Côte d’Ivoire: 3 candidats pour la présidence du Groupement des éditeurs de presse

Trois dossiers de candidature ont été reçus et retenus par le Conseil d’administration du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire ( GEPCI) pour l’élection au poste de président de cette organisation patronale de la presse prévue lors de son 5è congrès ordinaire du 15 au 17 janvier 2021 à Grand-Bassam dans le sud d’Abidjan.

L’information a été donnée par le GEPCI dans un communiqué transmis lundi à APA. Il s’agit de Agbia Lucien, directeur général de Multiconsult gestion (entreprise éditrice de PME Magazine),  Sy Savané Ousmane, directeur général du Groupe Cyclone (entreprise éditrice du quotidien Le temps) et Zohoré Lassane, directeur général de Gbich Édition (entreprise éditeur de l’hebdomadaire  d’humour et de bande dessinée Gbich).

Ces trois candidats sont en lice pour remplacer le président sortant, Patrice Yao. C’est le 15 décembre dernier, rappelle-t-on, que l’appel à candidature pour l’élection du président du bureau exécutif du GEPCI a été lancé.

Législatives ivoiriennes: les collèges électoraux convoqués le 6 mars 2021 (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la convocation des collèges électoraux le 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Les collèges électoraux sont convoqués le samedi 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025 », a indiqué M. Sidi Touré, face à la presse, au terme d’un Conseil des ministres.

Il a expliqué que « le choix de cette date vise à respecter les dispositions constitutionnelles, notamment l’ouverture de la session parlementaire prévue au mois d’avril 2021 », tout en faisant savoir que l’ouverture du scrutin est fixée de 8h à 18 h (GMT, heures locales) soit 10 h de vote.

Cette échéance vise en outre à tenir compte des délais prescrits par le Code électoral, à savoir le délai entre la date de l’élection, la date limite des dépôts des candidatures, la publication des candidatures et l’examen des contentieux, a-t-il ajouté.

Le gouvernement, la société civile et les partis de l’opposition, ont à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, mardi, convenu des conditions en vue de l’organisation des élections législatives au mois de mars 2021.

Les parties prenantes ont souhaité « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution, chargée d’organiser ces joutes électorales.  

Ils ont également requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ».

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique. 

Tchad : le message du ministre de la Communication à l’inauguration de l’ONAMA

Le nouveau siège de l’office nationale des médias audiovisuels (ONAMA) du Tchad a été inauguré ce 29 décembre 2020 par le président de la République, Idriss Deby Itno après plus de 10 ans de chantiers. Voici le message de circonstances du ministre de tutelle.

Allocutioncution de l’Ambassadeur Chérif Mahamat Zène, Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de l’Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA) par le Maréchal du Tchad, IDRISS DÉBY ITNO

Maréchal du Tchad, Président de la République, Chef de l’État ;
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
Messieurs les Présidents des Grandes Institutions de la République ;
Messieurs les anciens Premiers Ministres ;
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les membres du Cabinet du Président de la République ;
Mesdames et Messieurs les Députés ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Internationales accrédités au Tchad ;
Monsieur le Directeur Général de l’ONAMA ;
Distingués Invités en vos rangs et qualités ;
Mesdames et Messieurs ;

C’est pour moi un grand honneur de prendre la parole en cette circonstance solennelle marquant l’inauguration du nouveau siège de l’Office National des Médias Audiovisuels du Tchad (ONAMA).

Qu’il me soit permis tout d’abord, d’exprimer, au nom de tous les personnels du Ministère de la Communication et des entités sous tutelle, notamment de l’ONAMA, et en mon nom personnel, nos vifs et sincères remerciements au Maréchal du Tchad, IDRISS DÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, pour avoir accepté de placer sous son haut patronage et de rehausser de sa présence, la présente cérémonie.

Qu’il me soit également permis de remercier tous nos invités qui ont fait le déplacement pour prendre part à cet important événement attendu de longue date.

Maréchal du Tchad, Président de la République,
Distingués invités,

Cette heureuse, belle et majestueuse occasion qui nous réunit aujourd’hui est l’aboutissement de l’engagement constant du Maréchal du Tchad, IDRISS DÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, qui a fait de la modernisation du secteur de la communication une des priorités dans sa politique de développement de notre pays.

Je saisis l’opportunité qui m’est offerte pour Lui réitérer notre profonde gratitude et notre admiration pour la réalisation de ce bel édifice, archi moderne, doté des équipements de la dernière technologie, fruit de Sa vision éclairée : « Le Tchad que nous voulons ». Nous Lui devons la pleine réussite de ce projet, grâce à sa détermination, à son engagement fort, et surtout à son soutien constant et à ses orientations sages dont nous avions bénéficié tout au long de notre mission.

En effet, la réalisation de cette tour a mis près de 10 ans, pour des raisons diverses inhérentes à un chantier aussi ambitieux et gigantesque dont je vous épargne les détails.

L’essentiel est que, comme promis par le Président de la République, le Maréchal IDRISS DÉBY ITNO, le Tchad est entré dans le XXIe siècle, paré d’outils de communication dignes des ambitions de ses dirigeants.

L’installation de la radio et de la télévision nationales de haut standing, dans cette belle tour, constitue un motif de fierté nationale si l’on regarde tout autour de nous dans la sous-région ou dans l’ensemble du continent africain. C’est le lieu de féliciter et dire bravo au Maréchal du Tchad pour avoir fait de notre pays une référence en matière de développement et de modernisation de nos médias de service public.

Maréchal du Tchad, Président de la République,
Distingués invités,

La prise en main efficace de ce magnifique ouvrage architectural, et la maîtrise des équipements y installés, constituent des défis majeurs pour nos journalistes et techniciens.

Avec l’inauguration de ce nouveau siège, l’ONAMA qui sert de relais privilégié, voire de trait d’union irremplaçable entre le gouvernement et le peuple, se doit, aujourd’hui plus qu’hier, de rester au plus près des attentes et des préoccupations des auditeurs et des téléspectateurs qu’il entend servir. Il y va de sa raison d’être, de son efficacité et de sa crédibilité.

Dans cette optique, l’un des défis majeurs de l’ONAMA est celui d’améliorer et de diversifier les contenus de ses programmes et émissions. L’ONAMA doit tenir comptes des attentes d’un public de plus en plus exigeant, en se conformant aux formats et standards internationaux de production et en tenant compte des réalités de notre pays.

L’ONAMA doit pleinement jouer son rôle de vecteur d’information et de promotion des valeurs cardinales d’unité nationale, de cohésion sociale et de solidarité en vue de consolider le vivre ensemble et le sentiment d’appartenance des Tchadiens à une seule et même communauté.

Je tiens à saluer le dévouement, la détermination et le sens d’anticipation avec lesquels, la Direction et le personnel de l’ONAMA ont mis en œuvre la feuille de route établie pour en arriver à l’inauguration, et préparer les étapes décisives à venir.

Leurs efforts louables ont permis, entre autres, de lever les réserves majeurs bloquant l’inauguration, de procéder à l’audit des équipements, d’assurer la formation des journalistes, producteurs, réalisateurs, techniciens et présentateurs sur les équipements installés, et de diffuser à blanc pour s’assurer du bon fonctionnement de l’ensemble du réseau de production et de diffusion.

De nouvelles grilles de programmes, avec une offre riche et diversifiée, sont élaborées pour être diffusées à partir du 1er janvier 2021. A cette date, il est également prévu le lancement d’une charte graphique prenant en compte nos valeurs et nos couleurs de base.

Malgré cette anticipation et cette bonne préparation, les défis techniques qui restent à relever sont multiples et variés. C’est pourquoi, j’exhorte le personnel de l’ONAMA à demeurer vigilant et engagé pour inscrire l’action de l’ONAMA dans la durée afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle, dans un espace médiatique soumis à une rude concurrence, et investi par les réseaux sociaux.

Dans cette perspective, tout en appelant à la rigueur dans le travail et à la bonne gestion des ressources humaines, matérielles et financières, j’invite instamment l’ensemble du personnel de l’ONAMA à prendre soin de ce joyau et d’y assurer des prestations dignes de l’investissement énorme et des attentes des plus hautes autorités. Ce bel édifice doit être un lieu de référence pour promouvoir la culture de l’excellence, de mérite et du travail bien fait. Il ne s’agit pas d’un vœu, mais plutôt d’un impératif pour le succès de la mission assignée à l’ONAMA.

Avec un changement de comportement et de mentalité du personnel, à tous les niveaux, je suis convaincu que l’ONAMA sera cet outil formidable capable de contribuer par la sensibilisation et l’éducation à l’édification d’une société tchadienne, fidèle à ses traditions, consciente de ses responsabilités et confiante dans son avenir.

Je vous remercie de votre aimable attention !

Lauréat du Prix Alfred Dan Moussa, le journaliste ivoirien Jonas Baikeh, livre les clés de son succès

Désigné lauréat du Prix Alfred Dan Moussa 2020 du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace de la Cedeao, l’Ivoirien Jonas Baikeh, partage les clés de son succès sur son reportage intitulé « Daoukro, la difficile quête de la paix ».

Le web journaliste ivoirien, Jonas Baikeh, était l’invité dimanche de la 7ème session de la Quinzaine du Numérique, un espace d’échanges via WhatsApp, organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), initiateur de ce prix.  

« Le reportage que j’ai réalisé sur Daoukro (centre-est ivoirien) fait suite à un premier que nous avons fait sur une initiative de paix et de non-violence à Toumodi (centre) », a-t-il dit.  

Un groupe de jeunes de Toumodi (Baoulé, Dioula et autres) a pris l’initiative d’appeler à la paix pendant les heures de braise, au lendemain de l’élection présidentielle ivoirienne, marquée par des violences, a rapporté le web journaliste.    

« Après Toumodi, nous avions Daoukro et Kotobi dans le pipe. Malheureusement, nous n’avons pas pu aller à Kotobi pour une question de sécurité et nos tentatives n’ont pas été couronnées de succès », a-t-il fait savoir.  

