Tchad : la CPDC exige que le décret portant désignation des membres de la CENI soit retiré

L’équipe mise en place est paritaire:  15 membres représentants de l’opposition et 15 autres de la majorité présidentielle.

Les membres de la  Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été nommés par un décret du chef de l’Etat, le 21 février 2019. En effet, la polémique autour de la composition des membres de la CENI s’embrase. Surtout, au niveau de l’opposition démocratique.

Dans un communiqué de presse, la CPDC dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad. Ainsi, le porte-parole de la CPDC, Poddi Djimé Bichara, indique que : “la loi 30 portant création de la CENI dit en son article 3 alinéa 3 que les membres de la CENI sont désignés par rapport à la représentation des partis politiques à l’Assemblée nationale et dans les Conseils locaux, c’est-à-dire les Conseils municipaux”.  

Par ailleurs, il se trouve que les partis politiques membres de la CPDC qui remplissent ces conditions-là ont été écartés sans aucune explication. Peut-on lire dans le document élaboré par la CPDC.

Donc, la CPDC demande donc le retrait du décret qui met en place les membres de la CENI. En effet, ces personnalités choisies parmi les candidats autres que les responsables des partis politiques sont chargés d’organiser les prochaines élections au Tchad.

 

Tchad : la CENI ne fait pas l’unanimité dans la classe politique

La mise en place de la CENI, la commission électorale nationale indépendante divise la classe politique.

En effet, avec cette querelle au tour de la mise en place de la Céni, l’opposition est déjà divisée. Car, même la liste envoyée par son chef de file n’a pas été prise en compte.

La CPDC, la coordination des partis politiques pour la défense de la constitution dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Tchad : la mise en place de la CENI divise l’opinion

Le président Déby a entériné par décret le 21 février, la proposition du cadre national de dialogue politique, désignant les personnalités, membres de la Céni.

Au Tchad, la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) divise la classe politique. En effet, la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC) dénonce le caractère sélectif dans la composition de cet organe chargé de l’organisation des élections au Tchad.

Ainsi, ils sont au total 30, dont 15 de l’opposition et 15 de la majorité présidentielle. Ces personnalités choisies parmi les candidats autres que les responsables des partis politiques auront la charge d’organiser les prochaines élections au Tchad.

Pour le porte-parole adjoint de la CPDC, Poddi Djimé Bichara, « la loi 30 portant création de la Céni dit en son article 3 alinéa 3 que les membres de la Céni sont désignés par rapport à la représentation des partis politiques à l’Assemblée nationale et dans les conseils locaux, c’est-à-dire les conseils municipaux ».

Tchad : les membres de la CENI sont connus

C’est par un décret du président de la République Idriss Déby Itno, rendu public le 21 février 2019 sur les antennes de la télévision publique, qu’ils ont été désignés après l’adoption de la loi n°30 portant création de la CENI le 30 novembre 2018.

 La machine électorale pour l’organisation des élections législatives se met en marche. Au total, quinze personnalités de l’opposition et 15 autres de la majorité sont désignés membres de la CENI. En effet, la nouvelle CENI est paritaire telle qu’annoncée par les plus autorités à l’orée de l’année 2019. Elle est composée de 15 membres de l’opposition et 15 membres de la majorité.

Ce décret ne désigne que les membres, mais ne donne pas d’autres détails. Qui sera le prochain président de la CENI ? Comment sera composé le bureau ? Il est difficile de trouver une réponse à ces différentes interrogations, mais une chose est sûre, la machine électorale est mise en marche. Même si l’organisation des élections législatives est hypothétique si l’on s’en tient à la date annoncée, premier semestre de l’année en cours.

Tchad: Des partis politiques jugés « jeunes » trouvent que les « vieux opposants » doivent céder leurs places à la nouvelle génération

L’opposition politique tchadienne est divisée actuellement sur sa participation au Cadre national de dialogue politique (CNDP). Des partis politiques jugés « jeunes » trouvent que les « vieux opposants » doivent céder leurs places à la nouvelle génération alors que les leaders de l’opposition expriment le contraire.

 L’opposition politique est vraiment en déphasage sur la question de ses représentants à la CENI. Lequel désaccord, intervient juste quelques jours après sa mise en place. Les jeunes partis de l’opposition ont exprimé leur indignation au cours d’une sortie médiatique, pour fustiger le comportement du chef de fil de l’opposition. « Nous les partis de l’opposition étions surpris par une invitation de Saleh Kebzabo le 26 janvier 2019 pour parler de la désignation des représentants de l’opposition à la CENI. Tout a été ficelé d’avance par Saleh Kebzabo. Cette manœuvre était de nous mettre devant un fait accompli » avaient-ils dit.    

Les partis politiques de l’opposition trouvent que leurs représentants au Cadre national de dialogue politique (CNDP) veulent exclure les partis non représentés à l’Assemblée nationale en se basant sur la loi N°30/PR/2018 du 30/11/2018 qui stipule que, « la désignation des membres de la CENI obéit, autant que faire se peut, à la représentation nationale et dans les conseils locaux ». Ainsi, les partis politiques de l’opposition non représentés à l’Assemblée nationale estiment que les partis qui y sont présents doivent logiquement céder leurs fauteuils au CNDP pour attendre le la mise en place de la CENI.

« Quand des enfants jouent à côté de leurs ainés et soulèvent la poussière et qu’on ne les gronde pas, ils en soulèveront de plus en plus » largue Saleh Kebzabo. Pour le chef de file de l’opposition politique, « l’art de la politique ne consiste pas à passer son temps dans les diatribes puériles et infantilisantes. Il faut avoir de la hauteur d’esprit et une vision politique claire », a-t-il indiqué.

