Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.La Commission de la CEDEAO à Abuja a indiqué dans une déclaration que le sommet se tiendra virtuellement par vidéoconférence. Il fait suite aux résultats des efforts de médiation entamés la semaine dernière à Bamako par cinq dirigeants régionaux pour tenter de mettre fin à la crise, alors qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Une précédente mission diplomatique à Bamako des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Il y a eu des scènes de violence dans les rues de Bamako et d’autres villes du pays où des manifestants de l’opposition avaient affronté les forces de sécurité.

Le chef du mouvement, l’Iman Mahmoud Dicko, a déclaré peu de temps après la médiation de jeudi dernier qu’il ne pouvait pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président.

L’hommage unanime de la presse sénégalaise à Babacar Touré

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la mort du fondateur du groupe de presse Sud Communication.Babacar Touré « est décédé hier soir (dimanche) à Dakar », informe Le Soleil. Le quotidien national affirme que « la presse africaine, en particulier sénégalaise, perd l’un de ses monuments qui a gravé son nom dans les annales du pluralisme médiatique »

Cela fait dire à L’AS qu’ « un géant s’est effondré ». Et ce journal renseigne que l’ancien président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) « s’est éteint à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) des suites d’une maladie ».

Avec le calembour « Le Touré joué », lisez le tour est joué, Le Quotidien indique « la fin d’une histoire ». Poursuivant, ce journal souligne que le défunt était « un architecte, un référent de qualité de la presse. Babacar Touré, plus connu sous la signature BT, c’est un fabuleux destin qui vient de s’interrompre. A 69 ans ».

Pour Lii Quotidien, c’est « un pan de la presse indépendante (qui) s’affaisse », non sans mentionner que Babacar Touré est « diplômé en Sociologie, en Sciences politiques, en Journalisme et Communication, et titulaire d’un Certificat de maîtrise d’anglais ».

Dans les colonnes de Lii Quotidien, Mamadou Koumé, ancien directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) lui rend un vibrant hommage : « C’est au Cesti (Centre d’études des sciences et techniques de l’information, Dakar) que nous nous sommes connus en 1976. (Nous) sommes restés des amis. Mbaye, comme je l’appelais, était un homme courageux, sincère et généreux. Un seigneur s’en est allé ».

A en croire Vox Populi, « la presse perd un modèle et une icône ». EnQuête en conclut que les professionnels des médias sont « touchés au cœur ». Dans ce journal, M. Koumé, qui fut aussi le président de l’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS), soutient que « quand il lançait Sud avec (entre autres) Abdoulaye Ndiaga Sylla, il fallait beaucoup de courage pour relever ce défi. C’était un éclaireur, un visionnaire. C’est un exemple pour tous les journalistes, surtout pour la jeune génération ».

De son côté, L’Observateur fait noter que « la mauvaise nouvelle, à la vitesse de la lumière, a assombri les cœurs, éteint les pensées évanescentes. C’est que Babacar Touré, grand manitou de la presse n’était pas qu’un patron. C’était, selon beaucoup de témoignages, un contemporain capital. Quelqu’un qui se lève par l’érudition, mais surtout par l’humilité ».

Enfin, Tribune rappelle que Babacar Touré, né en 1951 à Fatick (centre), est « membre fondateur de l’Union nationale des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Unpics) devenue plus tard le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) ».

Société, coronavirus et Mali au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA abordent principalement les préparatifs de la fête de l’Eid el Kébir, la propagation inquiétante de la pandémie de Covid-19 et la crise sociopolitique au Mali.Vox Populi informe que « l’oignon et la pomme de terre (sont) hors de portée » à six jours de la Tabaski. Les prix qui s’établissent à 500 et 600 francs CFA, sont passés « du simple au double ».

Mais au-delà de cette conjoncture, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr fait son vœu dans L’AS : « Que chaque Sénégalais fête la Tabaski là où il est ».

Cet appel vise à limiter la propagation du nouveau coronavirus selon Le Quotidien qui parait aujourd’hui sous le titre : « Diouf Sarr confine les Sénégalais ». Selon le ministre, la pandémie est « en train de faire un yoyo ».

Sa propagation est « inquiétante », d’après Libération qui rapporte que 301 nouveaux cas ont été enregistrés dans les dernières 48 heures. Quatre nouveaux décès portent par ailleurs le bilan macabre du virus à 182 morts.

Pendant ce temps, les cas graves admis en réanimation sont passés de 39 à 49, souligne L’AS là où le quotidien national Le Soleil recense près de 3000 patients sous traitement.

Directeur des Opérations d’urgences sanitaires (Cous) au ministère de la Santé, Dr Abdoulaye Bousso demande dans Vox Populi « qu’on évite de faire de la cotisation s’il y a une épidémie ».

Sur un autre sujet, EnQuête indique que l’impasse sociopolitique au Mali est « une poudrière aux portes du Sénégal ». L’Etat malien est « au bord de l’effondrement, car presque aucune institution ne marche plus », justifie le journal dans lequel un docteur en Sciences politiques estime qu’il « faudrait arriver à faire comprendre à IBK qu’il est devenu un facteur bloquant ».

En revanche, Le Soleil souligne que « la France salue la médiation ouest-africaine » avec cinq chefs d’Etat de la Cedeao qui se sont rendus jeudi à Bamako.

Dans Les Echos, Alioune Tine, militant des droits humains, dit « pourquoi (il était) dans la délégation du président Macky Sall au Mali » pour la médiation entre le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keita et le M5 de l’imam Mahmoud Dicko.  « J’ai collaboré sérieusement avec le chef de l’Etat sur ce dossier. Je fais de l’alerte au niveau du président de la République depuis longtemps », déclare l’ancien directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le Soleil traite également du foncier et interroge le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), Benoit Sambou. Ce dernier estime que « la contractualisation est la solution ».

L’Observateur aborde les conséquences d’une situation financière « catastrophique » de la Société africaine de raffinage (SAR) qui est « à l’arrêt ». Le journal estime que la Senelec est à « moins d’une semaine de réserves » et seuls « 120 mégawatts sauvent Dakar du noir » pour le moment.

En football, Le Soleil informe que « Kalidou Koulibaly chauffe le mercato ». Parlant de son avenir dans Record, le défenseur sénégalais de Naples note qu’il ne peut « pas faire de promesse ».

Ce journal rapporte également que Watford d’Ismaila Sarr est obligé de réaliser « l’exploit » cet après-midi devant Arsenal pour éviter l’alternative du « purgatoire ».

Pendant ce temps, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain, Idrissa Gana Guèye, a remporté la Coupe de France, son deuxième trophée de la saison après le championnat de la Ligue 1. Il « succède » ainsi à Mbaye Niang et Edouard Mendy, joueurs de Rennes.

Toutefois avec le PSG, Guèye fonde une « inquiétude pour Mbappé », le jeune prodige français sorti hier sur blessure à moins de trois semaines du quart de finale de la Ligue des champions face aux surprenants italiens de l’Atalanta Bergame.

La médiation de la crise malienne au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la médiation de chefs d’Etat de la Cedeao à Bamako pour le règlement de la crise sociopolitique malienne.Le Quotidien parle d’«échec » de la médiation entre  IBK et Imam Dicko parce que « chacun fait le malien ». Vox Populi précise que la médiation « bute » sur les exigences du M5 de l’imam Dicko.

Ainsi un sommet extraordinaire est « prévu lundi » après la médiation des chefs d’Etat de la Cedeao au Mali, fait savoir le quotidien national Le Soleil.

Macky Sall était à Bamako jeudi avec quatre homologues pour « faire en sorte que la stabilité revienne au Mali et dans toute la sous-région ». « La Cedeao existe pour protéger tous les peuples de la communauté », soutient le Ghanéen Nana Akufo Addo.

Par ailleurs, le chef d’Etat sénégalais précise dans Le Quotidien que « nous ne sommes pas au Mali pour imposer une voie ».

Sur un autre sujet, Vox Populi soutient que « 38,7% des Sénégalais sont pauvres », citant une enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur l’incidence de pauvreté individuelle entre 2018 et 2019.

Dans un langage terre à terre, EnQuête note que « 38 Sénégalais sur 100 vivent avec moins de 1000 FCFA par jour ».

Face aux rumeurs de remaniement ministériel, le journal note que le gouvernement d’union nationale est « une mauvaise idée », reprenant par là les idées de politologues et observateurs qui estiment que la situation actuelle « ne nécessite » pas un gouvernement élargi. Ce serait d’ailleurs « politiquement suicidaire pour l’opposition », selon Dr Maurice Dione.

L’AS donne « les raisons d’une reculade de l’Etat » dans le non-respect des accords signés avec le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) qui poursuit sa grève.

A une semaine de la fête de Tabaski, le journal fait savoir aussi que « les prix des denrées flambent » même si Le Soleil note que « 151.000 moutons (sont) déjà recensés à Dakar ».

Sur le coronavirus, L’Observateur rapporte des « témoignages inédits » de soignants qui font « face à la cruauté de la mort ». Si la sage-femme Tacko Basse a « sombré dans la dépression », le médecin Ibrahima Fall était « dévasté » tandis que son collègue Oumar Samb a « pleuré comme un môme ».

Pendant ce temps, L’AS rapporte une « explosion des cas communautaires (qui) fait peur à Kédougou », dans le Sénégal oriental.

L’Observateur revient sur le litige foncier opposant Ndingler à l’hommes d’affaires Babacar Ngom, avec un focus sur la trajectoire d’Abdoulaye Galgor Dione, « symbole de la résistance » de ce village. Il fut lutteur et soutien de Macky Sall, a trouvé le journal dans son « histoire jamais racontée ».

Par ailleurs la « vraie bataille » de Ndingler est aujourd’hui « la restitution définitive des terres », estime Dr Robane Faye, coordonnateur du comité de suivi.

Libération titre sur « ce que dit le tribunal arbitral » sous l’égide de la CNUDCI à propos de l’affaire Bibo Bourgi et l’Etat du Sénégal. En effet, le Sénégal est « condamné à verser 148 milliards mais le paiement ne sera exigible qu’en cas d’exécution forcée de l’arrêt de la CREI qui réclamait le même montant à Bibo ».

En football, Stades et Record titrent sur la finale de la Coupe de France opposant ce soir le PSG à Saint-Etienne. Les quotidiens sportifs s’attendent à un deuxième doublé coupe-championnat du milieu sénégalais de Paris, Idrissa Gana Guèye. En 2011, il avait réalisé la même performance avec Lille avant de s’envoler en Angleterre.