Concernant le reportage à Daoukro, il indique s’être rendu dans cette ville favorable à l’opposition et ayant connu des violences électorales, avec son cadreur le 14 novembre 2020. 

« L’accès n’a pas été facile et nous sommes allés en transport en commun » dans un contexte où il n’y avait pas  de cars en partance pour cette localité, a-t-il souligné.  

Avec toutes les péripéties, les voies obstruées dans plusieurs villages par des troncs d’arbres et des jeunes déchaînés, ils ont bravé ces obstacles.  

Partis d’Abidjan à 9 h GMT  (heure locale), nous sommes arrivés à Daoukro à 18h 30, alors qu’un couvre-feu était instauré à 21h, précise-t-il. 

Sur le terrain, la collecte d’informations a été facilitée par le correspondant de L’inter, un quotidien de l’entreprise de presse dont il est issu, Guy Sékan, qui a pu prendre attache avec les personnes ressources qu’il devait rencontrer.   

« Nous avons travaillé, avouons-le, la peur au ventre, jusqu’à ce que le dimanche 15 novembre 2020, nous quittions  précipitamment Daoukro », mentionne-t-il.   

« C’est quelques semaines après que nous avons appris qu’il y avait un concours et ensemble, la rédaction a opté pour le reportage de Daoukro et nous avons proposé la vidéo au concours », a-t-il poursuivi.  

Comme pour tout concours, « l’attente a été stressante… mais nous avons eu le sourire à la fin, Dieu merci », a laissé entendre le journaliste ivoirien. 

Selon Jonas Baikeh, l’accompagnement de la hiérarchie à Linfodrome, site web où il officie, n’a « jamais fait défaut ».  Mme Imane Rayess, PDG du groupe a impulsé cette initiative.

 M. Jonas Baikeh (49 ans), journaliste au Groupe Olympe, est diplômé en droit privé à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. 

Dans sa volonté de renforcer davantage ses compétences, il suit une formation en journalisme pour le développement de l’Ecole supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille financée par la Banque Mondiale. 

C’est en 2006 qu’il rentre au Groupe Olympe comme journaliste stagiaire à Soir Info et est titularisé en mars 2008. Il anime le desk Économie et parfois la rubrique  politique. 

À l’occasion d’une restructuration au Groupe Olympe en 2019, il est muté à Linfodrome, le site d’information du groupe, où il  occupe les responsabilités de chef des services politique et société. Et depuis quelques mois, il est adjoint au rédacteur en chef.  

En choisissant ce thème et le lauréat 2020 de ce Prix pour l’animer, le Repprelci a décidé, selon le président de cette faîtière de la presse numérique ivoirienne, Lassina Sermé,  de faire la promotion non seulement du lauréat, mais également des critères de participation à ce concours.

Pour prendre part à ce concours, il faut être journaliste ressortissant et résident de l’espace Cedeao et résident dans l’espace Cedeao. Le journaliste peut être indépendant ou salarié dans une agence de presse, une web TV,  une web radio, un portail web ou un journal en ligne. 

Il doit avoir son œuvre diffusée entre le 01 janvier et le 30 novembre 2020 (un reportage, un documentaire ou une enquête de 1000 mots au maximum, une web production tv ou radio de 5 mn) faisant la promotion de la paix ou de l’intégration. 

Le Repprelci est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: la presse en ligne créé des outils de contrôle face aux défis de l’autorégulation

Pour assainir le secteur de la presse numérique, le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), s’est doté d’outils de contrôle dont un organe d’autorégulation aux fins de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie.Cet organe d’autorégulation dénommé Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) vise notamment à veiller au respect de l’éthique, de la déontologie, à promouvoir la liberté de la presse et à assurer la médiation.

À l’honneur, lors de la deuxième édition de distinction de l’Ordre du mérite de la communication, tenue mardi à Abidjan en présence de plusieurs membres du gouvernement, le président du Repprelci, Lassina Sermé, a indiqué que l’autorégulation a pour but d’instituer des principes en vue de permettre l’exactitude des informations publiées.

Il a fait observer que l’autorégulation a pour objectif de préserver pleinement la liberté rédactionnelle pour ce qui est des sujets traités et des opinions exprimées, mais également de corriger les erreurs des médias numériques en vue d’une professionnalisation du secteur.

L’OMENCI, dira-t-il, répond aux exigences des usagers des médias qui souhaitent des garanties quant à la valeur des informations fournies par les journalistes. Si la déontologie met le focus sur les normes, les mécanismes de plaintes, eux, servent d’assurance qualité. 

« La démocratie étant incompatible avec un État gardien de la presse, l’autorégulation des médias symbolise cet effort de garantir une démocratie indépendante des forces démocratiques », a soutenu M. Sermé.

Cet instrument favorise le contrôle de la presse en ligne par la société civile. Pour assurer sa mission, l’observatoire a mis en place une grille de lecture pour un monitoring, lui permettant de faire des interpellations, des sanctions,  ainsi que la sensibilisation et la formation.

L’observatoire est composé de sept représentants des organisations du secteur: journaux en ligne; agrégateurs; web tv et web radio; agences de presse numérique, promoteurs de presse numérique; consommateurs d’œuvres des médias numériques.

L’organe peut être saisi à tout moment par tout intéressé, notamment par écrit. Ses délibérations sont consignées dans un procès-verbal et en cas de non-respect des dispositions légales, l’observatoire peut interpeler le concerné, voire prononcer des sanctions disciplinaires.

Pour encourager les acteurs de l’écosystème, le Repprelci a institué une labellisation des médias numériques, une distinction représentée par une échelle de trois couleurs différentes: Orange, vert et bleu.

L’orange s’obtient après une déclaration auprès du Repprelci, attestant de l’existence d’une publication ayant satisfait aux exigences des lois et règlements en vigueur sur la création d’un organe de presse en ligne.

Le vert, lui, s’obtient après avoir eu la couleur orange et une période d’existence de deux ans au cours de laquelle le titre concerné n’a pas atteint en moyenne huit fautes par mois. Toutefois, l’instance d’autorégulation se réserve le droit d’apprécier les fautes.

Quant à la couleur bleue, elle se décerne après l’obtention de la couleur verte et une période d’exercice de trois ans au cours de laquelle le titre concerné n’a pas atteint en moyenne huit fautes par mois.

La représentation de cette échelle de couleurs devrait être conçue et validée par l’instance d’autorégulation. Les couleurs ne doivent pas être superposées, mais affichées à un endroit visible du site ou de l’application, lorsque cela est possible, note l’organisation. 

M. Lassina Sermé, le président du Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a par ailleurs fait observer que le régime juridique de la presse de 2017 prend en compte la presse numérique, mais jusque-là ne donne pas quitus au Fonds de soutien de la presse (FSDP) d’assister les médias en ligne contrairement à la presse imprimée.

Selon M. Sermé, le décret d’application viendrait combler le vide juridique des années antérieures en la matière. Toutefois, force est de constater que les décrets d’application de cette loi en ce qui concerne le FSDP sont encore dans le circuit administratif.

C’est pourquoi, dira-t-il, « nous saisissons cette tribune pour plaider en faveur d’une signature rapide de ces décrets, ce qui permettra aux entreprises de presse numérique de bénéficier des prestations du FSDP ».

Il a surtout salué l’étude commanditée par le FSDP sur le modèle économique des médias numériques qui est actuellement en cours. Une étude qui devrait permettre de renforcer la rentabilité des médias en ligne en Côte d’Ivoire.  

Le rapport de la 3e édition de l’opération de recensement des sites web et des acteurs de la presse numérique du pays, qui s’est déroulée du 22 juin au 15 juillet 2020, doit être remis dans les prochains jours au ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré.

En attendant, il en ressort un écosystème en plein évolution de l’univers de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi. 

Il indique plus de 130 sites identifiés dont une quarantaine éditée par des entreprises légalement constituées. Ces sites web d’information se stratifient en cinq catégories : journaux en ligne, agrégateurs de contenus, web TV, web radio et agences de presse.

Le rapport mentionne par ailleurs que les entreprises recensées ont déclaré plus de 300 employés avec plus de 200 journalistes professionnels. Le Repprelci s’attèle ainsi à instituer l’autorégulation et la labélisation pour rendre les entreprises du secteur viables et compétitives.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Arrestation de Bathily: l’UJPLA invite les autorités maliennes à « assurer le respect de la liberté de la presse »

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) invite les autorités maliennes à « assurer le respect de la liberté de la presse » à la suite de l’arrestation de l’activiste et animateur radio Mohamed Youssouf Bathily, dans une déclaration.L’UJPLA « encourage les autorités maliennes à lever les entraves à la liberté d’expression et à prendre des mesures pour assurer le respect de la liberté de la presse dans le pays », indique la déclaration signée du président de l’organisation, Noël Yao, publiée le 24 décembre 2020.  

Pour l’organisation, regroupant plusieurs journalistes du continent africain, « l’activiste et animateur radio malien Mohamed Youssouf Bathily ne fait que son travail : porter à la connaissance des citoyens des informations d’intérêt public ».

Elle assure, toutefois, suivre de près l’évolution de la situation de la liberté de presse au Mali, où, du 20 au 23 décembre 2020, l’activiste et animateur radio Mohamed Youssouf Bathily et cinq autres de ses compatriotes ont été interpellés par les forces de l’ordre.  

Il s’agit de Vital Robert Diop, directeur général de PMU-Mali, Souhahébou Coulibaly, directeur général de AGEFAU, Aguibou Tall, directeur général adjoint de AGEFAU, Madou Koné, payeur général du Trésor public et Sékou Troaré, secrétaire général de la présidence.

M. Sékou Traoré, receveur du District figure également parmi les personnes mises aux arrêts et placées en détention par la sécurité d’Etat du Mali « sans qu’aucun motif légal ne soit invoqué par les autorités du pays », note l’organisation. 

Prenant acte des inquiétudes de plus en plus vives des journalistes, l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), a réagi au « regard des atteintes graves à la liberté d’expression, à la liberté de la presse, et au droit à un procès équitable dans le pays », poursuit le texte. 

