle-ci, en même temps, vérifie si la personne porte ou non un masque ».

Que ce soit un portique de brumisation ou de pulvérisation, deux options s’offrant aux acquéreurs, « l’individu est touché par des gouttelettes de moins d’un micron pour une désinfection intégrale sans avoir l’impression d’être mouillé », explique-t-il.

Dans le mécanisme développé par Heru Tech, le liquide de désinfection est l’élément central. « Nous avons un chimiste qui se charge de sa préparation. Le désinfectant contient différents produits bio pour ne pas brûler les yeux, ni irriter la peau. Il doit être efficace à plus de 90 % sur les microbes, germes ou bactéries », fait-il savoir.

La start-up, renseigne Libasse Laye Thiaw, est entrée dans une phase de production en série : « On peut fabriquer une douzaine de portiques par jour. On songe à ouvrir un autre atelier pour doubler voire tripler notre capacité de production. Tout dépendra de notre carnet de commandes ».

Pour donner un gage de qualité aux potentiels clients, Heru Tech « travaille actuellement avec un laboratoire d’analyses de Dakar pour certifier le désinfectant utilisé » mais cela ne semble pas freiner l’entreprise qui a déjà été « contactée par des institutions sanitaires » montrant de l’intérêt pour son invention.

Parfois, ces demandes d’informations se matérialisent par des commandes fermes. « Lundi (dernier), on a livré un portique à un cabinet dentaire », se réjouit l’ingénieur.

L’existence d’Heru Tech pourrait même prendre un tout autre tournant : « Nous avons eu l’honneur de recevoir Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises. Elle a apprécié notre travail, nous a encouragés et nous a promis de l’aide. Elle est en train de tenir sa promesse », raconte M. Thiaw.

Le prix d’un portique est tributaire « des options intégrées ». Mais afin que son produit soit davantage accessible, Heru Tech se penche sur des matériaux plus abordables. La boîte, qui « prévoit d’incorporer un distributeur de masques » aux portiques destinés aux lieux recevant du public, a également l’intention de mettre sur le marché des modèles adaptés aux ménages.

Covid-19: Une tisane en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des décoctions qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les locaux de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

 Cependant il a précisé que l’OMS préférerait que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il était prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

Covid-19: un homme d’affaires offre des vivres et des non-vivres aux Sierra-léonais de Côte d’Ivoire

L’homme d’affaires ivoirien Anthony Kragbé a offert à Abidjan des vivres et des non-vivres à la communauté sierra-léonaise vivant en Côte d’Ivoire en guise de soutien face à la crise sanitaire du Coronavirus (Covid-19), indique une note d’information transmise lundi à APA.Ce geste de M. Kragbé qui dit être « grand ami» de la Sierra-Leone marque le début d’une série d’actions de solidarité que ce dernier entend apporter aux populations vulnérables dont les activités ont été fortement impactées par la Covid-19.

Ce don fait aux sierra-léonais de Côte d’Ivoire composé de riz, de lait, de sucre, d’huile, de gels hydroalcoolique et des masques de protection a été réceptionné par M. Daniel Musa et Mme Djaka Tarawali, respectivement président et vice-présidente de l’association des sierra-léonais de Côte d’Ivoire.

Ces derniers ont exprimé la gratitude des bénéficiaires au donateur pour « son soutien constant et ses actions permanentes en faveur du renforcement des relations entre la Sierra-Leone et la Côte d’Ivoire ».

L’UA se félicite de la gestion continentale de la pandémie de COVID-19

Le président en exercice de l’Union Africaine, Cyril Ramaphosa, a salué lundi les pays africains pour leurs « efforts énormes » consentis dans la lutte contre la pandémie depuis l’arrivée du premier sur le continent en février.Cyril Ramophasa, par ailleurs président de l’Afrique du Sud, s’exprimait à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique, marquant le 57è anniversaire de la création le 25 mai 1963 de l’Organisation de l’unité africaine (OAU, actuelle UA).

Le président en exercice de l’UA attribue le succès de l’Afrique dans la lutte contre le coronavirus à l’expérience du continent dans la gestion d’épidémies comme Ebola, le paludisme, le Sida, la tuberculose et autres maladies tropicales.

 Les leçons que les pays africains ont tiré du passé dans la gestion de ces épidémies leur a permis d’enregistrer des résultats satisfaisants face au coronavirus, à travers les dépistages de masse et le traçage communautaire.

« Notre compréhension des maladies transmissibles et leur gestion nous a valu une bonne posture face au coronavirus », s’est félicité Ramaphosa.

« Les gouvernements africains ont rapidement et de façon proactive pris des mesures pour aplatir la courbe des contaminations du coronavirus. Cette riposte africaine a été saluée dans le monde entier », a-t-il ajouté.

Le premier cas de coronavirus en Afrique a été détecté en Egypte le 14 février et depuis, tous les 54 pays du continent ont enregistré des cas et des décès, le dernier en date étant le Lesotho.

