Médias: les organes de régulation de l’Uémoa en conclave au Sénégal

La lutte contre les discours de haine était au menu de cette rencontre tenue récemment dans la capitale sénégalaise.Les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) s’engagent à lutter contre la prolifération des discours de haine et la désinformation. Ainsi, leur organe de régulation de l’audiovisuel ont tenu leur 9e Assemblée générale, jeudi 24 et vendredi 25 novembre 2022 au Sénégal, rapporte l’Agence de presse sénégalaise  (Aps, publique).

L’évènement de deux qui a également vu la participation de la République de Guinée avait pour thème :  »La lutte contre la prolifération des discours de haine ou violents dans les médias et la désinformation ».

Selon Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal, « cette rencontre est l’occasion pour nous d’aborder cette thématique qui est d’une importance capitale pour les pays africains en général et ceux constituant notre chère plateforme en particulier ».

« Les technologies élargissent le champ du possible en matière de communication, fragilisant en même temps les socles de sociétés traditionnellement multiculturelles et ethniques », a indiqué M. Diagne, par ailleurs ancien directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS, publique).

Poursuivant, il a souligné que « de la liberté d’expression dont le principe est universalisé et renforcé par la radio et la télévision ouvertes aux interpellations citoyennes, notre monde a progressivement glissé vers l’universalité  de contenus ».

Prenant la parole, le président de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, René Bourgoin a affirmé que « cette Assemblée qui nous réunit traduit clairement notre vision commune et mieux notre détermination à renforcer nos systèmes de régulation face à tous les défis auxquels nous faisons face ».

Le port d’Abidjan se positionne comme un hub de transbordement

Avec un tirant d’eau de 16 mètres, le 2e terminal à conteneurs (TC2) du Port autonome d’Abidjan (PAA) accueille directement des navires de plus de 350 mètres de longueur, en provenance de l’Asie.« Aujourd’hui, des navires quittent directement l’Asie pour venir, alors qu’avant, il fallait qu’ils déversent leurs cargaisons au Cap, en Afrique du Sud, et ce sont les petits navires qui les prennent pour venir à Abidjan parce qu’on était limité en termes de profondeur et de capacités de gros navires », a dit vendredi M. André Kouadio Ndoli, directeur de l’ingénierie et de la maîtrise d’ouvrage du PAA.

Avant, témoignera-t-il, on pouvait accueillir seulement que des navires de 11,5 mètres ; or aujourd’hui, tous les gros porte-conteneurs peuvent rentrer sur la plateforme portuaire d’Abidjan, ce qui « nous met sous une autre orbite, car on n’est plus un second port, on est le hub ». Par ailleurs, en trois semaines, de géants porte-conteneurs peuvent rallier l’Asie à Abidjan. 

Sur le continent, « après le Cap, c’est Abidjan qui vient » en termes de transbordement, a-t-il laissé entendre lors d’une visite du deuxième terminal à conteneurs (TC2), annonçant que le Port autonome d’Abidjan (PAA) fera le transbordement à partir de janvier 2023.  

 Selon le directeur général de Côte d’Ivoire Terminal, M. Koen De Backker, « on est à 99% de taux d’exécution des travaux, en phase opérationnelle. De ce fait, les petits ajustements dans les semaines qui viennent. L’inauguration du TC2 est prévue d’ici à fin 2022.

Le second terminal à conteneurs, une fois opérationnel, permettra l’accueil et le traitement des navires porte-conteneurs de 14 000 conteneurs admettant 16 m de tirant d’eau (TE). Avec la réussite des tests effectués, le port d’Abidjan se positionne comme catalyseur de l’économie ivoirienne.

Ce projet de création d’un deuxième Terminal à Conteneurs a été rendu possible grâce à des investissements de l’ordre de 269 milliards de F CFA financés en amont par le Port Autonome d’Abidjan pour la réalisation des infrastructures.

Le terminal est respectueux de l’environnement. Ensuite, afin d’être conforme à sa politique de réduction de l’empreinte carbone de ses activités sur l’environnement, Côte d’Ivoire terminal sera l’un des prochains terminaux à obtenir le label « Green Terminal » mis en place par Bolloré ports et délivré par le Bureau Veritas.  

Le projet consistait notamment à construire, équiper puis opérer un terminal à conteneurs performants, innovant et responsable en mobilisant les ressources locales. Il devrait, à terme, générer 450 emplois directs et des milliers d’emplois indirects.

Réalisé grâce à un investissement global de 596 milliards de Fcfa, dont 334 pour les infrastructures et terrassement, ce terminal va contribuer à renforcer l’attractivité du port d’Abidjan tout en dynamisant les échanges entre la Côte d’Ivoire et l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger).  

Sénégal : l’ARTP « est debout » après avoir subi une attaque informatique

Le directeur général Abdou Ly s’est exprimé pour la première fois sur le piratage du système d’informations de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, en octobre dernier.L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) n’avait jusque-là pas confirmé les informations faisant état du piratage de ses données. En effet, le 17 octobre dernier, le groupe de hackers Ransomwares Karakurt avait commencé à exécuter ses menaces après que l’ARTP a refusé de payer la rançon de plusieurs milliers de dollars. Des documents sensibles censés appartenir à son personnel se sont retrouvés en accès libre sur la toile sans que l’institution n’accepte de communiquer ouvertement sur la crise.

« C’est un sujet sur lequel nous préférons ne pas communiquer. Aujourd’hui, ce qui est important (à retenir) est que l’Afrique est devenue la cible des cyber-attaques. Elle est devenue aussi la cible des malveillances et des cyber-hackers. Tout le monde se fait hacker. Vous avez vu la dernière fois, le téléphone d’un Premier ministre d’un très grand pays occidental a été hacké. Cela ne nous dédouane pas, mais nous amène à redoubler d’efforts », a dit le directeur général de l’ARTP, Abdou Ly, en marge d’une rencontre de sensibilisation organisée jeudi à Dakar sur les problématiques de vol de câbles dans les infrastructures de télécommunication.

A en croire M. Ly, l’attaque informatique dont l’ARTP a été victime est en train d’être résolue progressivement avec l’appui de plusieurs services techniques spécialisés de l’Etat. « Nous avons eu le concours de l’ensemble des services de l’Etat qui nous ont accompagnés dans le cadre de la résolution de ce problème qui bientôt, en tout cas, sera un mauvais souvenir. Et l’ensemble des dispositions d’informations et techniques ont été prises pour que ce phénomène n’impacte pas le fonctionnement de l’ARTP, qui est debout et qui continue à servir l’intérêt général », a-t-il affirmé.

Interrogé par APA à la suite de cette affaire, Mountaga Cissé, ingénieur en informatique sénégalais, expliquait que le piratage de l’ARTP était « un fait nouveau. Ces hackers ne bloquent pas votre système. Ils copient les données, les gardent quelque part, vous informent avant de vous demander de payer. Et si ce n’est pas le cas, elles seront publiées ».

Un mois avant le piratage de l’ARTP, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), dont le siège se trouve à Dakar, avait elle-aussi été victime d’une attaque informatique par ramsomware, « un logiciel malveillant qui prend en otage des données personnelles » avant que les hackers ne demandent « à leurs propriétaires d’envoyer de l’argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer », d’après le hacker éthique sénégalais, Saliou Thiam.

Le groupe de hackers Lockbit réclamait une rançon de 25.000 dollars à l’Asecna, qui n’avait pas préféré commenter l’incident. Actif depuis 2019, Lockbit est responsable de 1200 attaques informatiques depuis sa création, selon M. Thiam. « Ils sont actuellement le numéro un en termes d’attaques par ransomware. Ils ont développé une stratégie nouvelle, exigeant de l’argent directement des victimes et ne rendant pas l’attaque publique », a-t-il précisé à APA.

Le Sénégal sur les traces de deux militaires disparus mystérieusement

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la disparition de deux agents de renseignements perdus de vue depuis samedi et dont des effets ont été retrouvés sur une plage dakaroise, à deux jours du deuxième match du Sénégal en Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar.Le Témoin se fait l’écho de « l’émoi » qui habite l’armée sénégalaise suite au « mystère autour de la disparition de deux militaires », poussant la Marine nationale et la Police scientifique à se « mobiliser » et le procureur de la République à ouvrir une enquête.

Les deux disparus, l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et le sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, « n’ont plus donné signe de vie depuis le samedi 19 novembre passé », selon Le Soleil qui note que « le parquet tente de percer le mystère ».

Selon le procureur, cité par Tribune, certains de leurs effets dont leurs téléphones ont été « géolocalisés au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel », une plage du centre-ville dakarois. Pour Les Echos, les deux agents de renseignement « étaient partis faire une partie de pêche au Cap Manuel » avant d’être portés disparus. Interrogé par Le Témoin, un plongeur sous-marin estime que « la mer, trop agitée, a même atteint trois mètres de hauteur dans cette zone ce week-end ».

Toutefois, Le Quotidien a trouvé « 100 hypothèses » dans la disparition mystérieuse des deux militaires. Soulignant que « l’enquête oriente vers une disparition volontaire », le journal affirme que « les deux agents seraient impliqués dans l’affaire Pape Alé » Niang, le journaliste placé sous mandat de dépôt depuis quelques semaines pour avoir divulgué des informations classées secret défense dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort mettant face à face l’opposant Ousmane Sonko et la plaignante et masseuse Adji Sarr. Toujours dans l’affaire Pape Alé Niang, le journal fait état aussi de l’arrestation d’un « autre gendarme ».

En football, au lendemain de la défaite (2-0) des Lions du Sénégal face aux Pays-Bas à la Coupe du monde en cours au Qatar, Les Echos indiquent que « les cadres se concertent avec le coach » Aliou Cissé pendant que « le banc s’échauffe » en prévision d’éventuels changements vendredi prochain devant l’équipe nationale du Qatar. Si le milieu Cheikhou Kouyaté est « out pour vendredi », le défenseur Abdou Diallo « reprend aujourd’hui » l’entraînement après des « crampes musculaires » qui l’ont obligé de céder sa place face aux Pays-Bas, lundi dernier.

Pour la rencontre de vendredi, Walf Quotidien estime que le Sénégal va compter sur « un milieu sous haute tension » en raison de la blessure de Cheikhou Kouyaté et des menaces de suspension qui pèsent sur Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy, avertis face aux Néerlandais.