L’UJPLA, fondée le 18 août 2020, qui réaffirme son engagement pour la sécurité des journalistes et la promotion d’une presse libre, indépendante et crédible dans tous les pays du continent africain, appelle les dirigeants africains à garantir la liberté de la presse.  

L’Unjci décerne des félicitations au meilleur Web journaliste ivoirien

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a décerné mercredi des félicitations au lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, remporté par l’Ivoirien Jonas Baikeh.M. Baikeh, journaliste à linfodrome.ci avait à ses côtés M. Lassina Sermé, le président du Réseau des Professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, entité qui a initié ce prix.

Le deuxième lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace  Cedeao, Fofana Azoumana de woroba.net, a également reçu les encouragements du président de l’Unjci.

L’Unjci est la faîtière des organisations de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire. De ce fait, M. Sermé a jugé bon de faire le point à son président. Toute chose qui dénote d’une excellente synergie entre les organes de promotion et de défense du secteur des médias dans le pays.   

M. Jean-Claude Coulibaly a pour sa part prodigué des conseils aux lauréats et exhorté la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire à poursuivre l’édification du secteur de la production de média en ligne.   

Il a pris une part active à l’organisation de la 4e édition du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web, tenue lundi à Abidjan. Il s’était fait représenter par son vice-président président, Ben Diakité, qui a d’ailleurs prononcé un discours au cours de l’événement.   

 » Nous sommes très heureux et très fiers d’avoir obtenu ce prix (…) mais aussi de venir le présenter au président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit M. Baikeh.

Les lauréats ont été primés lors d’un dîner gala dans un hôtel de la place à Abidjan, en présence de partenaires au développement, d’un représentant du ministère de tutelle et des acteurs du secteur.

Le sit-in des artistes sénégalais pour la reprise des spectacles à la Une

Le sit-in, hier à la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque), contre l’interdiction des spectacles par un arrêté ministériel interdisant les rassemblements pour lutter contre la Covid-19, alimente les quotidiens sénégalais de ce jeudi.« Sit-in des artistes pour la réouverture des salles de spectacles-Fausse note dans la symphonie », titre L’As, soulignant l’absence de Youssou Ndour, Wally Seck et de Viviane.

Titrant que « les artistes donnent le ton », EnQuête explique qu’interdits de sit-in, rappeurs, chanteurs, managers d’artistes, propriétaires de boite…ont contraint, hier, l’Etat à reculer.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « les artistes sauvent leur bal de protestation ».

« En sit-in à la Place de l’Obélisque-Les acteurs culturels réclament une reprise immédiate », écrit le quotidien national Le Soleil en première page.

Ce journal explique que déterminés à faire supprimer l’arrêté du 12 décembre portant suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons, la Coalition des acteurs de la musique (Cam) s’est engagée dans un combat qui n’arrive pas encore à porter ses fruits.

« Sit-in des acteurs culturels pour la reprise de leurs activités-Non à +l’injustice+ », écrit Sud Quotidien.

A propos de la fête de Noël, Walf Quotidien note : « Entre austérité et Covid, les familles chrétiennes se cherchent ».

En attendant, Le Quotidien parle de la lutte contre la Covid-19 et révèle « la fièvre du vaccin ». Selon le journal, plus d’une dizaine de candidats vaccins sont retenus par le Mécanisme Covax.

L’Observateur revient sur la suppression annoncée des villes et informe que « le pouvoir (est) sans état d’âme ».

La prolifération des sites d’informations avec le risque d’atteinte à la cohésion nationale fait la Une du Soleil qui renseigne que « Macky Sall veut une régulation ».

« Presse en ligne : Macky Sall alerte sur les dérives », indique EnQuête.

Côte d’Ivoire: le groupe audiovisuel islamique Al Bayane honore ses annonceurs

Le groupe audiovisuel islamique ivoirien, Al Bayane, a organisé mardi soir la 4e édition de sa traditionnelle rencontre annuelle de partage et de remerciement avec ses annonceurs dénommée « Dîner thanks ».

Le dîner a eu lieu, sur l’esplanade de la Grande Mosquée d’Abidjan-Plateau, en présence du ministre de l’Artisanat, Sidiki Konaté. A cette occasion, le directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, a exprimé la gratitude du groupe aux partenaires.  

« Notre radio a maintenant 19 ans (…) permettez-moi de vous traduire la gratitude de notre groupe, notre engagement à vous accompagner dans votre démarche », a-t-il dit, relevant que le groupe est dotée depuis le 18 mai 2020 d’une chaîne de télévision. 

Depuis 2013, la radio détient le record de la radio la plus écoutée en Côte d’Ivoire, a fait savoir l’Imam Cissé Djiguiba, sous une slave d’applaudissements des annonceurs, visiblement fiers de ce partenariat. 

Aujourd’hui, la radio est entrée dans les foyers de millions de personnes tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays que sur les cinq continents à travers le bouquet. Elle initie des débats, des temps de méditation et des émissions de divertissement. 

Depuis le 11 novembre 2001, date de sa présence effective dans le paysage audiovisuel ivoirien, à travers la radio Al Bayane, le groupe ambitionne de créer de l’attraction autour de sa chaîne de télévision à travers un programme riche.  

Le groupe revendique des auditeurs dans plus de 90 pays grâce à son site Internet avec plus de 20 500 visiteurs par mois. Ses émissions, diffusées en 25 langues, constituent un véritable pont de sympathie avec les peuples. 

La radio fait partie des radios confessionnelles ivoiriennes ayant droit à 20% de publicité. La télévision, elle, envisage de prendre toute sa place dans le paysage audiovisuel et de s’imposer en Côte d’Ivoire et sur le continent africain. 

Politique et Covid-19 se maintiennent à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et la 2è vague de Covid-19 font toujours la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA.« Vérité sur le projet de loi modifiant la loi 1969 sur l’état d’urgence et l’état de siège-Rien ne change, aucune prérogative du président ne sera renforcée », titre Les Echos, précisant que contrairement à ce qui se murmure, les dispositions de la loi précitée reste intactes, mais que « le gouvernement a juste ajouté un nouveau régime intitulé +gestion des catastrophes naturelles et sanitaires+ ».

Sud Quotidien revient sur le report des élections locales, les points d’accord en stand-by, la brouille sur le bulletin unique, la caution… et s’exclame : « Ce dialogue qui trouble le jeu ! »

Selon nos confrères, il y a eu 10 mois d’échanges entre pôles dans le cadre du dialogue national pour « un bilan mitigé ».

Ce dialogue politique fait la Une de L’Observateur qui fait des « révélations sur le choix des experts pour l’audit du fichier électoral ». « Le Cabinet Era, les neuf experts étrangers et l’absence de l’opposition. Aucun Sénégalais n’a rempli les critères. La liste sera validée mardi prochain », détaille L’Obs.

« Alliance-mésalliance-Clash entre Gakou et Khalifa », renseigne L’As à sa Une.

Pendant ce temps, Lii Quotidien donne la parole au professeur Jacques Mariel Nzouankeu qui estime qu’ « une candidature de Macky Sall en 2024 serait recevable ».

Le professeur affirme que « nos textes de loi sont mal rédigés, y compris la Constitution ».

Traitant de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien s’entretien avec le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann et affiche le « Pr Seydi sans protocole ».

« Notre réactivité a été un peu lente dans l’ouverture de nouveaux centre de traitement (des épidémies, CTE). Il n’est pas prouvé que le virus qui circule est plus virulent. Le nombre de malades qui ont besoin d’oxygène augmente plus rapidement que les lits », détaille le professeur Moussa Seydi.

Il poursuit dans Lii Quotidien : « Un vaccin, ouï, mais qu’il soit homologué ».

« Covid-19 : Son centre de traitement fermé-Touba cumule 702 cas, 39 décès pour 597 guéris, depuis mars », informe Vox Populi.

A propos de la 2è vague de Covid-19, EnQuête pose « l’équation des moyens » avec le député Mamadou Lamine Diallo qui demande où sont passés les 64 à 90 milliards f cfa alloués à la gestion de la pandémie.

En attendant, Walf Quotidien alerte sur le Magal de Mbacké Kadior, l’Appel des layènes, Porokhane, Kazou Rajab… et titre : « L’Etat, face à des cas communautaires ».

Nos confrères indiquent t que les religieux déchirent l’arrêté du ministre de l’Intérieur interdisant les rassemblements.

Politique et Covid-19 toujours au menu des quotidiens sénégalais

L’actualité relative à la politique et au coronavirus continue d’alimenter la presse sénégalaise reçue ce mardi à APA.« Mise en veilleuse des programmes phares, persistance des pratiques politiciennes…Macky, un quinquennat en question ! », titre Sud Quotidien.

Ce journal écrit alors que l’échéance de son programme quinquennal PSE2 prévu pour 2023 pointe à l’horizon, le président Macky Sall tarde encore à traduire en actes plusieurs de ses engagements. « Sur le plan politique, rappelle Sud Quotidien, sa gestion des affaires publiques reste toujours tributaire de certaines pratiques politiciennes ».

« CNRI, CNRF, Dialogues…Macky et ses commissions mort-nées », titre Walf Quotidien, soulignant que « créées à la pelle pour étouffer un sujet en débat, les commissions à l’obsolescence programmées sont, dans leur quasi-totalité, à l’état mort clinique ».

Le quotidien EnQuête reste avec l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) qui est « dans le collimateur de son propre camp », s’interrogeant : « Mimi trahie ? »

« Lâchée par ses anciens camarades, distante de certaines forces de l’opposition qu’elle a toujours combattues, Aminata Touré se retrouve isolée », note EnQuête.

Au Conseil économique, social et environnemental (Cese) notamment, Vox Populi informe que son nouveau président, Idrissa Seck a recruté Cheikh Tidiane Mbaye, ancien Dg de la Sonatel et Dr Bamba Cissokho comme conseillers, là où Ousmane Oumar Bâ est bombardé Secrétaire général adjoint.

L’évolution de la pandémie de Covid-19 fait la Une du Quotidien qui note que « le virus s’accroche » et a fait six morts, hier, et 10 en deux jours. « Une lycéenne testée positive à Vélingara », renseigne ce journal.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « le virus est dans le secteur éducatif ».