Il poursuit que, l’opportunité d’avoir une place au CNDP, à la CENI et ses démembrements est un devoir sacré pour faire avancer la lutte pour une démocratie et des élections toujours plus transparentes. Ce n’est pas une source de financement complémentaire pour les partis, comme le pensent certains. « Le mandat du CNDP a été acté : un an renouvelable. L’agitation de certains partis politiques n’y changera rien. Ils ont la possibilité d’ester en justice pour le contester, s’ils le souhaitent », ajoute le chef de fil de l’opposition Saleh Kebzabo. Pour lui, l’appartenance à la CENI est définie par la loi. Il faut avoir des représentants à l’assemblée nationale, ou avoir des conseillers municipaux.

Tchad : la CENI mise en place d’ici deux semaines ?

Le président du CNDP, Mahamat Zen Bada en a fait la déclaration il y a quelques jours. Il a appelle également tous les partis politiques à prendre part aux prochains élections.

 

Le Président de la République, Idriss Deby a été clair lors de son discours de présentation de vœux à la nation le 31 décembre dernier. Les élections législatives et communales se tiendront avec la fin du premier trimestre 2019.

Et pour cela, le président du cadre national de dialogue politique (CNDP), Mahamat Zen Bada, demande aux différents partis politiques du pays à e mobiliser afin de prendre part à ces prochaines échéances.

« Quand un parti manque à l’appel, il n’existera plus. Un parti est fait pour cela, donc tous les partis politiques doivent se mobiliser pour aller aux élections. Il n’y a pas de raison que certains nous disent qu’ils ne sont pas prêts », pense celui qui occupe en même temps le poste de secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS).

Mahamat Zen Bada précise que « La loi des finances a été votée à l’Assemblée et il y’a une ligne indiquée ‘’élections’’ donc il n’y a pas vraiment des raisons pour qu’elles ne se tiennent pas ». Il poursuit en disant que « Nous nous sommes mis d’accord pour poursuivre le processus électoral et nous sommes aussi d’accord pour la mise en place de la CENI qui viendra d’ici deux semaines. Sur ce point, si un parti politique n’est pas d’accord, il ne sera pas membre du CNDP. Nous nous sommes entendus, même les partis qui n’ont pas pris part au forum ou ceux qui ont boycotté la constitution ».

Rappelons que c’est le 20 juillet 2018 dernier que le bureau exécutif du Cadre national de dialogue politique avait été mis en place et avait. Et c’est également au cours de cette réunion plénière que Mahamat Zen Bada en avait pris la présidence.

 

 

Tchad : les législatives se tiendront avant fin mars

Dans son discours à la nation le 31 décembre 2019 dernier, Idriss Deby a annoncé que les élections législatives et communales se tiendront avant la fin du premier trimestre 2019.

 

Le Président de la République du Tchad est formel : « l’année 2019 sera marquée par la tenue des élections législatives et communales ». Lors du traditionnel discours de présentation de vœux, lundi dernier, Idriss Deby a laissé voir son intention de voir se tenir ces scrutins avant la fin du premier trimestre.

Et pour cette raison il invite « la nouvelle équipe de la CENI, qui sera mise en place sur une base paritaire, à se mettre résolument au travail pour la tenue de ces importants scrutins avant la fin du premier semestre de l’année nouvelle ».

Conscient des difficultés que traverse le pays, Idriss Deby en a profité  « pour solliciter le concours et la contribution de nos partenaires. Leur appui est plus qu’indispensable dans ce nouveau processus électoral qui nécessite d’importantes ressources financières et logistiques ».

En fait selon l’AFP, le dirigeant tchadien espère obtenir 30 milliards de francs CFA (plus de 45 millions d’euros) auprès de la communauté internationale pour ces élections.

Les dernières législatives avaient eu lieu en 2011. La troisième législature à l’Assemblée aurait dû se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l’avait prolongée.

 

 

 

Tchad : l’Assemblée nationale vote pour la création de la CENI

Le projet de loi portant création d’une nouvelle commission électorale nationale indépendante (CENI) a été adopté à l’unanimité par le parlement tchadien la semaine dernière.

 

Le 9 novembre dernier, le parlement tchadien a adopté à l’unanimité le projet de loi portant création de la commission électorale nationale indépendante (CENI). La loi créant la nouvelle CENI l’a restructurée par rapport à la précédente.

La nouvelle CENI ne fonctionnera qu’avec 31 membres au lieu de 41 comme dans la précédente. La durée de son mandat reste indéterminée. La loi créant la CENI donne la possibilité de garder la même CENI pour un cycle électoral, si les deux élections se déroulent dans une période n’excédant pas un an.

La nouvelle CENI composé uniquement des membres issus des partis politiques. Aucun acteur de la société civile n’y fera donc parti. Rappelons-nous que la précédente CENI était Tripartite (majorité présidentielle, opposition démocratique et société civile).

Le cadre national de dialogue politique est considéré comme important à la contribution de prise de décisions nationales des organisations des élections, alors que les lois passées ne l’ont pas pris en compte.

Pour le chef de file de l’opposition démocratique, le député Saleh Kebzabo, la société civile est partagée en branche proche de la majorité et de l’opposition donc elle a du mal à critiquer le processus électoral.

Selon les dispositions de cette loi, les membres de la CENI doivent prêter serment devant la cour suprême avant de prendre fonction.