Dans ce pays, son compatriote Famara Diédhiou se sent « heureux et fier » en Championship où son club Bristol City l’a élu meilleur joueur de la saison, selon Stades.

Coronavirus, politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les principaux portent sur les conséquences de la Covid-19, l’actualité politique et les faits sociétaux.Face au rebond de la pandémie de Covid-19, Le Soleil souligne que le président « Macky Sall appelle à accentuer la sensibilisation ».

EnQuête, informé par des virologues, infectiologues et épidémiologistes « mécontents », épingle la gestion de la pandémie à cause des « péchés de l’Etat ». Ces spécialistes, « inquiets » de la flambée des cas, invitent l’Etat à « être ferme sur les masques ».

Aujourd’hui, le Sénégal a dépassé le cap des 9000 cas, d’après Vox Populi.

Le coronavirus impacte par ailleurs « le milieu du travail », selon L’AS qui note que « le chômage technique touche 11.901 salariés », citant un rapport de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale (DGTSS).

Le Quotidien embouche la même trompette et souligne que « le virus étouffe l’informel ». En effet, les mesures restrictives « ont bloqué le secteur de la pêche et freiné les transports ».

L’Observateur fait des « révélations sur le labo politique de Macky Sall ». Le journal met des noms sur « les visages du réseau présidentiel » qui travaille sur les « stratégies ».

En revanche, l’ancien ministre d’Etat Habib Sy (sous Wade) propose dans Vox Populi « une présidentielle anticipée en 2022 sans Macky » Sall pour éviter une « instabilité » au Sénégal. « Notre pays ne sera pas exempt d’une contagion du virus d’instabilité dans la sous-région », analyse-t-il dans une tribune, soulignant que « les pouvoirs à l’origine de crises n’ont aucune chance de survie ».

Comme déçu du successeur d’Abdoulaye Wade (2000-2012), Dr Cheikh Tidiane Dièye note dans EnQuête que « Macky Sall avait tous les atouts pour changer le système ».

Sur l’affaire des armes saisies dans la cité religieuse de Touba, Libération rapporte « les aveux explosifs de Saliou Thiam et Cheikh Lô », parmi les mis en cause. Ce dernier « cachait des munitions de guerre dans les toilettes de son domicile ». Il renseigne aussi que ses fournisseurs sont « basés à Dakar ». A l’inverse, le premier a révélé aux policiers que « des dignitaires religieux » lui remettaient des armes destinées « à la vente ou à la réparation ».

Face à toutes ces révélations, EnQuête trouve ce « dossier complexe ».

En société, Le Soleil renseigne qu’un chauffeur perd le contrôle de son camion et tue trois personnes à Dakar. Cet accident qui s’est produit à Yoff-Apecsy a « écrasé un homme et tué deux enfants », précise L’AS.

Agés de 3 et 7 ans, ils ont été « écrasés dans un taxi » alors que la troisième victime est un marchand ambulant, informe Vox Populi. « Depuis l’arrivée des premières pluies, il y a eu beaucoup d’accidents à Dakar », explique le lieutenant-colonel Pape Ange Michel Diatta de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).

En football, Stades note que Liverpool de Sadio Mané, brillant vainqueur hier soir de Chelsea (5-3), « termine en beauté » en soulevant le trophée de champion de Premier League anglaise. Dans leur stade d’Anfield, les Reds ont gagné 18 fois et fait un mlatch nul cette saison.

Record revient aussi sur la « soirée de gala pour Sadio et les Reds », avec « le trophée étrenné » et « Chelsea étrillé ».

Pendant ce temps, l’entraineur de Marseille André Villas-Boas « met une croix » sur le recrutement du Rennais Mbaye Niang : « Ni les moyens ni l’intérêt pour faire venir » l’attaquant international sénégalais, a-t-il expliqué dans le journal.

Comptes et mécomptes du coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font la part belle à la pandémie de Covid-19, dans sa gestion par les autorités et les conséquences sociales entraînées.« Dakar dans l’œil du cyclone », titre Vox Populi, soulignant que 6000 cas de coronavirus sont recensés dans la région dont 56% dans les 19 communes du département de Dakar.

Le Quotidien épingle la gestion de la pandémie qui est d’une « opacité maladive », illustrant la formule par l’image du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Le journal note en effet une « absence de données sur les malades et les cas de décès ».

Traitant un autre angle, L’Observateur dévoile « les incroyables secrets des internés du coronavirus » dont les balades amoureuses et le projet de mariage de deux malades rencontrés au centre de traitement de Diamniadio.

Pendant ce temps, des femmes enceintes voient leurs « vies en danger » avec l’abandon des visites médicales à cause de la Covid-19, constate le journal.

Dans le quotidien national Le Soleil, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye donne des « propositions » pour la relance de l’après-Covid-19 là où le ministre Mansour Faye se livre à un « exercice de transparence » dans la distribution de l’aide alimentaire d’urgence.

En effet « sur 146.000 tonnes de denrées expédiées, aucun kilogramme n’a été déclaré perdu ou détourné », souligne dans Vox Populi le colonel Moussa Bayo de la Direction du matériel des Armées.

Autre conséquence du coronavirus : l’île de Gorée se trouve « au bord du gouffre », selon EnQuête. Le site historique est « coupée du monde depuis 4 mois », le privant ainsi de 95% de ses ressources avec l’arrêt du tourisme. « Si l’Etat ne nous aide pas, on aura des problèmes », alerte le maire Augustin Senghor.

Sur les rapports de l’Inspection générale d’Etat (IGE), L’AS rapporte les observations du Forum Civil qui se défausse sur l’organe de contrôle de la bonne gouvernance des affaires publiques. « Dans les trois rapports, il n’y a aucune information sur le Pracas, le PUDC, le Prodac, les bourses familiales, Ila Touba, le building. Elle est restée muette sur les question essentielles », dénonce Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil.

Poursuivant dans L’Observateur, il déclare qu’il « y a une volonté de protéger des agents de l’administration centrale ».

En fait divers, Vox Populi et Le Quotidien rapportent que Ousseynou Diop encoure 20 ans de prison pour le meurtre du taximan Ibrahima Samb, il y a quatre ans. Suite à une banale histoire dans une station d’essence, le présumé aurait sorti son pistolet avant de lui viser une balle dans la tête. A la barre, la maman du taximan a dit à celui-ci : « Tu as tué mon unique fils, mais tu m’as tuée aussi, je suis un cadavre qui erre ».

En football, Record revient sur le sacre du club de l’international Demba Ba dans le championnat turc. « Il y a 4 ans, tout le monde me croyait fini », dit-il revanchard.

En lutte avec frappe, le journal s’attend à ce que Pikine réédite « l’exploit de 2018 » vu que Eumeu Sène, Ama Baldé et Boy Niang sont « en Nguimb » (pagne que nouent les lutteurs).

Société, fait divers et justice alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent particulièrement de trois sujets allant de l’affaire Ndingler à celle d’une femme accusée de vol et tripotée, en passant par le malaise dans la famille judicaire.Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent particulièrement de trois sujets allant de l’affaire Ndingler à celle d’une femme accusée de vol et tripotée, en passant par le malaise dans la famille judicaire.

« Les paysans retrouvent leurs champs aujourd’hui », titre le quotidien national Le Soleil, soulignant qu’une « solution définitive » est envisagée après l’hivernage.

Vox Populi et Le Quotidien s’accordent à dire que le président Macky Sall « rend » aux paysans leurs terres, même si c’est « en attendant la solution définitive ». Mais d’ici là, « c’est une issue heureuse pour les populations », se réjouit le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye qui a mené la médiation étatique en compagnie de son collègue de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana.

Sur « instruction présidentielles », l’homme d’affaires Babacar Ngom, patron de l’entreprise avicole Sedima, va arrêter ses travaux sur la partie concernée, selon Le Soleil. Mais il n’a pas tout perdu puisque que c’est une décision momentanée, précise EnQuête.

Par ailleurs, L’AS retient que « l’Etat abdique et diffère la confrontation ».

Le journal titre en outre sur un autre sujet qui a ému l’opinion : « Le destin tragique de F N », une dame accusée de vol, filmée, ses seins tripotés par des hommes dans un quartier de Dakar. Elle ne serait pas voleuse comme le prétendent ses bourreaux.

Cadre formée au Cesag, un institut supérieur de gestion, elle est âgée de 29 ans et vivait à Thiès (70 km de Dakar). Mais « c’est le jour de son recrutement qu’elle a commencé à avoir des problèmes mentaux », raconte L’AS qui informe que ses accusateurs ont été « arrêtés ».

Libération donne une version presque similaire de l’affaire. Hormis son statut de cadre dans l’administration, elle a séjourné à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye (banlieue dakaroise). Mais elle « a piqué une crise alors qu’elle faisait des achats dans une boutique prêt-à-porter ». C’est ainsi, selon le journal, qu’elle a été ligotée et conduite à l’arrière-cour où elle a « subi plusieurs sévices ».

Un des bourreaux actuellement recherché « a assouvi hors caméra tous ses fantasmes sur la victime ». Mais ils sont tous visés pour « agression sexuelle, coups et blessures volontaires, atteinte à la dignité humaine et collecte illicite de données », fait part Libération.

Sur la crise au temple de Thémis, EnQuête explique dans un large dossier ses « dessous ». En effet, la justice « est paralysée depuis quelques semaines et la situation s’enlise ». Elle est en partie liée à la grève du Syndicat des travailleurs (Sytjust).

Sur le protocole entre ce syndicat et l’Etat, Le Quotidien dévoile « les niches de l’extorsion » avec une hausse « vertigineuse » des frais de procédure. En bref, on va « vers une justice censitaire », résume le journal.

L’Observateur, sur un autre sujet, donne « les chiffres de l’effondrement de l’économie ». Tous les comptes « sont au rouge » avec « une dette considérable aussi bien intérieure qu’extérieure », note le journal.

Pour l’économiste Elhadj Mansour Sambe, dans EnQuête, « on a un secteur privé incapable d’accompagner le PSE », le Plan Sénégal émergent du président Macky Sall.

En sport, le lutteur Boy Niang 2 recadre dans Record certains observateurs. Après avoir signé avec la structure Leewto pour affronter Tapha Tine, un autre ténor de la lutte avec frappe, il précise que sa « carrière ne se résume pas à un lutteur », en l’occurrence l’ex-roi des arènes Balla Gaye 2. Leur combat était pressenti en effet.

En football, l’ancien international français Nicolas Anelka déconseille à Sadio Mané d’aller au Réal et donne les raisons dans le journal.

