Football : le franco-tchadien Kevin N’doram condamné à 1 an de prison avec sursis

L’attaquant du FC Metz, Kevin N’Doram écope de un an de prison avec sursis et une amende de 10.000 euros. La sentence a été prononcée le 15 décembre 2020 par le tribunal de Reims en France.

Le fils de l’ancienne gloire du football tchadien, Japhet N’Doram est reconnu coupable des faits de blessures involontaires d’un accident de la circulation. Le jeune joueur au volant d’une voiture, a connu un accident dans lequel  son coéquipier Manuel Cabit a été gravement blessé. Ce dernier a eu un choc lourd sur ses deux jambes et en a perdu l’usage. Il a été opéré au rachis lombaire.

Le jeune joueur messin était sorti indemne, néanmoins, il a été placé sous contrôle judiciaire par. La décision du tribunal correctionnel de Reims le condamne à un an de prison avec sursis, une amende de 10.000 euros. Son permis de conduire lui a également été retiré avec interdiction de le repasser sous une année.

Le procureur de Reims, Mathieu Bourrette relève que l’accident est survenu sur l’A4 de Reims. Elle a été provoquée par une perte de contrôle du véhicule pour cause d’excès de vitesse.

 

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Tchad : Hissein Habré retourne en prison

Son congé pénitencier de 60 jours est arrivé à expiration le 6 juin. Ses avocats ont émis une demande de renouvellement, mais la justice sénégalaise a rejeté le 6 juin par la justice sénégalaise

L’ancien président tchadien avait reçu mandat de regagner son domicile en raison de la pandémie du coronavirus. Il avait été assigné à résidence surveillée. La libération entrait dans le cadre de la mesure de désengorgement édictée par le président sénégalais Macky Sall, pour éviter la propagation de la covid-19.

Le ministre sénégalais de la justice Me Malick Sall dans l’une de ses communication explique : « l’affaire Hissein Habré est actuellement en instruction devant le juge de l’exécution des peines. Il va devoir retourner dimanche en prison, comme cela avait été indiqué ». Ses avocats avaient entrepris une démarche de renouvellement auprès des juges d’application des peines mais la demande a été rejetée le 6 juin par la justice sénégalaise. Deux conditions avaient été imposées à cet effet. Primo Hissein Habré devrait regagner la prison avant d’émettre une demande de renouvellement de permission et en deux, ladite demande doit se faire un mois après le retour en prison.

L’ancien président a été condamné par les Chambres Africaines extraordinaires le 30 mai 2016. Il a été inculpé pour les faits de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture.

Réactions : la CASAC condamne le saccage de l’Ambassade du Tchad en France

Le président de la Coalition des Associations de la Société Civile pour l’Action Citoyenne (CASAC), Mahmoud Ali Seid a fait le mardi 26 mars 2019, à son domicile au quartier Ndjari, un point de presse relatif au saccage de l’ambassade du Tchad en France.

La CASAC dit « condamner avec la dernière énergie ce qui vient de se passer à Paris ». Selon elle, « cet acte de vandalisme et de banditisme à grande échelle est l’expression visible de la délinquance, de l’amertume des hommes fauchés par leur devenir parce qu’ils n’ont pas su prendre le bon chemin ». 

Le président de la CASAC, Mahmoud Ali Seid se dit « choqué par le comportement irresponsable de certains chenapans et autres délinquants sévissant en France » qui s’en prennent à la chancellerie tchadienne, à l’image, au symbole même du Tchad ». Par ailleurs, il indique que « ces personnes sont des hommes sans foi, ni loi ». Il appelle à ce qu’ils soient traduits devant la justice. « Nous demandons au nom de la société civile, surtout de la CASAC, que ces individus soient déchus de leur nationalité tchadienne. Ils sont de mèche avec le terrorisme international. Se sentant défaits en Libye, et dans certains pays voisins, ils s’en prennent au symbole de notre pays. Vous l’aurez remarqué à travers leur réaction, leur phraséologie qu’ils avaient usité quand ils avaient saccagé l’Ambassade du Tchad à Paris, que la paix et la stabilité dans notre pays ne fait pas que des heureux. C’est pourquoi ces énergumènes s’en sont pris à notre chancellerie », affirme le président de la CASAC, Mahmoud Ali Seid.

Il ajoute que « aucun grain de nationalisme ne sommeille dans le corps de ces individus. Nous réitérons notre soutien aux institutions de la République, au chef de l’Etat Idriss Déby Itno qui se bat nuit et jour, sans jamais faillir pour que le peuple tchadien jouisse de la paix, et qu’il continue par baigner dans cet environnement de stabilité et sérénité. Nous lui apportons notre soutien indéfectible. Ces individus sont en mal d’existence, c’est pourquoi ils s’en prennent au symbole de la République. Ils s’en prennent à tout ce qui parait comme évolution, développement, succès, réalisation devant eux. Donc ils sont des ennemis de la paix, du développement, de la République ».

La CASAC « appelle les pays amis, surtout la France, de ne point accepter que des individus mal intentionnés, des voyous, des délinquants, qui soutiennent le terrorisme international, s’en prennent à l’image de notre pays à l’extérieur ». D’après la coalition, « ce comportement condamnable à tout point de vue doit être rejeté ». 

« Nous demandons aux autorités françaises de traduire ces personnes devant la justice pour qu’ils répondent de leurs actes. Nous demandons aux responsables des institutions et départements ministériels concernés d’entreprendre des mesures allant dans le sens de déchoir ces derniers purement et simplement de leur nationalité », estime le président de la CASAC, Mahmoud Ali Seid.