« Contaminations au Covid-19 : Le record de toutes les peurs. 121 nouveaux cas enregistrés (hier). 69 cas communautaires », renchérit La Tribune, à côté de Vox Populi qui donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui prévient : « Cette deuxième vague est plus virulente. Il est prématuré d’aborder les choses en termes d’état d’urgence ».

En attendant, L’Observateur plonge dans « l’adaptation dangereuse des Sénégalais à la maladie ».

Dans son entretien avec le quotidien national Le Soleil, le professeur Didier Raoult affirme à propos de la gestion de la Covid-19 : « Le Sénégal doit être fier. Les mutations de ce virus sont inquiétantes. Au Sénégal, pour l’instant, il n’y a pas de signaux qui doivent pousser à l’affolement ».

Revenant sur l’incendie d’un puits de gaz naturel à Ngadiaga (Thiès, Ouest), L’Observateur alerte sur « le risque d’explosion et de mort » car, « le feu est loin d’être éteint ».

« Ngadiaga-Risque de propagation de l’incendie : Les assurances  de Karim Sall (ministre de l’Environnement) », rapporte Le Quotidien.

Covid-19, politique et incendie d’un puits de gaz à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, traitent principalement de la Covid-19, de la politique et de l’incendie d’un puits de gaz à Ngadiaga (Thiès, Ouest).Rapportant que face au coronavirus « l’Etat (est) sur le qui-vive », L’Observateur dénombre huit morts ce week-end et informe qu’ « une réunion d’urgence (est) convoquée par le ministre de la Santé aujourd’hui ».

« Covid-19 : 8 décès en 48 heures, 26 cas graves et 199 nouvelles infections. Nouvelle souche plus contagieuse détectée au Royaume-Uni », informe Vox Populi.

Dans ce journal, Dr Abdoulaye Bousso, Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) alerte : « Il faudra nous préparer à une troisième, une quatrième vagues… ».

Avec « 1093 cas et 24 décès en seulement 10 jours », Les Echos estime qu’ « une véritable catastrophe s’annonce dans le pays ».

Selon nos confrères, l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye est pour l’instauration du couvre-feu, pendant que « Dr Bousso confirme que la 2è vague est bien là et alerte ».

En politique, Walf Quotidien titre : « Conseil économique, social et environnemental-Idy (son nouveau président) porté disparu ».

« Après son retour audacieux à la soupe et le démarrage en fanfare de son magistère au Cese, Idrissa Seck s’est vite éclipsé. Depuis quelques jours, plus personne ne l’aperçoit nulle part, et il est loin des projecteurs de l’actualité », écrivent nos confrères de Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Sud Quotidien revient sur la « main tendue au dialogue national » et dissèque la « stratégie Macky-llée ». Ce faisant, ce journal note que « Macky berne son monde » car, le dialogue national semble lui favoriser plus  que les autres parties prenantes.

A propos du Comité de pilotage du Dialogue national, son président, « Famara Sagna fait le point » dans le quotidien national Le Soleil.

A l’issue d’un entretien avec Jean-Pierre Senghor, Secrétaire  exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, L’Observateur révèle que « le pays (est) sou le menace de la faim » car, « sur les 45 Départements analysés, 15 sont en phase de sous pression et un en crise ».

Le journal d’indiquer que « Salémata, Birkelane, Louga, Koumpentoum, Vélingara, Ranérou, Saraya et Kanel au bord du gouffre ». Ce qui fait que «516.562 personnes (sont) en insécurité alimentaire dont 92.150 à Matam », conclut L’Observateur.

L’incendie sur un site gazier à Ngadiaga fait la Une du Quotidien qui fait état d’un « puits de peur ». « Le pays sans moyens ni ressources pour maîtriser l’incendie. Des spécialistes étrangers en appoint », ajoute Le Quotidien.

« Explosion d’un puits d’hydrocarbure-Le gaz brûle, Ngadiaga transformé en torchère. Situé dans la commune de Notto Gouye Diama, le puits de gaz a pris feu samedi et est toujours en flammes. Faute d’équipement adéquats, le feu peine à être contrôlé par les unités d’intervention. Terrorisées, les populations fuient la zone », détaille Vox Populi.

Presse numérique: l’Ivoirien Jonas Baikeh remporte le Prix Dan Moussa 2020 pour la promotion de la paix

Le journaliste ivoirien Jonas Baikeh a remporté, samedi soir, la 4e édition du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEDEAO) organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Le lauréat du Prix Alfred Dan Moussa, Jonas Baikeh, journaliste à l’infodrome.ci, qui a obtenu une moyenne de 15,33 sur 20, a remporté l’édition 2020. Il a reçu un ordinateur portable avec une somme de 700.000 Fcfa et un trophée.

Il est suivi de Fofana Anzoumana, deuxième lauréat, qui a gagné un ordinateur portable et le montant de 300.000 Fcfa. Ce web journaliste, intervenant à woroba.net, a obtenu une moyenne de 11,5 sur 20.

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, institué en 2008, vise notamment à amener les journalistes à des actes éditoriaux qui poussent à tourner le dos à la violence et à favoriser la cohésion.  

Quant au Prix Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, institué en 2016, il a pour but d’encourager des promoteurs à asseoir des sociétés légalement constituées, viables, qui innovent et épousent l’ère des nouvelles technologies.

Le Prix Samba Koné pour l’édition 2020 n’a pas été attribué, a fait savoir la présidente du jury,  Marceline Gneproust. Elle a indiqué que les entreprises visitées ne remplissaient pas tous les standards de cet Award.

Expliquant les raisons, M. Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur) a déclaré que le jury, certes, travaille sur ses critères propres, mais ces critères doivent répondre favorablement à ceux de l’ANP sur plan éditorial et de la structure de l’entreprise. 

Cependant, sur les quatre médias en ligne nominés pour le Prix Samba Koné, notamment IvoireHandicapTV.net et Woroba.net ont reçu un ordinateur portable chacun, en guise d’encouragement à mieux se projeter en termes de structuration.

« Je suis très ému, très heureux de remporter un prix dédié à la promotion de la paix », a lâché M. Jonas Baikeh. Dans le cadre des récentes violences électorales liées à la présidentielle, il s’était rendu à Daoukro (Centre-Est) et à Toumodi (Centre) pour produire un reportage vidéo sur les heurts.

Le directeur de Cabinet du ministre de la Communication et des médias, Jean Martial Adou, représentant le ministre, a salué ces prix qui viennent « confirmer » que la presse en ligne, dans l’écosystème, est engagée à respecter la règle de l’éthique et de la déontologie.

Il a en outre salué l’initiative du REPPRELCI visant à lutter contre les fake news, des informations fausses diffusées sur le web, avant d’ajouter que le ministère de la Communication et des médias l’accompagnera dans la mesure du possible le secteur. 

Selon M. Lassina Sermé, ces deux prix portant les noms de ces deux icônes de la presse en Côte d’Ivoire, ont pour but de « pérenniser » leurs valeurs et riches expériences, invitant les jeunes générations à s’inspirer de d’eux.  

Le vice-président de Huawei, en charge des relations publiques en Afrique subsaharienne, Loïse Tamalgo, au nom des partenaires et soutiens du REPPRELCI pour cette édition, notamment la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) et le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables Abdourahmane Cissé, le styliste Melaine Koffi, a fait observer que la presse en ligne se positionne comme le leader de l’information de demain.

La presse écrite se numérise, dira-t-il, et « bientôt avec l’intelligence artificielle et les bots, la presse audio-visuelle va également emprunter le pas » dans l’élan de cette digitalisation.

« Aujourd’hui 535 millions d’africains utilisent le téléphone, et le mobile a contribué a créé 1.3 million d’emplois directs et 2.8 millions d’emplois indirects en Afrique sub saharienne selon la GSMA », a indiqué M. Tamalgo. 

« En 2020, la contribution du numérique au PIB en Afrique sub saharienne sera d’environ 142 milliards de dollars américains, ce qui représente environ 76 680 milliards de francs cfa, soit 8.6%, ce qui signifie toute l’importance et les opportunités qu’offre le numérique », a-t-il relevé. 

La presse en ligne est « la presse de demain et va gagner en importance de plus en plus », c’est pourquoi « il est important de cultiver les talents de nos valeureux journalistes pour accompagner ce changement inévitable », a-t-il poursuivi.

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO est à sa quatrième édition, tandis que le prix Samba Koné qui récompense la meilleure entreprise de presse numérique est à sa deuxième édition.

La Compagnie de danse Mienmoh, l’humoriste Joël, le chanteur Bailly Spinto et la poétesse Lydie Patricia Kakou-Marceau ont assuré les uns après les autres la note de gaieté de cette cérémonie.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Le coronavirus et ses conséquences néfastes à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la pandémie de Covid-19 et les fortunes diverses qu’elle a causées à différents secteurs d’activités.L’Observateur souligne que « le pays sombre dans le pire » face à la « nouvelle vague meurtrière » du nouveau coronavirus, soulignant qu’on va vers une « hausse exponentielle du nombre de morts ».

La situation est telle que les structures sanitaires sont « submergées par les cas graves », des autorités étatiques « internées dans des cliniques » pendant que « les riches évacuent leurs malades à l’étranger », rapporte le journal.

Vox Populi titre également sur cette deuxième vague de Covid-19 qui frappe actuellement certaines parties du continent. Le quotidien note que « l’OMS prône des +mesures plus fortes en Afrique+ » vu que 46.000 cas y sont recensés « en moyenne par semaine ». Selon l’organisation onusienne, « le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie ».

En revanche, le secteur de la culture au Sénégal entre « en guerre » à cause des mesures restrictives prises par les autorités pour empêcher la propagation du virus. Le journal souligne que le dîner de gala organisé au musée des Civilisations noires par un ministre « met le feu aux poudres ».  Selon l’acteur et conteur Matar Diouf, « l’Etat tue plus que le virus. Des dizaines de milliers d’artistes n’ont plus de quoi nourrir leur famille ».