Il souligne toutefois dans Stades que la star sénégalaise de Liverpool, club dans lequel il a évolué, fait partie avec son coéquipier égyptien Mohamed Salah, « parmi les 5 meilleurs joueurs du monde ».

Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires de plus de 1,8 milliard de dollars au 1er semestre 2020  

Le premier opérateur de télécommunications au Maroc, « Maroc Telecom » a réalisé un chiffre d’affaires de 1,88 milliard de dollars (18,3 milliards de DH) au premier semestre 2020, en hausse de 2,7% par rapport à la même période de l’année dernière, selon les résultats publiés lundi par le Groupe.Réalisée dans un contexte de crise sanitaire, cette performance est attribuable essentiellement au développement de la Data Mobile et des services mobile Money à l’international et à l’essor de la Data Fixe au Maroc, explique le Groupe.

Le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) atteint ainsi 9,6 milliards de DH (1 dollar = 9,7 DH), à fin juin 2020, en hausse de 2,1% (+1,4% à base comparable) grâce à l’amélioration du taux de marge brute de 1,6 pt. Le taux de marge d’EBITDA s’établit à 52,4%, en hausse de 0,7 pt à base comparable.

Quant au résultat opérationnel (EBITA) ajusté, il se chiffre à 5,8 milliards de DH, en hausse de 0,2% à base comparable. Dans ce contexte, le résultat net – part du groupe (RNPG) atteint 3 milliards de DH, marquant une  baisse de 0,5%. A base comparable, il enregistre toutefois une légère amélioration de 1,5%.

Par ailleurs, les parcs du groupe Maroc Telecom ont atteint 68,4 millions de client au premier semestre de 2020, en augmentation de 9,1% par rapport à la même période un an auparavant.

Cette hausse provient en partie de l’intégration de Tigo Tchad dans le périmètre du Groupe depuis le 1er juillet 2019, explique Maroc Telecom dans un communiqué sur ses résultats semestriels.

Au détail, le parc mobile s’est élevé à 19,6 millions de clients, en légère hausse de 0,1% sur une année à la faveur de la progression du parc postpayé (+7,1%) et malgré le repli du prépayé (-0,7%), fait savoir la même source, précisant que le chiffre d’affaires mobile a diminué de 2,6%, à 6,8 milliards de dirhams en raison des impacts de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus, notamment sur les activités de l’entrant international.

En outre, Maroc Telecom indique que le parc fixe s’est amélioré de 6,9% sur un an, portant le nombre de lignes à près de 2 millions, tandis que le parc haut débit a progressé de 10,5% à 1,7 million d’abonnés.

Les activités fixe et Internet au Maroc ont ainsi généré un chiffre d’affaires de plus de 4,7 milliards DH, en hausse de 1,5% par rapport au 1er semestre de 2019, grâce à l’essor de la Data Fixe.

A l’international, le parc mobile a dépassé les 44,7 millions de clients répartis sur la Mauritanie (2,4 millions), Burkina Faso (9 millions), Gabon (1,4 millions), Mali (8 millions), Côte d’ivoire (9,2 millions), Bénin (4,3 millions), Togo (3,1 millions), Niger (3 millions), Centrafrique (184.000) et Tchad (4,2 millions).

Les décès de Seydou Diarra et de Mgr Pierre Marie Coty à la Une de la presse ivoirienne

Le décès de l’ancien premier ministre ivoirien Seydou Elimane Diarra et celui de Mgr Pierre-Marie Coty, l’évêque de Daloa (Centre-ouest ivoirien) et co-auteur de l’Abidjanaise (Hymne national ivoirien) survenus respectivement dimanche et vendredi, sont les principaux sujets qui alimentent la presse ivoirienne parue lundi sur l’ensemble du territoire.«Deuil/Décès de Seydou Diarra et de Mgr Pierre-Marie Coty», affiche le quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin. De son côté, Le Patriote, un journal proche du pouvoir barre à sa Une que «l’ancien premier ministre Seydou Diarra n’est plus » et « Mgr Pierre-Marie Coty rappelé à Dieu».

Dans la même veine, Le Nouveau Réveil, un quotidien proche de l’opposition annonce que «La Côte d’Ivoire est en deuil » avec le décès l’ancien premier ministre Seydou Elimane Diarra, survenu hier.

Quant au Quotidien d’Abidjan, un autre journal de l’opposition, il s’intéresse au parcours de Mgr Pierre-Marie Coty. « La Côte d’Ivoire est encore en deuil»,  estime pour sa part « l’Héritage» rapportant que « Pierre-Marie Coty et Seydou Diarra sont décédés ».

Le quotidien Soir Info parle de l’Église catholique qui est en deuil avec le décès de Mgr Marie-Coty, quand le journal Dernière Heure renchérit que Seydou Diarra est mort hier. Selon  L’Expression, un autre média proche du parti au pouvoir, la Côte d’Ivoire est à nouveau en deuil. « Seydou Elimane Diarra s’en est allé », ajoute le confrère.

Le Matin, proche également du parti d’Alassane Ouattara conclut que la Côte d’Ivoire est encore en deuil ave le l’ex-premier ministre Seydou Elimane Diarra qui «n’est plus».

Société, gouvernance et justice au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par l’affaire Ndingler et le trafic d’armes à Touba.Le nouveau quotidien Lii titre sur l’affaire foncière qui oppose les paysans du village de Ndingler à l’homme d’affaires Babacar Ngom. « Nous allons reprendre nos terres cette semaine », lance en Une Abdoulaye Dione, visage du combat que porte cette localité située dans le département de Mbour, à quelque 80 km de Dakar.

EnQuête s’intéresse au litige et note que « Ndingler refuse la proposition de Babacar Ngom », propriétaire du groupe avicole Sedima. Le village « s’oppose » aussi à la proposition du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, consistant à réoccuper les hectares de terres le temps de l’hivernage vu que M. Ngom dispose d’un « titre foncier ».

Sur un autre sujet, Vox Populi et Le Quotidien font part d’un trafic d’armes de gros calibres dans la cité religieuse de Touba (centre). Il s’agit d’un « arsenal de plus de 110 armes à feu » dont des fusils et pistolets artisanaux et près de 1000 munitions trouvées dans le véhicule d’un trafiquant placé « en garde à vue ». Pour EnQuête, ce sont « 110 armes de divers calibres » sur lesquelles la police a mis la main.

Vox Populi souligne par ailleurs que 11 kilos de drogue ont également été saisis dans la même localité.

Le même journal rapporte, en outre, la mise en vente par l’Etat des biens de Karim Wade et Bibo Bourgi. Saisis par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), ce sont « sept appartements de luxe » qui sont fixés à 650 millions FCFA l’unité.

Le quotidien national Le Soleil fait un « éclairage » sur la déclaration de patrimoine, soulignant en revanche que « le président (Macky Sall) et certains ministres (ne sont) pas concernés ». Interrogeant un conseiller du chef de l’Etat, ce dernier explique que Macky Sall et les ministres ne sont « pas soumis au même régime » et que les membres du gouvernement qui ont rempilé « n’ont pas à faire une nouvelle déclaration ».

Dans la poursuite des révélations des rapports de l’Inspection générale d’Etat (IGE), Libération souligne que l’institution de contrôle « accable » le militant écologiste Aly Haidar dans un « conflit d’intérêts ». Alors qu’il était ministre de l’Environnement, « 150 millions de FCFA ont été remis à l’Océanium dont il assurait la présidence avant sa nomination ».

L’Observateur fait « des révélations sur les milliards FCFA du coronavirus ». Le journal se demande « où sont passés les 444,544 milliards FCFA décaissés depuis le début de la pandémie ».

Sur l’actualité de la famille judiciaire, EnQuête décèle « un règlement de comptes » lors de l’Assemblée générale des notaires. Pendant ce temps, magistrats et greffiers sont « à couteaux tirés », selon L’AS.

En sport, l’ancien président de la fédération sénégalaise de basketball, Baba Tandian, dans EnQuête, « exige la réponse » du ministre de tutelle Matar Ba dans le recours pour sa suspension. En conflit ouvert avec l’actuel patron du basket national, Babacar Ndiaye, il déclare dans Vox Populi : « S’il pense me clouer la bouche, il se trompe ».

En football, Stades rapporte qu’Ismaila Sarr est « au cœur du derby d’Angleterre ». L’ailier sénégalais est en effet « sollicité par Liverpool et Manchester United ».

Côte d’Ivoire: les nouveaux conseillers de l’ANP s’approprient les textes régissant la presse

Les nouveaux conseillers de l’Autorité nationale de la presse (ANP), se sont appropriés les textes régissant la presse imprimée et numérique en Côte d’Ivoire, au cours d’un séminaire de renforcement de leurs capacités tenu vendredi et samedi dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, au Sud-Est d’Abidjan.Ce séminaire a permis d’instruire les conseillers sur la loi portant régime juridique de la presse ainsi que sur le décret portant organisation et fonctionnement de l’ANP, le régulateur de la presse imprimée et numérique dans le pays.

 «L’objectif de ce séminaire a été atteint à 100%», s’est félicité le président de l’ANP, Samba Koné à la clôture de ces assises, relevant « une implication et une participation active des conseillers aux travaux».

Les participants se sont également appropriés les textes professionnels, notamment le code de déontologie du journalisme en Côte d’Ivoire et la charte des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant.

Par ailleurs, en marge de ce séminaire, le règlement intérieur de l’ANP a été adopté au cours de la deuxième session extraordinaire du Conseil.

Nommés le 08 avril 2020, par décret pris en Conseil des ministres, les nouveaux membres du Conseil de l’Autorité nationale de la presse (ANP) ont prêté serment le 08 juin 2020 lors d’une audience solennelle devant la Cour d’appel d’Abidjan conformément aux dispositions de l’article 20 du décret portant organisation et fonctionnement de l’ANP.

Avec la nouvelle loi promulguée le 27 décembre 2017 et  portant régime juridique de la  presse en Côte d’Ivoire, le champ de régulation de l’ANP jusque-là limité à la presse imprimée, s’étend désormais à la presse en ligne ou numérique.

Ce régulateur a mis en place un  monitoring aux fins de veiller au respect des règles liées au métier de  la presse et à la déontologie, en vue de professionnaliser le journalisme en Côte d’Ivoire.

Economie, société et politique font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent de diverses actualités allant de l’économie à la politique, en passant par des sujets de société.« Le Fmi approuve le programme économique et financier du Sénégal » pour la période triennale 2021-2023, affiche le quotidien national Le Soleil, avant d’ajouter que « le Fonds (qui s’est félicité des résultats économique de notre pays) a aussi bien apprécié le Programme de résilience économique et sociale (Pres) initié par le président de la République Macky Sall pour atténuer l’impact de la Covid-19 ».

