Cemac : bientôt les pièces de 200 FCFA en circulation

La Banque des États de l’Afrique centrale se prépare à émettre une nouvelle gamme de pièces de monnaie sur le marché de la zone CEMAC.

Le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée-Équatoriale, la RCA et le Tchad vont bientôt accueillir les nouvelles pièces de 200 F CFA sur leurs marchés respectifs. L’objectif est de lutter contre le problème de monnaie qui persiste sur ces marchés depuis quelques années.

Les nouvelles pièces qui seront plus volumineuses à la différence de la gamme actuellement en circulation, entreront dans le marché de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) entre les mois de juin et de septembre de cette année. Elles ont pour objectif de lutter contre les problèmes de menue monnaie qui se posent avec acuité dans les six pays de l’espace communautaire (Tchad , Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et République centrafricaine ).

Attendues entre juin et septembre, les nouvelles pièces seront caractérisées par des innovations telles qu’une taille plus volumineuse, des alliages uniques, et l’introduction de la pièce de 200 F.

La Beac a mis en œuvre des mesures pour garantir la circulation fluide de ces nouvelles pièces, comme le maintien des anciennes pièces légalement en circulation. De plus, la nouvelle composition des alliages rendra les pièces moins attractives pour les trafiquants.

Pour s’assurer que les nouvelles pièces s’intègrent pleinement dans l’économie locale, la Beac prévoit de passer une commande massive. Pour ce faire, elle compte sur la coopération des banques commerciales, qui seront encouragées à prendre davantage de pièces de monnaie, malgré les défis logistiques associés à leur manipulation.

Beac : Abbas Tolli s’oppose à la fin de son mandat (Exclusif)

Le directeur général du contrôle de la BEAC, Eugène Nsom, a signé une note annonçant la vacance du poste de gouverneur à la BEAC. Une note d’Abbas Tolli vient demander l’annulation de celle de Nsom.

Bras de fer à la tête de la BEAC. Le Tchadien Mahamat Abbas Tolli, qui a occupé le poste de gouverneur de la BEAC pendant sept ans, devrait officiellement quitter ses fonctions le 06 février 2024 à l’expiration de son mandat. D’ailleurs une note du directeur général du contrôle de la BEAC, Eugène Nsom, annonçant la vacance du poste de gouverneur à la BEAC conformément aux statuts de l’institution financière est en circulation depuis un jour.

Ainsi, le Président de la Conférence des Chefs d’États de la CEMAC, à travers son Président de l’époque, Son Excellence, Monsieur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a signé une décision N°07/16-CEMAC-CCE du 30 janvier 2016 nommant monsieur Abbas Mahamat Tolli au poste de Gouverneur de la BEAC « pour un mandat de sept ans non renouvelable », « à compter de la date effective de prise de service » qui, dans le cas d’espèce est le 6 février 2017, comme l’attestent les documents de passation des pouvoirs entre monsieur Abaga Nchama Lucas, Gouverneur sortant et Abbas Mahamat Tolli, le Gouverneur entrant, effectués sous la houlette de la Direction Générale du Contrôle Général.

« De fait, en application des dispositions des articles 51 alinéa 3 et 51.4 des Statuts, le mandat de sept ans non renouvelables d’Abbas Tolli commencé le 06 février 2017, s’achève le 6 février 2024. A cette date, Monsieur Abbas Mahamat Tolli, n’a plus de mandat et d’habilitation légale à être représentant du pays dont il est originaire au sein du Gouvernement de la BEAC. Il y a donc vacance du poste du Gouverneur de la BEAC, et ce, dès le 7 février 2024 au matin », a écrit Eugène Nsom au Vice-Gouverneur ; Au Secrétaire Général ; au Directeur Général de l’Exploitation.