Selon le président en exercice de l’UA, la communauté internationale espérait que l’Afrique serait le continent le plus touché en termes de nombre de cas et de décès, compte tenu de sa vulnérabilité face à plusieurs sortes de catastrophes.

Cependant, l’Afrique a démontré le contraire, poursuit Ramaphosa, soulignant que des experts scientifiques à travers le monde se sont même interrogés sur le secret de la gestion de la pandémie en Afrique.

Le continent a enregistré plus de 100 mille cas dont 3354 décès. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché avec 22583 cas et plus de 300 décès.

« Au moment où le monde entier se bat contre la pandémie, l’Afrique a résolument pris son destin en main à travers une stratégie claire et une collecte des ressources financières au sein des membres de l’Union », a fait remarquer le président en exercice de l’UA.

« Malgré les nombreux défis liés aux fonds de riposte, les pays africains se sont tous mobilisés de façon remarquable et unis pour la même cause », a conclu Ramaphosa.

Covid-19 en Afrique: pour des mesures d’hygiène avant la reprise des cours

Toutes les mesures d’hygiène doivent être prises avant la réouverture des écoles en Afrique de l’Ouest et du Centre fermées à cause de la Covid-19, selon Save the Children.« Alors que des milliers d’enfants se préparent à retourner à l’école à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre, il est essentiel que les mesures d’hygiène nécessaires pour ralentir la Covid-19 soient en place », plaide Save the Children dans un communiqué reçu lundi à APA.

Selon l’ONG, environ 12 millions d’enfants ont été touchés par la fermeture des écoles au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. Tout en saluant la décision des autorités de rouvrir les écoles, l’organisation avertit qu’elles doivent s »assurer de pouvoir limiter le risque de contagion de Covid-19 pour les enfants et leurs familles.

« L’équipement de protection du personnel et le fait de s’assurer que les enfants comprennent l’importance de la distanciation sociale et des mesures d’hygiène, y compris l’accès à l’eau potable, sont d’une importance capitale pour garantir la réouverture des écoles en toute sécurité », écrit Save The Children.

Citée par le communiqué, Clarice, une jeune fille de 15 ans du Burkina Faso, a fait part de ses inquiétudes depuis l’apparition du coronavirus et les restrictions sociales et la fermeture des écoles.

« Je n’imaginais plus retourner à l’école car, les gens disaient que la maladie durerait très longtemps et risquait de tuer tout le monde. Je ne peux pas vous expliquer toute la peur et l’anxiété que j’ai vécues ces deux derniers mois. Comment sera mon examen ? Mon avenir ? A la télévision c’était toujours de mauvaises nouvelles. Mes parents ni personne ne pouvait me rassurer sur quoi que ce soit. Aujourd’hui je sens l’espoir renaitre. Même si je n’ai pas pu bosser pendant plusieurs semaines, je suis prête pour me remettre au sérieux pour avoir mon BEPC », dit Clarice.

Suffisant pour que Save the Children demande que les enseignants soient formés et équipés pour reconnaître et, le cas échéant, orienter les enfants qui ont subi les effets négatifs de mesures telles que les restrictions sociales.

«Des millions d’enfants ont été à la maison pendant près de deux mois sans possibilité de poursuivre correctement leur éducation. En dehors de l’école et sans éducation, les enfants sont exposés à un risque accru d’abus, de négligence, de violence, de recrutement dans le travail et de conflits armés. Nous savons également que les filles sont plus susceptibles d’abandonner complètement l’école », dit Philippe Adapoe, Directeur Régional de Save the Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Covid-19: un remède en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des décoctions qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les membres de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

Cependant, l’OMS préfère que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il est prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

Covid-19: l’Afrique du Sud assouplit le confinement en juin

Le président sud-africain, Cyril Ramaphos, a annoncé un allégement des mesures de confinement, passant du niveau 4 à 3 à partir de juin.“Cette décision signifie que toutes les activités économiques devront reprendre avec quelques exceptions », a déclaré le président Ramaphosa.

« Pendant cette étape de la lutte contre la pandémie du coronavirus, la vente des boissons alcooliques serait autorisée lors des événements spéciaux pour la consommation à domicile tandis que l’interdiction du commerce des produits tabagiques reste en vigueur », a précisé le président sud-africain.

« Puisque nous entamons une nouvelle étape de notre riposte contre la pandémie, le gouvernement mettra l’accent sur un suivi prudent, notamment des zones déclarées épicentres du virus et des mesures de protection des travailleurs qui sont en première ligne, ainsi que les personnes les plus vulnérables de notre société », a-t-il expliqué.

Le président a ajouté que dans le cadre de ces nouvelles mesures, les regroupements de personnes restent interdits, sauf à l’occasion de funérailles, mais le nombre de personnes ne devrait pas dépasser 50.

Il a également confirmé que les établissements scolaires et universitaires seraient rouverts à partir du mois prochain, malgré les préoccupations persistantes de risque pour les élèves et étudiants.

A ce jour, l’Afrique du Sud a enregistré 22 583 cas confirmés de Covid-19 dont 11100 guérisons et 429 décès.