Sous le titre « le Fmi approuve », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « le Sénégal obtient l’onction du Fmi ». Le Conseil d’administration de cette institution de Bretton Woods a en effet « approuvé, hier, le programme économique du Sénégal mis en place à la suite de l’éruption de la Covid-19, malgré des perspectives assez difficiles », précise Le Quotidien.

Ce même journal revient par ailleurs sur l’insécurité alimentaire qui guetterait le pays et arbore ce titre : « Le Sénégal, un cas grave ».

« La famine diminue au Sénégal, mais le dernier rapport conjoint de la Fao et d’autres structures des Nations unies souligne que la prévalence et le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans ce pays restent encore très importants. Un paradoxe, au regard des nombreux programmes destinés à réaliser l’autosuffisance alimentaire dans ce pays », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Libération revient sur ce qu’il appelle « le protocole +Kilim+ » en rapport avec le transfert de gazelles Oryx vers la ferme du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et signale que « ce sont trois gazelles Oryx qui ont été mises à la disposition de la réserve Kilim qui appartient au ministre de l’Intérieur ».

« Le protocole signé dans ce sens entre Aly Ngouille Ndiaye et le directeur des parcs nationaux, le colonel Boucar Ndiaye, a été approuvé le 2 février dernier par le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall », précise Libération. Ce journal informe que « des transferts ont aussi été effectués vers la réserve de Bandia où les visiteurs payent pour voir ces animaux ».

Walf Quotidien s’intéresse à cette même actualité et signale que « la liste des ministres bénéficiaires (des gazelles Oryx) s’allonge ». Car, « après Abdou Karim Sall et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre Mansour (est également) cité parmi les bénéficiaires de transfert +frauduleux+ de ces gazelles Oryx ».

Parlant de la fermeture des frontières de l’Union européenne à certains pays africains dont le Sénégal, EnQuête estime que celle-ci n’est que le résultat de « la loi des intérêts ». Et en ce concerne le pays de la Teranga, le journal soutient que « l’UE renvoie le Sénégal à sa condition de nain économique ».

En politique, le quotidien L’Observateur revient sur « l’intrigant silence de l’opposition » et note que cette dernière brandit « l’alibi du coronavirus face aux accusations de deal » avec le pouvoir.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa Une à l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr qui parle de son choix de rejoindre l’Angleterre. A ce propos, l’ancien pensionnaire de Rennes (Ligue1 française) affirme n’avoir « aucun regret d’avoir signé à Watford (Premier League) ».

Gouvernance et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la demande de déclaration de patrimoine adressée aux ministres par le Président Macky Sall et du bras de fer entre l’Union européenne et le Sénégal sur l’ouverture de l’espace Schengen aux citoyens du pays de la Teranga.« En exigeant à ses collaborateurs de déclarer leur patrimoine, après un an de violation flagrante de la loi, dans un contexte même où l’on agite des velléités de remaniement, Macky Sall n’aura réussi qu’à avouer qu’il y a des ministres hors-la-loi dans son gouvernement », commente  le quotidien EnQuête qui  barre sa Une par ce titre : « Le serpent de mer ».

Le journal qui demande « Pourquoi maintenant ? » affirme que « Selon certaines indiscrétions, le chef de l’Etat voudrait peut-être avoir une idée de l’arsenal de guerre sur lequel sont assis certains des membres du gouvernement ». Car, « (…) ils nombreux les observateurs qui s’interrogent sur la volonté réelle de Macky Sall de promouvoir la transparence avec cette affaire de déclaration de patrimoine ».

Abondant dans le même sens que EnQuête, L’Observateur fait savoir que « Cette exigence du chef de l’Etat, déclarée en Conseil des ministres, semble incongrue aux yeux de beaucoup de hauts fonctionnaires et d’acteurs politiques, selon qui, Macky Sall est le premier à faire entorse à la loi sur la déclaration de patrimoine ».

Qualifiant de « divertissement » la demande du président à ses ministres, le même journal s’interroge : « Avec tous ces pouvoirs, quel besoin le chef de l’Etat avait-il encore d’accorder un délai de 45 jours à des gens qui devaient faire leur déclaration, il y a de cela un an ? Pourquoi faire ce rappel à cette période où les scandales sur la gestion des publiques débordent du lit des départements ministériels et autres institutions de la République, alors qu’en août 2019, il a été officiellement rappelé que plus de 320 +hautes autorités tardaient à répondre favorablement à la demande du chef de l’Etat ? Le coup de gueule de Macky Sall cache-t-il des calculs politiques, dans ce contexte de pré-remaniement ? »

A cette dernière question, l’opposant Abdoul Mbaye, interrogé par L’Observateur, répond par l’affirmatif car « Macky Sall ne devait pas attendre les rapports de l’Ige (sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes, Ndlr) pour se rappeler cela ».

Sous le titre « L’Europe ferme ses portes aux Sénégalais », WalfQuotidien revient sur l’absence du nom du Sénégal sur la deuxième liste des quelques pays africains autorisés à fouler l’espace Schengen et affirme : « Dakar opte pour la loi du Talion ».

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « A UE et à DIA ». « Suite à la décision de l’Union européenne de bannir le Sénégal, ce jeudi 16 juillet 2020, de la deuxième liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé d’appliquer la réciprocité. Ce principe, d’après le ministre du Tourisme et transports aériens, Alioune Sarr, sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal », soulignent nos confrères.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le report en 2026 des Jeux olympiques de la jeunesse initialement prévus en 2022. A ce propos, L’Observateur parlant de « lourdes conséquences sportives » soutient que les « fédérations (sont) entre déception et résignation ». Car, ces derniers « devront réajuster leur plan de préparation des jeunes athlètes (15-18 ans) qui ne seront plus éligibles en 2026 ».

Positivant ce report, Vox Populi estime que celui-ci est « Une opportunité pour le Sénégal de +travailler avec sérénité, sans pression+ ». D’autant plus que le Sénégal bénéficie du « soutien indéfectible des partenaires », renchérit le quotidien national Le Soleil.

Ce dernier assure qu’il n’y aura « Pas de surcoût ni de retard dans la préparation » et que « Le corps diplomatique s’engage à aider le pays à relever le défi de l’organisation ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour au 34ème titre de champion remporté hier par les merengues et affiche : « Le Real de Zidane brise l’hégémonie du Barça ».

L’injonction aux ministres de déclarer leur patrimoine à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la demande du président de la République à ses ministres de déclarer leur patrimoine d’ici fin août.« Macky fixe un ultimatum à ses ministres », affiche Vox Populi, précisant qu’« ils ont jusqu’à fin août pour faire leur déclaration de patrimoine à l’Ofnac (Office National de la Lutte Contre la Fraude et la Corruption) ». Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Macky relance le chrono ».

Dans ses colonnes, le même journal se pose toutefois cette série de questions : « Fallait-t-il accorder 45 jours de plus à des personnes qui ont bénéficié de plus d’un an pour se soumettre à leur obligation ? L’Ofnac avait-il besoin d’attendre tout ce temps et se montrer accommodant avec ces personnes à la limite de l’illégalité ? Après la publication des rapports de l’Ige, Macky préparait-il un coup contre certains de ses ministres ? ».

Tout compte fait, estime le journal, « on ne peut manquer, (…) de faire un rapprochement, entre ce rappel et la publication quasi-concomitante de 3 rapports de l’Inspection générale d’Etat sur les gestions de 2016 à 2019 ». 

Pour le quotidien EnQuête, il y a bel et bien un lien entre la publication des rapports de l’Ige et la colère du chef de l’Etat contre certains de ses ministres. D’où cette titraille qui barre la Une du journal : « Après la publication des rapports de l’Ige : Macky Sall se fâche ». 

Pour L’AS quotidien, avec cette demande du président de la République, « le cri de cœur de Seynabou Ndiaye Diakhaté est (enfin) entendu. (Car) La Présidente de l’Ofnac n’a de cesse d’exhorter les assujettis à la déclaration de patrimoine à se signaler ».

« Lors d’un atelier d’échanges et de sensibilisation sur la question, le 30 juillet 2019, elle avait déploré des réticences avant de confier que leur base de données a recensé plus de 1000 personnes assujetties à la déclaration de patrimoine. Et que l’Ofnac n’avait reçu jusqu’ici que 680 déclarations, soit un peu plus de 50% », rappelle le journal. 

Sous le titre « Macky Sall pour la mise en œuvre optimale des textes », le quotidien national Le Soleil informe que le chef de l’Etat « demande de finaliser dans les meilleurs délais » les documents relatifs à la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse. 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « spirale de scandales et de controverses » sous le magistère de Macky Sall en arborant ce titre : « L’engrenage des cas graves ». A ses pages 4 et 5, le quotidien revient sur « les 12 affaires qui ont mis le pays sens dessus-dessous les 4 derniers mois ». Parmi ces « cas graves » figurent notamment le bradage du littoral ; les insultes du député Moustapha Cissé Lô, l’affaire Batiplus…

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs rappelés de la disparition, un an jour pour jour, de l’ancien Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng. A ce propos, L’Observateur se fait raconter « les secrets d’Etat » de l’ancien président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) par sa sécretaire Lena Lô. 

Pour se remémorer ce triste événement, EnQuête donne la parole à l’enseignant-chercheur, Papa Fara Diallo qui affirme que « le Ps reste figé là où Tanor Dieng l’avait laissé ». 

Une assertion que ne partage pas WalfQuotidien pour qui « le Ps dessine ses plans » pour les prochaines échéances électorales. Car, selon le porte-parole du parti, Abdoulaye Wilane, « le Parti socialiste aura son propre candidat à la prochaine présidentielle ». 

En sport, Walf Quotidien revient sur le repport des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) initialement prévus en 2022 et soutient qu’il s’agit là d’« une coupure de jambes pour le Sénégal qui était déjà bien engagé sur la piste pour la réussite de cette première en terre africaine de compétition majeure du Comité International Olympique (CIO) ». 

« Ce report répond à l’exigence de responsabilité et au souci d’efficacité que commandent les circonstances actuelles marquées par la pandémie du coronavirus », note Le Soleil, soulignant que « La proposition du Président Macky Sall a, en effet, été favorablement accueillie par Thomas Bach, président du Comité International Olympique ».