 

Abbas Tolli s’oppose

Une lettre d’Abbas Tolli adressée auVice-gouverneur, au Secrétaire général et aux directeurs généraux vient annuler celle de Nsom. « Je m’adresse à vous afin de vous informer que la lettre n*052/DGCG/2024 émanent du directeur général du contrôle général (DGCG) et traitant de la cessation des activités du gouverneur de la Beac est nulle et non avenue », a-t-il écrit.

« Depuis un certain temps, le DGCG dépasse de manière répétitive les limites de ses compétences et empiète sur les responsabilités réservées au Gouverneur et au vice-gouverneur par les statuts de la banque ce comportement autoritaire se manifeste par des actes et des initiatives contraires au bon sens ainsi qu’aux règles d’éthique et de la déontologie professionnelle de la banque centrale », déplore-t-il.

Il va plus loin dans sa note, « la nomination du gouverneur de la Beac relève exclusivement de la compétence de la conférence des Chefs d’État de la Cemac. La procédure de passation des charges est clairement établie et sera assurée par le président du comité ministériel de l’UMAC. Il n’appartient donc pas au DGCG de créer ses propres normes au sein de la banque centrale », souligne le Tchadien qui devrait d’ici peu céder son siège à la République Centrafricaine selon le principe de rotation de la Beac.

 

Même si Abbas Tolli sait qu’il va bientôt arrêter de signer les billets de banque de la sous-région, il demande à son DGCG de suivre la procédure. « Jusqu’à présent aucun responsable institutionnel de la CEMAC n’a quitté ses fonctions sans que la conférence des chefs d’État n’ait préalablement nommé son remplaçant », souligne-t-il.

 

« Par conséquent ce courrier qui s’inscrit dans une série de provocations récurrentes sera soumis aux organes compétents de la banque, lesquels examinent déjà des situations similaires dont il est à l’origine, survenues dans des conditions analogues, dans le but de rétablir un climat de sérénité durable au sein de notre institution », menace Abbas Tolli.

Cemac : la Beac après le Tchadien Abbas Mahamat Tolli

Le départ de l’ancien gouverneur de la Beac devrait apporter des changements dans la configuration actuelle du gouvernement de la Beac, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique pour les postes clés.

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli a achevé son mandat de sept ans non renouvelables à la tête de la banque centrale des pays de la Cemac. Cette transition devrait entraîner des changements dans la configuration actuelle du gouvernement de la Beac, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique pour les postes clés.

De façon plus précise, deux changements majeurs interviendront dans la configuration du gouvernement actuel de la Beac. En effet, sont à pourvoir les postes de gouverneur et de directeur général (DG) des études, finances et relations internationales.

Le poste de gouverneur, revient à la République centrafricaine selon le principe de rotation. Quant au poste de DG des études, finances et relations internationales. Il revient au Tchad. Les nominations seront soumises à un processus de sélection strict conformément aux règles établies, impliquant notamment l’examen des dossiers par le conseil d’administration de la banque centrale et le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac).

Selon les applications à la Beac, le pays auquel revient un poste au sein du gouvernement doit théoriquement proposer trois candidats, les dossiers des candidats sont ensuite examinés par le conseil d’administration de la banque centrale, puis par le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), avant d’être transférés à la conférence des chefs d’Etats de la Cemac pour désignation du titulaire au poste.

« Les membres du gouvernement de la Beac (gouverneur, vice-gouverneur, secrétaire général et directeurs généraux, ndlr) sont nommés par la conférence des chefs d’Etats de la Cemac, sur proposition du comité ministériel de I’Umac, après avis conforme du conseil d’administration statuant à l’unanimité ».

« Ceux-ci sont choisis en raison de leurs compétences dans les domaines économique, juridique, monétaire ou financier, sur la base d’une liste de trois candidats présentés par l’Etat attributaire, suivant le principe de rotation par ordre alphabétique des Etats membres », indiquent les articles 50 et 51 alinéa 1 des statuts révisés de la Beac.

