Tchad : une coalition des partis Emergents a été formée

Une Coalition des partis émergents (CPE) a été formée par trois partis politiques du, le PPCD, l’UDP et le PST. L’annonce a été faite le 4 novembre 2020 par le président du PPCD, Abderaman Mahamat Abba, par ailleurs coordonnateur de la CPE

Le Parti du Peuple pour le Changement Démocratique (PPCD), le Parti Socialiste Tchadien (PST) et Union des Démocrates et Socialistes (UDS), ont décidé de former une coalition dénommée Coalition des partis émergents, avec pour tête de proue, Abderaman Mahamat Abba. L’information a officiellement été donnée au cours d’un point de presse présidé par le président du PPCD. La nouvelle équipe a pour slogan : « le Tchad de demain ». Elle entend remporter la prochaine élection présidentielle en rassemblant toutes les couches sociales.

Le coordonnateur de la CPE, Abderaman Mahamat Abba explique que la coalition s’engage vigoureusement pour que les jeunes, sans distinction ethnique, régionale ou religieuse aient leurs mots à dire dans les instances de prises de décisions, tout en privilégiant un équilibre intergénérationnel constructif.

Il invite les jeunes, les femmes et hommes à rejoindre la CPE pour relever les défis et faire le Tchad aspiré à la grandeur. « La CPE n’a pas pour ambition de faire de la propagande stérile, mais simplement à assurer le bien-être des tchadiens », assure Abderaman Mahamat Abba.

La CDE compte également éradiquer la pauvreté qu’elle juge de : « cancer social avilissant ».

Tchad : le PRET et l’USPR forment la coalition des insoumis

Hier jeudi 27 août, le parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad (PRET) de Bongoro Théophile et l’Union sacrée pour la république de François Djekombé ont officiellement annoncé leur union

La coalition des partis insoumis (CPI), explique Bongoro Théophile : « espère obtenir du régime le changement de sa politique désastreuse depuis son avènement ». Il fait savoir que c’est sur l’article 46 de l’ordonnance 20/PR/2018 portante charte des partis politiques de construire la coalition des partis insoumis, qu’ils se sont appuyés. Les deux partis entendent « mutualiser les efforts et moyens pour atteindre l’objectif ultime qui est le bien-être des tchadiens », souligne-t-il.

Le leader du PRET a également présenté quelques manquements du parti au pouvoir. Notamment, l’inversion du calendrier électoral, les inondations actuelles avec ses corolaires prévisibles, l’élévation d’Idriss Deby à la dignité de Maréchal, par une Assemblée nationale  jugé illégitime. Il a ajouté que le pays se trouve dans une période : « charnière » qui entrave l’épanouissement de la démocratie.

L’arme de la coalition contre  « la folie du pouvoir », est la résistance indique l’homme politique. Il regrette que le : « régime est impitoyable et ne lésine sur aucun moyen pour broyer les plus faibles et les plus fragiles ».

G5 Sahel : Bruxelles a été désigné pour abriter le siège de la coalition

Les ministres des affaires étrangères du G5 Sahel et celui de la France se sont réunis hier mardi 28 juillet par visio-conférence pour discuter de la mise en place des structures de gouvernance de la coalition pour le Sahel

Le Tchad a été représenté à cette rencontre par Amine Abba Siddick, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration et des tchadiens de l’extérieur. Au terme de la réunion il a été décidé qu’un haut Représentant dirigera la Coalition pour un mandat de deux ans. Le siège de la coalition sera à Bruxelles en Belgique. L’idée de création d’une coalition a été décidée au sommet de Pau de janvier 2020.

Ce sont les chefs d’Etats de l’espace qui désigneront le haut représentant. Toutefois, il y’aura rotation entre le partenaire européen et les pays du G5 Sahel après 2 ans.

La coalition pour le Sahel est en effet une structure de soutien au G5 Sahel. Sa mission essentielle est la mobilisation des ressources chez les partenaires.

Réactions : la CASAC condamne le saccage de l’Ambassade du Tchad en France

Le président de la Coalition des Associations de la Société Civile pour l’Action Citoyenne (CASAC), Mahmoud Ali Seid a fait le mardi 26 mars 2019, à son domicile au quartier Ndjari, un point de presse relatif au saccage de l’ambassade du Tchad en France.

La CASAC dit « condamner avec la dernière énergie ce qui vient de se passer à Paris ». Selon elle, « cet acte de vandalisme et de banditisme à grande échelle est l’expression visible de la délinquance, de l’amertume des hommes fauchés par leur devenir parce qu’ils n’ont pas su prendre le bon chemin ». 

Le président de la CASAC, Mahmoud Ali Seid se dit « choqué par le comportement irresponsable de certains chenapans et autres délinquants sévissant en France » qui s’en prennent à la chancellerie tchadienne, à l’image, au symbole même du Tchad ». Par ailleurs, il indique que « ces personnes sont des hommes sans foi, ni loi ». Il appelle à ce qu’ils soient traduits devant la justice. « Nous demandons au nom de la société civile, surtout de la CASAC, que ces individus soient déchus de leur nationalité tchadienne. Ils sont de mèche avec le terrorisme international. Se sentant défaits en Libye, et dans certains pays voisins, ils s’en prennent au symbole de notre pays. Vous l’aurez remarqué à travers leur réaction, leur phraséologie qu’ils avaient usité quand ils avaient saccagé l’Ambassade du Tchad à Paris, que la paix et la stabilité dans notre pays ne fait pas que des heureux. C’est pourquoi ces énergumènes s’en sont pris à notre chancellerie », affirme le président de la CASAC, Mahmoud Ali Seid.

Il ajoute que « aucun grain de nationalisme ne sommeille dans le corps de ces individus. Nous réitérons notre soutien aux institutions de la République, au chef de l’Etat Idriss Déby Itno qui se bat nuit et jour, sans jamais faillir pour que le peuple tchadien jouisse de la paix, et qu’il continue par baigner dans cet environnement de stabilité et sérénité. Nous lui apportons notre soutien indéfectible. Ces individus sont en mal d’existence, c’est pourquoi ils s’en prennent au symbole de la République. Ils s’en prennent à tout ce qui parait comme évolution, développement, succès, réalisation devant eux. Donc ils sont des ennemis de la paix, du développement, de la République ».

La CASAC « appelle les pays amis, surtout la France, de ne point accepter que des individus mal intentionnés, des voyous, des délinquants, qui soutiennent le terrorisme international, s’en prennent à l’image de notre pays à l’extérieur ». D’après la coalition, « ce comportement condamnable à tout point de vue doit être rejeté ». 

« Nous demandons aux autorités françaises de traduire ces personnes devant la justice pour qu’ils répondent de leurs actes. Nous demandons aux responsables des institutions et départements ministériels concernés d’entreprendre des mesures allant dans le sens de déchoir ces derniers purement et simplement de leur nationalité », estime le président de la CASAC, Mahmoud Ali Seid.