Outre le milieu sénégalais, la défense reste « à parfaire » d’après Vox Populi qui tire « les premiers enseignements sur l’équipe du Sénégal et les gros chantiers d’El Tactico », le surnom du sélectionneur Aliou Cissé.

Le gardien Edouard Mendy n’est pas indemne aussi de critiques, quelque part fautif sur les deux buts encaissés par le Sénégal face aux Pays-Bas. C’est pourquoi L’Observateur se demande si « le général de goal », pourtant meilleur gardien du monde en 2021 avec son club anglais Chelsea, est « devenu lieutenant ».

En revanche, malgré la mauvaise entrée en lice des Lions, Idrissa Gana Guèye recommande à ses coéquipiers de « relever la tête (parce qu’il) reste deux matches. Rien n’est encore joué. Parfois c’est bon de perdre des matches comme ça ».

Battu par les Pays-Bas, le Sénégal veut se relever face au Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la mauvaise entrée en matière de l’équipe nationale du Sénégal de football pour son premier match de Coupe du monde Qatar 2022 perdu 2-0 face aux Pays-Bas.EnQuête indique que les Lions du Sénégal sont « touchés (mais) pas coulés » après la défaite (0-2) face aux Pays-Bas pour le premier match des deux équipes dans la poule A de la Coupe du monde Qatar 2022. Face au Qatar vendredi prochain, le sélectionneur Aliou Cissé recommande à ses protégés de « se montrer plus efficaces et agressifs ».

La défaite des Lions face aux Oranje est vécue comme une « tempête dans le désert » par Le Quotidien qui note que le Sénégal est « déjà sous pression ». Cet « accroc d’entrée pour les Lions » ne reflète pas la physionomie de cette « rencontre physique et fermée » dans laquelle ils ont « cédé en fin de match ». « On est déçus, car on méritait mieux que ça » ; note Aliou Cissé, endossant l’entière responsabilité de cette déconvenue.

« Le premier responsable quand on perd un match, c’est avant tout le coach. Ce fut un match de très haut niveau, compliqué (…). Le prochain match contre le Qatar sera un match décisif pour le reste de la compétition », a-t-il expliqué en conférence de presse.

Si Stades est « écœuré » par cette défaite d’entrée, L’Observateur la considère comme un « Doha dans l’œil » des Lions qui doivent se ressaisir pour leur prochaine sortie. Devant les Pays-Bas, le gardien Edouard Mendy a été « décevant » là où le milieu Idrissa Gana Guèye a été « présent ».

De leur côté, « Krépin Diatta et Ismaïla Sarr ont été trop timides dans l’animation » offensive, ne réussissant pas ainsi à combler l’absence du leader technique Sadio Mané, forfait pour le Mondial, rappelle le journal sportif.

Les experts africains de l’eau en réunion à Abidjan

Cette session qui se déroule du 21 au 24 novembre 2022, a lieu dans le cadre des préparatifs du 21e Congrès international de l’Association africaine de l’eau (AAE), prévu en février 2023.Le ministre ivoirien de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité M. Bouaké Fofana, a ouvert lundi les travaux, marquant la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (AAE).

M. Bouaké Fofana s’est réjoui de la tenue de cette rencontre qui permettra à la Côte d’Ivoire, en particulier et à l’Afrique en général, de disposer d’outils nécessaires afin d’adresser les questions de l’eau et de l’assainissement.

Evoquant ses attentes vis-à-vis de ces assises, il a appelé à « la mise en place d’écoles spécialisées dans la maintenance et la formation des techniciens aguerris pour une gestion quotidienne des services publics d’eau et d’assainissement ».

Le directeur général de la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI), Ahmadou Bakayoko, a également salué la tenue de ces assises qui viennent apporter des pistes de solutions au niveau scientifique afin d’aborder les questions liées à la fourniture d’eau.

« Parmi les difficultés que nous devons gérer, il y a l’équipement de nos régions pour l’accès à l’eau, mais malheureusement la ressource est dans des périodes parfois difficiles d’accès pour les populations, en raison de l’orpaillage qui est un vrai sujet », a-t-il dit.  

M. Ahmadou Bakayoko a en outre fait état du changement climatique qui peut impacter négativement les ressources en eau, soutenant qu’« il faut donc trouver des solutions scientifiques et les experts africains se mobilisent à cet effet avec l’appui d’internationaux ».

Le directeur exécutif de l’AAE, M. Sylvain Usher, a quant à lui donné quelques orientations concernant les travaux à mener pendant ces assises du Conseil scientifique et technique, la cheville ouvrière de l’organisation.

L’AAE, dira-t-il, « doit d’être beaucoup plus proactive et devenir beaucoup plus attractive pour l’ensemble des praticiens du continent », c’est pourquoi « le Comité de direction a proposé la création d’un Conseil stratégique qui remplacerait le bureau actuel du Cst et dont les prérogatives seraient plus étendues ».  

Il a suggéré un comité de spécialistes qui « jouirait d’une autonomie avec pour objectifs de renforcer les opportunités de rassemblement des compétences diverses, de rendre plus efficace une collaboration plus étroite entre le monde de la recherche et le monde opérationnel, entre autres ».  

Dr Papa Diop, désigné comme le président de ce Comité scientifique, s’est dit confiant des attentes pour le futur congrès et pour les problématiques liées à la gestion durable et l’eau et de l’assainissement sur le continent.  

« Tant qu’il existera un seul humain en Afrique dépourvu d’eau ou de système d’assainissement adéquat nous n’aurons pas droit au repos. A plus forte raison de ne pas réfléchir sur les stratégies, innovations et approches », a-t-il déclaré.  

Le thème retenu pour la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’AAE est : « Systèmes, approches et outils innovants pour accélérer l’accès à un service durable d’eau et d’assainissement pour tous ».

 

Drogba attendu à un forum à Abuja en mars 2023

L’événement réunira plus de 700 célébrités et élites du continent africain autour d’une conférence et une cérémonie de remise de prix.Abuja sera la capitale de l’excellence panafricaine les 29 et 30 mars 2023. Ceci, à l’occasion de l’édition 2023 d’Africa Stars-Elites, organisé par Ambassador Investis, une entité de stratégie et de lobbying, en partenariat avec les Patronats et chambres de commerces et d’industries d’Afrique.  

Africa Stars-Elites est un forum et une cérémonie continentale annuelle qui célèbre l’élite africaine, toutes catégories confondues. L’évènement sera marqué par une cérémonie de remise de prix, indiquent les organisateurs. En marge de cela, est-il prévu des panels animés par des personnalités les plus influentes de l’élite africaine, dont des chefs d’Etat.

Cette édition concentrera les débats sur la contribution collective des élites pour le développement du continent africain. Le Nigéria, première puissance économique du continent, accueillera l’évènement autour du thème principal « Emergence de l’Afrique : Quel apport de l’élite africaine ?

La conférence aboutira à l’adoption de plusieurs projets d’envergures, dont celui de l’Association des célébrités et élites africaines, sa Fondation et son Fonds d’Investissement. Sont attendus comme invités d’honneur six anciens chefs d’Etats africains, pionniers de la démocratie.

Il s’agit de Olusegun Obasanjo, Laurent Gbagbo, Thabo Mbeki, Goodluck Jonathan, Mahamadou Issoufou et Uhuru Kenyatta. Sont également attendus les trois principaux candidats à la présidentielle nigériane de février 2023 : Atiku Abubakar, Bola Tinubu et Peter Obi.

Plus d’une quinzaine d’élites animeront les différents panels : Arthur Ezé, Ngozi Okonjo- Iweala, Pierre Goudiaby Atepa, Didier Drogba, Oby Ezekwesili, Bola Shagaya, Donald Kaberuka, Moulay Hafid Elalamy, Tidjane Thiam, Femi Otedola, Akon, Thierry Tanoh, Youssou Ndour, Erika velio et Thione Niang.

Cette édition attribuera 54 prix aux élites dans tous les secteurs d’activités, ainsi qu’aux institutions qui se sont distinguées à travers des actions spécifiques au profit du continent et qui affichent de la résilience face aux défis auxquels les Etats africains sont confrontés.

Sénégal : le forfait de Sadio Mané au Mondial 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA sont tous revenus sur l’officialisation du forfait de Sadio Mané à la coupe du monde, Qatar 2022.« Scénario catastrophe pour les Lions », titre Walf Quotidien après le forfait définitif de Sadio Mané pour le Mondial. Qui pour le remplacer s’interroge le journal. A cette question, Bés Bi tente d’apporter une réponse en expliquant que Habib Diallo (Strasbourg) où Demba Seck (Torino) sont des potentiels remplaçants de l’attaquant du Bayern.

L’Observateur bien renseigné soutient que Aliou Cissé va laisser sa liste intacte. Sadio Mané ne sera pas remplacé, selon le journal. En accord avec la Fédération sénégalaise de football (FSF), le sélectionneur des Lions a décidé de laisser son numéro 10 dans sa liste officielle des 26 Lions en soutien à l’attaquant du Bayern.

« Sadio Mané ne pouvait pas être apte pour le Qatar », souligne La Tribune. L’attaquant des Lions de la Teranga a été « opéré » avec succès à Londres et sera absent trois mois.

Pour Le Soleil, « le Sénégal orphelin de son atout majeur ». Nianthio, comme il est surnommé au Sénégal, doit jeter l’éponge, indique le quotidien national. Un forfait qui fait « pleurer » le Sénégal, note le quotidien sportif Stades.

« Le miracle ne s’est pas produit, Sadio Mané ne jouera pas », la coupe du monde selon Les Echos. Un forfait entériné par le médecin des Lions Manuel Afonso en conférence de presse. « La Tanière Doha rugir », indique Le Quotidien.

Les champions d’Afrique devront « apprendre à vivre sans leur meilleur joueur », renchérit le journal. A trois jours du match contre les Pays Bas (lundi 21 novembre, 16h00 Gmt), « Sadio Mané hors course », signale Sud Quotidien, qui souligne que le « Sénégal perd sa principale arme et atout offensif ».

Du foot, on glisse vers la politique et le marathon budgétaire à l’Assemblée nationale. L’opposition « essuie » son premier revers selon Sud Quotidien, lors du vote du projet de loi de finances 2023 et du budget des institutions. La majorité a réussi à faire voter les « différents budgets des institutions de la république » devant des députés de l’opposition finalement coiffés au poteau, note le journal.