Les médias en ligne ivoiriens invités à remplir les conditions pour exercer la qualité de publicitaire

Une délégation du Conseil supérieur de la publicité (CSP) de Côte d’Ivoire, conduite par Magloire Koné, a invité mercredi les médias en ligne ivoiriens à remplir les conditions afin d’exercer de façon régulière la profession de publicitaire.M. Koné a expliqué les formalités administratives et financières requises pour un exercice régulier de la profession de publicitaire, lors d’une séance de travail avec le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Cette  séance de travail fait notamment suite à une saisine du REPPRELCI par le Conseil supérieur de la publicité,  qui stipule avoir constaté la diffusion récurrente de messages à doses publicitaires dans les productions d’informations numériques.

Le sous-directeur de la validation des messages publicitaires et accréditations, de la vérification de la diffusion et de l’audience des supports du CSP, M. Magloire Koné et ses collaborateurs ont été en retour instruits sur le modèle  économique des médias en ligne et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. 

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, s’est félicité de cette rencontre qui marque le début d’une franche collaboration. Le CSP et le Repprelci ont convenu de se retrouver pour approfondir les réflexions en vue de relever les défis publicitaires du secteur des producteurs d’informations numériques.

Le CSP, créé le 28 mai 1979, est un organisme consultatif chargé de la gestion du secteur publicitaire en Côte d’Ivoire. Il est actuellement présidé par Maurice Agoh et dirigé par Mme Roux Ziola.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe des acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Les rapports de l’IGE toujours au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, continuent de traiter les rapports de l’Inspection générale d’Etat publiés en début de semaine, aux côtés d’autres sujets.« Ces autres +cafards+ débusqués des tiroirs de l’Etat », affiche L’Observateur soulignant qu’« Ils (les rapports de l’Ige) ne sont pas à vider en deux coups de cuiller à pot. (Car) quelle que soit l’expoitation qu’on en fait, il restera toujours à piocher dans les rapports de l’Ige sur la gouvernance et la reddition des comptes au Sénégal, sur la période 2016-2019. Tellement le crime financier est énorme et le modus ingénieux ». 

Après le premiers jet de « cafards » publié hier, le journal revient sur ce qu’il qualifie d’« autres +meurtres+ perpétrés contre l’argent public et signale qu’au ministère de l’Education nationale « Les dossiers d’appels d’offres (ont été) vendus et l’argent +détourné+ dans un compte secret ». 

A l’hopital Principal de Dakar, L’Observateur révèle qu’« Un écart de plus d’un milliards FCfa (a été noté) dans les acquisitions). A l’Entente Cadak-Car et Union de gestion des déchets (UCG), « Un compte bancaire parallèle (a été) ouvert, 8 employés (y) retirent 780 millions de FCfa », ajoute le journal. Ce dernier note par ailleurs les manquements dans la gestion des municipalités et pointe du doigt « Les libertés des maires sur les voitures de fonction et le carburant ».

Sous le titre « La face cachée des prisons », WalQuotidien revient sur le « surpeuplement, les mauvaises conditions de détention, les logements indus… » que dénoncent les rapports de l’Inspection générale d’Etat et le journal Vox Populi qui soutient que « Les prisons s’enferment dans leurs errements ». WalfQuotidien fait, en outre, état du « folklore qui dérange » les vérificateurs de l’Etat à l’occasion des cérémonies de passation de services. 

EnQuête consacre également sa parution du jour aux rapports de l’Ige en mettant le focus sur le Sommet de la Francophonie organisé en 2015 et la construction du Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) et arbore ce titre : « Emblèmes de la mal gouvernance ». 

« Abdoulaye Wade avait son Fesman. Macky Sall tient son triste Sommet de la Francophonie. Et le plus cocasse, c’est que le maitre d’œuvre de cette machine à enfreindre la législation n’est autre que Jacques Habib Sy, un des chantres de la transparence au Sénégal. L’homme ne s’est pas contenté d’attribuer à tout-va des marchés par entente directe. Une lecture approfondie du rapport 2017 de l’Inspection générale d’Etat (Ige) laisse paraitre une véritable bamboula à la Délégation générale à la Francophonie qu’il avait l’honneur de diriger de 2012 à 2015 », écrivent nos confrères. 

Ces derniers, en scrutant les rapports de l’Ige, montrent en plus « comment l’Etat a enrichi Richard Attias (époux de l’ancienne première dame française Cécilia Sarkozy) en renonçant même parfois à des offres gratuites de services de la part de pays partenaires ». 

S’agissant de la gestion du Fonds d’aide aux artistes et au développement de la culture, L’AS quotidien signale que là également « L’Ige décèle de graves micmacs ». « En effet, précise le journal, l’exploitation des relevés des opérations du compte de dépôt du Fonds (…) ouvert au Trésor a permis de découvrir plusieurs situations caractéristiques d’une utilisation inadéquate des ressources financières ». 

Sur un tout autre sujet, le même journal revient sur le bras de fer entre le patron de la Sedima Babacar Ngom et les populations de Ndengler autour du foncier et informe que « Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur, tente de désamorcer la bombe ». 

Le Quotidien accorde quant à lui un entretien au ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, et affiche « AKS braise la polémique ». Celle-ci portait sur un transfert de quelques gazelles oryx d’un parc national vers la ferme privée du ministre. Une opération au cours de laquelle un des animaux a trouvé la mort. Ce qui avait provoqué l’indignation de plusieurs Sénégalais. 

Dans les colonnes du journal, le ministre déplore le fait que les gens aient « parlé de ce sujet parfois avec beaucoup d’émotions » et clôt le débat en ces termes : « J’en ai terminé sur ce sujet… C’est de la politique politicienne… ». 

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur les obsèques du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, hier à Abidjan, et informe que « Macky Sall a partagé le deuil des Ivoiriens ». 

Vox Populi s’intéresse de son côté sur l’impact de la Covid-19 sur le plus grand marché hebdomadaire d’Afrique de l’Ouest et affirme que « Diaobé perd 5 milliards en 8 semaines ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades met le focus sur le « choc des étoiles africaines ce soir » qui aura lieu lors de la rencontre entre Arsenal et Liverpool, deux clubs de la Premier Ligue anglaise, et informe que le trio Mané-Salah-Keïta (sociétaires de Liverpool) feront face au duo Aubameyang-Pépé d’Arsenal.

Le rapport 2019 de l’Inspection générale de l’Etat fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la publication des rapports 2016, 2017, 2018 et 2019 de l’Inspection générale de l’Etat.« L’Ige sort de sa quarantaine », titre Le Quotidien avant de souligner que les inspecteurs généraux ont passé « en revue la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses du Supérieur ». 

Sur le premier aspect, précise le journal, « Le rapport 2018-2019 de l’Ige épingle, une fois de plus, les procédures d’acquisition, de gestion et d’utilisation des véhicules de l’Etat. Les inspecteurs généraux indiquent que les violations des règlements dans ce domaine ne ralentissent pas, bien au contraire ».

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Scandaleuse noce sur les véhicules de l’Etat ». Plus en détails, le journal informe que sur « 80 véhicules prévus en 2018, 882 (ont été) finalement commandés ». Et le quotidien d’ajouter que « Des officiels s’accaparent des véhicules de l’Etat, d’autres les prêtent à des tiers ». 

Sous le titre « L’Ige expose les manquements de l’administration », L’AS quotidien revient sur cette même actualité et note que le rapport 2018-2019 sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes au Sénégal « relève des errements persistants » dans l’acquisition, l’utilisation et l’entretien de véhicules administratifs. 

L’Observateur liste, avec photos à l’appui, les différentes personnes épinglées par les vérificateurs de l’Etat et parle d’une « Epidémie de mal gouvernance » parce que même le président Macky Sall, infecté par « le virus des décrets controversés », n’est pas épargné. 

« Entre l’achat de voitures sur le dos de l’Etat, le clientélisme politique, les emplois fictifs ou encore les détournements d’objectif, les ressources publiques ont été grandement gaspillées entre 2018 et 2019 », déplore le quotidien EnQuête, d’où ce titre qui barre sa Une du jour : « Bamboula sur les deniers publics ». 

Mettant en avant les aspects positifs de ces rapports, le quotidien national Le Soleil affirme que « Macky Sall s’engage à la mise en œuvre des propositions » de l’Ige pour améliorer la gestion des ressources publiques. 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs faits l’écho de la demande du Khalife général des Tidjanes (confrérie soufie), Serigne Babacar Sy Mansour, au président de la République Macky Sall par rapport à la gestion de la crise de la Covid-19. 

A ce propos, EnQuête informe que le guide religieux « recommande à l’Etat de communiquer davantage sur l’existence de ce virus mortel et à dire +toute la vérité aux populations+ ». « Corser les mesures pour venir à bout du coronavirus que les Sénégalais semble prendre à la légère. Alors que c’est une maladie qui est là, qui tue des gens et qui envahit le pays », exhorte Serigne Babacar dans les colonnes de Vox Populi. 

En solitaire, WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « L’autre audio qui risque d’exploser la République » et écrit : « Divulgué, cet audio va cerner le pouvoir par des flammes méphitiques d’un brasier d’été qui s’étendront à la vitesse d’un incendie de forêt. Et toutes les techniques habituelles d’extinction ou d’étouffement risquent de s’avérer inopérantes ». 

L’audio en question serait du député de la mouvance présidentielle Moustapha Cissé Lô et mettrait en cause le directeur du quotidien national Le Soleil Yakham Mbaye. Il y a de cela quelques semaines, un audio ou le premier insultait et incriminait le second avait beaucoup fait parler. 

L’hommage à Gon et de présumés malaises entre Ouattara-Duncan dominent les journaux ivoiriens

L’hommage au Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet 2020, et de présumés malaises entre Alassane Ouattara et son vice-président Kablan Duncan dominent les journaux ivoiriens parus ce lundi 13 juillet 2020.Le journal Le Sursaut barre à sa Une « les 3 gros péchés de Kablan Duncan » au Rhdp, pourquoi sa mise à l’écart était prévisible. Dans des écrits des publications en ligne l’on peut lire que M. Duncan a déposé sa lettre de démission au président Ouattara qui voulait le décharger de ses fonctions. Et ce, avant la mort de Gon Coulibaly.   

Le Matin, un journal proche du pouvoir souligne à sa Une « la candidature de Gon dérangeait qui ? ». Il relève que « Dominique Ouattara pleure un fidèle parmi les fidèles ». Quant à Hamed Bakayoko,  ministre de la Défense, il console la mère de Gon Coulibaly en ces termes « nous avons perdu quelqu’un de grand (…) tu peux être fière de ton fils ». 

