Tchad : le cinéma le Normandie rouvre ses portes bientôt

La seule salle de cinéma au Tchad en bon état rouvrira ses portes ce 13 avril avec la projection d’un film tchadien intitulé « Double jeu ».

Cet événement survient après 9 mois de fermeture dû à la crise sociale que traverse le Tchad.

Le Directeur de cette salle, Issa Serge Coelo, figure majeur du cinéma au Tchad, nous explique la nouvelle stratégie pour que la salle du cinéma le Normandie reste ouverte le plus longtemps possible.

Pour le réalisateur de Daresalam, le cinéma le Normandie misera davantage sur les films tchadiens pour fonctionner.

« Noirs, refusez ce monde de sales Blancs » !

La minute de l’oncle Hô revient aujourd’hui sur la colère noire après tous les symboles de domination de l’homme blanc.

 

Alors comme ça y’a pas assez de Noirs dans le cinéma ? Et à la télé aussi ? Et dans tous les genres apparemment. De Hulk à Breaking Bad. Que ça leur fait bien chier l’osselet, aux Noirs, d’être toujours cantonnés aux rôles de fantaisie.

Bah ouais, c’était ça le caprice de l’année à Cannes. L’année prochaine ce sera les nains dans le basket. Ah et puis on a eu l’obligatoire refrain féministe en prime, véritable chansonnette imposée à chaque événement désormais. Même durant les Olympiades de la toupie à béton je présume qu’il faut y faire allusion à l’inouï martyre de ces dames. Et bien se passer les burnes au hachoir, nous les hommes, d’être aussi fumiers par nature.

Donc, revenons aux Noirs. Les Noirs ne passent pas assez au cinéma. Bah ils n’ont qu’à eux-mêmes faire leurs films de Noirs. Sur leur culture de Noirs. Avec leurs mythes de Noirs, leurs problèmes de Noirs et leurs Spidernoirs. Et comme ça tout est réglé musique. Aujourd’hui avec un téléphone portable on a 1000 fois la caméra de Lelouch dans les années 60. Qu’est-ce qu’ils attendent les cinéastes noirs pour faire « Un homme et une femme » à Yaoundé ? Bah oui les gars, faut pas se gêner pour nous. Si l’homme blanc de plus de 40 ans est responsable de toutes les grippes intestinales de l’Atlantique au Kenya méridional, surtout ravalez du glaviot et passez-vous bien de ces metteurs en scène blancs et racistes et violeurs. Faites votre propre festival de Cannes par exemple. Sur la Côte d’Azur de la Guinée-Bissau ! Il y a tout là-bas ! Niquez tout ! Hollywood et compagnie. Même les Indiens ils l’ont leur industrie à paillettes. À vous ça ne devrait pas vous prendre trop de temps pour faire Noirywood.

Et invitez bien la presse cinéma africaine pour apprécier l’usine à chefs d’œuvres. Avec 1,3 milliard d’habitants noirs sur le continent, ça doit en faire de l’abonnement. Non ? Ah… Et Bamako-Match ? Jour-de-Tchad ? Black Studio ?

Oui, amis noirs ! Refusez la mainmise de l’homme blanc et son dégueulant racisme. Retournez TOUS (tous ! j’insiste bien) en Afrique. À pleins bateaux ! Qu’on n’ira plus jamais vous voir ! Même Richard Borhinger ! Créez un cinéma noir. Un cinéma de Noirs. Avec uniquement des Noirs. Du café au lait au noir noir. Et mettez-y les Blancs à laver les chiottes avec leurs brosses à dents. Humiliez-les ! On vous en livrera. Cédric Herrou et deux-trois de ses poules par exemple. Et Caroline de Haas pour compléter le tableau des Ténardiers.

Et puis au-delà du cinéma, refusez le système blanc en bloc. Tout ! On vous a trop opprimé et qu’on le regrette. Refusez bondieu ! Le cinéma blanc. Les allocs blanches. Les portables blancs. Le foot blanc. Les logements sociaux blancs ! Les hôpitaux blancs !

Et puis enfin, ENFIN ! La femme noire pourra enfin être en paix ! Dans un monde du cinéma noir, la femme va connaître le paradis dans la savane. Les mains au cul, les blagues, c’est un truc de gros porc blanc ça. Les mâles noirs, ce n’est pas du tout la même ritournelle. C’est inclusif à mort le mâle noir, c’est bien connu.

Décolonise-toi Mamadou. Abandonne-nous ! Abandonne l’Europe. Laisse-nous dans nos ténèbres. On sera bien emmerdé sans ta lumineuse présence, mais tant pis.

Et surtout ferme bien la porte derrière toi.

 

L’Oncle Hô