Pendant ce temps, L’AS informe que les députés Diop Sy et Mamadou Lamine Diallo sont « guéris de la Covid-19 ». Ce qui n’est pas encore le cas pour le secteur touristique, souligne le quotidien national.

Dans ce cadre, Le Soleil note que l’Etat a décidé de renforcer son soutien. Ainsi, « le crédit hôtelier passe de 15 à 50 milliards de FCFA en 2021 ».

En outre, le journal renseigne que la Chine livre le barrage d’Affiniam après des travaux de réhabilitation de sept mois. Par ailleurs, « 11.400 ha (sont) à aménager pour relancer l’agriculture ».

Sur un autre sujet, L’AS souligne que « l’ITIE épingle les industries extractives » dans le cadre des subventions qui doivent être destinées à l’Etat et aux collectivités territoriales.

Sur l’affaire des gadgets contenant de l’alcool, Libération renseigne que « tout le stock a été écoulé depuis un mois ». Par ailleurs, quatre commerçants suspectés sont arrêtés et « consignés » à la prison de Rebeuss, note Le Quotidien.

Ce journal rapporte en outre, en politique, que « la guerre ne CESE pas » entre le chef de l’Etat Macky Sall et l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Touré. Le journal déclare qu’une mission de l’Inspection générale d’Etat (IGE) serait mise en branle « pour fouiller sa gestion » de l’institution.

« J’attends avec sérénité », a répondu celle qui est surnommée Mimi.

En football, Stades note qu’un « record tend les bras à Sadio » Mané cet après-midi, à l’ouverture de la quatorzième journée de la Premier League entre son club Liverpool et Crystal Palace de son compatriote Cheikhou Kouyaté.

La star sénégalaise est en effet buteur lors de ses six derniers matchs contre cette équipe londonienne, rappelle le quotidien sportif. Dans ce cadre, il pourrait être « le premier joueur de Liverpool à marquer sept buts de suite face au même adversaire ».

Mais pour Record, le premier enjeu pour Sadio sera de « consolider » la première place des Reds, même s’il est resté neuf matchs sans marquer en championnat.

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les nouvelles mesures annoncées par le président Sall, mercredi en Conseil des ministres, pour lutter contre le nouveau coronavirus.Face à la flambée des cas de Covid-19, Le Soleil souligne que « Macky Sall exige de nouvelles mesures ». Le quotidien national note qu’on va « vers une réactivation » des Centres de traitement des épidémies (CTE), avec la remobilisation et la motivation du personnel de santé. Les services d’urgence et de réanimation seront également « renforcés ».

Avec cette explosion des cas, Le Quotidien note pour sa part qu’on se retrouve dans « le creux de la vague ». Par conséquent, Macky Sall annonce « de nouvelles mesures restrictives » là où son ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, « dit non aux acteurs culturels ».

En revanche, EnQuête note une « insurrection culturelle » contre les mesures restrictives des autorités motivées par la propagation de la Covid-19. Le journal rapporte que des acteurs culturels sont « au bord de l’apoplexie ». « Ils disent stop à l’Etat et annoncent un sit-in ».

L’AS souligne également l’ordonnance de réouverture des CTE par le chef de l’Etat avant de titrer sur « l’ère des prophètes en toc ». Selon le journal, on assiste actuellement à « l’apparition tous azimuts de nouveaux messies au Sénégal ».

Pour le sociologue Djiby Diakhaté, « ces gens peuvent s’adonner à des activités extrémistes ». Mais tout compte fait, « il faut dénoncer aussi le silence des autorités religieuses », selon l’imam Amadou Makhtar Kanté.

Vox Populi titre sur les gadgets qui ont envahi le marché sénégalais en cette fin d’année et alerte de la présence « de l’alcool dans des jouets pour enfants ». L’analyse du ministère du Commerce relève « un goût fruité et de l’alcool à 6 degrés », selon le journal qui signale que le commerçant distributeur de jouets a été arrêté hier à Thiaroye, en banlieue dakaroise.

Sur un autre sujet, le Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, « confesse ses misères » dans L’Observateur, qui souligne qu’il est « confiné à la Médiature sans moyens ». Selon l’avocat et membre fondateur du parti présidentiel, son institution « ne dispose d’aucun matériel roulant, le Médiateur n’a pas de véhicule de fonction ». Mais « compte tenu des enjeux énormes de la charge, je ne peux pas me plaindre, piailler ou pleurer », a indiqué Me Cissé, laissant entendre qu’il n’est « pas quelqu’un qu’on menace ».

Sud Quotidien apporte son éclairage à propos de la « fixation du +Macky+ sur Dakar », la ville aux « mille enjeux ». Walf Quotidien dévoile aussi « les dessous » de cette réforme qui semble fortement envisagée au sommet de l’Etat. Sur un autre sujet, ce journal explique « comment Mimi (Aminata Touré, ex-Premier ministre) piège Macky » en indiquant clairement sa position sur le troisième mandat.

En football, Stades majore les chances de l’attaquant polonais Lewandowski pour le prix The Best de la Fifa qui sera décerné ce jeudi. Vu sa saison aboutie de l’année dernière, il semble bien parti pour « détrôner » Messi et Ronaldo.

Mais d’ores et déjà en Premier League, « Sadio et les Reds reprennent le pouvoir » après leur victoire (2-1) mercredi soir sur Tottenham, souligne Record.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour former les journalistes sur les techniques de fact-checking

Un atelier de formation des journalistes sur la désinformation et les techniques de Fact-checking organisé par l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO et ses partenaires, s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, a constaté APA sur place.Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, a regretté que pendant la campagne de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier et  pendant le pic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire,  « notre pays a été confronté au drame de la désinformation». 

Poursuivant, il a salué cette initiative de l’UNESCO contre la désinformation estimant que celle-ci cadre avec l’ambition de son département ministériel. Avant lui, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO à Abidjan, a déploré à son tour « qu’avec les réseaux sociaux, tout le monde s’improvise journaliste ». 

Selon elle, les conséquences de la désinformation sont nombreuses non seulement sur les populations, mais aussi sur les journalistes.  « La désinformation est l’un des premiers ennemis du journaliste professionnel. La vérification de l’information s’impose aujourd’hui avec acuité », a soutenu Mme Lemaistre. 

Par ailleurs, elle a précisé que cet atelier sera sanctionné par la mise en place d’un réseau régional de Fact-checking. Plusieurs communications dont, les techniques de fact-checking, les outils de vérification de l’information et l’anatomie des fake news, sont au menu de ce séminaire qui s’achèvera jeudi. 

La presse sénégalaise commente la suppression de la ville de Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la suppression du statut de la ville de Dakar.« La polémique enfle », titre EnQuête au sujet de la suppression du statut de la ville de Dakar. Pour le maire de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, « le chef de l’Etat Macky Sall ne mettra pas en place quelque chose qui affaiblira la ville de Dakar ». L’expert Ndiaga Sylla souligne pour sa part qu’« il y a une impérieuse nécessité d’aller vers le regroupement et la fusion de plusieurs communes ».

Abdoulaye Diouf Sarr poursuit dans Le Quotidien où il indique que « le plus important n’est pas l’appellation mais le contenu ». Le journal note à ce sujet que ce n’est « pas un cas » pour le non moins ministre de la Santé.

Sud Quotidien précise que c’est une suppression « pressentie » de la ville de Dakar. Mais tout de même, « Macky Sall dribble le suffrage ».

Le Soleil titre également sur le sujet, soulignant notamment « le niet de Dakar » et « les alternatives de Rufisque et Thiès ». Le quotidien national fait notamment appel à l’éclairage de spécialistes de la décentralisation.

Sur un autre sujet, Le Soleil fait focus sur la vie après l’école coranique. En effet, l’apprentissage est selon le journal « la porte de l’emploi des talibés ».

En société, Vox Populi rapporte que les mouvements FRAPP et Y’en a marre viennent « au secours d’Assane Diouf », un activiste qualifié « d’insulteur public » en détention depuis six mois sans procès.

L’Observateur révèle des « confidences exclusives sur la secte Mbakerouhou », une nouvelle doctrine religieuse qui a pris forme dans un village de la région de Kolda (sud).

Le journal rapporte aussi « les terribles révélations des syndicats de la Santé » sur le nombre de morts du coronavirus dans les services de réanimation.

En sport, les deux quotidiens spécialisés font focus sur les affiches des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne de football. Stades savoure déjà le « choc » Atlético / Chelsea là où Record semble pressé de vivre les « chaudes retrouvailles de Barça / PSG », entre autres rencontres qui vont se jouer à partir de février prochain.

Les entreprises de presse en ligne de plus en plus structurées en Côte d’Ivoire

Le secteur de la presse en ligne en Côte d’Ivoire connaît un boom avec des entreprises de plus en plus structurées, mais qui demeurent confrontées à un défi de rentabilité.

Au nombre d’une dizaine, régulièrement enregistrées il y a deux ans, les entreprises de presse en ligne en Côte d’Ivoire, sont aujourd’hui estimées à une quarantaine.     

M. Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de  Côte d’Ivoire  (Repprelci), s’est dit mercredi impressionné par la structuration de quatre médias en ligne visités.

Il a visité notamment les médias OperaNews, un portail permettant la distribution de l’information, handicaptv.net, AfrikMag et Innovimpact Group.

Avec les différents managers de ces structures, le président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a échangé sur le modèle économique, un facteur déterminant pour le succès de son business.

Partageant la vision sur le cadre institutionnel et le développement de la presse numérique en Côte d’Ivoire, ils ont admis qu’un accompagnement de l’Etat favorisera l’employabilité et des entreprises viables.

M. Sermé a appelé à une « fiscalité spécifique » de la presse numérique en Côte d’Ivoire afin de garantir l’évolution de l’écosystème de la production média sur les supports digitaux. 

L’objectif de la faîtière, dira-t-il, est de permettre le déploiement de leviers institutionnels et élargir les opportunités en vue d’investissements innovants dans le secteur. 

Depuis décembre 2017, le dernier  régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire, prend en compte les entreprises de presse numérique.

Seulement, l’absence d’un décret d’application ne permet pas aux médias numériques de soumissionner auprès du Fonds de soutien de la presse (Fsdp) qui accompagne directement la presse privée.   