 

Cemac : fin de mandat d’Abbas Mahamat Tolli à ma BEAC

Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), a achevé son mandat à la tête de la banque centrale des pays de la Cemac le 06 février 2024.
Un  changement va s’opérer à la tête de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli est arrivé à la fin de son mandat de gouverneur de la banque centrale régionale. Son départ devrait entraîner des changements dans le gouvernement actuel de cette banque centrale, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique, au poste de gouverneur de la Beac.

Pour le poste de gouverneur, qui revient à la République centrafricaine (RCA) selon le principe de rotation à ce poste, trois noms sont pressentis selon les analystes. Il s’agit de Yvon Sana Bangui, actuellement directeur central des systèmes informatiques à la Beac ; Maurice Christian Ouanzin, l’actuel secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) ; et Marius Feimonazui, ancien directeur général du contrôle général de la Beac.

Poste officiellement vacant

Arrêt des activités Gouverneur BEAC-1

« Dans le cadre de mes prérogatives exercées en tant que Directeur général du Contrôle général, garant du strict respect des textes auxquels la Banque assujettie et ce, par toutes les parties prenantes, je me fais le devoir de vous rappeler que les articles 50,51 alinéas 3, 51, 4 et 52 des Statuts de la Beac précisent les conditions de nomination, la durée précise et les aspects relatifs à la gestion  de la vacance du poste du Gouverneur de la BEAC », a rappelé Blaise Eugène Nsom, DG du contrôle général à la BEAC.

Nommé par décret le 06 février 2017 pour un mandat de 7 ans non renouvelable, Abbas Tolli Mahamat est arrivé en fin de mandat le 06 février 2024. De fait, en application des statuts de la BEAC notamment en son article 51 alinéa 3, 51, 4 « Adate, Abbas Mahamat Tolli n’a plus de mandat et d’habilitation légale à être représentant du pays dont il est originaire au sein du gouvernement de la BEAC », a souligné Nsom. « Il y a donc une vacance du poste du gouverneur de la BEAC, et ce, dès le 07 février 2024 au matin ».

CEMAC : un émissaire de Touadéra remet un pli fermé à Mahamat Idriss Deby

Le président tchadien de transition, Mahamat Idriss Deby Itno, a reçu en audience le 18 janvier 2024, un émissaire du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, par ailleurs président en exercice de la CEMAC.

 

D’après le porteur de message, le ministre des Finances et du Budget de la République Centrafricaine, Hervé Ndoba, cette audience a été accordée dans le cadre des activités du président Touadera en tant que président en exercice de la conférence des chefs d’Etats de la sous-région. Le contenu du message n’a pas été dévoilé mais il s’agirait d’un message de consultation sur les enjeux économiques et financiers de la sous-région.

« Notre région manifeste ce dynamisme à travers des consultations régulières que nos chefs d’Etats entretiennent entre eux », déclare le ministre centrafricain à la sortie d’audience.

Hervé Ndoba fait savoir qu’il a également transmis au président tchadien de transition, de la part de son chef d’Etat : « le message de bonne santé, de prospérité et le vœu que Dieu puisse l’accompagner dans sa lourde tâche de président de la république mais également à l’ensemble du peuple frère tchadien. »

« La CEMAC présente un bilan positif sur les trois dernières années » Touadéra

Le président centrafricain et président en exercice de la Conférence des chefs d’Etats de la CEMAC a fait cette déclaration à l’ouverture de la, Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs.

Il s’est ouvert ce 28 novembre 2023 à paris, la Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs. Dans son allocution d’ouverture, le président Touadéra a indiqué que : « La CEMAC présente un bilan positif sur les trois dernières années avec une amélioration de ses principaux agrégats, preuve d’une reprise effective de l’activité économique après la période marquée par la pandémie du COVID-19, grâce à la réussite des politiques et réformes entreprises. »

Il admet que, les perspectives économiques des pays de la sous-région restent positives en dépit du contexte international marqué par le conflit russo-ukrainien et les perturbations qu’il engendre au niveau mondial.

