Maroc : Nouveau record de cas de contamination avec 2.488 nouveaux cas en 24 heures

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.

Par régions, c’est toujours Casablanca-Settat qui affiche le plus grand nombre d’infections enregistrées durant les précédentes 24 heures, à savoir 932 cas. Classement également inchangé pour Rabat-Salé-Kénitra et Marrakech-Safi qui occupent respectivement la 2e et la 3e position avec 289 et 311 cas.

Par ailleurs, le nombre des guérisons a atteint à ce jour 74.930 avec 1.962 cas supplémentaires déclarés totalement rétablis au cours des dernières 24 heures, soit un taux de rémission de 79,3%.

Dans le même intervalle, 28 personnes ont perdu la vie des suites du Covid-19, ce qui porte le bilan total des décès à 1.714 cas alors que le taux de létalité reste stabilisé à 1,8%.

En outre, le ministère a fait état de quelque 20.215 cas exclus durant les dernières 24 heures suite aux analyses effectuées au laboratoire, portant à 2.224.010 le total des cas exclus à ce jour dans le Royaume.

Pour sa part, le nombre des cas actifs a atteint 17.860 personnes, soit une moyenne de 49,2 pour 100.000 habitants.

Parmi ces cas actifs, 260 sont pris en charge dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 44 sont placés sous respiration artificielle.

Maroc : Le ministre de l’énergie et des mines annonce sa contamination par la Covid-19

Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a annoncé avoir été testé positif au coronavirus.Dans un communiqué, le ministre indique avoir effectué les analyses de dépistage du coronavirus (Covid-19), qui se sont révélées positives.

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.

Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.

Le coronavirus pourrait impacter sur les progrès de la décennie précédente

Un rapport du groupe de la Banque mondiale du 16 septembre 2020, redoute l’annulation des progrès obtenus sur le capital humain au cours des dix dernières années.

La pandémie de COVID-19 menace de réduire à néant les progrès durement obtenus au cours de la dernière décennie sur le plan de la santé et de l’éducation, surtout dans les pays les plus pauvres, selon une nouvelle étude du Groupe de la Banque mondiale. Les investissements dans le capital humain — la santé, les connaissances et les compétences accumulées tout au long d’une vie — sont déterminants pour libérer le potentiel de chaque enfant et améliorer les performances économiques des pays.

L’indice de capital humain 2020 du Groupe de la Banque mondiale est construit à partir de données de santé et d’éducation collectées jusqu’en mars 2020 dans 174 pays — qui représentent 98 % de la population mondiale. Il dresse ainsi un bilan de référence sur la situation sanitaire et éducative des enfants avant la survenue de la pandémie. Jusqu’à cette date, la plupart des pays avaient fait des progrès constants — et particulièrement marqués dans les pays à faible revenu — pour renforcer le capital humain des enfants. Pour autant, et avant que les effets de la pandémie ne se fassent sentir, un enfant né dans un pays type ne pouvait espérer atteindre que 56 % de son niveau de capital humain potentiel par rapport à un enfant ayant bénéficié de services d’éducation et de santé complets.

« La pandémie menace d’effacer une décennie d’efforts pour renforcer le capital humain, en particulier au niveau de la santé, des taux de survie, de la scolarisation et de retards de croissance. Elle a un impact économique particulièrement brutal sur les femmes et les familles les plus défavorisées, exposant de nombreux individus vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la pauvreté », souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass« Protéger les populations et investir dans leur avenir sont deux mesures cruciales pour jeter les bases d’un redressement durable et sans exclus et d’une croissance dynamique. »

Du fait de la pandémie, la plupart des enfants dans le monde — plus d’un milliard — ont été privés d’école et pourraient, potentiellement, perdre en moyenne une demi-année de scolarité, compte tenu de l’apprentissage, avec en perspective un manque à gagner considérable. Les données révèlent aussi les profondes perturbations dans les services de santé essentiels destinés aux femmes et aux enfants, un grand nombre d’entre eux n’ayant pas reçu les vaccins nécessaires.

L’indice de capital humain 2020 dresse également un tableau sur dix ans, entre 2010 et 2020, de l’évolution des performances en la matière, qui révèle des améliorations dans toutes les régions pour lesquelles les données sont disponibles et pour tous les groupes de revenu. Ces résultats sont à imputer pour l’essentiel aux progrès sanitaires, qui se traduisent par de meilleurs taux de survie des enfants et des adultes et un recul des retards de croissance, mais aussi par une hausse de la scolarisation. Aujourd’hui, le coronavirus menace d’anéantir ces avancées.

L’analyse constate qu’en moyenne, les filles obtiennent de meilleurs résultats en termes de capital humain que les garçons. Mais cette évolution ne se traduit pas encore par des possibilités comparables d’exploiter ce capital humain sur les marchés du travail : en moyenne, le taux d’emploi des femmes est inférieur de 20 points de pourcentage à celui des hommes, avec des écarts plus importants dans de nombreux pays et régions. En outre, la pandémie exacerbe les risques de violences à l’encontre des femmes, de mariages précoces et de grossesses adolescentes — autant de facteurs qui limitent les perspectives d’apprentissage et d’autonomisation des femmes et des filles.

À l’heure actuelle, de nombreux pays risquent de voir disparaître les gains durement acquis sur le plan du capital humain. Mais au-delà des efforts consentis pour rattraper le temps perdu, les gouvernements doivent s’employer à préserver et étendre les gains antérieurs — en améliorant la couverture sanitaire et la qualité des soins dans les communautés marginalisées, en stimulant les résultats d’apprentissage en plus de la scolarisation et en soutenant les familles fragiles par des mesures de protection sociale adaptées à l’ampleur de la crise.

Le Groupe de la Banque mondiale travaille en étroite concertation avec les gouvernements pour élaborer des solutions de long terme visant à protéger les populations pendant et après la pandémie et à investir dans leur avenir :

  • Soutien à l’achat d’équipements médicaux vitaux en Éthiopie, en Haïti et en Mongolie.
  • Appui à l’introduction de protocoles de sécurité et d’hygiène dans les écoles et collaboration avec les équipes en charge de l’alimentation en eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour distribuer des fournitures de base au Bangladesh, au Burkina Faso et au Népal.
  • À la faveur de nouvelles opérations tout juste approuvées en Jordanie et en Turquie, soutien à la création de contenus télévisés et numériques pour assurer un apprentissage et un enseignement mixtes lors de la prochaine rentrée scolaire, parallèlement à des cours de rattrapage et des services de conseils psychosociaux.
  • Soutien au projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD), dans le but d’installer des conditions propices à travers des programmes de maintien des filles à l’école, de développement des débouchés économiques et d’accès à des services de santé de la reproduction de qualité.
  • Appui à l’Inde pour étendre immédiatement les programmes de transferts monétaires et d’aide alimentaire, en s’appuyant sur un éventail de plateformes et de programmes nationaux préexistants, afin d’offrir une protection sociale aux travailleurs essentiels participant à la lutte contre le coronavirus ainsi qu’aux groupes vulnérables, en particulier les migrants et les travailleurs du secteur informel, très exposés au risque d’exclusion.

