Le projet sur le médiateur de la république rejeté au Conseil extraordinaire des ministres

Le sujet a été largement débattu au cours du Conseil extraordinaire des ministres qui a eu lieu lundi 8 janvier 2024, en présence du président de la transition Mahamat Idriss Deby.

 

Le texte sur le Médiateur de la République présentait la nouvelle institution du Médiateur de la République, succédant à l’anciene « Médiature » supprimée en 2018, avec un statut constitutionnel renforcé. Selon le texte publié il a pour mission de résoudre les litiges entre l’administration et les citoyens.

En effet, ce texte a été largement débattu et finalement rejeté. Le conseil extraordinaire des ministres a décidé qu’une réécriture pour mieux refléter la réalité politique du pays, intégrant les aspects de réconciliation nationale et de cohésion sociale.

Rappelons que, le premier ministre Succès Masra, avait annoncé au cours de son interview à la télévision nationale le 7 janvier dernier, lorsqu’il parlait des ministères qui ont été supprimés notamment celui de la de la Réconciliation,  que le médiateur de la république qui sera mis en place au Tchad aura pour rôle « de porter de manière totalement indépendante la question de réconciliation au Tchad ».

Tchad : Mahamat Idriss Deby préside un conseil extraordinaire des ministres

Le président de la transition s’est réuni ce lundi 08 janvier 2024 au palais Toumai, avec les membres du gouvernement afin de discuter sur les défis actuels auxquels le pays est confronté et d’élaborer des stratégies pour y faire face. 

 

La rencontre de ce jour avait pour but de permettre au président de la transition Mahamat Idriss Deby de prendre les décisions sur certains sujets pour le développement et la stabilité du Pays. Entouré des membres du gouvernement notamment le premier ministre Succès Masra, il était question de trouver des solutions aux besoins urgents du pays.

Les ministres ont au cours de ce conseil extraordinaire trouver ensemble des solutions et élaborer des stratégies pour faire face aux différents défis que le pays rencontre, afin d’assurer une gouvernance efficace et transparente.

Rappelons que c’est le tout premier conseil extraordinaire des ministres de cette année 2024. Et le président de la transition  rencontre pour la deuxiéme fois  les membres du gouvernement.  La première fois était lors du premier conseil des ministres avec le nouveau gouvernement  la semaine dernière,  il était question pour le premier ministre de présenter les membres de son gouvernement.

Tchad : les ministres renvoient le projet de loi portant lutte contre l’alcoolisme

C’est le seul projet de loi renvoyé sur les six présentés au cours du conseil extraordinaire des ministres du 24 avril 2023.

Le ministre de la Santé et de la prévention, a soumis trois projets de loi et un projet de décret au conseil extraordinaire des ministres, présidé par le président de transition. Parmi lesquels, le projet de loi portant lutte contre l’alcoolisme. Ce projet de loi a été renvoyé pour une : « relecture afin de prendre en compte la sensibilisation comme élément central de la lutte contre l’alcoolisme. »

Le texte déterminant les principes fondamentaux de l’organisation et la réglementation de la médecine traditionnelle au Tchad, a été validé ainsi que les principes fondamentaux.  Le conseil a requis que l’organisation de la médecine traditionnelle reste au niveau associatif et non par des organes étatiques même si le domaine doit être régulé par l’Etat.

Les deux derniers projets de texte présenté par le ministre de la santé à savoir un projet de Loi portant érection de l’Hôpital d’Amitié Tchad-Chine en Centre Hospitalier Universitaire (CHU) et un projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’Institut National de Santé Publique du Tchad (INSAPT), ont été adoptés par le conseil des ministres.

Tchad : compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres

Un Conseil Extraordinaire des Ministres s’est tenu ce mercredi 22 Décembre 2021 sous la présidence du Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat. Un seul point était inscrit à l’ordre du jour : examen du projet de Loi des Finances 2022.