Soir Info, un journal indépendant évoque des bisbilles au sommet de l’Etat et affiche à sa Une « révélations exclusives sur des malentendus entre Ouattara et Duncan ». Il relève que le déplacement du vice-président au domicile de la famille du défunt n’a pas eu lieu deux fois. 

En outre, le nom du vice-président de la République de Côte d’Ivoire,  Daniel Kablan Du va, a été « ignoré dans l’hommage au Premier ministre défunt », Amadou Gon Coulibaly, décédé mercredi des suites d’un malaise cardiaque après un Conseil des ministres. 

Le Nouveau Réveil, journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition ) met à sa Une « avant l’inhumation du PM Gon : cacophonie au sommet de l’Etat ». Le quotidien note que Mme Bédié, l’épouse du président du Pdci, apporte son réconfort à la famille Gon.

Le Nouveau Courrier, un journal pro-Gbagbo note que « le torchon brûle entre Ouattara et Duncan ». Quant au quotidien Le Temps, un journal pro-Gbagbo, lui, signale un « sale temps pour les Judas du Pdci ». 

Pour le journal Le Temps « l’humiliation continue pour Duncan » au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir). Citant des journalistes français le quotidien assène que « Gon a forcé le destin ». 

Après avoir renoncé à un troisième mandat, Alassane Ouattara ne doit pas se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mentionne toujours le Temps, soutenant qu’il doit « respecter sa parole donnée » de ne pas se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020. 

Le Rhdp, par la voix de son directeur exécutif Adama Bictogo, avait évoqué à la suite du décès de Gon Coulibaly qu’une candidature de Alassane Ouattara n’était pas à exclure. Toutefois, la décision finale lui revient. 

L’Expression, un journal proche du pouvoir, indique que Patrick Achi, pressenti au poste de Premier ministre, dément sa nomination comme chef du gouvernement en remplacement d’Amadou Gon Coulibaly. Le quotidien annonce que 372 chefs Akan sont en route pour Korhogo, la ville d’origine du Premier ministre défunt, en vue de ses obsèques. 

Litige foncier, justice, politique et coronavirus à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce lundi à APA, traitent de divers sujets en accordant la part belle aux litiges fonciers qui défraient la chronique depuis quelques semaines.« Le labyrinthe des litiges », barre à sa Une le quotidien EnQuête avant de souligner qu’« A l’image de la régulation des relations entre l’Etat et les grandes familles confrériques, la réglementation définitive sur les questions foncières est une patate chaude que les différents régimes en place, depuis les indépendances, se sont refilés à la moindre difficulté pouvant menacer leur pouvoir ».

Le journal qui consacre tout un dossier à cette problématique fait remarquer que « Partout sur le territoire national, des terres sont en train d’être soustraites du domaine national en vue de leur immatriculation, d’abord au nom de l’Etat, ensuite au bénéfice de particuliers, nationaux comme étrangers ».

Cela pousse l’ancien conseiller du président Abdou Diouf (1981-2000) à sonner « l’alerte » dans les colonnes du même quotidien. Ce dernier donne ensuite la parole au Chargé de programme gouvernance foncière à l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev Africa) qui déclare : « (…) si l’on veut réduire les conflits fonciers, il faut réinventer la gouvernance foncière à l’échelle locale ».

Sous le titre « Polémique à terre », Le Quotiden revient sur l’incident survenu hier à Ndingler dans le domaine foncier opposant l’homme d’affaires Babacar Ngom et les populations de ladite localité, et informe qu’un « vigile de la Sedima (entreprise de Babacar Ngom) a menacé des députés avec son arme ».

« Après la marche des populations de Djilakh, ces parlementaires étaient venus s’enquérir de la situation qui prévaut dans ce village, mais aussi évaluer le problème foncier qui alimente les débats ces derniers jours et qui oppose Babacar Ngom aux villages de Djilakh et de Ndingler », rapporte Le Quotidien.

WalfQuotidien s’attarde de son côté sur ce qu’il convient d’appeler le énième « bras de fer sur le littoral » et écrit : « Face à la menace d’être déguerpis de leur espace de création sur la Corniche Ouest, des artisans et artistes font appel aux autorités ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la sortie du président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Souleymane Teliko, sur le déroulé du procès de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Et c’est le journal L’AS qui relaie à sa page 7 les propos du magistrat selon lesquels « (…) sur le procès de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall il y a eu bel et bien une violation de la présomption d’innocence et des droits de la défense ».

« Ça ne changera rien du verdict, mais cette sortie du président de l’Union des magistrats sénégalais est un baume au cœur pour Khalifa Sall et ses partisans », note Le Quotidien.

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour au nouveau « corona-plan » du Sénégal qui dit que l’« hospitalisation (est désormais) réservée aux plus de 60 ans » et que le nombre de tests sera réduit.

En économie, le quotidien national Le Soleil revient sur la surliquidité bancaire et la faiblesse du financement de l’économie en donnant « les raisons d’un paradoxe ».

Le quotidien spécialisé Stades met le focus sur la fin imminente des championnats européens et arbore cette Une : « Real, gagner ce lundi pour être sacré jeudi ».

Le même journal revient par ailleurs sur les fortunes diverses des Lions en Angleterre et informe que « Sadio (a été) accroché à Anfield (mais que) Ismaïla Sarr respire ».

Côte d’Ivoire: la 3è opération d’identification et de recensement des médias en ligne s’achève mercredi

La troisième opération d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire s’achève le mercredi 15 juillet prochain, a appris APA, dimanche, auprès du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), l’initiateur de cette opération.Initialement prévue pour prendre fin le 06 juillet dernier, cette troisième édition de l’opération d’identification et de recensement des sites web d’information  et des acteurs de la presse numérique du pays a été prorogée jusqu’au 15 juillet 2020, en raison de l’engouement de plus en plus croissant constaté autour de cette opération, explique le REPPRELCI dans une note d’information.

Cette troisième édition qui a démarré le 22 juin 2020, permettra de mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire issues de la deuxième édition qui remonte à 2016, mais également d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI. 

Les promoteurs de journaux en ligne, de radio en ligne et de télévision en ligne sont invités à se rendre sur le site www.repprelci.ci pour se faire identifier et recenser gratuitement.

Cette opération bénéficie de  l’appui institutionnel du ministère de la Communication et des médias, du ministère de l’Economie numérique et de la poste.

Le REPPRELCI bénéficie également pour cette activité, de l’accompagnement institutionnel de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

En outre, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La Covid-19 s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce samedi à APA, traitent de plusieurs sujets relatifs à la pandémie du coronavirus. »246 milliards de baisse de chiffre d’affaires: Le tourisme et l’hôtellerie au bord de l’abîme », titre Walf Quotidien. Parlant de la tabaski en période de crise sanitaire, ce journal note « le blue des vendeurs de tissus ».

L’As suit la propagation du coronavirus à Dakar et constate que « les Maristes et les Sicap Liberté (sont) les points chauds ». « 98 nouveaux tests, 2 décès; soit 145  morts; 38 cas graves en réanimation et 2425 patients dans les hôpitaux: Ça ne sent pas bon », titre Source A.

Cette évolution de la pandémie pousse, selon Vox Populi, « l’Eglise à garder ses portes closes » et « craint une deuxième vague de contamination et un reconfinement ». À propos de l’impact de la Covid-19 sur le tourisme et l’hôtellerie, le journal fait état de 246 milliards f cfa de perte en 3 mois.

« Persistance de la pandémie du coronavirus: Les Églises restent fermées jusqu’à nouvel ordre », ajoute Les Échos.

« Mortalité et contexte Covid-19: La danse macabre », titre EnQuête.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse aux dissensions et enquêtes de moralité au sein de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) et parle des « défis du président ».

La politique et le foncier en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce vendredi à APA, traitent de l’actualité politique et du foncier avec le bras de fer qui oppose l’homme d’affaires Babacar Ngom aux habitants de Ndengueler, un village situé dans le département de Mbour. »Assemblée nationale: soupçons de magouille pour éjecter Cissé Lô (exclu de l’Alliance pour la République après des audios insultants contre ses camarades de parti) », titre Walf Quotidien qui, à propos des élections locales et législatives, informe qu’on s’achemine « vers le couplage des scrutins ».

Pour mettre fin au différend Cissé Lô-Yakham Mbaye, Le Quotidien informe que le ministre d’État, Marième Badiane mène la médiation.

« Cumul de fonctions de président de conseil départemental et de ministre-Moussa Baldé dans l’illégalité continue », titre L’As.

Les Échos parle des décrets instituant l’honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et informe que « la Cour suprême déboute Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye et le crd ». Selon le journal, la première requête est déclarée « sans objet » et la seconde « irrecevable ».

« Décrets sur l’honorariat: La Cour suprême déboute Abdoul Mbaye et cie », renchérit Le Quotidien.

Ce journal revient également sur l’affaire des gazelles Oryx impliquant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. « Transfert des gazelles Oryx (dans sa ferme privée): Karim Sall sans réserve », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le ministre affirme: « Je suis droit dans mes bottes ».

Il poursuit dans Vox Populi: « Je n’ai rien à me reprocher, je suis droit dans mes bottes ». Parlant de la sécurité publique, Vox Populi titre: « Plus de 2600 personnes interpelées en juin. Six meurtres en un mois, tous élucidés par la police ».

Pendant ce temps, EnQuête revient sur la prise de parole de Babacar Ngom, patron de Sedima Group, sur le litige foncier qui l’oppose aux populations de Ndengueler. « Les vérités de Babacar Ngom », titre le journal qui relaie les propos de l’homme d’affaires: « je vais continuer d’y aller car, ces terres m’appartiennent. Je leur avais donné ces 2 millions sur conseil de Khadim Samb. Si ce projet aboutit, d’ici à 2021, nous voulons investir 2 à 3 milliards ». 

« Affaire des terres spoliées: Babacar Ngom rétablit la vérité », ajoute Le Témoin, mais Source A parle de « terres de chaos » à Ndengueler.

La presse ivoirienne rend unanimement hommage à Amadou Gon Coulibaly

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly dit « Le Lion » est le principal sujet à la Une des journaux ivoiriens qui ont unanimement rendu hommage au chef du gouvernement ivoirien dans leur édition respective parue jeudi sur l’ensemble du territoire. « Le Lion s’est couché », barre en Une le quotidien  pro-gouvernemental Fraternité Matin dressant le parcours d’un « infatigable travailleur». Quant au journal Le Jour, il estime qu’un « grand serviteur de l’État s’en est allé ».

