Le Conseil des chargeurs du Tchad va construire une base au port de Kribi au Cameroun

L’accord a été signé le 20 décembre année courante.

Un protocole d’accord partenariat a été signé le 20 décembre 2022 à Kribi entre le directeur général du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom, et le directeur général du Conseil des chargeurs du Tchad, Djougoune Abdoulaye Mourra. Il octroie une parcelle de 5 hectares au COC du Tchad.

L’autorisation consiste à permettre au Conseil des chargeurs (COC) du Tchad de construire une base logistique au port de Kribi, région du Sud-Cameroun.

L’accord signé entre les deux parties prévoit par ailleurs, la facilitation, la simplification et la dématérialisation des procédures liées au passage des marchandises ; la promotion du port de Kribi auprès des opérateurs de la République du Tchad ; et a valorisation des espaces dédiés aux opérateurs tchadiens au port de Kribi.

Pour mémoire, le Conseil des Chargeurs du Tchad est un établissement public à caractère professionnel doté de personnalité juridique et de l’autonomie financière. Il est placé sous la tutelle du Ministère en charge des Transports.

Braquage à N’Djamena : la propriétaire d’un commerce ligotée

Dans la journée de jeudi 14 août, des braqueurs ont pris d’assaut une boutique de vente d’accessoires féminins. Notamment les vêtements, les bijoux et les chaussures. Les cambrioleurs ont emporté la caisse, une moto et ligoté la tenancière

Les faits se sont déroulés dans l’après-midi de jeudi au quartier Moursal, dans le 6ème arrondissement de la ville de N’Djamena, non loin du rond-point centenaire. Les assaillants se sont introduits dans la boutique de vente de vêtements, ont bloqué la porte de l’intérieur. Ils ont ligoté la tenante des lieux avant de passer à l’acte. À l’intérieur, ils ont pris la caisse et à leur sorti du commerce ils ont emporté une moto garée à l’entrée.

Alertées, les forces de l’ordre sont arrivés sur le site de l’évènement pour constater les faits. Des informations leurs ont été fournies

Tchad : Achta Djibrine Sy ne convainc pas les députés

La ministre du commerce de l’industrie et de la promotion du secteur privé, Achta Djibrine Sy était devant les députés le 27 mai pour apporter des clarifications sur la qualité des produits sur le marché et leurs prix

Achta Djibrine Sy était face aux élus du peuple. Elle a été interrogée sur la qualité des produits sur le marché, les prix des produits alimentaires et l’application de l’exonération des taxes et la fraude galopante. En effet, les députés se sont rendu compte de la circulation des produits frelatés sur le marché, la hausse des prix et la non-application de l’exonération fixé par le gouvernement sur certains produits

Aux questions qui lui ont été posées,  la ministre Achta Djibrine Sy fait savoir que pour résoudre les problèmes suscités, son département ministériel va sensibiliser les commerçants au respect des prix et sur la qualité des produits à mettre sur le marché. D’après elle, les commerçants n’ont pas été édifiés sur ces sujets. Pour y parvenir la ministre dit qu’elle déploiera la brigade de contrôle de prix dans les marchés pour s’assurer de l’application effective des mesures.

La réponse du membre du gouvernement n’a pas convaincu le député Ahmat Issa Badi. « Que fait votre ministère pour préserver la vie des   populations des risques des maladies due à la consommation de ces produits pour la plupart malsaine.», se lamente le député après la réponse de la ministre. Il s’offusque contre la circulation des produits frelatés et périmés sur le marché. D’après l’élu du peuple, la consommation de ces produits est à l’origine de plusieurs maladies dont souffre la population.

 

Tchad : dernières révélations apportées sur le présumé enlèvement d’une fille au Chari Baguirmi

Une famille a indiqué ce lundi au média en ligne Tchadinfos, que le sultan de Baguirmi aurait « enlevé » sa fille le 15 février. De  « fausses accusations » auquel répond l’entourage de Mbang Hadji Woli Mahamat.