Bès Bi souligne que les « débats » ont « volé bas » lors de la plénière budgétaire à l’Assemblée. Des bagarres ont même été évitées de justesse entre des députés du pouvoir et de l’opposition.

Pour la libération de leur confrère Pape Alé Niang, arrêté le 6 novembre, les journalistes sénégalais réunis au sein de la Coordination des associations de presse (CAP), organisent une marche ce vendredi, indique Le Quotidien.

Les journalistes « pressent » l’Etat ajoute Bès Bi pour la libération de leur confrère. Pape Alé Niang journaliste d’investigation, directeur publication du site Dakarmatin est poursuivi pour « diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques. »

Le Congrès mondial des médias, une opportunité de s’informer des meilleures pratiques (journaliste)

La rencontre qui se tient du 15 au 17 novembre à Abou Dabi contribue à la promotion de la tolérance et de la coexistence, selon le directeur général par intérim de l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA).Mohammed bin Abed Rabbo Al-Yami a souligné, hier mercredi, que le Congrès mondial des médias organisé organisé dans la capitale des Émirats arabes unis, Abou Dabi, représente une opportunité pour les médias des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) de s’informer sur les dernières technologies et les meilleures pratiques.Dans le domaine des médias, il favorise également la connaissance et la coexistence entre différents peuples et cultures.

selon Al-Yami, le Congrès qui est organisé par le groupe ADNEC en partenariat avec l’agence de presse des Emirats (WAM) vient également confirmer le rôle important et central des Emirats arabes unis, dirigé par Son Altesse Cheikh Mohammed bin Zayed Al. Nahyan, président de l’État, dans le lancement de projets et d’initiatives mondiaux. « C’est l’aboutissement d’années d’efforts au cours desquels les Émirats arabes unis ont pu construire un système médiatique international intégré basé sur le soutien aux efforts de développement, la promotion de la tolérance et répandre les connaissances », a-t-il souligné.

Poursuivant, Al-Yami a salué les efforts de l’Agence de presse des Emirats dans l’organisation du Congrès, expliquant que ces efforts confirment l’excellence des agences de presse de l’OCI et leur leadership dans l’exploration et l’adaptation aux transformations dans le domaine du travail médiatique.

Le Congrès mondial des médias a vu la participation de plus de 1200 dirigeants et pionniers du secteur des médias, pécialistes, influenceurs, experts et symboles de pensée dans la région et dans le monde, représentant six continents.

Sénégal : « victoire diplomatique » de Macky Sall au G20

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets allant de la situation d’insécurité alimentaire dans certaines parties du pays à la déliquescence de la société nationale des fibres textiles en passant par les craintes soulevées par l’usage du bracelet électronique et la demande d’adhésion de l’Afrique au G20.Le Quotidien alerte sur « la faim des ménages » au Sénégal, avec « plus de 1,3 million de personnes en situation de crise » recensées dans « 12 départements ». « Les autorités de l’Etat et leurs partenaires indiquent que si rien n’est fait dans six mois, c’est plus d’un million de personnes qui seront en situation d’insécurité alimentaire ».

L’Observateur fait état du « grand drame économique » qu’est devenue la Société de développement et des fibres textiles (Sodefitex) du Sénégal, notant un « risque de fermeture des usines de Tamba (est), Kolda, Vélingara (sud), Kédougou (est) et les pertes d’emploi ». Le journal souligne aussi « la baisse de -32 % des rendements de coton et le manque à gagner de l’ordre de 10 milliards FCFA ».

Sur le concours d’agrégation de médecine du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), Le Soleil note que « le Sénégal frôle le carton plein ». Sur 70 candidats, les 68 ont réussi à passer là où 19 rangs de major dont le titre de « Major des majors » ont été obtenus, signale le journal.

Vox Populi passe à la loupe le bracelet électronique, « le nouveau bijou de la justice pour emprisonner en semi-liberté » des personnes placées sous mandat de dépôt et que « soupèsent » les Sénégalais. Ils expriment leurs « craintes de sélection discriminatoire des bénéficiaires et méfiance sur son réel impact ». Selon Ibrahima Sall, président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), « le bracelet électronique est venu à son heure même s’il y a le doute et des contraintes ».

Par conséquent, « ces bracelets ne doivent pas être distribués exclusivement aux politiques, VIP, fils à papa… », estime-t-il avant de demander « qu’ils soient gérés en toute transparence, sans aucune discrimination de quelque nature que ce soit ».

En politique, Bés Bi estime que le Premier ministre Amadou Ba est « invisible » puisqu’il est « sans bureaux, sans cabinet, marge de manœuvre étroite… ». Mais selon des confidences recueillies par le journal, « le président ne veut pas l’exposer » mais « il va rejoindre le building » administratif.

Plusieurs journaux sont revenus aussi sur le soutien reçu par le président Macky Sall de son homologue français Emmanuel Macron pour « l’adhésion de l’Union africaine (UA) au G20 », comprenant les vingt pays les plus riches du monde, lors du sommet organisé à Bali, en Indonésie. Le Témoin salue cette « victoire diplomatique de Macky Sall », par ailleurs président en exercice de l’UA, dont la demande l’adhésion au G20 sera « examinée au Sommet de 2023 en Inde ».

A trois jours du démarrage de la Coupe du monde de football au Qatar, Tribune Sport note que « le rythme s’accélère » pour les Lions qui ont effectué hier leur troisième galop d’entraînement à Doha, une séance dominée par le « renforcement musculaire » et « l’animation offensive ». Face à la presse, le sélectionneur Aliou Cissé estime que « l’état d’esprit des joueurs est bon ». « A part la chaleur, il y a un bon état d’esprit », ajoute-t-il dans Bés Bi.

Le Sénégal, un bon élève malgré la conjoncture, selon le FMI

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la santé économique du Sénégal qui va beaucoup mieux après plusieurs soubresauts causés par des chocs exogènes, d’après le Fonds monétaire international (FMI).Le Témoin se fait l’écho du « satisfécit » du Fonds monétaire international (FMI) sur la situation et les perspectives économiques du Sénégal. « Taux de croissance de 4,7% en 2022 et de 8,7% l’année prochaine, réduction du déficit et de l’inflation…, les perspectives dressées par l’institution de Washington sont rassurantes », affirme le journal, soulignant que le FMI a communiqué ces données dans la dernière revue de son programme qui prend fin en janvier.

Expliquant dans EnQuête les raisons de « la note positive » décernée par son employeur au Sénégal, le chef de la mission de l’institution de Bretton Woods dans le pays, Edward Gemayel, estime que « les recettes budgétaires ont été très bonnes à un niveau que nous n’espérions pas. La dette reste soutenable avec une marge de manœuvre quasi nulle ». En plus de tout cela, « en 2023, la croissance est projetée à 8,7% », se réjouit M. Gemayel sans manquer de sonner « l’alerte » dans Le Quotidien.

Il attire en effet l’attention des autorités sénégalaises sur le niveau de la dette qui « ôte toute marge de manœuvre » en cas de chocs extérieurs. « La dette est en train d’augmenter à cause des chocs auxquels le Sénégal fait face avec le Covid-19, la guerre en Ukraine. La dette est toujours soutenable, cependant, la marge de manœuvre pour faire face à de nouveaux chocs a quasiment disparu. La dette est actuellement entre 75 et 77% du PIB », affirme le représentant du FMI, qui va débloquer d’ici décembre une enveloppe de « 135 milliards FCFA » pour le Sénégal.

Pour faire face à l’augmentation de la dette, il « encourage le gouvernement (sénégalais) à continuer les mesures de consolidation graduelle au niveau des prochaines années qui sont axées sur une amélioration des recettes, une élimination importante au niveau des exemptions fiscales et un assainissement des dépenses, principalement au niveau des subventions, et pouvoir utiliser les économies dans les secteurs de la santé, de l’éducation ».

Au moment où le FMI se félicite de sa situation économique malgré la conjoncture, « le Sénégal (se met) à l’heure du bracelet électronique » pour gérer les détentions préventives, indique Le Soleil, notant que le Centre de surveillance électronique de l’Afrique de l’ouest, chargé du contrôle à distance des personnes placées sous surveillance électronique, a été inauguré hier à Dakar. Le journal fait savoir aussi que « 1000 bracelets électroniques (sont) déjà disponibles et 1000 autres commandés ».

Pendant ce temps, les diplomates sénégalais vivent des « misères » pour « défaut de paiement de leurs indemnités de logement à l’étranger », rapporte Bés Bi qui souligne que le calvaire dure depuis « deux mois ». « Ambassadeurs et consuls craignent d’être expulsés par leurs bailleurs » alors que le ministère des Affaires étrangères s’est muré dans « le silence », précise le journal.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, une compétition footballistique qui doit démarrer dimanche prochain, l’attaquant des Lions Ismaila Sarr déclare dans L’AS qu’ils veulent « marquer l’histoire » alors que plusieurs espoirs reposent désormais sur lui en l’absence de Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale blessé au genou et dont la participation au Mondial qatari est incertaine.

Stades affirme d’ailleurs que la star du Bayern Munich, en Allemagne, a été « le grand absent » de la séance d’entraînement des Lions d’hier à Doha. Ainsi, le quotidien sportif ouvre plusieurs pistes, allant du gardien Edouard Mendy au capitaine défenseur Kalidou Koulibaly, en passant par l’expérimenté milieu Idrissa Gana Guèye et le virevoltant attaquant Ismaila Sarr, « pour porter les Lions » face d’abord aux Pays-Bas, lundi prochain.

Mais ce qu’il faut retenir est qu’« on a de très bons joueurs qui peuvent guider l’équipe. Ils vont se transcender si Sadio n’est pas là. Sans lui, on a vu une équipe très combative et solidaire », rappellent des experts interrogés par Stades.

Ouverture à Abou Dabi du Congrès mondial des médias

La rencontre réunit 1200 délégués venus du monde entier.Clap de début du Congrès mondial des médias d’Abou Dabi ! L’industrie mondiale de la presse se réunit dans la capitale des Émirats arabes unis du 15 au 17 novembre « pour tirer parti d’innombrables opportunités de mise en réseau et participer à un programme de conférences pour partager des idées novatrices et des solutions de pointe qui façonnent l’avenir des médias ».