« En effet, l’inflation en zone CEMAC devrait ralentir pour atteindre 3,3% à fin 2023 avant de revenir en-dessous du critère de convergence de 3% à partir de 2024, à mesure que la politique monétaire reste suffisamment resserrée en vue d’ancrer fermement les anticipations d’inflation et de soutenir la position extérieure. », souligne Faustin Archange Touadéra sous sa double casquette. C’est en qualité de président de la République centrafricaine et président en exercice de  Conférence des chefs d’états de la CEMAC qu’il intervenait.

Pour Ouattara : « la croissance à moyen terme devrait augmenter progressivement à 3,5%, principalement en raison d’une reprise plus dynamique du secteur hors pétrole, tandis que les réformes visant à améliorer la gouvernance, la transparence et l’environnement des affaires devraient commencer à porter leurs fruits. »

Par ailleurs, poursuit-il,  l’on note une augmentation substantielle des réserves de change de la CEMAC qui se sont établies à 6.771,3 milliards de FCFA au 31 janvier 2023 contre 4.781,9 milliards de FCFA à la même période l’année précédente, soit une hausse de 41,6% en glissement annuel.

CEMAC : la BDEAC va financer six projets à hauteur de 59 milliards de FCFA

La résolution ressort de la session ordinaire du conseil d’administration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) tenue récemment.

 

La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) a tenu en session ordinaire son Conseil d’Administration au Centre International de Conférence de SIPOPO à Malabo, en République de Guinée Equatoriale le 03 mai 2023.

Après avoir examiné les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2022, les administrateurs ont exprimé leur satisfaction au regard de la bonne tenue des indicateurs clés de la Banque. Ils se sont particulièrement réjouis du résultat net qui demeure bénéficiaire dans les proportions similaires à l’exercice précédent, en dépit du contexte difficile marqué par les impacts persistants de la pandémie de la Covid-19 et ceux de la guerre en Ukraine. Ces comptes ont ainsi été soumis par le Conseil d’Administration à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale.

Sur le plan des engagements, il ressort qu’au courant de l’année 2022, la Banque a accordé des concours en faveur de 27 projets à hauteur de Trois cents soixante-sept milliards trois cents quarante-neuf millions (FCFA 367 349 000 000).

Statuant sur les nouvelles demandes de financements des projets, le Conseil en a approuvé six (6) pour un montant total de Cinquante-neuf milliards et vingt-deux millions (FCFA 59 022 000 000. Ces projets qui sont localisés dans différents pays de la CEMAC et couvrent les domaines aussi variés que le Transport, l’Industrie, l’Agro-industrie, l’Immobilier et l’Education, s’inscrivent en droite ligne de l’Axe 1.4. de l’orientation stratégique n°1 du Plan Azobé, à savoir accompagner la diversification des économies des Etats membres.

CEMAC : l’AUF engage la professionnalisation des doctorants de la sous-région

Dans le cadre du 2ème regroupement du collège régional ‘’ Humanités et Sociétés’’, l’AUF oriente les doctorants sur la professionnalisation et la rédaction des articles scientifiques.

Ils sont venus du Gabon, de la RCA, la RDC, du Congo Brazzaville, du Burundi, et du Tchad pour prendre part au 2ème regroupement du collège régional ‘’ Humanités et Sociétés’’, qu’abrite le campus de l’Université Catholique d’Afrique centrale (UCAC) de Yaoundé. Les travaux se déroulent du 24 au 28 avril 2023, sous l’accompagnement et l’encadrement des chercheurs, professeurs des universités africaines et européennes.

Le responsable des projets de l’Agence universitaire de la francophonie (AU) Afrique centrale et Grands Lacs, Donald Boulemou fait savoir que ce deuxième regroupement a pour objectifs d’apporter aux doctorants de la sous-région : « un encadrement, une analyse sur l’état d’avancement de leurs travaux de recherche. » Il apporte également une formation dans le domaine de la professionnalisation et la rédaction d’articles scientifiques. Cette session intervient après le 1er regroupement de décembre 2021.