Le président du Repprelci a annoncé le projet d’une étude sur l’impact de la publicité digitale. Et ce, pour amener les managers du secteur à, outre la pub programmatique,  générer des ressources financières via leurs plateformes. 

M. Sermé a par ailleurs encouragé les adhérents du Repprelci à postuler pour le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao.

Il a également présenté la seconde distinction de l’organisation dénommée Prix Samba Koné pour la meilleure entreprise de presse numérique.

La cérémonie de distinction est prévue le 19 décembre 2020 à Abidjan, à l’occasion d’un dîner gala qui consacrera la reconnaissance du mérite des acteurs du secteur.

Lancement à Abidjan d’un magazine spécial sur la gouvernance d’Alassane Ouattara

Le groupe Mayama Éditon, éditeur du journal Le Patriote, un journal proche du pouvoir en Côte d’Ivoire, a lancé vendredi à Abidjan, un magazine spécial pour vanter les mérites de la gouvernance du président ivoirien Alassane Ouattara, a constaté APA sur place. La cérémonie de présentation officielle du premier numéro de ce magazine de 116 pages intitulé,  « Alassane Ouattara, une chance pour la Côte d’Ivoire », a enregistré la présence de plusieurs personnalités politiques et du paysage de la presse ivoirienne. 

 « Ce magazine est le premier d’une série d’éditions spéciales que nous comptons de manière périodique, mettre sur le marché pour décortiquer les différents pans des activités sociopolitiques de notre pays. Dans ce numéro titré +Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire+, nous essayons d’apporter notre pierre au devoir de mémoire collectif », a expliqué dans un discours, Sounkalo Coulibaly dit Charles Sanga, le gérant du Groupe Mayama Édition.

 Justifiant le titre de ce premier numéro, M. Sanga a soutenu que le président Ouattara a  « marqué et continuera de marquer son temps à la tête de notre pays».  

« Le président  Ouattara est sur tous les fronts. Avec lui la Côte d’Ivoire a fait des bonds quantitatifs et qualitatifs. Avec lui, la Côte d’Ivoire a été au sommet. C’est ce bilan que ce journal essaie de rendre pour la postérité et pour l’histoire», a souligné M. Sanga. 

Poursuivant, il a précisé que ce premier numéro qui comporte quatre séquences, contient des dossiers, des analyses, des interviews et des faits qui rapportent les 10 années de  « gestion réussie  » de M. Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire. 

Dans la même veine, Amédée Koffi Kouakou,  le ministre ivoirien de l’équipement et de l’entretien routier qui a présidé cette rencontre, a soutenu  « qu’effectivement Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire ». Selon M. Kouakou qui a passé en revue les acquis de la gouvernance de M. Ouattara en terme d’infrastructures, grâce à l’action de celui-ci, la Côte d’Ivoire  « va continuer de se développer ». 

Pour lui, ce magazine spécial permettra d’édifier les ivoiriens sur les actions du président Alassane Ouattara. Créé en 1991 par l’actuel Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, le journal Le Patriote est proche du président ivoirien Alassane Ouattara dont il a défendu les idéaux depuis qu’il est dans l’opposition jusqu’à son accession au pouvoir en avril 2011.

Le rapport 2018-2019 de l’ARMP à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel du rapport 2018-2019 de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) publié hier, aux côtés d’autres sujets d’actualité.« Positifs aux violations », barre à sa Une Le Quotidien soulignant que « le ministère de l’Economie et des Finances, le Port autonome de Dakar, l’Intérieur, la Lonase… », sont entre autres institutions épinglées par l’auditeur.

« L’ARMP débusque des cafards », titre de son côté Libération avant d’arborer ces sous-titres : « La Poste : opacité totale autour de 946 millions de FCfa ; SNR : des produits d’entretien +payés+, des piles électriques facturées ; Ageroute et Apix : nébuleuse autour de milliards dépensés pour le Ter (train express régional) et des travaux du BRT (Bus Rapide Transit) ; Ministère de l’Environnement : un marché de 13 millions, pour acheter des… ânes, épinglé… »

Cela fait dire à WalfQuotidien que « les mauvaises pratiques persistent ». Et pour L’Observateur, le rapport de l’ARMP révèle « un régime à haut vol ». Toutefois, relativise le Dg de l’ARMP, Saër Niang, dans les colonnes du même journal, « les résultats des 5 cabinets ont révélé une bonne progression dans le suivi  et la prise en charge des recommandations des audits précédents ».

 L’Observateur, relayant une déclaration de Saër Niang, informe que « 6543 marchés publics immatriculés pour un montant cumulé de 2860 milliards FCFA » ont été passés sur la période 2018-2019.

En politique, Sud Quotidien revient sur l’éventuelle validation d’un troisième mandat pour l’actuel président et titre : « Le +Macky+, au piège de la loi référendaire ». A sa page 3, le journal donne la parole au maître de conférences à l’université de Dakar, Pape Mamour Sy, qui déclare : « La seule interprétation plausible (sur la recevabilité ou non du 3ème mandat) est dévolue à la juridiction constitutionnelle ».

WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « Com’ à outrance » du gouvernement à travers la rencontre hebdomadaire avec la presse et souligne qu’il s’agit là de « la nouvelle Macky formula ». 

Sur un tout autre sujet, Vox Populi relaie les « craintes » de l’industrie hôtelière et touristique en donnant la parole à Moustapha Kane, secrétaire général exécutif du Syndicat Patronal de l’Industrie Hôtelière du Sénégal/ Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie Touristique du Sénégal (SPIHS/FOPITS) qui tire la sonnette d’alarme.

« On risque de vivre un désastre social et économique avec la crise du Covid. (…) C’est le tourisme international qui risque de voler en éclats et ce ne sera pas seulement le cataclysme pour nos entreprises », avertit M. Kane, soulignant que « le temps presse (et qu’il) est urgent de mettre en œuvre les directives présidentielles ».

EnQuête consacre sa parution du jour à l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et arbore cette titraille : « La grande incertitude. Johnny West, fondateur d’Openoil, vient de publier un rapport qui douche les espoirs fondés sur le pétrole et le gaz. +Le secteur offshore n’apportera aucune contribution significative aux finances publiques du Sénégal+. La menace vient des véhicules électriques ; un risque d’endettement de Petrosen. Pour le gaz, les prix ont chuté sous l’impact émergent de l’offre excédentaire de gaz naturel liquéfié ».

La campagne arachidière et la protection des huiliers préoccupent Le Soleil qui informe que « Macky insiste sur la surtaxe à l’exportation » pour assurer leur survie face aux concurrents chinois.

La politique en taille patron dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques notamment la rencontre entre Khalifa Sall et Ousmane Sonko.« Un contact barrière », barre à sa Une Le Quotidien affirmant que « une alliance (entre Ousmane Sonko et Khalifa Sall est) en gestation pour contrer les retrouvailles Macky-Idy ». Affirmatif, L’AS soutient que « Khalifa (est) aux côtés de Sonko ». Pour Vox Populi, cette rencontre est un « signal fort de Khalifa au pouvoir ».

L’Observateur révèle « les secrets de la rencontre Sonko-Khalifa » et soutient qu’il s’agit là de « la stratégie pour forcer la main à Macky Sall ». Le leader de Pastef/les patriotes, Ousmane Sonko et le président du mouvement Taxawou Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, se sont rencontrés lundi pour discuter de la stratégie à mettre en place pour obliger l’Etat à respecter le calendrier électoral.

En politique toujours, Sud Quotidien s’intéresse au supposé projet de loi d’amnistie pour Karim Wade et Khalifa Sall et titre : « Macky à quitte ou double ! » Dans ses colonnes, le journal informe que « selon plusieurs sources, et relayé par la presse ces derniers jours, un projet de loi visant à amnistier les infractions économiques et financières, est dans le circuit ; (…) Un jeu à quitte ou double auquel se livre le chef de l’Etat qui semble être dans la logique de rassembler la grande famille libérale. Mais à quel prix ? », s’interrogent nos confrères.

Si cette rumeur se confirme, Karim Wade et Khalifa Sall condamnés pour délinquance économique et financière, tout comme d’autres responsables politiques soupçonnés de l’être, ne pourront plus faire l’objet de poursuites judiciaires.

Sous le titre « Le jeu trouble du chef », EnQuête s’intéresse aux ralliements tous azimuts à la majorité et note que « le chef de l’Etat brasse large et rallie à sa cause tous les transfuges du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) et même au-delà ».

« Cet activisme se fait au détriment de l’APR qui est l’ombre de lui-même, selon le Pr Moussa Diaw. (Ce dernier affirme d’ailleurs que) +Macky Sall ne veut pas que ses amis d’hier se retournent contre lui. Cela pourrait être dévastateur+ », relate le quotidien.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi revient sur le coût de la connexion qui freine le développement du numérique et arbore ce titre : « La cherté de l’Internet fâche Macky ». En sous-titre, le journal donne la parole au président Sall qui déclare : « Je m’adresse aux compagnies de télécommunications ainsi qu’aux opérateurs : des efforts plus soutenus restent à faire pour réduire le coût de la connexion ».

Le Soleil consacre sa parution du jour à l’attribution du « Prix Macky Sall » et informe qu’il a été décerné au « Programme thématique de recherche-santé ». Lors de cette cérémonie, « le chef de l’Etat (a plaidé) pour le Cames et la recherche », souligne le journal.

L’Observateur relaie par ailleurs « l’alerte du corps médical contre le vaccin anti-Covid ». « (…) pour certains acteurs de la santé, les vaccins sortis du lot de l’OMS ne rassurent pas. Ils invitent les autorités sénégalaises à jouer la carte de la prudence », signale le journal.

La politique se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent des sujets politiques sans oublier le regain des cas de la Covid-19.Dans sa livraison du jour, Sud Quotidien analyse l’impact des retrouvailles entre Macky et Idy et titre : « Benno, en danger de mort ». Dans ses colonnes, le journal donne la parole à l’enseignant chercheur en Sciences juridiques et politiques à l’université de Dakar, Serigne Thiam qui « prédit une fin tragique » de la coalition au pouvoir depuis 2012. A l’en croire, « le PS 5Parti socialiste) et l’AFP (Alliance des Forces du Progrès) +sont+ en position de grands perdants » au cas où la coalition exploserait.