Dans le même registre, Le Nouveau Réveil, un quotidien de l’opposition placarde en Une:  « Gon/Un grand commis de l’État s’en est allé». «Amadou Gon Coulibaly,  mon Dieu, qu’elle perte cruelle », s’exclame de son côté, Le Patriote, un journal pro-Ouattara.

Dans le même élan,  L’Intelligent d’Abidjan rapporte « Les temps forts d’une vie de Lion» parlant de la vie du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Pour sa part, le quotidien d’Abidjan, un journal Pro-Gbagbo croit savoir «ce qui a fauché le lion de Korhogo » sa ville d’origine dans l’extrême nord du pays. 

Le Nouveau Courrier souligne de son côté que « Le lion ne va plus rugir» révélant à son tour « le mal qui l’a emporté ». Quelques jours après son retour de France, Amadou Gon Coulibaly, décédé » informe Notre Voie, là où Le Mandat fait remarquer que « Gon a fait son dernier conseil des ministres hier». 

« Amadou Gon Coulibaly est décédé», indique LG Infos révélant que « le pouvoir est secoué ».  Quant au quotidien L’Inter, il fait remarquer lui-aussi que « Gon quitte la scène » notant que «la Côte d’Ivoire est en état de choc».

Politique et diplomatie parmi les sujets à la Une de la presse sénégalaise

Divers sujets liés à la politique dont l’affaire Moustapha Cissé Lô, exclu de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) et la diplomatie avec la décision du Sénégal d’appliquer la réciprocité à l’Union européenne qui a mis le pays sur la liste de ceux dont les citoyens sont interdits d’entrer dans l’espace Schengen pour cause de Covid-19. »Exclusion de Cissé Lô, risques de collusion avec les bannis-Les liaisons potentiellement dangereuses », note Walf Quotidien. 

« Disgrâce à l’Assemblée nationale: La descente aux enfers continue pour El Pistolero », titre Vox Populi, expliquant qu’après l’Apr, Benno Bokk Yaakar exclut Cissé Lô de son groupe parlementaire.

Dans ce journal, la Convergence des cadres républicains (Ccr) estime que « l’Apr ne doit être sapée, en aucun cas, par des forces centrifuges qui se livrent à des guerres intestines ».

La Tribune s’intéresse à « l’entourage du président aux profils controversés » et titre: « Macky et le choix de ses hommes ». Pendant ce temps, Walf Quotidien note: « Hyper présidentialisme: Macky, seul maître à bord. Unique décideur, son poids écrase tout. Protocole en lambeaux et conflits de compétences dérèglent le système. Les encombrants invités à la table du chef ».

« Idrissa Seck: Le silence du rusé », titre Lii Quotidien. À la Une de L’As, Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), affirme que « la statue de Faidherbe (à Saint-Louis) doit être remplacée par celle de Ndaté Yalla ».

Libération se met « sur les traces des gazelles de la ferme de Sael » et renseigne qu’elles étaient bien destinées à la ferme qui appartient au ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. 

Selon le journal, les Parcs nationaux qui sont sous la tutelle de son ministère ont signé une convention de partenariat avec le gérant de la ferme privée du ministre Sall. « Deux gazelles sont mortes lors du transport après d’horribles fractures », poursuit Libération.

Ce qui fait dire à Source A qu’au lieu de déterrer ces gazelles et de faire l’autopsie, « Abdou Karim Sall sert du truc-bidon ».

« Criminalité, levée État d’urgence et couvre-feu: Les agresseurs s’enhardissent », titre EnQuête, qui dessine « l’axe du mal: Avenue Bourguiba, rond-point Jet d’eau, Liberté 6, Hlm ». Pour le criminologue Khaly Niang, « il y a un rattrapage du temps perdu par les acteurs de l’industrie du crime ».

Le journal EnQuête parle également de ces discussions entre le Sénégal et l’UE à propos de l’interdiction de voyager dans l’espace Schengen. « Réciprocité: Dakar tient tête à Bruxelles », titre Sud Quotidien.

Nigeria : allègement de la dette des radios et télévisions locales

Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a déclaré que le gouvernement fédéral avait décidé d’éponger 60% des sept milliards de nairas (environ 1.944 millions de dollars) dus au gouvernement par les stations de radio et de télévision pour les licences et les frais de renouvellement.Mohammed a également annoncé que le gouvernement avait également réduit de 30% les droits de licence existants pour tous les services de radio et de télévision terrestres ouverts à compter du 10 juillet 2020.

Les rédacteurs en chef nigérians, sous l’égide de la Nigerian Guild of Editors, avaient auparavant appelé le gouvernement à un renflouement de l’industrie des médias du pays, que les rédacteurs ont décrit comme étant en détresse, en grande partie à cause des effets négatifs du coronavirus sur le secteur.

Le journal Punch a indiqué mardi que le ministre avait déclaré lors d’une conférence de presse à laquelle il s’est entretenu avec le Directeur général par intérim de la Commission nationale de radiodiffusion, le professeur Armstrong Idachaba, à Abuja, que les sept milliards de dollars dus au gouvernement fédéral par l’industrie de la radiodiffusion était le total impayé des stations de télévision et de radio lors du renouvellement de leurs licences d’exploitation.

Mohammed a expliqué que pour que toute station débitrice puisse bénéficier de l’allégement de dette de 60%, elle doit être prête à payer le solde de 40% au cours des trois prochains mois.

Selon le ministre, l’offre d’allègement de la dette s’ouvrirait le 10 juillet pour se clôturer le 6 octobre 2020 et que les mesures annoncées visent à donner une bouée de sauvetage à l’industrie de la radiodiffusion, qui avait été affectée par la pandémie de Covid-19.

L’exclusion de Cissé Lô de l’Apr alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mardi se focalisent sur l’exclusion du député Moustapha Cissé Lô de son parti, l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), après ses insultes contre le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Pour propos insultants-Lô évacué de l’Apr », informe Le Quotidien, là où La Tribune explique « tout sur l’exclusion de Moustapha Cissé Lô ». Selon ce journal, le président Macky Sall estime que « trop, c’est trop ». 

« Apr-Cissé Lô insulte l’avenir ! », s’exclame Rewmi Quotidien, indiquant ce que risque « le diffuseur des audios (Whatsapp) du parlementaire ». 

« Exclusion de l’Apr-Cissé Lô-La rançon de la démesure », écrit EnQuête, à côté de Vox Populi qui souligne: « La commission de discipline passe à l’acte-Le peloton d’exécution de l’Apr fusille El Pistolero (surnom de Cissé Lô) ».

« Moustapha Cissé Lô exclu en mode fast track par les sicaires de l’Apr-Le fou du roi perdu par la reine », titre Le Témoin, rappelant que depuis huit ans, le député a insulté impunément jusqu’à ce qu’il commette l’irréparable de s’en prendre à la Première dame.

Pour Les Échos, « Macky sort le sabre » et « Cissé Lô exclu de l’Apr, l’Assemblée le renie, Benno Bokk Yaakar va le virer ». Sud Quotidien semble partager la même idée et estime que « Cissé Lô (est) sur siège éjectable » avec la modification en vue du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Toutes choses qui font dire à L’As que « Cissé Lô entame sa descente aux enfers ». « Macky Sall-Cissé Lô-La lune de fiel », titre L’Observateur.

Le Quotidien traite de la progression de la Covid-19 et constate une « forte fièvre (au district sanitaire) Dakar ouest » avec plus de 1100 cas entre Yoff, Ngor, Almadies et Ouakam.

L’As donne le bilan de la Covid-19 au Sénégal à la date du 5 juillet et fait état de 3 décès, 78 nouveaux cas et 44 cas en réanimation.

La presse sénégalaise à fond sur la crise à l’Apr

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, mettent l’accent sur la sortie du député Moustapha Cissé Lô, ancien président du Parlement de la Cedeao et membre de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), qui insulte ses camarades militants, le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Vice-président de l’Assemblée nationale: Cissé Lô déborde et annonce sa démission », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

« Déballages, insultes au haut sommet de l’Etat: Le peuple sous le choc », titre L’As, expliquant que Macky actionne la commission de discipline et que Cissé Lô démissionne de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

« Audios avec insultes et accusations contre des responsables du régime-Macky exclut Cissé Lô, la commission de discipline (de l’Apr) se réunit aujourd’hui », titre Les Échos, rappelant que cette commission est composée d’Abdoulaye Badji, d’Abdoulaye Daouda Diallo, de Mbaye Ndiaye, de Benoît Sambou, d’Abdou Mbow, d’Oumar Guèye et d’Awa Guèye.

Le journal rappelle que « dans ses audios, Cissé Lô a copieusement insulté Farba Ngom et Yakham Mbaye ». Ce qui pousse l’ancien ministre de l’Apr, Mbagnick Ndiaye, à dire dans Source A: « On ne peut pas emprisonner Assane Diouf (qualifié d’insulteur public) et laisser libre Cissé Lô ».

Parlant de « l’activation de la commission de discipline de l’Apr après ses insultes publiques », Vox Populi titre que « Macky envoie Cissé Lô à la guillotine ». Selon ce journal, « l’Apr exprime son effroi et son indignation après les propos d’une extrême gravité de Cissé Lô ».

« Incontestablement, cela constitue une brutale agression contre la République, ses institutions et nos valeurs sociales », estime Vox Populi, poussant Libérationà écrire: « L’Apr ou le parti des insanités: Les Sénégalais révoltés et scandalisés ».

« Cissé Lô, Farba Ngom et Yakham Mbaye: La République dans toute sa laideur », titre Lii Quotidien, à côté de La Tribune qui écrit que « Cissé Lô déchire le Macky ».

A propos de ces « injures, insanités et accusations au sommet de l’Etat », EnQuête note que « la République (est) indisposée ».

« Entretien-réplique: Yakham Mbaye, toutes griffes dehors », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, M. Mbaye affirme: « Tout se passe comme si l’honneur de la Première dame vaut plus que celui de ma mère. Cissé Lô devait être arrêté depuis longtemps; il urge de trouver les moyens de l’arrêter. Moi, le Zorro défendant tête baissée du camp auquel il appartient contre les ennemis dedans, c’est fini ! »

Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la campagne agricole et pose « l’équation des intrants » agricoles. Selon le journal, l’hivernage s’installe, les prévisions pluviométriques sont bonnes et les intrants font défaut. Pourtant, souligne EnQuête, « le budget alloué à la campagne agricole s’élève à 60 milliards de francs cfa ».