« Offrant une plate-forme pour les journalistes, les entreprises technologiques, les créateurs de contenu, les professionnels du marketing numérique, les géants du streaming, les dirigeants du divertissement, les régulateurs et les principaux acteurs des médias, le Congrès mondial des médias facilitera l’échange de connaissances essentielles et présentera des opportunités de partenariats commerciaux pour les professionnels des médias du monde entier », rapportent ses organisateurs.

Au total, 1200 délégués, 200 patrons de presse et 150 conférenciers participent à l’évènement axé, entre autres, sur l’intelligence artificielle et données, la technologie disruptive, et les tendances et prévisions médiatiques clés.

Sénégal : « terreur » après une attaque à main armée à Diamniadio

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la campagne de contrôle des nouveaux prix des produits de grande consommation, l’attaque à main armée de Diamniadio et les choix tactiques d’Aliou Cissé pour remplacer temporairement Sadio Mané, blessé, à moins d’une semaine du démarrage de la Coupe du monde de football.Sud Quotidien note que « l’Etat accélère la cadence » dans l’application intégrale de la baisse des prix des denrées de première nécessité, suivant les « onze mesures » du chef de l’Etat contre la vie chère. La campagne de contrôle lancée hier à Dakar par le Service régional de commerce a permis de saisir des marchandises des commerçants récalcitrants, constate le journal.

Libération affirme que « 207 commerçants (ont été) convoqués après 485 contrôles » du respect de l’application des nouveaux prix dans la capitale sénégalaise. A la fin de la journée, « les agents de la direction du Commerce intérieur ont saisi hier chez les récalcitrants 10,975 tonnes de sucre, 887 bidons de 20 litres d’huile, 24,5 tonnes de riz, 7,825 tonnes d’oignon, 500 kilogrammes de lait… ».

L’État veut soulager davantage les ménages sénégalais c’est pourquoi il « va verser 304 milliards de FCFA à la Senelec », la société nationale de l’électricité, indique Le Soleil qui place « le Sénégal parmi les trois chefs de file » des pôles énergétiques dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Sur un autre sujet, Bés Bi se fait l’écho d’une « attaque à mains armées contre des unités industrielles » de Diamniadio, la nouvelle ville située à une trentaine de kilomètre du centre-ville dakarois, dans la nuit du dimanche au lundi. Dans cette « terreur », la gendarmerie a « fait face à une forte résistance avec des coups de feu » avant de « tuer » l’un des assaillants et « arrêter » les deux autres.

Le Quotidien ne minimise pas cette attaque du Pôle urbain de Diamniadio qu’il qualifie d’« affaire de grands bandits ». Malgré tout, l’attaque à main armée a été « déjouée » par la gendarmerie qui, au cours des échanges de tirs, a « abattu » un assaillant avant d’arrêter « deux membres du gang », explique Libération.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, Stades réfléchit sur « comment jouer sans Sadio Mané » à cinq jours du début de la compétition footballistique. Le Sénégal affronte lundi prochain les Pays-Bas alors que le leader technique des Lions est blessé depuis une semaine au genou et poursuit ses soins dans son club allemand, le Bayern Munich. Il est convoqué malgré tout par le sélectionneur Aliou Cissé qui compte sur lui dans l’éventualité d’une qualification de Lions au second tour du Mondial.

Pour le suppléer dès à présent, le quotidien sportif avance les noms de Krépin Diatta, Pape Matar Sarr ou Iliman Ndiaye. Toutefois, le technicien Abatalib Fall estime qu’« on n’a pas un joueur de (la) dimension » de Sadio Mané là où l’ancien international Cheikh Sidy Ba appelle à « ne pas changer de système ».

Déjà lundi, peu après leur arrivée sur le sol qatari, les Lions « ont pris leurs marques à Doha » en effectuant leur première séance d’entraînement avec un groupe de 18 joueurs, « sous le regard du ministre des Sports et les autres membres de la délégation officielle », rapporte Vox Populi.

Le Sénégal entre vie chère, présidentielle 2024 et Coupe du monde

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets allant du refus d’appliquer les nouveaux prix des denrées par les commerçants à la bataille entre le pouvoir et l’opposition en direction de la présidentielle de 2024, en passant par l’arrivée des Lions du Sénégal au Qatar où doit démarrer dimanche prochain la Coupe du monde de football.Le Soleil se fait l’écho de l’entrée en vigueur depuis samedi dernier des nouveaux prix des denrées de consommation courante, dans la politique de réduction du coût de la vie chère du président Macky Sall qui a pris un paquet de mesures dans ce sens. Pour autant, le journal constate que « les commerçants font la sourde oreille » en décidant de ne pas appliquer les prix édictés par l’Etat.

Walf Quotidien va en profondeur et explique que « les commerçants demandent une dérogation ». « Certains avancent la nécessité d’épuiser leur stock acquis avant la décision du gouvernement. D’autres demandent aux grossistes de se conformer à la loi avant de s’exécuter », rapporte le journal dans son reportage effectué dans plusieurs marchés de Dakar. Mais pour faire respecter les décisions du chef de l’Etat, une campagne de contrôle des nouveaux prix a démarré ce lundi dans la capitale sénégalaise à l’initiative du Service régional du commerce.

En politique, Sud Quotidien note qu’Elhadji Malick « Gakou marque (Ousmane) Sonko au pas » en devenant le deuxième leader de la principale coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), à déclarer officiellement sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024. « Vous savez bien qu’il n’y aura pas de troisième mandat au Sénégal », a-t-il lancé tel un pavé dans la mare de Macky Sall, soupçonné par ses adversaires de vouloir se représenter pour une troisième candidature à la prochaine présidentielle. « A partir de 2024, je serai le 5ème président du Sénégal », a déclaré le leader du Grand Parti.

En revanche, Le Quotidien affiche un « Macky focus 2024 ». Le président de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a profité du week-end pour remobiliser ses militants par le lancement d’une opération de vente des cartes de membres de sa formation politique. Cette opération est « le début du combat pour la victoire », a déclaré Macky Sall, maintenant le suspense sur sa participation ou non à la présidentielle de 2024.

Fidèle à sa réponse de « ni oui ni non » quand la question sur le troisième mandat lui est posée, le président Sall estime désormais dans Vox Populi que « l’heure est au combat ». « Mobilisons-nous, allons à la rencontre de la base et préparez-vous pour les inscriptions futures sur les listes électorales », a-t-il lancé à l’endroit des militants apéristes. « Nous sommes le parti majoritaire de ce pays, le premier parti du Sénégal. L’engagement des apéristes est plus déterminé pour sauver le Sénégal », a indiqué le chef de l’Etat.

Sur l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang pour diffusion d’informations classées secret défense dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de viols opposant la masseuse Adji Sarr à l’opposant Ousmane Sonko, la plupart des journaux ont publié un éditorial commun dans lequel ils estiment que « le monstre trahit encore son serment ».

« Cette affaire-ci est un véritable tournant porteur d’une jurisprudence fondatrice soit d’un musellement légalisé de la presse sénégalaise, soit d’un environnement de travail où les journalistes continuent de s’épanouir sous le contrôle de leurs pairs », ont affirmé des journaux tels que Libération, Bes Bi ou encore L’Observateur, demandant la libération de Pape Alé Niang.

Sur la Coupe du monde de football du Sénégal au Qatar, Stades affirme que les champions d’Afrique en titre sont arrivés à Doha hier et se livreront dès lundi prochain « à la conquête du monde » pour leur match d’ouverture à cette compétition devant les opposer aux Pays-Bas. En effet, 18 des 26 joueurs convoqués par le sélectionneur Aliou Cissé ont effectué le voyage au Qatar après un court regroupement à Paris, en France.

Le reste du groupe est attendu ce lundi pour un « premier galop de routine (prévu) cet après-midi », d’après le quotidien sportif. Stades précise en même temps que Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale sénégalaise, blessé au genou mais convoqué pour le Mondial, est retenu « à Munich pour d’autres examens » médicaux en vue d’établir son état de guérison pour cette blessure contractée il y a une semaine en championnat d’Allemagne.

Macky Sall en croisade contre les violences faites aux femmes

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le « combat » du président Macky Sall contre les violences basées sur le genre, la blessure de Sadio Mané pourtant sélectionné pour la Coupe du monde et les révélations d’Ousmane Sonko sur un nouveau scandale foncier du régime en place.Présidant jeudi à Dakar la deuxième conférence de l’Union africaine (UA) sur la masculinité positive, Macky Sall s’est insurgé dans Le Soleil contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le chef de l’Etat sénégalais prône « un nouvel élan » pour mettre fin à ce « fléau », un nouveau départ qui doit être matérialisé selon lui par « l’investissement de l’énergie positive des femmes dans le développement économique et social du continent ».

En tout cas, « Macky Sall porte le combat » contre les violences faites aux femmes en Afrique, d’après L’AS. « Rien dans la religion, rien dans la vie sociale ne peut justifier qu’une femme ou une fille soit violentée », affirme le président de l’Union africaine (UA) dans Libération.

Pourtant Mia Guissé, une chanteuse rendue célèbre par le duo qu’elle formait avec son ex-époux dans le groupe Maabo, livre ses « confidences d’une femme blessée » dans L’Observateur. « J’ai vécu des choses immondes que je ne peux pas dire par égard à ma fille et à ma dignité de femme. Là, je me retrouve dans une situation où je peux rire, discuter, vivre sans avoir peur », a dit l’artiste. Elle vient de sortir une chanson intitulée « Idda », signifiant dans la tradition musulmane le délai de viduité pour la femme divorcée et symbolisant pour elle « le deuil d’un passé révolu » avec No Face, son ex-mari, également chanteur.

En football, Stades estime que le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé et son homologue hollandais Louis Van Gaal « lancent leur Mondial » ce vendredi par la publication des listes de joueurs retenus pour la Coupe du monde, qui doit démarrer dans une dizaine de jours au Qatar. Le Sénégal partage sa poule avec les Pays-Bas, le Qatar et l’Equateur. Cependant, Sadio Mané et Memphis Depay, les deux stars des sélections sénégalaise et hollandaise, blessées, sont « pratiquement dans la même situation », précise le quotidien sportif qui fait part en outre du prolongement du contrat d’Aliou Cissé avec les Lions jusqu’en 2024, avec une revalorisation salariale en « bonus ».