Seules des mesures ambitieuses en faveur de la santé, de l’éducation et de la protection sociale, reposant sur des données probantes, permettront de regagner le temps perdu et de donner aux enfants d’aujourd’hui les moyens de dépasser les générations précédentes en termes de qualité de vie et de performances sur le plan du capital humain. Jamais la pleine réalisation du potentiel créatif de chaque enfant n’aura eu une telle importance.

Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie. Nous nous attachons à appuyer les interventions de santé publique et à garantir la circulation de fournitures médicales de première nécessité tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Nous prévoyons d’apporter jusqu’à 160 milliards de dollars de financements au cours des 15 prochains mois, afin d’aider plus de 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de

Covid-19 : Le Maroc pointe au 38ème rang mondial des pays les plus touchés par le Coronavirus

Le Maroc se positionne au 38-ème rang dans le monde et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de contaminations, a précisé mardi le ministère de la santé.Pour ce qui est du nombre des décès, le Royaume pointe à la 44-ème position mondialement et 4-ème en Afrique et 32-ème au niveau mondial et 2-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de tests, a fait savoir le chef de division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et lutte contre les maladies relevant du ministère, Abdelkrim Meziane Bellefqui.

Présentant le bilan bimensuel relative à la situation épidémiologique liée au Covid-19, le responsable sanitaire a indiqué que le taux de reproduction du virus est stable actuellement à 1,11 et que le plan national de lutte contre la Covid-19 vise à le faire chuter à -1.

Il a, en outre, mis la lumière sur l’évolution de la situation épidémiologique durant les deux dernières semaines, soulignant que le nombre de cas de contaminations dans le Royaume, du 7 au 13 septembre, a atteint 14.292, contre 10.995 du 31 août au 6 septembre, soit une augmentation de 30%. Le nombre de personnes déclarées guéries a, de son côté, affiché une hausse de 37% (de 8.919 à 12.254), tandis que le nombre de décès a accusé une baisse de 13% (217 contre 250) durant la même période, a-t-il précisé.

Il a, également, rappelé que 88.203 est le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars, contre 68.970 personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 78,2%, notant que le nombre de décès est de 1.614, soit un taux de létalité de 1,8% et le taux d’incidence est de 243/100.000 habitants.

Selon le responsable sanitaire, le taux d’incidence hebdomadaire a commencé à augmenter de manière rapide, à partir du mois de septembre.

S’agissant de la répartition du taux d’incidence hebdomadaire pour chaque 100.000 habitants suivant les régions, du 7 au 13 septembre, M. Bellefqui a fait observer que les régions concernées par un taux d’incidence de 20/100.000 habitants sont l’Oriental, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès, Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra.

Quant au nombre de décès après mi-août, il a atteint plus de 200 cas par semaine, a-t-il relevé.

Af’Sud : Ramaphosa félicite les médias pour leur couverture de la Covid-19

Les médias sud-africains ont joué un rôle déterminant pendant la pandémie de coronavirus dans la diffusion de messages qui ont contribué à ralentir la maladie, a déclaré lundi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.S’exprimant dans son message hebdomadaire, Ramaphosa a déclaré que les médias avaient souffert financièrement pendant les restrictions de confinement, mais avaient continué à aider le gouvernement à transmettre des messages exhortant les gens à jouer leur rôle pour contenir le virus.

La diffusion des messages de sensibilisation à la Covid-19 a été implacable, malgré des ressources limitées et des conséquences néfastes sur les finances des médias, ce qui a entraîné la faillite de certaines maisons de presse, a-t-il noté.

Il a exhorté les Sud-africains à soutenir les médias, affirmant que le travail de l’industrie était essentiel à l’ordre démocratique du pays en sus de son rôle crucial de surveillance.

« Ils ont rempli leur rôle de chien de garde en dénichant des actes de corruption et de mauvaise administration, suscitant un débat national massif et menant à un certain nombre d’enquêtes très médiatisées. Grâce à ces reportages, ils ont gagné la confiance des gens », a déclaré Ramaphosa, ajoutant qu’une presse libre n’était pas une fin en soi.

« C’est un moyen par lequel la démocratie est assurée et maintenue », a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs noté que les médias avaient joué, « non seulement leur rôle de chien de garde traditionnel, mais aussi exercé leur devoir civique en soutenant l’effort national pour contenir le coronavirus ».

Selon le ministre de la Santé Zweli Mkhize, le pays a enregistré dimanche 20 décès liés à la Covid-19 – le nombre le plus bas depuis le 23 mai, où dix personnes avaient succombé à la maladie.

Cela a porté le nombre total de décès liés à la Covid-19 à 15.447 sur les 649.793 personnes qui ont contracté la maladie depuis l’entrée de l’épidémie dans le pays en mars, a déclaré Mkhize.

 

 

La Covid-19 menace les efforts réalisés dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme (rapport)

La pandémie de la Covid-19 pourrait anéantir les progrès réalisés dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, alerte le nouveau rapport du Fonds mondial destiné à ces trois pathologies, rendu public ce lundi.Depuis sa mise en place 2002, le partenariat du Fonds mondial a sauvé 38 millions de vies depuis 2002, dont six millions en 2019, soit une hausse de 20 pour cent du nombre de vies sauvées par rapport à l’année précédente, se félicite d’entrée l’organisation multilatérale.

Cette remarquable avancée est due à une plus grande efficacité dans la prestation de services de santé, au succès rencontré dans l’identification et le traitement d’un nombre accru de personnes avec des médicaments essentiels, aux économies de coût réalisées sur les produits de santé et à une collaboration renforcée entre les membres du partenariat du Fonds mondial, souligne le rapport. 

Ce dernier se réjouit par ailleurs du fait que dans les pays où le Fonds mondial investit, le nombre annuel de décès liés au Sida, à la tuberculose et au paludisme a diminué de moitié depuis le pic des épidémies.

Ces progrès pourraient toutefois être anéantis par les effets de la pandémie de Covid-19, avertit le document,  mettant en garde contre une possible hausse fulgurante du nombre de décès et d’infections liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme dans les douze prochains mois.

Partant de là, le Fonds mondial lance un appel à agir et à investir urgemment pour préserver des décennies de progrès contre ces trois maladies.

 « Notre rapport sur les résultats prouve qu’une communauté internationale soudée, fondée sur l’engagement fort des populations concernées, peut travailler de concert et faire reculer les maladies. Nous avons accompli des progrès extraordinaires, mais le COVID-19 menace aujourd’hui d’annihiler les acquis pour lesquels nous avons tous si ardemment travaillé. Nous ne pouvons pas le permettre, nous devons nous unir et lutter », a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Peter Sands, cité dans le rapport.

Si le Fonds mondial appelle à une action urgente, c’est parce que le montre par endroit que le nombre de dépistages du VIH a diminué de moitié et les notifications de cas de tuberculose ont chuté de 75 pour cent. Ce qui pourrait conduire à une hausse des nouvelles infections, les personnes ignorant leur statut étant susceptibles de transmettre le virus à d’autres.

