Le CAPE-Tchad s’active dans la lutte contre le chômage des jeunes

Dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes tchadiens, le Centre d’appui pour la promotion de l’entrepreneuriat au Tchad (CAPE-Tchad) a démarré ses activités le 12 novembre à N’Djamena

Elle s’active dans les séances de formations pour accompagner les jeunes chômeurs. Le coordonnateur Centre d’appui pour la promotion de l’entrepreneuriat au Tchad, Ali Adam Brahim fait savoir que les ateliers seront axés sur les techniques d’entrepreneuriat, la promotion de de la diversité des activités génératrices des revenus, l’accès des jeunes promoteurs à l’emploi, l’accompagnement en amont des jeunes en vue de la création des petites et moyennes entreprises (PME).

Représentant le ministre de la formation professionnelle et des métiers au lancement officiel des activités du CAPE-Tchad, Aïssatou Oumarou  Brahim relève que 80% de la population tchadienne est jeune et on scolarisé. Elle salue cette initiative qui promeut la formation de cette frange de la population et la création des emplois. Cela concourt au développement du pays, a-t-elle laissé entendre.

La formation et l’orientation des jeunes initiées par le CAPA-Tchad s’orientent vers les domaines porteurs pour permettre une meilleure intégration et autonomisation.

Tchad : l’agriculture, le plan B des jeunes chômeurs

Faute d’emploi, des jeunes diplômés se tournent vers la terre, en plein N’Djamena.

Travailler dans des institutions étatiques ou privées, telle est leur rêve de tout jeune sur les bancs de l’école. Mais à la fin du cursus scolaire, les rêves se brisent. Beaucoup de jeunes diplômés sont quelquefois surpris par le chômage. Ils sont déçus de ne pas trouver un endroit où exercer dans le cadre de leur formation. Très souvent, ils se désengagent de leurs serments pour faire carrière dans un autre domaine pour lequel ils n’ont reçu aucune formation.

Contrairement à des milliers de jeunes chômeurs qui préfèrent s’adonner à l’alcool et aux jeux dans les coins des rues, certains se sont tournés vers l’agriculture. Depuis quelques années, ils sont de plus en plus nombreux à aller chercher des portions de terrain dans les périphéries de la capitale pour faire des cultures. Ces jeunes s’activent surtout en cette saison de pluie pour espérer joindre les deux bouts.