Pendant ce temps, « Macky recolle les lambeaux de l’APR (Alliance Pour la République) », informe L’AS, ajoutant qu’en « fin tacticien, Macky Sall n’a pas attendu la fin de la clameur (causée par l’entrée dans le gouvernement d’irréductibles opposants) pour engager des audiences tous azimuts avec certains de ses proches avec qui il s’était brouillé, pour recoller les morceaux ».

Sous le titre « Idy tisse sa toile », WalfQuotidien s’intéresse au recrutement au Conseil économique, social et environnemental (Cese) et souligné que « contrairement au président Macky Sall qui s’est débarrassé de cadres de sa formation politique, le tout nouveau patron du Cese fait le plein emploi. Mieux, Idrissa Seck étoffe son entourage avec les nominations, entre autres, de son égérie Awa Guèye Kébé, de Dr Lamine Bâ, Coumba Ngouye Thiam. Sans doute pour assurer la relève ».

Dans les colonnes du journal Le Quotidien, « Mboup se lâche ». Dans une longue interview, l’ancien directeur de Cabinet de l’ex président, Abdoulaye Wade (2000-2012) approuve les retrouvailles des partis libéraux et se prononce sur plusieurs autres sujets de l’actualité dont l’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara.

A propos de ce dernier point il déclare : « Il ne faut pas que l’on condamne des lampistes et qu’on laisse les commanditaires ».

De son côté, Vox Populi donne la parole au coordonnateur de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakaar (mouvance présidentielle), Pape Mahawa Diouf qui analyse les postures du président du parti Pastef (Patriotes du Sénégal pour l’éthique, le travail et la fraternité), Ousmane Sonko.

A sa Une le journal reprend ces déclations de Pape Mahawa Diouf : « Sonko est un illuminé, il n’est ni patriotique, ni républicain, il a des prétentions démesurées, c’est un spécialiste de la désinformation ».

Le Soleil consacre sa parution du jour à une interview de l’avocat français, Robert Bourgi, qui revient sur plusieurs sujets d’actualité dont celle sénégalaise. Parlant du dialogue national initié par le président Macky Sall, il affirme qu’il « a porté ses fruits ». « Macky Sall est trop respectueux des traditions sénégalaises et africaines pour mettre de côté Wade dans son désir de réaliser le consensus national », poursuit-il.

L’Observateur s’intéresse au regain de la pandémie du coronavirus et arbore cette Une : « Couvre-feu, l’option risqué de l’Etat » pour empêcher une deuxième vague. Le Sénégal a enregistré 180 infections ce week-end.

Médias: partenariat entre le groupe Medi1 et Timbuktu Institute

MEDI1TV et Radio Méditerranée Internationale (Medi1 radio), dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, annoncent avoir noué un partenariat avec Timbuktu Institute pour valoriser l’expertise africaine dans l’analyse de l’actualité continentale et internationale.Ce partenariat se matérialisera par la contribution des chercheurs du Timbuktu Institute dans les carrefours d’information des antennes de Medi1 (radio et télévision), ainsi que sur l’ensemble de ses plateformes digitales, informe le document.

À cet effet, souligne la note, le canal MEDI1TV Afrique, la chaine panafricaine disponible sur le satellite et le bouquet Canal+ Afrique, lance un nouveau rendez-vous dénommé « l’Hebdo Africain ». Le Directeur du Timbuktu Institute, Dr Bakary Sambe, y exposera, chaque mercredi, les perspectives d’une thématique d’actualité sur le continent lors d’un entretien hebdomadaire.

Medi1 radio et Medi1TV feront aussi régulièrement appel à l’ensemble des chercheurs du Timbuktu Institute, basés dans les capitales d’Afrique de l’Ouest, afin de mieux appréhender les questions économiques, politiques et sociales d’un continent en pleine croissance et transformation, ajoute le communiqué.

Pour Bakary Sambe, cité dans le communiqué, « cette coopération interafricaine marque une reprise de parole de l’Afrique sur elle-même et en dialogue avec les autres, elle donnera une forte visibilité à nos travaux et nos chercheurs pour un débat encore plus profond dans l’espace public ».

« Assumant pleinement leur vocation africaine, Medi1 radio et MEDI1TV ouvrent de nouvelles perspectives de coopération, mutuellement bénéfiques avec les acteurs majeurs de la recherche africaine, qui marquent un intérêt continu et une implication substantielle en faveur du progrès de notre continent, au bénéfice de nos auditeurs en Afrique et ailleurs », a déclaré de son côté le Président Directeur Général de Medi1 radio et de MEDI1TV, Hassan Khiyar.

Tchad : journée sans radios, le ministère de la communication rappelle au dialogue

Le ministre de la communication, l’Amb Cherif Mahamat Zene a rendu a publié un communiqué de presse ce lundi 30 novembre pour dénoncer la tentative de l’URPT d’organiser une « journée sans radios » le 1er décembre.

Ci-dessous l’intégralité du ministère de la communication.

Le ministre de la communication a appris avec étonnement et incompréhension la décision unilatérale de l’union des radios privés du Tchad (URPT), diffusée sur les antennes de certaines radios de la place les réseaux sociaux, relative à l’organisation d’une : « journée sans radios », le mardi 1er décembre 2020.

Le ministère de la communication dénonce cette décision qui rien ne justifie, et prise sans aucune concertation préalable sur les motifs la sous-tendant. Elle constitue sans doute un choix délibéré de ses auteurs pour s’inscrire dans la logique de certains journalistes-activistes servant de relais aux organisateurs du soi-disant : « forum citoyen », interdit par un acte des autorités compétentes de la République

Le ministère tient à rappeler que les radios et les télévisions privées ont une obligation de neutralité, et non pas vocation à encourager ou d’abriter les manifestations interdites par le gouvernement

Dans cette optique, le ministère de la communication en appelle au sens de responsabilité de l’union des radios privées du Tchad (URPT), et en conséquence invite ses membres à poursuive leurs activités comme il se doit, le 1er décembre, journée de la liberté et de la démocratie

Par ailleurs, dans un esprit de partenariat et de dialogue, le ministère de la communication exprime sa disponibilité à examiner avec l’URPT, les voies et moyens susceptibles d’apporter des solutions durables aux difficultés que les radios privées dans l’exercice de leurs activités, conformément aux textes en vigueur et à leurs cahiers de charges respectifs.

Inhumation à Abidjan du journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbes

Le journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbès, sous-directeur de la communication et des relations publiques au ministère de la communication et des médias, a été inhumé vendredi au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan.

Journaliste de renom et membre-fondateur de l’Union des journalistes et communicateurs musulmans de Côte d’Ivoire (UJCOMCI), El Hadj Mamadou Doumbia a été conduit à sa dernière demeure en présence de plusieurs personnalités, des membres de sa biologique et professionnelle. 

Décédé dimanche dernier des suites d’une longue maladie selon son en entourage, Doumbes était également le président du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’enfant en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation associative regroupant des professionnels de la communication et des personnes sensibles à la cause des enfants.

Côte d’Ivoire: démarrage d’une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numérique

Une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire, commanditée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), et pilotée par le Cabinet américain Dalberg Advisors, a démarré jeudi à Abidjan.Une équipe du Cabinet a échangé avec des responsables du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), dont le président de cette faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

« On a été mandaté par le FSDP pour mener une étude sur les axes sur lesquels on peut jouer pour assurer une rentabilité des entreprises de presse numérique », a dit M.  Guihon Kpessou, chef de projet à la représentation du Cabinet en Côte d’Ivoire.

L’étude, dira-t-il, a pour objectif de donner des outils nécessaires aux entreprises de presse numérique pour « pérenniser leurs activités », mais également voir dans quelle mesure le FSDP, structure mise en place par l’Etat, puisse les accompagner.

Cet exercice devrait conduire le Cabinet à effectuer par la suite des missions au sein des différentes entreprises de presse numérique, membres de la faîtière. Des focus groupes seront organisés avec des entreprises de presse numérique pour des discussions à bâtons rompus. Le calendrier de l’étude prévoit également des rencontres avec des organes et des clients.

Il s’agit de « capter les difficultés et les challenges » dans l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire au regard du marché. Une démarche qui vise à « intégrer » les médias en ligne dans le dispositif d’aide publique au secteur de la presse.

Selon le président du REPPRELCI, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, créée en 2006, la presse en ligne n’était pas prise en compte dans l’appui de l’Etat à la presse conformément au régime juridique du secteur d’alors, adopté en 2004. En 2017, la nouvelle loi adoptée prend désormais en compte la presse numérique.

Toutefois, les médias numériques ne peuvent pas bénéficier d’aide pour défaut d’un décret d’application sur le dispositif légal. Cette étude donnera à la tutelle d’adresser les problématiques liées au secteur.

Les entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire connaissent des difficultés. Selon M. Sermé, plusieurs promoteurs entrent dans le secteur sans « la moindre maîtrise de l’environnement des affaires » et « sans aucun modèle économique viable ».

« Beaucoup de promoteurs occultent cette étape », a-t-il ajouté,  évoquant le besoin de formation des gérants des médias numériques ainsi que des équipes rédactionnelles en vue de professionnaliser davantage le secteur.

Cela devrait permettre aux organes de presse en ligne de se structurer et se stabiliser afin de rentabiliser leur business. Les entreprises de presse numérique légalement constituées, aujourd’hui dans le pays, sont estimées à plus de 40.

M. Sermé a insisté sur la fiscalité qui grippe l’évolution des médias numériques. Pour lui, il faut une « fiscalité spécifique » qui pourrait par exemple « exempter le secteur de certaines charges fiscales » afin de permettre une rentabilité des activités.

Aujourd’hui, peu d’entreprises de presse numérique ont un siège. M. Bakayoko Adama, secrétaire général en charge du patronat au REPPRELCI, a appelé à un « appui spécifique de sorte que les entreprises puissent se structurer ».