En outre, fait remarquer le document, nombre de pays ont été contraints de reporter leurs campagnes de distribution de moustiquaires, laissant ainsi sans protection les personnes particulièrement vulnérables au paludisme, en majorité des enfants.

Développement local ivoirien: 2,77 milliards Fcfa au profit des régions de Tchologo et du Bounkani

Les régions de Tchologo et du Bounkani, situées dans le nord de la Côte d’Ivoire, bénéficieront dans le cadre du projet Accountability for development (A4D) d’un appui au développement local de 2,77 milliards Fcfa dont 554,6 millions Fcfa pour la lutte contre la Covid-19.L’information a été donnée, jeudi à Abidjan, par l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, lors du lancement du projet Accountability for development (Redevabilité pour le développement), à la direction générale de la décentralisation et du développement local.

« Ce projet est financé jusqu’au mois d’avril 2022 avec une enveloppe budgétaire globale d’environ 5 millions de dollars y compris 1 million de dollars pour lutter contre la Covid-19 », a indiqué l’ambassadeur des États-Unis, Richard Bell, dans une allocution.

Le gouvernement américain, dira-t-il, est « heureux de pouvoir appuyer les initiatives visant à accroître l’implication des populations dans la prise de décisions au niveau local », afin de prendre en compte leurs besoins de développement.

Selon M. Olivier Stanley, chef du projet, cet appui a pour but d’aider les populations rurales du Tchologo et du Bounkani à porter les préoccupations légitimes des citoyens des zones rurales de ces régions afin de renforcer la résilience socio-économique des communautés.

Le projet comporte un volet de soutien monétaire aux populations vulnérables et vise une réduction de l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19. Il implique également un ensemble de mesures financières pour soutenir les PME rurales.

Quarante villages du Tchologo et du Bounkani sont ciblés dans le cadre de ce projet. Le directeur général de la décentralisation et du développement local, Lazare Dago Djahi, a ainsi engagé les collectivités territoriales à contribuer à l’amélioration des services aux administrés.

Alexis Palé Ollo, leader de jeunesse du Bounkani, s’est félicité de l’implication des jeunes au développement de la région, estimant que ce projet est « bienvenu en vue d’accompagner les femmes et les femmes dans leurs petites activités pour le bien-être des populations ».

En termes d’attentes dont devrait combler ce projet, il a cité l’appui des activités existantes, génératrices de revenus, et le soutien aux associations qui interviennent entre autres dans le maraîcher et la fabrication de karité.

Fulgence Yao, lui, représentant des jeunes du Tchologo, a lors d’une prise de parole, relevé une « forte implication » des jeunes dans le développement de leur région à travers leurs petites activités. Toutefois, « beaucoup reste à faire ».

« Nous pensons que tout appui aux jeunes et aux femmes au développement de la région serait bienvenu», a-t-il dit, faisant remarquer que le Bounkani « est longtemps resté en marge du développement contrairement aux autres localités du pays ».

Par ailleurs, la crise socio-politique de 2000 à 2010 n’a fait qu’aggraver cette situation de vulnérabilité des populations. Mais, depuis 2013, avec les actions du gouvernement et celles des élus locaux, la région a bénéficié d’infrastructures sanitaires, éducatives et en hydraulique. 

Pour amener les jeunes de ces régions à s’engager dans la création de richesses et tourner le dos aux offres djihadistes ou de déstabilisation, le projet prévoit des campagnes ciblées de sensibilisation et de lutte contre la désinformation qui peut fragiliser le tissu social. 

Les associations villageoises et des entités de crédits ont été sélectionnées suivant un processus consultatif, en vue de permettre que cette assistance fasse émerger des activités génératrices de revenus pour favoriser une autonomie financière des populations rurales.

Le projet A4D est soutenu par plusieurs partenaires techniques et financiers, notamment l’USAID, l’agence américaine d’aide au développement, Equal Access International, Action contre la faim (ACF) et l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

Maroc : l’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 octobre prochain

L’état d’urgence sanitaire au Maroc sera prolongé jusqu’au 10 octobre 2020, a annoncé le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, via un tweet.Le conseil de gouvernement, réuni ce mercredi, a en effet examiné et approuvé le projet de décret relatif à la prolongation de l’état d’urgence sanitaire dans l’ensemble du territoire national afin de faire face à la Covid-19.

Ce nouveau texte prévoit une prolongation d’un mois de l’état d’urgence sanitaire, dont le délai devait expirer le 10 septembre courant à 18h00.

Pour rappel, l’état d’urgence sanitaire a été décrété dans le cadre des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus qui a touché à ce jour pas moins de 77.878 citoyens et en a tué 1.453 selon le dernier bilan annoncé mercredi par le ministère de la Santé.

Il est entré en vigueur le 20 mars dernier et devait initialement prendre fin le 20 avril avant que les autorités ne décident dans un premier temps de le prolonger d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 20 mai dernier, et de décréter ensuite une deuxième prorogation de trois semaines supplémentaires, soit jusqu’au 10 juin 2020, suivi de trois autres rallonges, chacune d’une durée d’un mois.

Zimbabwe : 25 députés testés positifs à la Covid-19

Vingt-cinq députés zimbabwéens ont été testés positifs au nouveau coronavirus (Covid-19) la semaine dernière, a déclaré un haut fonctionnaire mercredi.Le greffier du Parlement, Kennedy Chokuda, a déclaré que parmi les 25, neuf avaient été testés positifs le mois dernier mais s’étaient rétablis.

 « Nous avons décidé que tous ceux qui ont été testés positifs soient isolés par prudence et nous continuerons à les suivre et à les aider », a déclaré Chokuda au quotidien publique, The Herald.

 Ruth Labode, responsable de la commission parlementaire de la santé, a déclaré qu’il était probable que les neuf personnes testées positives pour la deuxième fois soient des « faux positifs ».

 Elle a expliqué que certaines personnes qui auraient été testées positives plus tôt conserveraient probablement un résultat positif en raison de la présence d’anticorps dans leur système bien qu’elles ne soient plus infectées ou contagieux.

Tchad-coronavirus : 5 nouveaux cas et 2 décès

Deux malades de plus ont succombé suite à la covid-19 ce dimanche 6 septembre 2020. L’annonce a été faire par la coordination nationale de riposte sanitaire

Dans la cadre de la dernière mise à jour de la situation épidémiologique de la maladie à coronavirus, les autorités sanitaires ont fait part de 5 nouveaux cas d’infection. Lesquels ont été obtenus après le diagnostic de 374 échantillons. Parmi lesquels, 2 à N’Djamena, 2 au moyen Chari contacts des précédents et 1 post mortem dans la province du Mayo Kebbi Est. 4 guérisons ont également été signalés et deux cas décès déplorés. 42 malades sont sous traitement.

Le nombre de malades enregistrés depuis l’apparition de la maladie s’élève à 1039 dont 263 femmes répartis dans 15 provinces.

La coordination de riposte sanitaire rappelle au respect strict des mesures barrières, notamment la distanciation physique.