Le programme de formation concocté se déclinera en ateliers, et sessions de formations qui apporteront une profonde maitrise des méthodologies, une ouverture dans la pluridisciplinarité. « Il sera question pour les encadreurs et les experts, de mesurer la progression de l’avancée des travaux de recherches, de leur offrir une formation complémentaire et l’accompagnement de leurs directeurs de recherche respectifs. » C’est la directrice régionale de l’AUF en Afrique australe et Océan Indien, Aissatou Sy-Wonyu qui apporte ces précisions. Elle ajoute que, c’est à l’issue d’une enquête basée sur l’analyse de besoins de formation des doctorants, que l’AUF et les équipes de l’IRD ont élaboré ce programme de deux phases.

La première phase va consister à mesurer niveau par niveau les thèses sous l’encadrement des professeurs chevronnés, regroupés au sein du comité de pilotage. La seconde phase plus originale sera assise sur le renforcement des capacités des doctorants avec des séances très pratiques autour des modules de professionnalisation et rédaction d’articles.

En RCA le Conseil économique demande de remplacer le FCFA par une autre monnaie

Les membres du Conseil économique et social de la RCA estiment que le FCFA, monnaie commune aux six pays de la Cemac maintient la sous-région dans un état de pauvreté, et de dépendance vis-à-vis de la France.

A l’issue de 45 jours de travail, les membres du conseil économique et social du pays demande la création d’une nouvelle monnaie. Le Conseil économique et social demande de remplacer le FCFA, qui selon lui, est devenu sans intérêt pour la République centrafricaine. « La devise commune aux six pays de l’espace communautaire (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), appauvrit plus le pays qu’elle ne travaille à sa prospérité et son développement et le met dans une position de dépendance vis-à-vis de la France. »

Ce n’est pas tout le Conseil demande le : « rapatriement en RCA de ses réserves de change logées au Trésor public français. »

Il est important de noter, les chefs d’Etat de la Cemac ont évoqué les questions liées à l’adoption de la monnaie, au cours de la 15ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat organisé à Yaoundé. C’est à l’issue de cette session que le président Faustin Archange Touadéra a été désigné, président de la Cemac.

Cemac : Mahamat Idriss Deby à Yaoundé pour la 15ème session ordinaire

L’ avion qui transportait le président tchadien de transition a atterri dans la capitale du Cameroun, ce jeudi 16 mars 2023.

Mahamat Idriss Deby Itno prendra part à la 15ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Eta de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale, demain vendredi 17 mars 2023. C’est la première fois qu’il partagera ce moment auprès de ses pairs de la sous-région. L’événement se déroulera au Palais de l’unité à Yaoundé.

Le président de transition a été accueilli à son arrivée par une délégation de tchadiens résidents au Cameroun.

À son départ de N’Djamena, Mahamat Idriss Deby a été accompagné par le Premier ministre, Saleh Kebzabo, le Chef d’Etat-Major général des armées, quelques membres du ouvernement, le secrétaire général adjoint de la présidence, le Chef d’Etat-Major particulier à la présidence, le directeur de cabinet civil adjoint et le maire de la ville de N’Djaména.

Cemac : fin de mandat du Tchad à la Cosumaf

La présidence de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf), sera retirée au Tchad à l’issue de la Conférence des chefs d’Etat du 17 mars prochain.

Le tchadien Nagoum Yamassoum va céder son siège à la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf). Il est en fonction à la tête de cet organisme de la Cemac depuis décembre 2017. Il a été désigné pour un mandat de 5 ans en décembre 2017. Il arrive donc en fin de mission.

Comme il est de coutume, c’est à l’issue de la 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) que son successeur sera connu. Il se peut que le post revienne au Cameroun.

Nagoum Yamassoum actuel président de la Cosumaf est un homme politique tchadien, Il a respectivement été premier ministre du 14 décembre 1999 jusqu’à sa démission le 12 juin 2002. Il a été ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine du gouvernement de Moussa Faki du 24 juin 2003 au 8 août 2005 ; secrétaire général du Mouvement patriotique du Salut (MPS)  avant d’être nommé président du Conseil constitutionnel.