Concernant Sadio Mané, le numéro deux de la Fifa, la Sénégalaise Fatma Samoura, « espère un miracle des marabouts » pour remettre sur pied le leader technique de l’équipe nationale du Sénégal. « On va les utiliser, les implorer. Il faut que Sadio soit là », a affirmé dans Vox Populi la secrétaire générale de l’instance mondiale du football, ajoutant que « le Sénégal n’arrive pas encore à digérer cette nouvelle ».

Pour autant, « la famille du joueur appelle les Sénégalais à prier. Continuons à prier pour que Dieu l’aide et qu’il puisse se rétablir avant que l’équipe ne rejoigne le Qatar. Sadio est un professionnel, il ne se décourage jamais », a dit dans le journal son oncle Ibrahima Touré, maire de Bambali, village natal du joueur du Bayern Munich blessé mardi soir au genou en championnat d’Allemagne face au Werder Brême.

En politique, l’opposant Ousmane Sonko « dénonce les magouilles foncières du régime » de Macky Sall dans Le Témoin. Face à la presse hier, le leader du parti Pastef « est revenu sur la cession du siège de l’état-major de la gendarmerie en centre-ville (dakarois) au marchand d’armes israélien Gaby Peretz. Les Peretz qui ont avalisé l’Etat pour un prêt de 196 milliards FCFA destiné à acheter… des armes ».

« Sonko ébruite un deal de 196 milliards » dans Walf Quotidien avant de se mettre « droit dans ses bottes » dans Sud Quotidien. Les deux journaux dénoncent une « cascade de scandales », notant que le pouvoir en place est « mouillé » cette fois dans un « nouveau scandale foncier ». Dans cette situation, le maire de Ziguinchor (sud) arrivé troisième à la dernière élection présidentielle avec plus de 15% des suffrages « appelle à un sursaut national ».

Sénégal : la blessure de Sadio Mané à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce jeudi 10 novembre, évoquent la blessure de Sadio Mané à quelques jours de la coupe du monde au Qatar (20 novembre -18 décembre)« L’inquiétude persiste », indique le quotidien sportif spécialisé Stades. Alors que l’Equipe annonçait mercredi un forfait de l’attaquant des Lions pour la coupe du monde, son club le Bayern Munich « entretient le flou », ajoute le journal.

Ce qui fait dire à Vox Populi, que le Bayern fait espérer le « 12e Gaïndé ». Selon le club bavarois, « d’autres tests suivront dans les prochains jours » pour évaluer l’état de santé du champion d’Afrique, classé deuxième au ballon d’or France Football 2022.

« Le Sénégal retient son souffle », barre à sa Une Sud Quotidien. A côté du forfait agité de Sadio Mané, les Lions doivent aussi faire avec la blessure d’Abdou Diallo. Le défenseur de Leipzig a ressenti une gêne lors de l’échauffement avec son équipe qui affrontait hier Fribourg.

Assis sur la pelouse, hagard, Le Soleil montre un Sadio Mané perdu. « Le Sénégal prie à genoux », renchérit le quotidien national. La même image est reprise par Bès Bi le Jour, qui souligne que « tout un peuple (est) à genoux ». Le Bayern ne confirme pas le forfait annoncé par l’Equipe et attend d’autres examens.

 L’Observateur s’accroche à un « infime espoir » face à ce qu’il qualifie de « panique nationale ». Si Julien Lugier, préparateur physique, interrogé par le journal, « Sadio Mané peut être opérationnel, s’il est au repos ». Toutefois, Lugier prévient qu’après dix jours d’inactivité, l’international sénégalais pourrait régresser physiquement.

Sur un autre registre, certains journaux sont revenus l’ arrestation du journaliste d’investigation Pape Alé Niang. Le promoteur du site Dakarmatin « tombe à Rebeuss », déclare Le Quotidien. Il est inculpé pour « recel de documents administratifs et militaires ».

Après son passage devant le juge du 2e cabinet, Pape Alé Niang placé sous mandat de dépôt, indique Libération. Dans les colonnes du journal, ses avocats fustigent une « détention arbitraire ».

Pour sa part, Walf Quotidien évoque le prix des denrées alimentaires. Le journal souligne que le ton monte entre commerçants et clients. Après l’effectivité de la baisse des prix annoncés par le gouvernement, c’est déjà la « rixe » entre commerçants et clients.

Un Festival des mobiles annoncé à Abidjan

Cette plateforme vise à fédérer les acteurs de l’économie numérique en vue de développer le secteur.La première édition du Festival des mobiles (Festimob) a été lancée samedi à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, lors d’une conférence de presse animée par le promoteur de l’évènement, M. Thierry Mensah.  

Cet évènement qui se tiendra du 02 au 04 décembre 2022 a pour but de valoriser le secteur du mobile, mais également de vulgariser et récompenser les acteurs afin de favoriser le développement de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Selon M. Thierry Mensah, au-delà de ces objectifs déclinés, il s’agira de faire la promotion d’applications Made in Côte d’Ivoire ainsi que leurs concepteurs ; et par ailleurs révéler les opportunités que renferme ce domaine pour la jeunesse.

« Au Festimob, nous comptons présenter des solutions innovantes à la jeunesse, à travers l’initiation d’une journée spéciale en vue de les former au bon usage de la technologie et les aider à créer de la richesse », déclare M. Thierry Mensah.

Pour lui, ce festival est une opportunité pour la Côte d’Ivoire car elle lui permettra de booster son développement grâce aux nouvelles technologies, à l’instar des pays avancés en matière de TIC dans le monde et même en Afrique.

Dans cette optique, dira-t-il, des thématiques seront développées au cours de ce festival à travers des panels animés par des experts. En outre, plusieurs activités sont prévues, dont des expositions-ventes, des séances de réparation d’appareils mobiles, un espace de jeux destinés aux tout-petits.

L’évènement sera également marqué par une cérémonie d’Awards aux fins de récompenser les meilleures enseignes mobiles, les opérateurs du secteur, les solutions et applications. Ce sont au total 15.000 participants qui sont attendus à ce festival et 300 exposants professionnels.

Côte d’Ivoire : un boom des ventes en ligne des enseignes

Des millions de colis sont livrés chaque année à travers le pays par des e-commerçants, cependant une minorité d’entités gouvernent le secteur.Abidjan enregistre une forte hausse des achats sur Internet et des services de livraison. La crise sanitaire de Covid-19 a profondément modifié les modes de consommation des populations, accélérant les commandes en ligne. A côté, des acteurs dans l’informel grappillent quelques parts, notamment sur Facebook.     

Lauréat du prix Alassane Ouattara du Jeune entrepreneur émergent, édition 2021, avec sa société de communication, Antoine Coulibaly, nanti d’un Certificat en technologie de l’information à CMC (Computer maintenance corporation) obtenu à New Delhi, en Inde, s’engage dans l’e-commerce.

En phase pilote depuis l’année dernière, Antoine Coulibaly peaufine son projet d’e-commerce. Ce 5 novembre 2022, il a lancé officiellement Yootoo, une entreprise de vente en ligne, dont il est le directeur général.   

« Nous savons tous sans distinction que l’avenir appartient au numérique dont notre domaine d’activité fait heureusement partie. Et si tel est le cas, pourquoi nous Ivoiriens, à l’instar des grandes Nations ne pouvons-nous, réussir le pari d’un monde meilleur et novateur prenant en compte toutes les composantes de notre société à travers des services de qualité et compétitif au profit de nos concitoyens », a-t-il dit.

Cette aventure voit le jour dans un contexte de conjoncture économique mondiale et une poussée inflationniste due à la crise russo-ukrainienne. Antoine Coulibaly veut, au-delà de la lutte contre la vie chère, mettre à disposition des articles divers de qualité et à moindre coût.

Aujourd’hui, les catégories de produits les plus plébiscitées dans la vente en ligne en Côte d’Ivoire sont, entre autres, les vêtements, les chaussures et les accessoires, les produits high-tech et électroménagers. Le fast food connaît aussi un succès fulgurant.  

Les cyberattaques constituent la priorité majeure pour plus de 90% des e-commerçants. Plusieurs particuliers et des e-marchands ont déjà été victimes d’une cyberattaque ; et pour contenir cet enjeu capital pour l’e-commerce, Antoine Coulibaly a mis en place un desk informatique.

Adama Silué, le responsable commercial, confie « on travaille là-dessus depuis l’année dernière ». Sur la question de l’inflation, il se réjouit de ce que l’un de leur partenaire, un géant mondial en transit a eu un « accord » avec la Chine permettant des « importations à moindre coût » dès novembre 2022.

La concurrence est rude dans le secteur du e-commerce. Dans cet écosystème, malheureusement, des avatars proposent des offres, accrochant certains dans leur panneau, d’où une entreprise légalement établie constitue un gage de confiance pour la communauté et les utilisateurs.  

L’objectif de cette enseigne naissante est de conquérir Abidjan et ensuite mettre le cap sur Bouaké, la métropole du centre ivoirien, où une représentante est déjà en poste. Pour s’imposer, la nouvelle structure offre des « réductions d’achat, la livraison gratuite » et un service après-vente.

L’enseigne d’e-commerce Jumia, première entreprise du secteur en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire, est très implantée dans le pays. Depuis quelques années, Glovo, une entreprise de livraison de repas à domicile par application mobile fondée se hisse sur le marché du fast food comme le leader.

Cybersécurité : l’approche « Zero trust » présentée à des experts ivoiriens

Le siège du Patronat ivoirien sis au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, a accueilli cette séance du 3 au 4 novembre 2022.Cet évènement a marqué le lancement officiel des activités de Xperbm Côte d’Ivoire, une société d’intégration informatique, filiale du Groupe Xperbm, basé à Dakar, au Sénégal. L’implantation de cette filiale intervient après celle du Mali et de la Guinée.

Selon M. Aly Dieng, le directeur général de cette filiale, la troisième, la Côte d’Ivoire étant le moteur de la croissance économique de l’espace Uemoa, « il fallait être présent dans un marché comme celui-ci » et « il était hors de question qu’on ne soit pas présent sur ce marché ».   

A partir de la filiale ivoirienne, « nous allons en faire un hub pour attaquer le Burkina et partir vers l’Afrique centrale (Cameroun, Gabon…) », a-t-il fait savoir, indiquant que ces journées ont été aussi organisée avec son partenaire Paloalto Networks.  