Médias ivoiriens: la situation de la femme peu abordée dans les écrits sur la Covid-19

La situation de la femme dans le traitement de l’information sur la pandémie de la Covid-19 est peu abordée dans les médias ivoiriens, notamment les journaux, selon un monitoring dénommé « Mediawatch », réalisé par l’ISTC polytechnique d’Abidjan.Ce fait a été illustré à l’occasion d’une Journée de réflexion sur les données du « Mediawatch » sur le traitement sensible au genre de la Covid-19 par la presse ivoirienne, tenue vendredi à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) d’Abidjan.

Ce monitoring, présenté par M. Pierre Tano, rapporte des sujets d’information relatifs à la pandémie de la Covid-19 sur la période du 2 au 8 juin 2020. Il montre que « la place de la femme est minime dans le traitement des informations sur la Covid-19 ».   

Ses résultats sont notamment issus des écrits de cinq journaux de parution en fonction de leur représentativité dans le paysage médiatique et leur proximité des partis politiques. Il s’agit des quotidiens Fraternité Matin, Soir Info, Patriote, Notre Voie et Le Nouveau Réveil.

Durant une semaine, du 2 au 8 juin 2020, ce Mediawatch fait état de 739 articles produits dont 162 évoquent la situation de la Covid-19, soit plus de un cinquième du volume des informations. La situation de la femme, elle, est abordée seulement dans quatre articles.

Selon Marie-Laure Zacri, coordonnatrice de l’Observatoire femme Côte d’Ivoire, structure organisatrice de cette journée, le Mediawatch se veut un monitoring des écrits des journalistes sur le volet femme. 

Le volume d’articles sur la Covid-19, au cours de cette période, révèle un taux de 2,47% de papiers sur les femmes de manière spécifique, 20,98% sur la gestion de la crise sanitaire, 16,05% sur les conséquences économiques, 55,56% sur les impacts sociaux puis 30,25% sur les aspects médicaux.

Le flots d’informations sur la Covid-19 a entraîné sur les réseaux sociaux des fake news (fausses nouvelles). Pour recadrer ces fake news et donner la vraie information, le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), a créé le site
http://ivoirecovid19check.com, une plateforme de fact checking (vérification des informations) et de monitoring.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, a dans une communication fait observer qu’après l’annonce du premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars 2020, l’organisation a mis en place une semaine après ce monitoring pour contrer les fausses informations.  

Cette initiative, appuyée par l’Unesco, a permis de limiter la propagation des fake news. Quant au site Internet, il a permis d’enregistrer au moins 2 millions de vues sur tous les supports contre un objectif d’audience de 1,5 million de vues.

Cette journée a été organisée par l’Observatoire femme Côte d’Ivoire, en collaboration avec l’Institut Panos Afrique de l’Ouest ; et sous le parrainage du ministère de la Communication et des médias et la présidence de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique). 

Covid-19 : le Sénégal initie une étude pour traiter les cas sévères

Le chef de la prise en charge des malades de Covid-19 au Sénégal, professeur Moussa Seydi, a annoncé samedi que son pays s’est lancé dans une étude scientifique pour juger de l’efficacité d’un médicament dans le traitement des formes graves de la pandémie.Le laboratoire Institut Pasteur de Dakar et le service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann dont il est le responsable principal sont les deux structures qui pilotent cette étude dont le Sénégal est pionnier dans le continent.

« Nous sommes les seuls actuellement qui avons commencé ce projet de recherche en Afrique », a-t-il fait savoir lors du sixième point mensuel sur l’évolution de la pandémie dans le pays.

A ce jour, 13.948 cas ont été recensés dans le pays dont 9851 guéris, 290 décédés, un évacué en France finalement décédé et 3806 encore sous traitement. Parmi ces patients, 39 sont des cas graves admis en réanimation.

Le professeur Seydi a par ailleurs vanté l’efficacité du traitement par l’hydroxychloroquine et l’azythromycine pour les formes bénignes du nouveau coronavirus. Cependant, cette association est inefficace pour les cas sévères.

« L’association azythromycine-hydroxychloroquine s’est révélée efficace selon nos résultats. Mais cette efficacité s’est révélée évidente lorsqu’il s’agit d’une administration précoce mais elle est moindre dans les formes graves », a-t-il indiqué.

C’est fort de ce constat qu’ils ont décidé de lancer cette étude pour voir la réaction d’un médicament-test chez ces cas qui sont entre la vie et la mort. Pr Seydi n’a pas précisé le nom de la molécule, mais renseigne qu’elle a déjà démontré une puissance antivirale très importante in vitro, c’est-à-dire en laboratoire.

« Il s’agit d’un médicament, disponible depuis plus de 20 ans, qui a une action anticoagulante, anti inflammatoire, efficace chez l’homme. Ces deux actions sont indispensables à obtenir dans le cadre de la prise en charge d’une forme grave », a souligné l’infectiologue.

Il a noté en outre que le projet a démarré le 14 août 2020, « conformément au protocole de recherche validé par le comité d’éthique national pour la recherche en santé ».

C’est la raison pour laquelle d’ailleurs « qu’ici au Sénégal, nous avions ajouté dans notre prise en charge, l’utilisation d’anticoagulants et des corticoïdes comme antiinflammatoires, bien avant les recommandations de l’OMC », l’Organisation mondiale de la santé, a souligné le spécialiste.

Ce samedi, les autorités sanitaires sénégalaises chargées de la lutte contre la pandémie ont salué les performances « considérables » du pays dans la diminution des nouvelles infections au cours du dernier mois. Elles ont appelé en outre à ne pas faire « dans le triomphalisme » et « garder cette dynamique » baissière jusqu’à l’extinction du nouveau coronavirus.

Le professeur Amadou Alpha Sall, directeur de l’Institut Pasteur, l’un des principaux laboratoires de tests de Covid-19, corrèle ces résultats aux « mesures » prises dernièrement par les autorités sénégalaises pour le respect des mesures barrières.

A cela s’ajoute aussi, l’augmentation des laboratoires de tests qui sont au nombre de cinq aujourd’hui sur le plan national, d’après docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye, directrice générale de la Santé publique.

Si l’Institut Pasteur et l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) du professeur Souleymane Mboup sont les premiers à commencer les examens virologiques de Covid-19 au Sénégal, les tests sont aujourd’hui « décentralisés » à Kédougou, Tamba, Matam, Thiès, Kaolack, et Ziguinchor.

« Tout ceci a été facilité par la mise en place d’une commission technique de biologie médicale, qui a donné des avis d’experts. La cellule d’alerte mise en place avait permis une détection physique des cas, de suivre les cas, et par l’orientation du Samu national, une prise en charge adéquate des cas », a salué Dr Ndiaye.

Sénégal : la Covid-19 a régressé en août (officiel)

Le Sénégal a réalisé des performances « considérables » dans la diminution de nouveaux cas de Covid-19 au cours du dernier mois.« Le nombre de cas a considérablement diminué durant les quatre dernières semaines », a fait savoir ce samedi le docteur Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) du ministère de la Santé.

Sous la direction du chef de ce département Abdoulaye Diouf Sarr, la task force chargée de mener la riposte faisait ce jour le traditionnel point mensuel de l’évolution de la pandémie au Sénégal.