Il a en outre suggéré « un appui logistique, des formations des gérants » des entreprises de presse numérique grâce à des subventions au profit des entreprises numériques.

Par ailleurs, les réseaux sociaux se présentent comme une menace pour le secteur. Mais pour le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, si les web journalistes restent professionnels, les médias en ligne auront « toujours droit de cité ».

L’étude, exécutée par ce Cabinet en stratégies, présent dans 30 pays avec neuf bureaux en Afrique et implanté en Côte d’Ivoire depuis deux ans, mènera ses travaux du 18 novembre 2020 au 18 février 2021.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: les médias invités à s’impliquer dans le renforcement de l’Etat de droit

Plusieurs journalistes ivoiriens ont participé mercredi, à Abidjan, à un panel sur les questions liées aux droits de l’Homme, visant notamment à impliquer les médias dans le renforcement de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire, surtout, en cette période de crise électorale.Le panel a été organisé par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), au siège de l’organisation à Abidjan autour du thème « Média et renforcement de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire».

Cette rencontre qui marque la troisième session de la plateforme d’interaction avec les médias dénommée « Mécanisme CNDH-Média », se veut un cadre d’échanges sur la situation des droits de l’Homme et sur les besoins des formations politiques en termes de renforcement des capacités, d’actions pour l’éducation à la citoyenneté et à la culture de la paix.

La présidente du CNDH, Namizata Sangaré a relevé que « l’Etat de droit est essentiel à la stabilité et au bon fonctionnement de la société », tout en soulignant qu' »à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, il a été mis à mal par des actes d’une extrême gravité ».

Selon un monitoring des violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national établi par le CNDH, il ressort que sur la période allant du 31 octobre au 10 novembre 2020, 55 personnes sont mortes, 282 blessées et 179 cas de destructions de biens publics et privés.

En outre, les violences ont entraîné des milliers de déplacés internes et refugiés, des actes d’incivisme commis par des groupes de personnes. Et ce, suite au mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott du scrutin lancé par l’opposition.

Cet appel a, selon le CNDH, engendré des conflits communautaires. C’est pourquoi il faut multiplier les initiatives pour la préservation des acquis en matière de cohésion sociale, de démocratie, de réconciliation et de développement.

Les médias, étant naturellement des protecteurs des libertés dont la liberté de presse et d’opinion, ont toujours accompagné les grands changements sociaux. Dans cette optique,  elle a invité les journalistes à remplir cette fonction essentielle, car ils sont le secteur de la société le plus apte à promouvoir la vigilance envers l’Etat de droit.

Mme Namizata Sangaré a par ailleurs fait remarquer que les pouvoirs publics ont également un rôle clé à jouer dans la protection de l’indépendance et du pluralisme des médias d’information.

« A tort ou à raison, les médias hier comme aujourd’hui ont été accusés d’avoir contribué, par leurs productions, au pourrissement des différentes crises que notre pays a connues », a-t-elle insinué,  avant d’ajouter que cette session a pour objectif  d’inviter les médias à s’impliquer davantage dans la construction de la démocratie et de l’Etat de Droit.

Le CNDH soutient le « Prix Ebony-CNDH » pour la promotion des Droits de l’Homme dans le but de promouvoir les droits humains. Ce prix (remis lors de la récompense des meilleurs journalistes) a été institué en 2016 pour récompenser les productions de qualité en matière de droits de l’Homme.

Dr Alfred Dan Moussa, directeur de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), M. Lucien Houédanou, l’un des pionniers d’Ivoire Dimanche et président du Cénacle des journalistes Séniors de Côte d’Ivoire ainsi que le journaliste d’investigation, Antoine Assalé Tiémoko ont animé ce panel autour du thème « Média et renforcement de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire».

Dans le but de renforcer les capacités des citoyens en matière de droits de l’Homme, le Conseil a créé « l’Université des Droits de l’Homme du CNDH » dont la prochaine session s’ouvre en janvier 2021.

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbes

Le journaliste ivoirien, Mamadou Doumbia dit Doumbes, un membre du Cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, est décédé dimanche à Abidjan, des suites d’une longue maladie, selon son entourage.M. Doumbia Mamadou, sous-directeur de la communication et des relations publiques dudit ministère, atteint d’une anémie sévère, a tiré sa révérence à la polyclinique de l’Indénié, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Selon un proche collaborateur, il était souffrant depuis un temps et même avant la campagne pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. Son décès intervient après plusieurs semaines d’absence au Cabinet.

Émérite journaliste et membre fondateur de l’Union des journalistes et communicateurs musulmans de Côte d’Ivoire (UJCOMCI), El Hadj Mamadou Doumbia a exercé dans les quotidiens Le Patriote, Nord-Sud et L’Expression avant de rejoindre le Cabinet du ministère de la Communication et des médias.

Doumbes était le président du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’enfant en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation associative regroupant des professionnels de la communication et des personnes sensibles à la cause des enfants.

La maladie des pêcheurs parmi divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent de divers sujets sociétaux particulièrement marqués par « la psychose » créée par la maladie mystérieuse des pêcheurs.« La psychose s’installe », titre EnQuête, notant que la maladie dermatite des pêcheurs a comme conséquence la « mévente du poisson ». Si les acteurs « dénoncent les rumeurs », leur produit « ne trouve plus preneur sur les quais de pêche ».

Mais pour le secrétaire général des pêcheurs de Ouakam (une commune côtière dakaroise), ce sont « ceux qui utilisent les monofilaments qui sont touchés » et que la zone la plus infectée se situe à 52 km de Dakar, vers Sendou.

Le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr lève les équivoques en soulignant qu’il n’y a « aucun élément qui peut nous permettre d’indexer la dangerosité des poissons ». Cela fait dire à Vox Populi que « les autorités +lavent+ les poissons ».

Outre le ministre de la Santé, ses collègues de la Pêche et de l’Environnement tentent de calmer aussi la situation. Alioune Ndoye note que « les poissons ne sont pas sources de contamination » là où Abdou Karim Sall souligne qu’«on suspecte une espèce d’algues marines ». Pendant ce temps, relève le journal, 224 pêcheurs sont infectés à Rufisque, mais le nombre de malades est « en baisse ».

Sur la contrebande autour des importations de sucre, Le Quotidien informe que « la gendarmerie traque les fraudeurs. Au même moment, le directeur des ressources humaines de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), Louis Lamotte, confie à L’AS que « s’il s’agit de verser notre sang, nous le ferons pour défendre la compagnie ».

En fait divers, Libération revient sur le meurtre de l’étudiant Ahyi Joel Célestin Philippe et note que la Sûreté urbaine (SU) « cueille deux nouveaux suspects ». L’un des arrêtés le fut « à plusieurs reprises après des vols et agressions ».

Le journal note en outre que 10 corps sans vie, d’anciens candidats probables à l’émigration dite clandestine, sont « repêchés au Cap-Vert » mardi et jeudi derniers.

Le Soleil publie un dossier sur les albinos qui vivent « le supplice ». Celui-ci se manifeste par l’ostracisme, les mythes et la cherté des soins, relève le quotidien national qui reprend également ce témoignage de l’un d’eux : « Nous brûlons le jour et gémissons la nuit ».

Le Soleil s’interroge par ailleurs sur la profusion de publications : « Au Sénégal, que vaut la littérature ? »

En politique, L’AS et L’Observateur notent qu’Aminata Touré, débarquée de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), a « boudé » la réunion du Secrétariat exécutif national du parti présidentiel APR. Ce n’est pas le cas cependant pour Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Amadou Bâ, Oumar Youm et Aly Ngouille Ndiaye qui « chantent leur loyauté au président » Macky Sall.

Sur le statut de chef de l’opposition, L’Observateur note que Macky Sall est « face à l’option Sonko » après l’entrisme d’Idrissa Seck qui le met « en situation inconfortable ».

En football, les principaux titres sportifs font focus sur les « trois grands chocs » du week-end en Espagne, en Angleterre et en Italie. Hormis Atletico / Barça et Leicester / Liverpool, Milan ira défier Naples de Kalidou Koulibaly. Le colosse défenseur sénégalais fera alors « face à un Zlatan (Ibrahimovic) de feu », prévient Record.

Sur le début du tournoi U20 de l’UFOA, hier vendredi à Thiès (70 km de Dakar), le Sénégal est neutralisé (1-1) d’entrée de jeu par la Sierra-Léone et doit désormais « remporter le derby contre la Gambie », selon le journal. Pour Stades, les Lions U20 jouent leur « survie » demain dimanche.

Côte d’Ivoire: l’IGE traduit un quotidien en justice suite à des accusations de détournement

L’inspecteur général d’Etat (IGE) de Côte d’Ivoire, Théophile Ahoua N’Doli a traduit en justice le quotidien ivoirien «Abidjan 24» à la suite d’un article l’accusant d’avoir détourné 450 millions Fcfa, reçus de la direction de campagne du Rhdp, le parti au pouvoir, lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, selon une note transmise à APA, jeudi.Le journal «Abidjan 24», a dans sa parution du mercredi 18 novembre 2020, accusé M. Ahoua N’Doli d’avoir « détourné, sans aucun début de preuve, 450 millions de Fcfa qu’il aurait reçu de la direction de campagne du candidat du RHDP », indique la note. 

Fort de cette gravissime accusation, l’intéressé a saisi le procureur de la République afin que le journal « Abidjan 24 », l’auteur de l’article et les commanditaires de cette opération répondent de cette « diffamation et atteinte à son honorabilité » devant la justice.

M. Ahoua N’Doli, « dans sa longue et riche carrière tant professionnelle que politique, a toujours privilégie l’intérêt général (et) ne fait pas partie du lot des petites gens qui s’adonnent à des détournements et autres magouilles de bas étage », souligne le texte. 

« Pour prouver qu’il n’a pas peur que la vérité éclate, il a saisi la justice pour que la lumière soit faite sur cette grave accusation qui a pour seul but de le salir », conclut la note qui mentionne que l’Autorité nationale de la Presse (ANP, organe de régulation de la presse imprimée  et numérique), a été également saisie.