Ce groupe informatique, créé en 2010, qui opérait dans les métiers de l’infrastructure informatique, où il proposait des solutions en matière de serveur, de stockage et sauvegarde, a entamé depuis 2013 une mutation autour des métiers tels que la cyber sécurité.      

L’entreprise informatique était accompagnée de ses partenaires (IBM, Exclusive Networks), de distributeurs de solutions informatiques et du Club des DSI de Côte d’Ivoire. La première journée était consacrée à la présentation de la société et des solutions d’Infrastructures de systèmes d’information.

La seconde journée, tenue le 4 novembre, était notamment dédiée à la présentation de solutions de sécurité en partenariat avec Exclusive Networks en vue de faire ressortir les avantages des solutions Paloalto. La thématique retenue pour la matinée était l’approche « Zéro trust ».

Le concept « Zero trust » permet d’éliminer tout ce qui est confiance implicite, a expliqué l’expert en informatique Jamel Lassoued, soutenant qu’il faut toujours éprouver ses process, parce que la confiance en un utilisateur peut présenter des vulnérabilités. Cela permet, partant, de savoir s’il y a des fichiers malsains.  

La société, désormais engagée sur le marché ivoirien, accompagne les entreprises dans l’acquisition et la mise en œuvre de solutions informatiques innovantes, performantes, résilientes et sécurisées. Elle est partenaire des plus grands opérateurs de l’informatique mondiale.

Une centaine de participants (directeur de systèmes d’information, responsables informatiques) issus de secteurs d’activité divers (banques, télécoms, assurances, hôtellerie, mines), ont pris part à cette rencontre.

Sommet arabe : Le Conseil marocain de la presse dénonce les pratiques « répressives » des autorités algériennes

Des journalistes marocains ont été empêchés de couvrir le 31e sommet de la Ligue arabe, prévu les 1 et 2 novembres à Alger. En effet, les autorités algériennes ont refusé d’autoriser la délégation marocaine, composée d’une équipe de journalistes d’accéder au territoire algérien pour couvrir l’évènement, Le Conseil marocain de la presse, l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs et l’Union générale des journalistes arabes ont condamné ces agissements.Ainsi, le Conseil National de la Presse (CNP) a envoyé une lettre au Secrétaire Général de la Ligue Arabe, Ahmed Abou Ghiel dénonçant ce qui est arrivé à la délégation marocaine qui s’est rendue en Algérie afin de couvrir les travaux du sommet arabe 2022, et lui demandant par ailleurs, d’intervenir en urgence pour exiger aux autorités de ce pays de permettre à la délégation marocaine d’accomplir son devoir professionnel. 

Le Conseil a également adressé un message similaire aux ambassadeurs des pays arabes au Maroc les informant que la délégation des journalistes marocains qui s’est rendue en Algérie afin de couvrir les travaux du Sommet arabe 2022, a été empêchée d’entrer sur le sol algérien et abusée de surcroit par les autorités d’accueil dudit sommet ; ceci, en totale contradiction avec les traditions diplomatiques et avec ses obligations envers la Ligue Arabe, qui sont censées être respectées par ce pays hôte. 

La délégation de journalistes marocains, qui s’est rendue en Algérie dans le cadre de son devoir professionnel, a subi divers types d’abus et de désagréments, bien qu’elle ait pris toutes les dispositions administratives mises en place par les autorités de ce pays. Malgré cela, elle a été confrontée, depuis son arrivée à l’aéroport de la capitale algérienne, à la répression systématique. En effet, la délégation a été retenue arbitrairement à l’aéroport d’Alger pendant de longues heures, sans aucune justification légale, ses équipements techniques de captage ont été confisqués, et les accréditations lui permettant de couvrir les travaux du sommet ne lui ont pas été remises, à date d’aujourd’hui, et ce, sans oublier le traitement désenchanté et l’attitude provocatrice, des employés de l’aéroport et de la police algérienne.

Le Conseil National de la Presse constate avec stupeur et désarroi que ces pratiques répressives et intimidantes sont devenues redondantes et systématiques, de la part des autorités algériennes, à l’égard des journalistes marocains. Faut-il le rappeler, il y a à peine quatre mois, l’État Algérien avait expulsé des journalistes marocains, qui étaient en mission pour couvrir les Jeux méditerranéens d’Oran, sous prétexte qu’ils sont des espions et des agents de renseignement. 

Le CNP dénonce ces pratiques « systématiques » et « préméditées » par l’État Algérien, soulignant que ses agissements « contredisent les principes les plus élémentaires de la liberté de la presse et des médias tels qu’ils sont mondialement reconnus ». 

De son côté, l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME) a annoncé avoir recueilli les témoignages et déclarations de journalistes faisant partie de la délégation officielle marocaine, dans lesquels ils relatent les souffrances qui leur ont été infligées pendant plus de six heures, ainsi que les formes abjectes de traitement subies de la part des différents services sécuritaires algériens, bien que les journalistes aient fourni tous les documents, données et cartes attestant de leurs identités.

Les autorités algériennes ont refusé l’accès à la délégation marocaine via une ligne aérienne directe, souligne un communiqué de l’ANME, précisant que les journalistes marocains ont été contraints de voyager par avion en transitant par Paris pour arriver à Alger, en vue de s’acquitter de leur devoir professionnel, avant d’être soumis à ce qui ressemble à une détention arbitraire, leur déniant le statut de journaliste, les dépossédant de leurs matériels et de leurs caméras et les autorisant à accéder au territoire algérien en tant que simples voyageurs ordinaires et non en tant que professionnels des médias.

Face à ces nouveaux agissements « odieux », qui se sont reproduits pour la deuxième fois en l’espace de trois mois avec des délégations médiatiques marocaines, l’ANME fait part de sa « condamnation de ce comportement qui témoigne de l’absence d’un État civil dans ce pays, attaché à la liberté de la presse, d’expression et de mouvement des journalistes pour qu’ils puissent rapporter les informations en toute indépendance ».

L’ANME dénonce le traitement policier et de renseignement excessif auquel ont été exposés les collègues de la première chaine de TV marocaine en les obligeant à rentrer au Maroc sans pouvoir assurer la couverture des travaux d’un Sommet arabe auquel participe pourtant le Maroc, ajoutant que cette attitude « dévoile la vraie nature du slogan colporté par le gouvernement algérien pour ce Sommet, à savoir le bon voisinage et l’unification des peuples et des pays arabes, qui n’est en fait qu’une pure allégation, les militaires ne supportant plus d’accueillir des journalistes, et encore moins s’ils sont marocains ».

Pour sa part, l’Union générale des journalistes arabes a condamné la manière dont les autorités algériennes ont traité l’équipe de journalistes de la télévision marocaine.

Il a aussi condamné la manière dont les autorités algériennes ont traité la délégation de presse d’«un pays frère» la contraignant à quitter le territoire algérien sans pouvoir assurer la couverture du Sommet de la ligue arabe, prévu demain, mardi 1er novembre.

Pour l’Union générale des journalistes arabes, il est indispensable de respecter les journalistes et de leur permettre d’exercer librement leur mission, et ce, conformément aux lois et coutumes internationales, explique le communiqué.

UA: le Maroc, vice-président du comité africain pour l’information géospatiale

Le Maroc a été élu, mercredi à Addis-Abeba, vice-président du groupe d’experts africains des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale.L’élection du Maroc a eu lieu lors de la réunion du Comité régional Afrique de l’Initiative des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale, qui se tient dans la capitale éthiopienne, avec la participation de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).

L’ANCFCC représente le Maroc aux travaux de la 8ème réunion du Comité régional Afrique de l’Initiative des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale. 

Le Maroc est également membre actif du Comité arabe et est rapporteur du Comité international. Il préside, en outre, plusieurs groupes de travail au sein de ces Comités, a mis en avant le responsable à l’ANCFCC.

Mali: un journaliste de Joliba convoqué par la HAC

La chaîne malienne Joliba TV est sous la menace de sanctions de la Haute autorité de la communication (HAC), suscitant de nouvelles inquiétudes sur l’exercice d’une presse libre au Mali.Le directeur de l’information de Joliba TV, Mohamed Attaher Halidou, est convoqué lundi 17 octobre par la Haute autorité de la communication (HAC). Le 30 septembre dernier, il s’est inquiété, dans un éditorial, du danger menaçant la liberté d’expression dans son pays. Il a dans ce sens interpellé l’instance nationale chargée de la régulation des médias pour qu’elle sorte de son silence.

En réponse, la HAC a adressé une mise en demeure à la chaîne pour les propos de son promoteur qu’il considère comme des « manquements ». Dans le programme, l’organe de régulation incrimine le fait que M. Halidou fasse « souvent usage d’expressions à forte connotation péjorative » au sujet des autorités maliennes de transition. Devant ces « griefs », le journaliste est invité ce lundi à s’expliquer devant la commission de l’éthique, de la déontologie et du contentieux de la HAC.

Toutefois, cette convocation du directeur de l’information de Joliba TV est mal vécue par la plupart de ses confrères et consœurs, qui y voient une tentative d’intimidation des journalistes maliens. « Sans préjuger de la suite réservée à cette surprenante procédure, le Groupe Patronal de la Presse s’interroge sur l’opportunité d’une telle démarche ainsi que sur la teneur des griefs exposés dans la correspondance de la HAC en date du 12 octobre. Il l’assimile par conséquent à une tentative de musèlement de la presse et d’étouffement de l’expression plurielle, dans un pays où les libertés fondamentales demeurent garanties par la constitution en vigueur », a déploré le Groupe Patronal de la Presse écrite.

Régressions dans le classement RSF

D’autres personnalités maliennes dont des membres de l’opposition politique ont aussi exprimé leur inquiétude sur l’état de la liberté de la presse après la convocation de Mohamed Attaher Halidou. « Faisons attention à ne pas remettre en cause la base de la démocratie en l’occurrence la liberté d’opinion. Sans elle, toutes les dérives sont possibles et le pays serait dans l’abime », a fait remarquer l’ancien Premier ministre Moussa Mara.

Au Mali, la menace djihadiste, qui a fait perdre au pays les deux tiers de son territoire, n’épargne pas les journalistes qui subissent aussi les intimidations du pouvoir politique. Ils sont souvent ciblés par les groupes terroristes au Sahel, comme en témoigne l’enlèvement, début avril 2021, du Français Olivier Dubois.