Ainsi, « de la semaine 33 à la semaine 36, les cas diminuent. Il faut également noter que le taux de reproduction du virus est également passé à 1,7 %. C’est-à-dire, une personne infectée ne peut contaminer que deux personnes », a poursuivi Dr Bousso. Il souligne que nous sommes passés de 776 nouveaux cas à la 36e semaine de l’apparition de la maladie dans le pays à moins de 400 nouveaux patients à la 36e.

En revanche, juin, juillet et août « ont été les mois les plus difficiles où nous avons franchi la barre des 3000 malades à chaque fois. Le taux de décès était également important durant ces mois », a-t-il déploré.

Son collègue professeur Mamadou Diarra Bèye, chef du Service d’assistance médicale d’urgence (Samu), note qu’il n’y a « pas de changement » sur les décès dont l’âge moyen est de 65 ans.

Le premier cas positif au nouveau coronavirus a été testée le 2 mars au Sénégal. Depuis lors, 13.948 personnes ont été infectées par le virus dont 9851 guéries, 290 décédées, une évacuée en France finalement décédée et 3806 encore sous traitement.

Malgré la diminution du nombre de cas noté en août, le professeur Amadou Alpha Sall appelle à ne pas faire « dans le triomphalisme » et « garder cette dynamique » baissière. Ce samedi, sur 1313 tests virologiques réalisés seuls 67 sont revenus positifs, mais avec 128 nouvelles guérisons. La même tendance a été constatée ces derniers jours comme l’ont noté ces spécialistes.

Autre fait : « On a noté ces derniers mois une diminution des évacuations sanitaires vers Dakar », selon Pr Mamadou Diarra Bèye.

En outre, « on a été confronté à un problème de ressources humaines qualifiées », faisant que dans certaines régions certains médecins se sont dédoublés pour faire le travail qui n’est pas le leur, a souligné le chef du Samu.

Af’Sud/Covid-19 : magouilles dans l’achat d’EPI, des sanctions réclamées (Syndicat)

Les responsables politiques sud-africains impliqués dans l’attribution illégale des appels d’offres du gouvernement relatifs à la fourniture d’équipements de protection individuelle (EPI) contre le coronavirus « doivent être immédiatement licenciés », a déclaré vendredi un dirigeant d’une grande centrale syndicale.Le président du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), Zingiswa Losi, s’exprimait sur les défis économiques auxquels le pays est confronté lors d’un webinaire au Chatham House, vendredi.

Le dirigeant syndical a rappelé ce que le président Cyril Ramaphosa avait déclaré ce week-end dans son discours au sujet de la tolérance zéro de son gouvernement sur la corruption, indiquant également qu’il mettrait en place des mécanismes pour récupérer tous les fonds perdus, en raison des actes de corruption dans les appels d’offres relatifs à la Covid-19.

Bien que ce soit un bon point de départ, il reste encore beaucoup à faire, a déclaré Losi.

« Nous avons besoin d’un leadership politique clair dans la lutte contre la corruption. Cela doit inclure le licenciement immédiat de tout obstacle politique ou directeur de bureau impliqué dans la corruption », a déclaré Losi.

Il a ajouté : « C’est pourquoi nous appelons le gouvernement à mettre en place des réponses rapides anti-corruption comme nos tribunaux anti-corruption sur le modèle que nous avions en Afrique du Sud lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

Le gouvernement sud-africain, sur les conseils de la FIFA, avaient mis en place des tribunaux pour juger toute personne ou organisation impliquée dans la corruption lors de l’organisation du tournoi très réussi.

Cependant, cela ne s’est pas produit avec la pandémie de la Covid-19, car peut-être avec le recul, personne n’avait prévu la corruption qui a fini par dépasser les fournitures d’EPI à l’Etat.

La COSATU a également appelé à un soutien financier massif pour les secteurs qui souffrent de la crise actuelle de Covid-19, en particulier le secteur du tourisme qui a connu un effondrement complet en raison du confinement et de l’interdiction des vols internationaux.

L’Afrique du Sud, pays le plus durement touché par le virus sur le continent, compte 633.015 cas confirmés qui ont entraîné 14.563 décès dans tout le pays. 

Covid-19 : le Botswana lève l’interdiction de la vente d’alcool, malgré la hausse des cas

Le président Mokgweetsi Masisi du Botswana a levé l’interdiction de la vente d’alcool et de la consommation de bière dans les lieux publics, dans le cadre des efforts du gouvernement pour assouplir les mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.Dans le journal officiel publié vendredi, le directeur des services de santé Malaki Tshipayagae a déclaré que Masisi avait levé l’interdiction de la vente d’alcool dans les lieux publics avec effet immédiat.

Les exploitants d’établissements vendant de l’alcool seraient toutefois tenus de respecter les protocoles de santé pour empêcher la propagation de la Covid-19, a déclaré Tshipayagae.

Selon le journal, les restaurants sont les seuls établissements autorisés à fonctionner tout au long de la semaine, mais uniquement de 12 h 00 (10 h 00 GMT) à 21 h 00.

D’autres établissements sont autorisés à fonctionner pendant des heures limitées, notamment entre jeudi et samedi.

Les boîtes de nuit resteront cependant fermées, a déclaré Tshipayagae.

La suppression de l’interdiction de vente d’alcool intervient alors que le nombre de cas de Covid-19 au Botswana est passé vendredi à 1.724.

Éthiopie : les résultats des tests Covid-19 envoyés par SMS

L’Institut éthiopien de santé publique a lancé jeudi un nouveau système de service SMS dans lequel les gens peuvent connaître les résultats de leur test Covid-19 via leur téléphone portable.Le directeur des urgences de santé publique de l’institut, Meseud Mohammed, a déclaré que le système aidera l’institut à fournir les résultats du test Covid-19 dans les trois heures suivant la livraison des échantillons de sang, a-t-il noté.

 Le directeur a déclaré que des projets sont également en cours pour lancer un système qui aidera les professionnels médicaux travaillant dans les centres de traitement de la Covid-19 à informer l’institut sur les patients présentant des symptômes du coronavirus.

 Mercredi, l’Ethiopie a enregistré 1105 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre total d’infections à 54.409.

 Les nouveaux cas ont été identifiés parmi les 21.360 tests de laboratoire effectués en 24 heures. 

 Le pays a également fait état de 18 décès dus au virus le même jour, ce qui porte le nombre de décès à 846.

 Quelque 416 patients se sont rétablis du virus, ce qui porte le nombre total de guérisons à 19 903.

 Le pays a jusqu’à présent effectué 949 813 tests de laboratoire.

Covid-19 : Ramaphosa salue le lancement d’une application de traçage des cas contacts

Le lancement de la « Covid-19 Alert South Africa », une application mobile conçue pour tracer les personnes infectées renforcera les efforts de l’Afrique du Sud en matière de recherche des contacts, a déclaré jeudi le président Cyril Ramaphosa.Le ministère de la Santé a lancé l’application mobile pour aider les travailleurs de la santé du pays à retrouver les cas de Covid-19 où qu’ils se trouvent dans le pays.