Le projet de Loi des Finances de l’année 2022 constitue une parfaite traduction de la feuille de route gouvernementale, notamment de ses actions phares, en apportant des contributions pour l’organisation du dialogue inclusif, la réforme électorale, ainsi que l’organisation des élections générales, toutes choses devant être complétées par l’apport des partenaires au développement du Tchad.

Le projet de Loi des Finances, élaboré dans le contexte particulier où 2022 marquera la fin de la période de transition avec la mise en place des nouvelles institutions, a tenu compte des aspects tant sanitaires, sécuritaires que climatiques qui continuent à éprouver le fondement de notre économie. Il ambitionne d’apporter des réponses conséquentes à tous ces défis tout en permettant la relance dans les secteurs porteurs et en améliorant la promotion des investissements, la facilitation des affaires et du commerce intérieur et extérieur par des mesures incitatives, l’atténuation de certains impôts et taxes, le plafonnement des pénalités, la mise en place d’une amnistie fiscale et la régulation des contrôles fiscaux. Il a en outre été élaboré suite à l’approbation par le Conseil d’Administration du FMI d’un nouveau programme de Facilité Elargie de Crédit (FEC) sur la période 2021-2024. Ce programme, faut-il le rappeler, est un catalyseur pour la mobilisation des appuis budgétaires, des dons et des prêts auprès d’autres partenaires au développement.

Aussi, en 2022 les efforts entrepris pour la mobilisation et la sécurisation des ressources ainsi que la rationalisation des dépenses publiques se poursuivront dans le respect strict de l’orthodoxie et de la discipline budgétaire.

Le contexte macroéconomique dans lequel est préparé le Projet de Loi des Finances est marqué par divers chocs macroéconomiques liés notamment à la pandémie du Covid-19, à l’insécurité dans les pays limitrophes, à l’afflux des réfugiés et le changement climatique. En dépit de ce contexte difficile, l’économie tchadienne devrait enregistrer un taux de croissance de 4,1% en 2022 contre 3,7% en 2021. Ce regain de croissance proviendrait du dynamisme global des activités économiques aussi bien dans le secteur pétrolier que dans le secteur hors pétrole.

En termes d’innovations fiscales, ce Projet de Loi introduit des innovations, des modifications ou des compléments dans certaines dispositions du Code Général des Impôts et du Code des Douanes de la CEMAC mis à jour au niveau communautaire.

Une autre innovation majeure introduite dans le Projet de Loi concerne la simplification et l’unification des textes législatifs et réglementaires qui encadrent la gestion des revenus pétroliers.

Enfin, le Projet introduit une taxation au taux réduit pour certains matériaux de construction notamment le fer à béton, les produits finis et dérivés de l’industrie textile usinés localement avec comme objectif l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité de nos industries.

Le Projet de Loi des Finances prévoit 1 359 Milliards de recettes budgétaires y compris les dons, soit une hausse significative de 260,8 Milliards par rapport à la Loi des Finances 2021. Cette hausse des recettes budgétaires résulte essentiellement de l’accroissement de plus de 86% des recettes pétrolières dû à la hausse des cours du Brent en 2021 qui a eu des répercussions positives sur l’impôts sur les sociétés ainsi que les redevances et participations. Toutefois, l’évaluation des recettes et des dépenses du Projet de Loi des Finances 2022 met en évidence un déficit budgétaire hors don de 13, 238 Milliards. Ce qui obligera l’Etat à faire recours à la Facilité Elargie de Crédit dans le cadre de son programme avec le FMI, ainsi qu’à des appuis des partenaires au développement pour financer son budget.

Enfin, le projet de Loi des Finances s’inscrit résolument dans la volonté du Président du Conseil Militaire de Transition et du Gouvernement de préserver les acquis sociaux des travailleurs, l’amélioration des conditions de vie des soldats, l’amélioration des conditions d’études des étudiants, le soutien aux personnes vulnérables et à celles vivant avec un handicap, à la jeunesse, à la petite enfance, à la femme, au monde rural, aux villes, à la culture et enfin aux ménages par l’accroissement de la subvention à la stabilisation du prix du gaz domestique et enfin par des mesures de relance économique.

