Tchad : la 2ème édition de la journée de prévention des conflits agriculteurs-éleveurs de Laoukassi se tient ce jour

Ce mercredi 16 décembre 2020, le Canton Laoukassi, dans la province du Logone occidental commémore la 2ème édition de la journée de prévention des conflits agriculteurs-éleveurs

Après l’édition du 4 mars 2018, les éleveurs et agriculteurs de Laoukassi se retrouve aujourd’hui à l’occasion de la journée de prévention des conflits agriculteurs-éleveurs. Elle est placé sous le thème : « la conquête, la conservation, et la consolidation de la paix sociale ». Prévu tous les deux ans, cette journée a pour objectif de chercher des solutions pour atténuer la destruction des champs en période de pluies.

En prélude à cette célébration, le sous-préfet de Laoukassi, Ali Barkaï Saleh explique que la sous-préfecture de Laoukassi est l’une des circonscriptions du Logone occidental qui a autrefois connu un nombre considérable des conflits opposant les agriculteurs aux éleveurs.  « Avant 2017, il y’avait chaque année des morts », fait-il savoir. Le responsable administratif note que les objectifs visés par la première édition ont été atteintes. A savoir finir les deux saisons avec zéro décès. Les conflits ont baissé de 15%, soit quatre blessés et zéro décès.

D’après le sous-préfet de Laoukassi, les échauffourées observées proviennent des transhumants des localités voisines. Ils détruisent les champs à leurs passages. Néanmoins des solutions sont en train d’être trouvées pour remédier à cela dès juin prochain, assure Ali Barkaï Saleh.

Tchad : un conflit agriculteur/éleveurs fait Cinq morts dans la Tandjilé

Un affrontement sanglant, opposant les éleveurs aux agriculteurs a causé la mort de cinq personne le dimanche 13 décembre, dans la localité de Darengdje, canton Delbian dans la province de la Tandjilé

Un autre conflit opposant les agriculteurs aux éleveurs a été à l’origine de perte de vies.Cinq personnes sont mortes à Delbian, dans la province de la Tandjilé alors qu’ils étaient confrontés aux éleveurs. Un chef de village a également perdu la vie dans ces affrontements signale des riverains.

Tout serait parti d’une dévastation des champs, qui s’est transformé en dispute pour finir en combat. Des sources sur place expliquent que les agriculteurs sont venus de plusieurs villages de la localité pour contrer les éleveurs qui dévastaient les champs. Alertées, les forces de l’ordre se sont dépêchées sur les lieux. Malheureusement le mal avait déjà été fait. Les tirs de sommation des hommes en tenues ont retentit quand le sang avait déjà été versé. Les autorités sécuritaires ont fait une ceinture pour escorter les éleveurs et leurs troupeaux hors de la localité.

Plusieurs personnes ont également été interpellées suite à cette confrontation. Elles ont été acheminées vers Laï, le chef-lieu de la province de la Tandjilé. Les autorités administratives assurent que le calme est revenu et des enquêtes sont en cours.

 

Tchad : des dizaines de morts enregistrés dans le conflit agriculteurs-éleveurs au Mayo Kebbi Est

Des violences ont éclaté entre les agriculteurs et les éleveurs dans plusieurs villages de la province du Mayo Kebbi Est. Plusieurs personnes y ont laissé les vies, des maisons et des champs partis en fumée

Le vieux problème dénommé ‘’conflit agriculteurs-éleveurs’’ a de nouveau fait couler le sang des citoyens tchadiens en ce début de semaine. Les affrontements seraient partis du village bélé,  département de la Kabbia, avant de s’élargir à d’autres localités de la province du Mayo Kebbi Est. Près de 5 personnes sont passés de vie à trépas ce mercredi 25 novembre 2020

D’après les riverains, les éleveurs auraient dévastés les champs de certains agriculteurs. Ce qui a poussé ces derniers à la révolte et provoquer des affrontements sanglants. Les mêmes sources ajoutent qu’après constat des premiers passages des éleveurs dans les champs, des plaintes ont été déposées à la brigade et à la justice sans suite favorable. Les affrontements se sont poursuivis ce 25 novembre 2020.

Les attaques se sont élargies à plusieurs villages et les morts et blessés se comptent par dizaines. Des maisons et des récoltes sont parties en fumée suite aux incendies.

Des hommes politiques à l’instar de Saleh Kebzabo ont marqué leur indignation : « Pas plus tard qu’il y a quelques jours je tirais la sonnette d’alarme sur le conflit éleveurs/agriculteurs. Mais les faits sont tristes et cruels, les affrontements horribles avec des villages incendiés et de nombreuses victimes, des milliers de déplacés… », écrit le député de l’UNDR sur sa page Facebook. Il a adressé toute sa compassion aux familles de blessés.

 

Borkou : un accord de paix signé entre les communautés en conflit

La signature de procès-verbaux de réconciliation de ces communautés, a eu lieu en présence du Le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, le général Mahamat Abali Salah.