En même temps, des professionnels de l’information dénoncent la pression exercée sur les médias travaillant au Mali depuis l’arrivée des militaires au pouvoir, en août 2020. Ils estiment que les nouvelles autorités veulent leur imposer une ligne informationnelle et n’hésitent pas à restreindre les voix dissidentes du régime militaire.

En avril dernier, la diffusion de RFI et France 24, déjà coupée en mi-mars, a été définitivement suspendue par Bamako en réaction à des reportages des deux médias français mettant en cause l’armée malienne dans des exactions visant des civils. Un mois plus tôt, un envoyé spécial du magazine Jeune Afrique était expulsé du pays, faute de détenir une accréditation.

Dans ces conditions, le Mali continue de régresser au classement mondial de la liberté de la presse établi annuellement par Reporters sans frontières (RSF). En 2022, le pays dirigé depuis deux ans par la junte des colonels a été classé à la 111e place sur 180 pays alors qu’il était 99e en 2021 et 108e en 2020.

L’affaire Birama Touré toujours pendante

Le Mali n’occupe pas non plus une place reluisante en Afrique (32e) en matière de liberté de la presse même si Bamako tente d’obtenir l’extradition de Karim Keïta, fils de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta (2013 – 2020). En exil en Côte d’Ivoire depuis le renversement de son défunt père, Karim Keïta est visé, entre autres dossiers dans son pays, par une enquête sur la disparition, en 2016, du journaliste d’investigation Birama Touré.

Travaillant au Sphinx de Bamako, ce dernier aurait été enlevé, torturé et tué après plusieurs mois de détention selon sa famille et le directeur de publication de l’hebdomadaire. Ce dernier a affirmé en 2018 que son ex-reporter avait auparavant approché Karim Keïta à propos d’un dossier qu’il présentait comme compromettant pour le fils du président IBK.

MTN Côte d’Ivoire va lancer une plateforme de e-commerce

Ce projet appelé « Grand marché » qui fonctionnera comme une microfinance, devait permettre aux souscripteurs d’emprunter de l’argent pour faire leur commerce et le rembourser le lendemain ou des mois après.L’idée est de « mettre en relation commerciale nos bases d’abonnés avec des gens qui fournissent des services », a assuré le CEO de MTN Côte d’Ivoire, M. Djibril Ouattara devant des journalistes, à la Maison de la presse d’Abidjan.  

La filiale peaufine ce projet, a-t-il fait savoir, ajoutant qu’« on est en train d’aller dans 13 Grands marchés de la Côte d’Ivoire pour que toutes les femmes et aussi les hommes dans ces endroits puissent avoir accès à ce type de microfinance ». 

Le projet offre la capacité, par exemple, « le matin d’emprunter de l’argent pour faire son commerce et le rembourser le lendemain ou des mois après », a-t-il a précisé affirmant « on est en train de faire en sorte que ce soit répandu ».

Il a fait observer que cette plateforme électronique devrait être opérationnelle en novembre 2022. Les partenaires sont des banques, mais le processus en étude vise l’inclusion financière et l’accès à des financements.

L’entreprise de téléphonie qui revendique quelque 16 millions d’utilisateurs de ses services envisage de couvrir tout le territoire. Pour ce faire, elle essaie avec une structure canadienne des solutions qui devraient permettre de couvrir quasiment tous les hameaux du pays.

« Nous avons décidé qu’en Afrique, tout le monde mérite les avantages d’une vie moderne et connectée. C’est cela notre conviction, notre sacerdoce, (car) notre ambition doit être de fournir des solutions numériques de pointe pour le progrès de l’Afrique », a-t-il mentionné.

L’évolution du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire, ces dernières années, indique un chiffre d’affaires au-dessus des 1.000 milliards Fcfa. « En 2016, on était proche de 1.000 milliards et depuis on est rentré dans une phase de décroissance (…) c’est en 2021 qu’on a recommencé à croître », a-t-il dit.

« Malheureusement, il est fort probable qu’on ne connaisse pas cette croissance à cause de la baisse significative qu’on a connue sur le mobile money », a-t-il poursuivi. Le secteur, aujourd’hui, devrait se trouver à un chiffre d’Affaires autour de 1.100 milliards Fcfa.

Mawlid 2023 : les Sénégalais affluent à Tivaouane et Médina Baye

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur l’actualité politique autour du Gamou ou naissance du prophète de l’islam, un événement célébrée ce samedi dans plusieurs foyers religieux du pays.Le Mawlid ou fête de la nativité du prophète de l’islam sera célébrée samedi 8 octobre à Tivaouane, la ville d’El Hadji Malick Sy, l’un des précurseurs de la confrérie soufie Tidiane au Sénégal et dont le centenaire de la disparition vient d’être célébrée cette année. Pour cet événement, plusieurs fidèles convergent vers la cité religieuse distante de près de 100 km de Dakar. Selon Le Soleil, la police y a « déployé 2500 hommes et des drones ».

Le quotidien national signale que le président Macky Sall a effectué sa visite jeudi dans la ville sainte, faisant part des « ambitions » qu’il a pour Tivaouane. L’une d’elles est de transformer la ville en « un rayonnement islamique moderne ».

L’Observateur plonge dans « les petits secrets de la visite de Macky » et retrace « le film de son audience avec le khalife » général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Le journal fait en même temps « le point sur les travaux de la grande mosquée et l’appel du chef de projet ».

Alors que Macky Sall se trouvait à Tivaouane, les leaders de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (unis pour un même espoir) étaient pour leur part à Médina Baye (centre), autre importante cité religieuse du pays et point de convergence de milliers de disciples tidianes pour le Mawlid. Selon L’Observateur, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie ont tenu un « discours radical », prenant à témoin le khalife général Cheikh Mahi Niasse sur l’éventuel déclenchement de la machine judiciaire contre certains d’entre eux. « Quiconque touche à l’un d’entre nous aura affaire à tous les membres de notre coalition », alertent-ils.

Sur les perspectives économiques du Sénégal pour 2023 et 2024, Le Soleil note que le Fonds monétaire international (FMI) « table sur 10% de croissance moyenne » malgré « les chocs ».

Le Quotidien qualifie le FMI de « Frein Monétaire International » puisque l’institution de Bretton Woods est « contre les subventions à l’énergie et les dérogations au Code des marchés », une position qui « ralentit l’Etat » du Sénégal.

Le journal rappelle que le président Macky Sall a pris le 12 août dernier un décret modifiant et complétant le décret numéro 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics. Désormais, ledit « décret soustrait les activités des sociétés publiques du secteur de l’énergie et du champ du code des marchés ». Mais « cela ne semble pas béni par le FMI ».

Sur Walf Quotidien, l’ancien Premier ministre « Abdoul Mbaye dévalue le budget de Macky » arrêté mercredi dernier, en conseil des ministres, à 6400 milliards FCFA pour l’exercice de l’année de 2023 avant son adoption parlementaire dans le cadre du vote de la loi de finances. Toutefois, un tel chiffre « repose sur une tricherie », déplore cet opposant du chef de l’Etat avant d’attirer l’attention de ses concitoyens que « le budget 2023 est annoncé social avant la présidentielle de 2024 ».

Sénégal : les parents d’élèves à l’épreuve de la vie chère

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la préparation de la rentrée scolaire dans un contexte national de vie chère pour les parents d’élèves.A deux jours de la rentrée des classes au Sénégal, Sud Quotidien remarque que le concept wolof « Ubbi Tey Jàng Tey », qui veut que les élèves commencent à étudier dès la rentrée des classes, est « encore (mis) à l’épreuve ».

« Les élèves s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école, ce jeudi 6 octobre 2022. Entre un déficit d’enseignants et de table-bancs, des écoles inondées, d’autres sans eau ni toilettes, les défis à relever pour cette rentrée scolaire sont nombreux. Qui plus est, en raison de la hausse des prix, la rentrée scolaire de cette année est aussi un sacré casse-tête pour les parents d’élèves », note le journal.

En prélude à la rentrée des élèves, Le Soleil se fait l’écho de la « bonne présence dans les écoles » des enseignants depuis lundi 3 octobre. Le quotidien national estime que « le chef de l’Etat leur rend hommage » avant d’indiquer qu’une « commande de 300.000 tables-bancs est annoncée pour résorber le gap » dans les classes.

Sur la baisse des prix des denrées promise par le chef de l’Etat, Walf Quotidien signale que « ce n’est pas encore le bout du tunnel ». « Macky Sall a du pain sur la planche avec sa volonté de tenir ses promesses de réduction des prix des denrées. Des spécialistes doutent en effet de la capacité de l’Etat à proposer des mesures structurelles pouvant faire baisser les prix » au Sénégal, rapporte le journal.

La conjoncture difficile dans ce pays se traduit également par la « rareté et la cherté du poisson », d’après Le Soleil qui trouve que « les acteurs n’ont plus la pêche ». En effet, « les acteurs de la pêche artisanale, qui imputent la rareté du poisson à la concurrence industrielle et aux phénomènes climatiques, réclament une +surveillance rigoureuse de nos côtes+ et plus de sécurité en haute mer », souligne le journal.

En politique, Walf Quotidien note que « le plan de liquidation » de l’opposant Ousmane Sonko est « mis en branle ». Le journal estime que « la volonté du président Macky Sall de remettre en selle Karim Wade et Khalifa Sall à travers une amnistie pour la présidentielle de 2024 (…) pourrait être une manière bien habile de mieux isoler Sonko du fauteuil présidentiel. Mais sans lui-même ».

Sud Quotidien émet des réserves sur la probabilité d’une amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall au regard de « l’équation à mille inconnues des milliards d’amende » à laquelle sont astreints l’ex-puissant ministre du régime libéral et l’ancien maire de Dakar après leur condamnation par la justice pour malversations. Cependant, « l’amnistie n’efface pas les condamnations civiles », estime Serigne Thiam, enseignant en sciences juridiques et politiques à l’Université Cheikh Anta Diop.

Sénégal : vers la réactivation du dossier Ousmane Sonko-Adji Sarr ?