 Le lancement de cette application prouve l’importante capacité d’innovation et la croissance de l’Afrique du Sud dans le domaine médical, a déclaré le président.

  « J’encourage tous les Sud-Africains à télécharger cette application, qui est un élément important, novateur et nécessaire pour nous protéger, ainsi que nos familles, nos collègues et nos communautés.

 « Plus les Sud-Africains téléchargeront l’application, plus elle sera efficace pour arrêter une seconde vague d’infection…,» a déclaré le dirigeant sud-africain.

 Il a toutefois exhorté les Sud-Africains à respecter les mesures barrières et à prendre toutes les autres précautions nécessaires pour se protéger.

 Selon le président, l’expérience mondiale a démontré le risque d’une résurgence des infections, ou d’une deuxième vague, une fois que les restrictions sur l’activité sociale et économique seront levées.

 Il faut donc tracer avec vigilance tous les cas confirmés de Covid-19 afin d’empêcher le virus de se propager davantage, a-t-il déclaré.

Botswana: réouverture des écoles publiques pour les classes intermédiaires

Les écoles publiques de Gaborone, la capitale du Botswana, rouvriront mardi pour les classes intermédiaires, a annoncé ce lundi un responsable du gouvernement.La porte-parole du ministère de l’Education de base, Mmantlo Kgamanyane, a déclaré que les écoles publiques reprendront les cours le 1er septembre pour les élèves en classes intermédiaires.

« Le ministère de l’Education de base rappelle aux parents, aux enseignants, aux élèves et à tous les acteurs concernés que les classes non terminées dans les écoles publiques/gouvernementales de la zone du Grand Gaborone reprendront le 1er septembre 2020 », a déclaré Mme Kgamanyane dans un communiqué.

Le pays a rouvert les écoles publiques pour les classes d’examens en juin après une fermeture de sept semaines suite au confinement dû à la pandémie de Covid-19.

Elle a cependant déclaré que « les classes pré-primaires et les apprenants souffrant de handicaps profonds et multiples dans tout le pays resteront chez eux jusqu’à nouvel ordre ».

Le strict respect des protocoles sanitaires tels que le maintien de la distanciation physique et le lavage régulier des mains » sera obligatoire afin de garantir que les écoles restent sûres pour les apprenants et le personnel, a déclaré la fonctionnaire.

Covid-19 au Sénégal: une reprise universitaire à la queue leu leu

La reprise des cours dans les universités publiques du Sénégal, voulue par le gouvernement à partir du 1er septembre, se précise malgré des réserves.A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le plus grand établissement d’enseignement supérieur du pays, la conférence de presse de jeudi dernier a été reportée à la dernière minute. Elle devait se tenir conjointement entre le recteur et le directeur du Centre des œuvres universitaires (Cous) pour fixer les modalités de la réouverture, que ne semblait pas partager la Coordination des amicales d’étudiants.

Face aux journalistes la veille, celle-ci qui se prévaut du titre de « défenseuse des intérêts matériels et moraux des étudiants », a dénoncé le « plan de reprise adopté de façon unilatérale ». Partisane de la « reprise en masse » des enseignements à l’UCAD, elle milite « pour un sauvetage de l’année et la continuité des activités pédagogiques ».

De son côté, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) dénonce son non implication par le ministre de tutelle et exige la satisfaction de leurs revendications pour éviter « une mort impérieuse des universités ».

Mais dans une conférence de presse finalement tenue vendredi, les autorités de l’UCAD ont donné des gages pour la reprise des enseignements-apprentissages le premier septembre. A l’instar des autres universités du pays fermées depuis plus de cinq mois pour éviter la propagation du nouveau coronavirus, l’Université de Dakar a arrêté son plan de reprise pour ce mardi.

Les 78.500 étudiants seront divisés en trois groupes qui se succéderont à partir de ce jour jusqu’au 31 décembre 2020. Selon le recteur Ahmadou Aly Mbaye, certains suivront des cours à distance là où d’autres le feront en présentiel suivant une rotation par cohortes et par niveaux, aussi bien au campus social que pédagogique.

« Du 1er septembre au 15 octobre, pour les étudiants de la Licence 3 et du Master 1, cette première cohorte constitue un effectif de 19.517 étudiants. Du 15 octobre au 15 novembre, les étudiants de la Licence 2 et en Master 2, soit une deuxième cohorte d’un effectif de 20.348 étudiants. Du 15 novembre au 31 décembre, pour les étudiants en Licence 1 qui composent la troisième et dernière cohorte avec un effectif de 31.700 étudiants », a-t-il soutenu.

Sur le volet social, le COUD annonce la mise en place d’un protocole sanitaire qui va de l’application des gestes barrières au respect des règles de distanciation physique et mesures particulières. Le directeur Abdoulaye Sow souligne aussi que les amicales d’étudiants ont été impliquées dans le processus d’élaboration des protocoles des différents départements du COUD.

« Au lieu d’avoir 71.000 étudiants ou plus, nous aurons au maximum 19.000 étudiants sur les 45 jours. Ce qui va désengorger de manière substantielle nos restaurants. Mais, à côté de ce nombre, il y aura un dispositif d’accompagnement, d’encadrement afin de respecter les mesures barrières », a-t-il expliqué, relevant par ailleurs que les étudiants de la Faculté de médecine sont associés dans la prévention et la prise en charge sanitaire.

La reprise se précise aussi dans les universités de l’intérieur du pays. C’est le cas à l’Université du Sine Saloum Elhadji Ibrahim Niass de Kaolack (centre) où les enseignements en présentiel recommencent le lundi 7 septembre dans « le respect des règles édictées par les autorités sanitaires ».

On semble s’acheminer vers cela également à l’Université Alioune-Diop de Bambey (centre-ouest). Le campus social se dit prêt en effet à accueillir une première cohorte d’étudiants mardi prochain. Toutefois, le président de la coordination des étudiants déplore la rentrée progressive proposée par le comité de santé et approuvée par les instances pédagogiques, parce qu’elle « ne convient pas assez » à ses camarades.

Il faut préciser que les établissements d’enseignement supérieur sont chargés en toute autonomie de décider des niveaux de convocation des étudiants. En mai dernier, le ministre de tutelle avait rappelé la disponibilité de l’Etat à « accompagner les instances pour la mise en œuvre de mesures adéquates afin d’éviter une année blanche et finir l’année au plus tard le 31 janvier 2021 ».

Covid-19 : baisse du taux de positivité en Côte d’Ivoire avec un fléchissement en dessous de la centaine

La Côte d’Ivoire enregistre une baisse de taux de positivité à la Covid-19 avec un fléchissement allant en dessous de la centaine, alors qu’il y a quelques semaines, les cas confirmés étaient notifiés par centaines avec plus de 90% dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.La Côte d’Ivoire a enregistré dimanche 55 nouveaux cas de Covid-19, portant à 17 948 le nombre de cas confirmés dont 16 553 personnes guéries, 115 décès et 1 280 cas actifs, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce jour dimanche 30 août 2020, 55 nouveaux cas de Covid-19 sur 580 échantillons prélevés soit 9,5% de cas positifs, 113 guéris et 0 décès », indique une note officielle, transmise, dimanche à APA. 