« Inondations de 2000 à nos jours: Des milliards dans les égouts », titre Sud Quotidien, pendant que L’Info s’entretient avec Baïdy Agne, président du Conseil national du patronnat (Cnp), qui affirme que: « Les baisses des chiffres d’affaires (à cause du coronavirus) vont de 10 à 100% ».

Côte d’Ivoire: poursuite de la 3è opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne

La troisième opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire initiée par le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour mettre à jour les données statistiques de ce secteur, se poursuit jusqu’à lundi à minuit, a appris APA samedi sur place.Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, cette opération totalement gratuite qui a démarré depuis le 22 juin 2020, se poursuit sur le site www.repprelci.ci et prendra fin le lundi 06 juillet 2020 à minuit. Elle s’adresse notamment aux promoteurs de journaux en ligne, de radios en ligne et de télévisions en ligne.

L’objectif de cette 3è opération après la deuxième qui remonte à 2016, explique-t-il, est de « mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire en vue d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI qui a déjà identifié les critères de cette labellisation». 

Sur l’intérêt et les enjeux de cette opération, M. Sermé, ajoute qu’avec une vingtaine d’indicateurs, elle  permettra d’avoir « une bonne cartographie du secteur des médias numériques de Côte d’Ivoire en prenant en compte les médias identifiés et recensés dans la base des données, mais également dans l’élaboration des projets».

Pour cette édition, le REPPRELCI bénéficie de l’accompagnement institutionnel du ministère de la Communication et des médias, et du ministère de l’Economie numérique et de la poste, de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires de cette opération. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Diplomatie et nécrologie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement de la volte-face de l’Union Européenne (UE) à propos de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’espace Schengen mais aussi de la disparition de Bamba Ndiaye.Vox Populi annonce que l’ancien ministre des Affaires religieuses sous Abdoulaye Wade (2000-2012) « n’est plus ». Ce journal rapporte qu’il a rendu l’âme « hier (vendredi), en début de soirée, à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) ».

Le Quotidien rappelle que le défunt « avait dirigé le quotidien privé Le Messager. Quelques années après le départ des libéraux du pouvoir, il avait rejoint les rangs du Grand Parti d’El Hadj Malick Gackou, avant de quitter cette formation politique pour aller soutenir le candidat sortant Macky Sall lors de la dernière élection présidentielle de 2019 ».

« Bamba Ndiaye (a été) emporté par la Covid-19 », révèle L’AS. Poursuivant, ce journal fait savoir que « des médias avaient avancé qu’il était infecté par (le virus) avant que sa famille n’apporte un démenti. Quoi qu’il en soit, plusieurs médias (RFM, Iradio…) ont indiqué qu’il est décédé des suites du coronavirus ».

Tout compte fait, « c’est la fin de mission pour l’islamologue Bamba Ndiaye », souligne L’Observateur. Dans ce quotidien, le religieux Ahmed Khalifa Niasse lui rend hommage : « Bamba était un self-made-man qui s’est construit lui-même. Il représente la catégorie éclairée des arabisants du Sénégal. C’était un avant-gardiste ».

En ce qui concerne la reprise du trafic aérien, Le Soleil informe que « le Sénégal ne fera pas partie des pays interdits de voyage dans l’espace Schengen, d’après l’ambassadeur de la Délégation de l’Union Européenne (UE), Irène Mingasson ».

A en croire le quotidien national, « la stratégie de la loi du Talion adoptée par le Sénégal, suite à la décision de l’UE de le bannir de la liste des pays autorisés à voyager dans son espace, est-elle en train de porter ses fruits ? Si c’est encore trop tôt pour être catégorique, on peut toutefois le penser au regard des derniers développements dans cette affaire ».

Pour L’AS, « l’Union Européenne fait machine arrière ». Dans les colonnes de ce journal, la diplomate en poste à Dakar déclare qu’ « il y a (eu) un malentendu sur la perception de la décision » de l’UE ayant poussé le Sénégal à appliquer la réciprocité.

« L’Union Européenne recule pour éteindre le feu », mentionne Vox Populi. Irène Mingasson, qui était « en classe d’explications » dans Le Quotidien, affirme que « techniquement, (le Sénégal) n’est pas concerné tout de suite. La recommandation de l’UE concerne la période qui s’étend du 1er au 15 juillet 2020 ». Une date que le gouvernement sénégalais a retenue pour rouvrir progressivement son espace aérien.

Poursuivant dans ce journal, l’ambassadeur de la Délégation de l’UE précise : « La liste des pays va être révisée tous les quinze jours. Donc, elle le sera au 15 juillet. Je ne suis pas dans les secrets des discussions qui se tiennent entre les Etats membres de (cet espace) pour définir qui (intègre cette liste) et à quel moment. Mais je crois que sur la base de ce que l’on sait, des critères pour y être, il faut continuer à travailler pour informer sur la situation (épidémiologique) au Sénégal ».

En tout cas, « en seulement 30 jours, 70 personnes ont perdu la bataille face (au) virus (et) 3148 cas confirmés ont été déclarés avec 800 issus de la transmission communautaire. Sur cette pente ascendante, les 72 premières heures de ce mois de juillet ont déjà accouché de 13 décès pour 371 cas (attestés) », détaille Sud Quotidien.

S’intéressant aux « dessous de la déclaration de l’ambassadeur de l’Union Européenne », L’Observateur renseigne que « la réaction d’Irène Mingasson s’est faite après une rencontre avec Amadou Bâ, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique que « la tentative de vol du Range Rover du lutteur Eumeu Sène, à Petit Mbao (périphérie de la capitale), dans la nuit du mercredi au jeudi, a viré au drame ». Ce quotidien ajoute que « l’un des membres du gang qui voulait opérer le vol a rendu l’âme. (Et) deux (lutteurs) de l’écurie Tay Shinger (dont le tête de file est Eumeu Sène) sont en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie de Mbao ».

Enfin, Stades soutient que « Sadio Mané doit accélérer en cette fin de saison » pour « finir meilleur buteur et meilleur joueur » de la Premier League (championnat d’élite anglais) qu’il a déjà remportée avec son club Liverpool. Pour ce faire, explique le quotidien d’informations sportives, la tête de gondole des Lions du Sénégal « devra réaliser des prestations probantes à l’occasion des six ultimes journées ».  

La Covid-19 omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, font la part belle à la réactualisation de la stratégie de lutte contre le nouveau coronavirus déclinée la veille.Le Soleil indique que le Sénégal « réajuste sa stratégie » en abandonnant « les tests systématiques des cas contacts au profit des cas asymptomatiques et des personnes vulnérables. Objectif : réduire la mortalité de ces catégories sociales ».

Dans les colonnes du quotidien national, Docteur Abdoulaye Bousso, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) justifie cette décision : « Le nombre de cas grave augmente et il est important que l’on mette l’accent sur ces cibles pour pouvoir maîtriser l’épidémie et ses conséquences négatives ».

Toutefois, ce dernier précise dans EnQuête que « cela ne veut pas dire que les personnes contacts ne seront pas suivies. Elles le seront et même répertoriées ». En outre, rapporte ce quotidien, « il est également prévu la prise en charge à domicile de certains malades ».  

A ce propos, M. Bousso signale dans EnQuête que « ce n’est pas une première pour le Sénégal et d’autres pays l’ont déjà expérimenté avec des résultats. A ce jour, nous avons plus de 200 personnes entre Dakar (ouest) et Diourbel (centre) qui ont été guéries à domicile ».

Poursuivant dans L’AS, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) affirme que « les autorités sanitaires ont une meilleure maîtrise et une meilleure connaissance de la transmission de cette maladie et savent qu’une personne peut être (testée) positive et vivre en famille en respectant les mesures barrières ».

De son côté, le Professeur Moussa Seydi, le chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), cité par ce journal, s’est prononcé sur le remède malgache : le Covid Organics.

A en croire M. Seydi, « il n’y a pas de lenteur (dans le processus de validation de ce traitement). La recherche actuelle obéit à des normes. Même pour la recherche concernant les médicaments connus, il n’y a aucun traitement validé (au plan international). Alors que dire d’une étude qui porte sur un produit dont on ne connaissait pas encore tous les constituants ? »

Concluant son argumentaire, Pr Seydi renseigne dans L’AS qu’au Sénégal, « il y a des essais cliniques (sur le Covid Organics) qui ont été menés sous la houlette du Directeur de la Pharmacie et du Médicament. Probablement, dans les jours ou semaines à venir, nous recevrons le rapport ».

Le Professeur Mamadou Diarra Bèye, le Directeur du Samu national fait savoir dans Vox Populi que « sur dix malades admis en réanimation, quatre sont décédés et six sont guéris », non sans mentionner que les patients développant une forme grave de la Covid-19 souffrent d’autres pathologies comme « le diabète (le plus noté), l’hypertension artérielle et souvent des maladies rénales ».

Pour sa part, Le Quotidien sous le titre « Destination inconnue », fait un focus sur les conséquences de la réciprocité que va appliquer le Sénégal après que l’Union Européenne (UE) a décidé de lui fermer ses frontières aériennes. 

Selon ce journal, le ministre du Tourisme et des Transports aériens « pourrait condamner à mort les secteurs dont il a la charge (et) qui ne vivent que de l’arrivée de voyageurs étrangers, en particulier ceux des pays (qui nous interdisent l’entrée) ».  Pour l’heure, en Afrique, seuls l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda font partie de la liste des pays dont les ressortissants sont autorisés par l’UE à voyager dans l’espace Schengen. 

Sud Quotidien, quant à lui, exhume le dossier de la distribution de l’aide alimentaire aux couches vulnérables en notant « (des) couacs et (des) impairs ». Pour ce journal, « de l’attribution des marchés au transport des vivres en passant par le recensement des cibles via le Registre National Unique (RNU), un flou artistique a plombé les opérations ».

Pendant ce temps, L’Observateur se fait l’écho des « alarmes de reprise à l’école » après le redémarrage des enseignements pour les élèves en classe d’examen. Ce journal annonce qu’un apprenant du CM2 a été testé « positif au coronavirus à Diourbel (centre) ».

Dans un entretien accordé à L’Observateur, Kalidou Diallo, ancien ministre de l’Education nationale soutient qu’ « une année blanche serait catastrophique pour un pays. C’est 1095 milliards F CFA (qui seront) perdus. Et cela va engendrer un embouteillage au niveau des classes ».

Enfin, Ngalla Sylla, le sélectionneur de l’équipe nationale de beach soccer (football de plage) dit, dans Stades, que « l’organisation d’une Can (Coupe d’Afrique des nations) au Sénégal est une demande nationale ».