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la réactivation imminente du dossier judicaire d’Ousmane Sonko et l’équation du mouvement des enseignants dans certaines zones reculées du pays.A deux jours de la rentrée scolaire au Sénégal, Le Soleil fait focus sur la situation de l’école dans les zones reculées du pays avec « l’équation du départ massif des enseignants ». En effet, le journal note que les régions de Vélingara (sud), Kédougou (est) et Matam (nord) « sont chaque année sur la sellette quand on évoque le mouvement national des enseignants. Elles enregistrent le plus grand nombre de départs d’enseignants pour diverses raisons. C’est le cas encore cette année ».

Toutefois, « si le phénomène continue de hanter le sommeil des parents d’élèves, il ne peut en aucune manière justifier le faible taux de réussite souvent noté dans ces zones par rapport à la moyenne nationale », précise le ministère de l’Education nationale.

Dans le domaine politico-judiciaire, EnQuête note que « la machine va s’emballer » pour l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire de viols dont l’accuse la jeune masseuse Adji Sarr. « L’audition du leader de Pastef est imminente », indique le journal, notant que « les forces de défense et de sécurité sont en alerte maximale » en prévision d’éventuels troubles.

En mars 2021, l’arrestation du maire de Ziguinchor alors qu’il partait répondre à une convocation au tribunal avait déclenché des émeutes nationales. Au moins, quatorze personnes y avaient laissé la vie et un gendarme chargé de l’enquête préliminaire dans l’affaire du viol radié.

Ousmane Sonko, arrivé troisième à la dernière présidentielle avec 15% des suffrages, soupçonne un plan de liquidation politique orchestré par le clan du chef de l’Etat. Depuis lors, la défense et la partie civile réclament un procès pour vider cette affaire. En prélude à la convocation de Sonko cette fois, EnQuête note qu’un « plan d’opération sera présenté prochainement à la plus haute autorité du pays ».

Sud Quotidien revient sur les relations tendues entre l’ex-Premier ministre Aminata Touré dite « Mimi » et Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). La coalition présidentielle est toujours dans la « dynamique d’exclusion de Mimi Touré de l’Assemblée nationale ». En effet, « il y a des comportements qui sont assimilables à la démission », note Oumar Youm, président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar.

« Réduit en minorité » à l’Assemblée après le départ de Mme Touré vers les non-inscrits, « Benno maintient l’épée de Damoclès » sur sa tête de liste aux dernières élections législatives. Mimi Touré n’a pas pardonné en effet au chef de l’Etat et à ses camarades son espoir brisé de diriger l’Assemblée nationale, explique Walf Quotidien.

Sénégal : Macky Sall lance le combat contre la vie chère

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les mesures prises hier par le président Macky Sall contre la vie chère.Lors d’un Conseil présidentiel organisé lundi 26 septembre sur la vie chère au palais de la République, Macky Sall a retenu « 17 directives » pour soulager les ménages, indique Le Soleil, notant que « 1000 jeunes volontaires (seront engagés) pour renforcer le contrôle des prix ».

Un numéro vert sera aussi mis à disposition pour informer les usagers sur les prix. Un plan de renforcement de la régulation du loyer sera mis en œuvre d’ici le 20 octobre, d’après Les Echos. De même, le 15 mars est institué Journée de rencontre avec les Associations des consommateurs. Le chef de l’Etat a donné un « délai de trois semaines » au gouvernement pour mettre en application ces directives.

Ce combat contre la vie chère est une « rude but à quinze », note L’Observateur qui détaille les onze mesures d’urgence et les autres mesures structurelles prises, hier au palais, par le chef de l’Etat. Pour Le Témoin, Macky Sall veut « traquer la vie chère » avec ses quinze mesures. C’est un « combat contre la vie chère », la cherté des prix denrées de première nécessité qui ont connu une hausse exponentielle ces derniers mois, remarque Vox Populi.

Les Echos précisent que ces mesures présidentielles visent surtout à « soulager les ménages ». Mais EnQuête note que Macky Sall est « contre le système » puisque les décisions prises hier au palais sont restées « sans effet ». « Les commerçants détaillants protestent, les importateurs accusent le port » autonome de Dakar. Lors de la rencontre d’hier, le journal rapporte également que « des directeurs généraux (ont été) accablés devant le président de la République ».

Mais Macky Sall, au terme de six heures d’interactions avec les acteurs sur la vie chère, a aussi invité « tous les groupes politiques » parlementaires à coopérer, relève Vox Populi. « S’il y a des projets de loi à soumettre au parlement, nous les soumettrons parce qu’il s’agit du pays. Là ce n’est plus de la politique, il s’agit du Sénégal, des consommateurs », fait remarquer le chef de l’Etat.

Walf Quotidien s’intéresse aux soutiens financiers de l’ex-Premier ministre Aminata Touré, ses amis sur le plan international et l’appui des mouvements féministes dans sa « longue marche vers (l’élection présidentielle) 2024 ».

Mais elle doit faire face à la « traque » dont elle fait l’objet de la part de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir). Selon Le Quotidien, la coalition présidentielle veut la « déchoir de son mandat » de député « après sa désaffiliation de son groupe parlementaire ».

Le Sénégal commémore le naufrage de « Le Joola », 20 ans après

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la commémoration de la vingtième année du naufrage du bateau « Le Joola » et le divorce de l’ex-Premier ministre Aminata Touré avec le camp présidentiel.Le Soleil et Les Echos commémorent la vingtième année du naufrage du bateau « Le Joola » et notent que « la douleur est toujours vive ». « Chaque septembre, l’événement me hante. Quand j’entends le mot de septembre, cette tragédie me revient en tête et en boucle, je peux tout oublier sauf ça », avoue Aimé Cathérine Gomis parmi les nombreux orphelins de ce drame qui a causé près de 2000 morts.

Toutefois, « les pupilles de la nation du naufrage ont perçu plus de 958 millions d’allocations depuis 2012 », précise Dr Mamadou Saliou Diallo, directeur de l’Office national des pupilles de la nation.

Pour Bés Bi, Le Joola  qui a causé près de 2000 morts mérite, 20 ans après, « l’introspection » puisque les pratiques à l’origine de ce drame sont encore monnaie courante dans le pays. Le journal illustre cette image par un reportage « dans un bus Tata bondé de passagers ». Déjà après la tragédie, le président Abdoulaye Wade appelait ses compatriotes à un « examen de conscience pour nous remettre en cause ».

En politique, Vox Populi note que l’ancienne Premier ministre Aminata Touré, surnommée Mimi, « rêve de la présidentielle 2024 et démissionne du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) », la coalition présidentielle. Elle estime que le président Macky Sall a rompu leur « accord ferme » qui devait aboutir à sa désignation comme présidente de l’Assemblée nationale.

Amadou Mame Diop a été choisi à sa place pour occuper le perchoir de la quatorzième législature, ce qui a poussé Mimi Touré à la rébellion et la démission du groupe de BBY. Dès lors, elle a fait part hier à la presse de sa décision de devenir « député non-inscrit », fragilisant davantage la faible majorité présidentielle, « pour défendre les intérêts exclusifs du peuple sénégalais et en toute liberté ».

Après sa fronde, elle entre également « en croisade » contre une éventuelle candidature à un troisième mandat de Macky Sall qui, à ses yeux, « est impossible moralement et juridiquement », rapportent EnQuête et Walf Quotidien.

Pour sa part en revanche, elle dit penser « encore plus intensément, très sérieusement » à participer à l’élection présidentielle 2024 même si elle ira « au préalable à la rencontre des Sénégalais pour recueillir leurs avis et leur soutien », note Vox Populi.

Trafic aérien en Afrique : l’USYCAA suspend sa grève

Le Bureau exécutif de l’Union des Syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA) a décidé que le préavis de grève réactivé le 20 septembre 2022 est suspendu pour une durée de dix jours à compter du samedi 24 septembre 2022.En Côte d’Ivoire, la suspension de la grève de l’Union des Syndicats des contrôleurs aérien (USYCAA) a enregistré une « implication » du Premier ministre ivoirien sur instruction du chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Selon l’organisation syndicale le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a fait « la promesse ferme de porter les préoccupations des contrôleurs aériens au niveau qui convient ».

La suspension du mot d’ordre de grève intervient après une séance de négociation entre le secrétaire général exécutif de l’USYCAA, le ministre des Transports du Sénégal et le directeur général de l’ASECNA. Les conclusions indiquent un « engagement de certaines autorités des différents pays membres de l’ASECNA » à trouver une solution durable.

Les syndicats ont décidé que les services de la circulation aérienne seront fournis dans tous les espaces aériens et aéroports gérés par l’ASECNA à compter de ce jour Samedi 24 Septembre 2022 à 12H00 GMT.  

Pour les contrôleurs aériens de l’ASECNA, cette nouvelle suspension est consentie pour donner une fois de plus une chance au dialogue en vue de la satisfaction de leur plateforme revendicative. Ils demandent une amélioration des conditions de vie et de travail.

La HACA, présidente du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle a officiellement accédé à la présidence du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), vendredi 23 septembre 2022 pour un mandat de deux ans et après avoir été élue en décembre 2018 à la vice-présidence de cette plateforme continentale réunissant 36 pays.

La cérémonie de passation entre M. Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Conseil National de la Communication du Cameroun et président sortant du RIARC et Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA s’est déroulée en présence des chefs de délégation des instances de régulation des 18 pays participant à la 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique organisée à Marrakech du 21 au 23 septembre 2022. 

Lors de cette même conférence statutaire importante ayant constitué une relance des activités du RIARC, après l’interruption imposée par la pandémie de la Covid-19, Maitre René Bourgoin, président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle de Côte d’Ivoire a été élu vice-président pour le biennium 2022-2024. 

Outre la forte participation d’instances de régulation représentant des pays africains anglophones, lusophones, francophones et arabophones, la conférence de Marrakech a été marquée également par l’adhésion d’un nouveau membre au RIARC. Il s’agit de l’Independant Media Commission du Sierra Leone dont la délégation était conduite par son président M.Victor Massaquoi. 

Créé en 1998 à Libreville au Gabon, le RIARC constitue le cadre multilatéral de coopération et de concertation de référence entre les instances de régulation des médias du continent africain et contribue à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de ses 36 instances membres. 

Son objectif premier est de renforcer la contribution des régulateurs des médias à la consécration d’un paysage audiovisuel africain pluraliste, promoteur de la diversité des sociétés africaines, respectueux des principes des droits humains et vecteur des valeurs démocratiques et humanistes.