Une trentaine de chercheurs développe la problématique du pluralisme managérial

Des chercheurs africains, européens et canadiens sous la coordination du camerounais, Emmanuel Kamdem, viennent de commettre un ouvrage intitulé : «  Le pluralisme managérial en Afrique ».

Le livre montre le sens de la recherche en management en Afrique qui se transforme de manière progressive. Les auteurs retracent, à travers cette production « les voies de l’utilisation des savoirs produits ». D’après l’ouvrage, il ne s’agit pas seulement de « comprendre le monde » mais de «comprendre le monde pour le changer », à travers la production de savoirs actionnables.

La trentaine d’auteurs mobilisée pour la production de : « Le pluralisme managérial en Afrique », s’est adossée sur les enseignements du professeur et sociologue camerounais, Emmanuel Kamdem. Ils rendent hommage à cet intellectuel pour les services depuis au moins trois décennies.

« S’il fallait résumer l’idée qui se dégage de la pensée de cet enseignant- chercheur, on parlerait certainement de la décolonisation ou de l’appropriation de la recherche en management en Afrique. Une telle perspective s’inscrit dans le cadre de l’épistémologie pragmatiste dont l’une des dimensions est le pluralisme. », Peut-on lire sur la poste-face du livre édité par la maison ems Management et Société.

L’ouvrage s’apparente à un Handbook d’analyse des organisations en Afrique. Les différents chapitres contribuent à la valorisation du projet scientifique porté par le sociologue camerounais et bien d’autres chercheurs du champ des sciences de l’organisation dans les environnements sociaux africains.

Le livre entend être utile aux étudiants de master (recherche ou professionnel aux doctorants, aux chercheurs universitaires et aux praticiens qui s’intéressent aux organisations en Afrique en lien avec les débats contemporains sur la diversité des contextes.

Tchad: 20 enseignants-chercheurs distingués par le CAMES à Abeché

Ils sont au total vingt de l’Institut national des Sciences et Techniques d’Abeché à être distingués par le Conseil africain et malgache d’enseignement supérieur (CAMES). Sur les vingt, dix-huit sont des Maîtres assistants et deux, des Maîtres  de conférences.

La cérémonie honorifique de ces enseignants-chercheurs de l’INSTA promis aux différents grades du CAMES  a été présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, en présence du recteur d’académie de l’Est, Pr Mackaye Hassane Taisso.

Au total, ils sont vingt à être distingués par le CAMES. Dix-huit Maîtres assistants et deux Maîtres de conférences. Parmi les distingués, figure une femme : Dr Djalal Khalil Ardjoun, actuel ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, élevée au rang de Maître assistant.

Selon le directeur général de l’Institut national des Sciences et Techniques d’Abeché, Pr Malloum Sultan, cette distinction des enseignants-chercheurs promis aux différents grades du CAMES vient résorber le problème de manque cruel des enseignants. “ Cet éloquent résultat obtenu ces 4 dernières années place l’INSTA en première place au niveau national au regard de sa taille. L’INSTA doit en être fier. Ce qui place Abeché, comme le deuxième pôle universitaire du Tchad”.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden, tout en félicitant les lauréats, trouve dynamique l’INSTA et les résultats le prouve. Il se dit satisfait et exhorte à faire plus.

Plus de deux cents articles scientifiques ont été publiés par les enseignants-chercheurs de l’INSTA avec un brevet d’invention déposé à l’Institut national des propriétés intellectuelles (Paris). Cette invention a été même récemment sélectionnée pour être présentée au salon international africain des inventions et des innovations technologiques à Cotonou. C’est une invention du Pr Soudy Imar Djibrine portant sur un biophytomedicament pour lutter contre le diabète de type2 et le système métabolique.

Au nom des lauréats, Pr Soudy Imar Djibrine a demandé au ministère de l’Enseignement supérieur de lancer officiellement l’école doctorale au Tchad en 2019.