En effet, pour la famille, il n’y a pas de doute possible. Aïcha Ali, âgée de 14 ans, a été « enlevée » par des hommes du sultan Mbang Hadji, à Moilé. Localité située dans la province du Chari-Baguirmi, selon un communiqué diffusé par ses proches sur les réseaux sociaux.

Ainsi contacté, Abakar Ali, cousin d’Aïcha Ali, confirme les faits et espère que « la justice va s’occuper de tous ». Selon lui, sa cousine a été séquestrée au domicile du sultan à Gassi, dans le 7e  arrondissement de N’Djamena. Donc, à l’en croire, Aïcha a été « enlevée devant le domicile familial alors qu’elle tenait son petit commerce»… « Cela fait aujourd’hui 40 jours depuis sa disparition (…) », ajoute-il à Tchad Infos.

Avis du sultan du Baguirmi

De son côté, son chargé des relations publiques (CRP), Tahir Patcha, rejette tout en bloc. « Les publications faites sur les réseaux sociaux ne sont que fausses accusations ». Selon lui, la fille n’a jamais été enlevée. « Elle a fui sa famille à Moilé pour venir se réfugier chez le sultan à Gassi… Elle y a passé un mois », déclare-t-il.

Ainsi, le CRP du sultan ajoute que “la fille a été trop souvent maltraitée par sa mère : c’est ce qui a causé sa fuite”.  Selon Tahir Patcha : “Aïcha Ali a 21 ans et souhaitait quitter la maison familiale pour rejoindre son conjoint.” La jeune fille aurait alors demandé de l’aide au sultan pour officialiser son union avec son amoureux.

Mais, ne pouvant donner son accord sans celui du père d’Aïcha Ali, Mbang Hadji Woli a contacté l’oncle paternel de la fille. Son appel reste sans réponse, selon le CRP du sultan.

Où se trouve la fille recherchée ?

Le 15 février, une délégation de la famille maternelle d’Aïcha Ali est arrivée à N’Djamena. Mais elle n’a pas fait la même lecture de la situation. Elle a ainsi déposé une plainte. Elle a été auditionnée le lundi 25 février à la Coordination de la police. Un membre de la cour du sultan a représenté Mbang Hadji Woli. Les deux parties ont été entendues sur procès-verbal.

La famille réclame sa fille et des dommages et intérêts. « Nous voulons la revoir en pleine forme, en chair et en os. On veillera bien à ça ! », clame Abakar Ali. En attendant, Aïcha Ali a été conduite à Massenya, dans le palais du sultan de Baguirmi.

 

Tchad : la Chambre de commerce organise une semaine sur la relance économique

La semaine nationale de la relance économique se déroulera du 25 au 27 juin prochain à N’Djamena.

Du 25 au 27 juin prochain, la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des Mines et de l’artisanat (CCIAMA) organisera la Semaine nationale de la relance économique. Au cours d’une conférence de presse tenue ce 13 juin 2018 à la CCIAMA pour annoncer l’événement,  quelques membres du gouvernement et les organisateurs de cette Semaine ont exprimé la volonté de voir le secteur privé au cœur de la relance économique du Tchad.

« Cet événement est notre réponse à l’attente du gouvernement au secteur privé et de tous les partenaires du développement par rapport à la crise que traverse le Tchad », a déclaré  le président du comité d’organisation de cette semaine, Baba Gademi. La Semaine nationale de la relance économique sera le lieu pour les acteurs de l’économie tchadienne de proposer des remèdes opérationnels de sortie de crise. 13 secteurs seront représentés lors des deux activités principales prévues à cet effet à savoir : le Symposium de réflexion sur la relance économique et la Journée débat pour une nouvelle dynamique économique. Pour le ministre des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé, Youssouf Abbassalah, cette rencontre « donne beaucoup d’espoir ».

Rappelant l’importance du Plan National de Développement (PND), le représentant du ministre de l’Économie et de la Planification du Développement affirme que cette semaine est « la phase de mise en œuvre » et « la phase de plaidoyer » pour la mobilisation des ressources afin de financer ce PND. « Notre économie doit se reposer sur le secteur privé qui doit créer de la richesse et qui doit créer des emplois », renchérit-il.