Fin de conflit entre les deux communautés sœurs du département d’Emi Koussi  et du Borkou. Depuis plus d’un an, des conflits intercommunautaires opposent les populations de ce département.

Le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense nationale, des anciens combattants et victimes de guerre, le général Mahamat Abali Salah, et le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, ont présidé dimanche 15 mars à Faya, dans la province de Borkou, la signature de procès-verbaux de réconciliation entre lesdites communautés.

Plusieurs autres responsables militaires et administratifs ont pris part à la rencontre. Il faut dire que, cette réconciliation fait suite à la dernière visite du chef de l’Etat dans la localité. Idriss Deby a instruit un retour à la paix sociale entre les deux communautés sœurs.

Les accords de réconciliation mettent fin à des différends qui avaient engendré des morts d’hommes.

« Sans la paix, toute action visant à amplifier le Borkou sera promis à l’échec. Il est du devoir de chacun ici présent de s’impliquer personnellement pour que cette réconciliation entre les deux communautés liées par le sang et par l’histoire ne soit pas seulement perçue comme une simple action mais plutôt que cela se traduise par un comportement », a déclaré le général de corps d’armée Mahamat Abali Salah.

« Ne pensez pas comme si le découpage administratif devait vous diviser. Au delà de tous ses préjugés, vos liens resteront », a ajouté le ministre.

Le ministre en charge de la défense nationale a appelé la population à la plus grande vigilance pour mieux pacifier les frontières contre les bandes organisées qui « guettent la moindre occasion pour se faire écouter. »

Violence éleveurs-agriculteurs : un accord de réconciliation vient d’être signé

Le gouverneur du Moyen-Chari, Abadi Saïr a réussi à réconcilier deux camps après des violences entre éleveurs et agriculteurs qui ont fait 11 morts la semaine dernière.

Un procès-verbal de réconciliation a été signé entre les éleveurs et les agriculteurs de Sandana, localité située dans la sous-préfecture de Koumogo, dans la province du Moyen Chari.

Après le conflit qui les a opposés, les deux communautés se sont demandées mutuellement pardon. Cette réconciliation est rendue possible grâce aux efforts du gouverneur de la province du Moyen Chari, Abadi Saïr Fadoul et quelques associations œuvrant pour la cohabitation pacifique.

La dévastation du champ d’un agriculteur par les bœufs d’un éleveur et de son fils, serait à l’origine de ce malheureux incident qui a fait 11 morts dont huit du côté des agriculteurs et deux du côté des éleveurs ainsi que des blessés de part et d’autres.

Ce procès verbal de réconciliation n’empêchera pas aux enquêtes de se poursuivre afin de situer les responsabilités, a affirmé le gouverneur Abadi Saïr Fadoul.

« Je ne suis d’aucune couleur ethnique, ma couleur c’est le bleu, jaune, rouge qui réunit tous les fils et filles du Tchad », a indiqué le gouverneur.

Le gouverneur a par ailleurs, demandé aux populations de la province du Moyen Chari, de cultiver la paix afin d’éviter ces genres de conflits à l’avenir. Il a cité au passage le cas du Sila et du Ouaddaï où les conflits ont obligé les autorités à instaurer l’état d’urgence.

Les chefs religieux doivent s’impliquer dans la sensibilisation, a conclu le n°1 du Moyen-Chari.

Conflit entre agriculteurs et éleveurs : 14 présumés auteurs et complices aux arrêtés

A la suite du conflit opposant agriculteurs et éleveurs survenu à Tchiré II, dans la province de Tandjilé ouest, 14 présumés auteurs et complices de tuerie ont été présentés au parquet de Béré.

Les autorités civiles et militaires de la province de la Tandjilé Ouest se sont activées pour rechercher les auteurs de la tuerie et mettre en garde la population de cette localité. « D’autres complices sont recherchés et les chefs de canton doivent nous aider à les retrouver » a indiqué le directeur général de la gendarmerie nationale, Idriss Mis Moro.

Pour le procureur de la République près du tribunal de grande instance de Laï, Abdoulaye Gonokono, le parquet veillera à ce que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur pour dissuader tout acte de violence.  Le conflit a fait, selon le bilan définitif, 6 morts et 29 blessés.

Tchad : les orpailleurs de Miski refusent de déposer les armes

Malgré l’appel au désarmement lancé par le gouvernement le 03 mars, ils refusent de lâcher prise à Miski.

En effet, Miski est une localité située au nord-ouest du Tchad, où des affrontements répétitifs opposent l’armée aux orpailleurs.

« Nous refusons catégoriquement d’être désarmés dans la mesure où les raisons qui nous ont conduits à prendre les armes contre les autorités n’ont pas trouvé de solution », a déclaré le porte-parole du comité d’autodéfense de Miski.

Ainsi, serait convoitée par des personnes proches du régime. Et ce, au même titre que la zone aurifère de Kouri Bougoudi, selon le porte-parole du comité d’autodéfense.