A la date du 30 août 2020, la Côte d’Ivoire, où le premier cas de Covid-19 a été détecté en mars,  compte « 17 948 cas confirmés dont 16 553 personnes guéries, 115 décès et 1 280 cas actifs », selon cette note.  

Pour accroître le dépistage et détecter les personnes infectées,  le gouvernement ivoirien a mis en place des centres, notamment à Abidjan,  épicentre de la maladie. Aujourd’hui, le nombre total d’échantillons testé est de 126 552.  

Covid-19: Pékin appuie les enseignants rwandais

L’ambassade de Chine au Rwanda a fait don de denrées alimentaires à 300 enseignants les plus touchés par la pandémie de Covid-19 à Gasabo, l’un des principaux districts de Kigali.Il s’agit de 18 tonnes de nourriture comme du riz, de la farine de maïs, des haricots, de l’huile, du sel mais également du savon, des détergents et d’autres produits de base d’une valeur de 23 800 dollars. 

Selon Xing Yuchun, le conseiller politique et ambassadeur adjoint de Chine au Rwanda, cette aide d’urgence est destinée à aider les enseignants des écoles privées dont le travail a été interrompu par la pandémie. 

 « En Chine, les enseignants constituent l’une des communautés les plus importantes et je pense qu’il en est de même au Rwanda. Ce soutien est destiné à les aider à tenir le coup jusqu’à ce que leur vie normale soit rétablie », a déclaré le diplomate chinois. 

Depuis mars dernier, le gouvernement rwandais distribue d’abord des produits de première nécessité aux citoyens les plus vulnérables du pays.

Coronavirus : une aide financière pour des étudiants étrangers en Allemagne

Le ministère fédéral de l’Éducation en Allemagne (BMBF) a mis sur pieds une stratégie pour venir en aide à ces étudiants qui ont perdu leur emploi en cette période de coronavirus.

L’Allemagne accueille près de 400 000 étudiants étrangers. Depuis le début de la pandémie de coronavirus, ces universitaires sont confrontés à plusieurs difficultés notamment la perte de leur emploi. C’est pour les soutenir que, le ministère fédéral de l’éducation en Allemagne a lancé une aide sous forme de prêt.

Ladite aide a été ouverte le 1er juin 2020, et concerne tous les étudiants étrangers ayant une adresse enregistrée en Allemagne, indépendamment de leur nationalité et de la durée de leur séjour. Il faut préciser que pour y bénéficier aussi,  il faut avoir moins de 44 ans et ne pas forcement avoir un bon GPA.

Une autre précision savoir, c’est que les décaissements mensuels de ce prêt étudiant sont compris entre 100 et 650 euros. Le montant exact est déterminé par les étudiants bénéficiaires. Il ne nécessite aucune garantie et est indépendant des revenus ou des actifs.

Notons aussi que le calendrier de remboursement est basé sur une période régulière de dix ans. Cependant, les étudiants peuvent accepter ce calendrier ou générer une période de remboursement différente en choisissant un autre montant mensuel.

Le prêt étudiant ouvert par le ministère fédéral de l’éducation en Allemagne est disponible jusqu’au 31 mars 2021.

L’Afrique du Sud mise sur l’approche communautaire contre la Covid-19

La détermination des Sud-Africains à surmonter la pandémie de coronavirus est la clé pour « aplanir la courbe » et assouplir les restrictions de confinement du niveau 3 au niveau 2, a déclaré mercredi le ministre des Finances, Tito Mboweni.Le ministre Mboweni s’exprimait lors d’une visioconférence au parlement pour adopter les projets de loi sur l’allègement fiscal pour la gestion des catastrophes et sur l’administration de l’allègement fiscal pour la gestion des catastrophes qui ont été présentés en juin en réponse à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie du pays.

Au cours des débats, M. Mboweni a déclaré que ses compatriotes, indépendamment de leurs affiliations politiques, avaient joué un rôle en rendant possible les réalisations du gouvernement dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Le travail collectif a été très important pour placer le pays sur la voie du contrôle de la maladie, a déclaré le ministre.

Il a ajouté que le programme d’intervention massive (régi par les deux lois) pour lutter contre la pandémie de Covid-19 était nécessaire pour relancer l’économie.

« Je pense que nous avons réussi à infléchir la courbe des infections, des décès et à améliorer la reprise. Nous avons fait tout cela parce que nous avons travaillé ensemble en tant que Sud-Africains, malgré nos positions politiques différentes », a déclaré le ministre.

L’Afrique du Sud a jusqu’à présent enregistré 613.017 cas de Covid-19, tandis que le nombre de décès s’élève à 13.308 depuis que le premier cas du virus dans le pays a été enregistré en mars 2020.

Le gouvernement a assoupli ses restrictions de confinement, passant du niveau 3 au niveau 2 en août, et cette mesure a permis la réouverture de la plupart des secteurs économiques du pays.

Covid-19: l’Afrique pourrait avoir dépassé le pic épidémiologique (OMS)

La pandémie de coronavirus en Afrique pourrait avoir dépassé son pic épidémiologique, selon la Directrice régionale du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.S’exprimant lors d’une téléconférence des ministres africains de la Santé, la Directrice régionale du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, a averti que la complaisance est le plus grand ennemi de la lutte contre la pandémie. 

Le Dr Moeti a déclaré qu’une deuxième vague d’infections pourrait se produire si l’Afrique dort sur ses lauriers, car le nombre de cas de cette maladie respiratoire est en baisse. 

« Nous recevons quotidiennement des chiffres de l’ensemble de la région et ces chiffres sont en baisse », a-t-elle déclaré. 

Toutefois, si le nombre de cas quotidiens a pu baisser, quelques pays africains parmi lesquels la Namibie connaissent encore une augmentation des infections au jour le jour. 

L’Afrique compte actuellement quelque 1,2 million de cas dont 28.000 décès depuis le premier cas signalé dans le continent, en Egypte, le 14 février dernier. 

L’Afrique du Sud reste le pays africain le plus durement touché avec plus de 550.000 cas, ce qui en fait le cinquième pays le plus ravagé au monde.

Namibie: reprise des activités touristiques à partir du 1er septembre

La Namibie va rouvrir ses frontières aux touristes étrangers à partir de la semaine prochaine dans le cadre des efforts visant à relancer un secteur touristique frappé par les effets de la pandémie de coronavirus, a annoncé mardi un ministre du gouvernement.Le ministre de l’Environnement, Pohamba Shifeta, a déclaré qu’à partir du 1er septembre, l’aéroport international Hosea Kutako et d’autres points d’entrée allaient rouvrir leurs portes aux touristes étrangers, sous réserve de mesures strictes pour s’assurer que les visiteurs n’importent pas la Covid-19.
 
 « Il s’agit d’une initiative ciblée pour les voyageurs de loisirs qui sera revue toutes les deux semaines et modifiée si nécessaire », a déclaré M. Shifeta.
 
La Namibie avait fermé ses frontières le 28 mars dernier dans le cadre des premiers efforts visant à contenir la propagation du coronavirus.
 