Le Projet de Loi des Finances est adopté par le Conseil des Ministres.

Commencé à 10H, ce Conseil a pris fin à 11H30.

Le Ministre de la Communication,

Porte – parole du Gouvernement

ABDERAMAN KOULAMALLAH

Tchad : compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres

Il s’est tenu ce jour du lundi 29 novembre 2021 un Conseil Extraordinaire des Ministres sous la présidence du Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’État, Président du Conseil des Ministres.

À cette occasion, le Conseil a eu à examiner deux (2) projets de loi présentés par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Chargé des droits humains.

Le premier projet, adopté par le Conseil des Ministres, porte amnistie générale pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion. Cette amnistie devrait bénéficier à 39 de nos compatriotes qui ont subi une condamnation principalement en application des dispositions du Titre I du Livre II du code pénal.

Le second projet de loi, également adopté par le Conseil, porte amnistie générale pour des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans dans les forces armées. Ce projet vise à absoudre 257 membres des groupes armés des condamnations prononcées par la Cour criminelle de N’Djamena, ayant siégé à Korotoro en date du 22 août 2019.

Ces deux projets de loi sont la traduction concrète de l’engagement exprimé par le Président du Conseil Militaire de Transition lors de son adresse à la Nation à l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance de notre pays.

En effet, en raison des circonstances particulières que vit notre pays depuis la disparition aussi brutale que tragique du Maréchal du Tchad, le Président du Conseil Militaire de Transition avait fait part de son irrésistible volonté de bâtir un Tchad de paix, de stabilité et de sécurité en associant toutes les Tchadiennes et tous les Tchadiens, d’où qu’ils viennent et où qu’ils soient. C’est dans cette logique que s’inscrivait l’appel lancé, par le Chef de l’État, à destination de nos frères et sœurs appartenant à des groupes politico-militaires en vue de revenir se joindre à cette noble œuvre de construction d’un Tchad nouveau.

En application de cet engagement et afin de parachever les conditions d’une réconciliation sincère et intégrale des filles et fils du Tchad, il est apparu indispensable de faire table rase des vestiges hérités des périodes sombres de notre pays en accordant une amnistie générale à ceux qui, pour une raison ou une autre, avaient choisi la voie de l’exil et/ou de la violence pour exprimer leurs divergences politiques.

Au cours du Conseil des Ministres, le Président de la République et le Premier Ministre de Transition ont réitéré le message d’unité, d’inclusivité et de sincérité dans le pilotage du processus de réconciliation dont le point d’orgue sera le Dialogue National Inclusif attendu dans les semaines ou mois à venir.

Le Chef de l’État a une nouvelle fois appelé tous les acteurs à leur devoir de patriotisme et de responsabilité pour saisir cette extraordinaire opportunité de remettre notre pays sur des solides rails de la paix et du progrès.

Le Conseil a ensuite suivi une communication du Président du Conseil Militaire de Transition portant sur les critères de nomination aux postes de responsabilité dans les différents ministères. Le Président dit avoir constaté, qu’en dépit de la note circulaire du Premier Ministre de Transition du 08 Septembre 2021, certains ministres continuent de proposer pour les nominations aux postes de responsabilités des profils qui ne respectent pas les critères de compétence, d’expérience et d’équité.

Dorénavant, toute proposition de nomination doit strictement respecter les critères suivant:

– La compétence

– L’expérience

– L’équité

Tous les ministres ont été appelés à assumer pleinement leurs fonctions et à prendre entièrement leur responsabilité dans le strict respect de leurs prérogatives et attributions.

Commencé à 10h00, le Conseil a pris fin à 11h00.

Le Ministre de la Communication,

Porte-parole du Gouvernement,

ABDERAMAN KOULAMALLAH