Tous les touristes devront présenter un résultat de test négatif à la Covid-19 avant d’entrer dans le pays.
 
Dans le cadre des mesures de quarantaine, tous les touristes internationaux devront passer au moins sept jours à l’hôtel/auberge où ils seront logés.
 
Pendant cette période, ils seront testés pour s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs du virus, avant d’être autorisés à visiter d’autres endroits en Namibie.

La décision de rouvrir les frontières aux touristes internationaux, a-t-il déclaré, vise à sauver des milliers d’emplois dans le secteur du tourisme en Namibie en difficulté suite à la fermeture des frontières en raison de la pandémie de coronavirus.

Cette mesure intervient alors que la Namibie compte à ce jour 6.160 cas de COVID-19 dont 57 décès.

Covid-19: réouverture des écoles éthiopiennes

La prochaine année scolaire en Ethiopie débutera le 2 septembre 2020, selon une décision prise par le ministère de l’Education du pays, a appris APA mercredi.Les écoles de la Corne de l’Afrique ont été fermées en mars dernier en raison de l’aggravation de la pandémie de coronavirus.

L’Ethiopie a enregistré 43.688 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie dans le pays dont 709 morts, et compte actuellement 27.181 cas actifs dont 290 cas graves, selon le ministère de la Santé.

Lors d’un point de presse hier mardi, le ministre de l’Education, Getahun Mekuria, a déclaré que les écoles privées et publiques reprendront les inscriptions à partir de ce mercredi et les cours à la mi-septembre en prenant toutes les précautions sanitaires nécessaires.

Il a ajouté que pendant le processus de reprise, les écoles seront équipées de masques faciaux, de gel hydro-alcooliques et d’autres matériels connexes pour aider à prévenir la propagation du virus.

Selon le ministre, les élèves devront porter des masques, garder leurs distances avec les autres et se laver les mains régulièrement.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont exhorté les gouvernements africains à accélérer la réouverture des écoles.

Les organisations ont averti que les jeunes du continent souffriront des fermetures prolongées dues à la pandémie.

Selon une enquête menée dans 39 pays du continent, seuls six pays africains ont entièrement ouvert des écoles.

Le FMI appelle à l’indépendance des banques centrales

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé, ce mardi, les pays en voie de développement à faire de l’indépendance des banques centrales, l’une des pierres angulaires de leurs efforts pour atteindre la stabilité macroéconomique face à la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué publié à la suite du limogeage du gouverneur de la Banque de Zambie, Denny Kalyalya, samedi dernier, le FMI a déclaré avoir pris acte du « changement de direction annoncé, avant même la fin de son mandat ».

« La stabilité macroéconomique dont la plupart des pays en développement ont bénéficié ces dernières années a largement reposé sur l’efficacité nettement améliorée et l’indépendance accrue des banques centrales. Il est impératif que l’indépendance opérationnelle et la crédibilité des banques centrales soient maintenues, en particulier en ce moment critique où la stabilité économique est menacée par la pandémie de Covid-19 », a déclaré le FMI.

Il a averti que sans institutions crédibles et politiques saines, la croissance économique soutenue resterait un rêve pour la plupart des pays en développement.

Le contrat de Kalyalya a été brusquement résilié par le président Edgar Lungu et aucune raison n’a été donnée pour son limogeage.

La position du FMI semble aller de pair avec la réponse du ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, qui a critiqué Lungu pour avoir résilié le contrat de Kalyalya.

Dans une série de tweets, Mboweni a déclaré que « les présidents africains doivent arrêter cette absurdité de se réveiller le matin et renvoyer un gouverneur de banque centrale ! »

Mboweni a cependant été réprimandé par le président Ramaphosa pour son comportement jugé non diplomatique.

Le vice-président de la Namibie testé positif au Coronavirus

Le vice-président de la Namibie, Nangolo Mbumba, et sa femme Susitjie ont été testés positifs à la Covid-19 et sont tous deux en auto-isolement, a déclaré le ministre de la Santé, Kalumbi Shangula.Selon le Namibian Sun qui cite le ministre, M. Mbumba et sa femme sont asymptomatiques et se trouvent dans un « très bon » état de santé.

 « Ils sont sur le point de terminer leur période d’isolement de 14 jours », a précisé Shangula. 

Contacté par le journal, le vice-président, âgé de 79 ans, a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait la maladie lors de la fête d’anniversaire du président Hage Geingob le 3 août dernier. 

« J’ai assisté à un certain nombre d’événements pendant cette période, y compris un enterrement…, il serait donc difficile de dire où je l’ai contracté le virus », a déclaré le vice-président. 

Selon des sources médiatiques, Mbumba et sa femme étaient deux des trois invités de la fête d’anniversaire du président Geingob à avoir été testés positifs à la Covid-19. L’autre invité étant l’ancien assistant de Geingob, Jeff Mbako, qui est décédé la semaine dernière dans un hôpital de Windhoek.

Les hôpitaux de Rabat et Casablanca retenus pour les essais cliniques du vaccin anti-COVID-19

L’hôpital militaire et l’hôpital Avicenne de Rabat, ainsi que l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca ont été retenus pour les essais cliniques du vaccin anti-Covid-19, qui devront démarrer lundi prochain, rapporte samedi la presse marocaine.Selon le journal +L’Economiste+ dans sa version électronique, près de 5.000 volontaires devraient participer à ces essais. Ils resteraient sous suivi médical durant une période d’au moins 40 jours.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une collaboration maroco-chinoise qui permettra au Royaume d’assurer au citoyen marocain d’être parmi les premiers servis en matière de vaccination contre le Coronavirus.

En cas de succès, le Maroc produira lui-même le vaccin, avait déclaré le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, à l’issue de la cérémonie signature jeudi via vidéo-conférence, simultanément à Rabat et à Pékin, de ces accords.

Covid-19: 64 nouveaux cas enregistrés portant à 2 155 cas actifs en Côte d’Ivoire

Avec 64 nouveaux cas de la Covid-19 et un décès enregistrés le 22 août 2020 en Côte d’Ivoire, le pays compte 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs, selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.Ce samedi 22 août 2020, 64 nouveaux cas de la Covid-19 ont été enregistrés sur 1 101 échantillons prélevés soit 5,8 % de cas positifs, 286 guéris et un décès, notamment une patiente de 65 ans décédée dans un établissement sanitaire public, indique le bilan journalier du ministère de la Santé et de l’hygiène publique. 

« A la date du 22 août, la Côte d’Ivoire compte donc 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs », précise le texte du ministère de la Santé et de l’hygiène publique qui souligne que « le nombre total d’échantillons est de 119 166 ». 

La Côte d’Ivoire connaît,  en ce mois d’août, une baisse significative du taux de positivité de la Covid-19 et une augmentation appréciable du nombre total de personnes déclarées guéries ainsi qu’un fléchissement du nombre cas actifs.  

Ces résultats sont, entre autre, consécutifs au reflet de la qualité de la prise en charge sanitaire, mais surtout dus aux campagnes de sensibilisation et aux mesures barrières édictées par le Conseil national de sécurité (CNS), présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.