Des mutations auront également lieu à la tête de la Cemac et dans les cinq autres institutions.

Cemac : voici les dossiers au menu de la Conférence des chefs

La 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) est prévue le 17 mars 2023 à Yaoundé, au Cameroun.

Les chefs d’État de la sous-région Cemac vont se retrouver à Yaoundé le 17 mars prochain à Yaoundé au Cameroun. Plusieurs questions sont au menu de la rencontre des représentants des six pays. Au cours de cette conférence des chefs d’État, les sujets susceptibles d’être traités sont entre autres, la mise en œuvre du Programme des réformes économiques et financières ; de l’évolution du processus de rationalisation des Communautés économiques régionales d’Afrique centrale. La question de la réforme du FCFA pourrait également faire l’objet des discussions. Ainsi que les conséquences de la guerre en Ukraine et de la cryptomonnaie sur les économies de la sous-région. Il est également fort probable qu’il ait des nominations au sein de certains organes et institutions de la Cemac.

Il est à préciser que les dirigeants de plusieurs organes et institutions de la Cemac arrivent en fin de mandat. Il s’agit notamment du président de la Cemac, poste assuré depuis mars 2019 par le président Paul Biya, pour un mandat d’un an. Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra prendra les rênes de la Cemac.

Des nominations interviendront également dans les six organismes de la Cemac, en fonction depuis février 2017 pour un mandat de 5 ans ; de la présidence de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf), appartenant au Tchad depuis décembre 2017 pour un mandat de 5 ans.

Cemac : la Beac annonce le retrait des billets de la gamme 1992

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) lancera à partir du 1er mars 2023, le processus de démonétisation de la gamme de billets de banque mise en circulation en 1992.

Les billets de banque année 92 de la zone Cemac seront retirés de la criculation à compter du 1er mars 2023. Autrement dit, ces billets de banque seront privés du cours légal et du pouvoir libératoire sur l’ensemble du territoire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) selon un chronogramme échelonné. Du 1er mars au 31 mai 2023. Soit : du 1er mars au 31 mai 2023 (un délai de 3 mois), les billets de la gamme 1992 seront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la Beac.

Du 1er juin 2023 au 31 mai 2024 (un délai d’un an), les billets de la gamme 1992 seront exclusivement échangeables aux guichets de la Beac et à partir du 1er juin 2024, ils ne seront plus échangeables.

Le processus fait suite à la mise en circulation depuis le 15 décembre 2022, de la gamme de billets Beac type 2020 composée de cinq coupures à savoir : 500 FCFA, 1000 FCFA, 2000 FCFA, 5000 FCFA et 10 000 FCFA. Une nouvelle gamme de billets décrite par le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli, comme étant plus compacte, plus moderne et mieux sécurisée.

il faut noter qu’il est également prévu le retrait progressif de la circulation des billets de la gamme 2002 au fur et à mesure de leur retour aux guichets de la Beac à partir du 1er janvier 2024.

Emprunt obligataire : le Tchad mobilise 100 milliards F sur le marché financier

L’État du Tchad a bouclé avec succès son emprunt obligataire par appel public à l’épargne dénommé « EOTD 6,5% NET-2022-2027 » sur le marché financier d’Afrique centrale.

Le 3e emprunt obligataire de l’histoire des finances publiques tchadiennes s’est clôturé par un succès. Ndjamena se réjouit du regain d’intérêt des investisseurs.

Selon un communiqué du gouvernement, l’opération qui s’est clôturée le 20 décembre dernier a permis au pays de mobiliser une enveloppe de 100,407 milliards de FCFA, soit 100,407% de l’enveloppe sollicitée. À l’issue de la séance de dépouillement, l’État tchadien n’a décidé de retenir que l’enveloppe initialement recherchée.

Les souscriptions sont issues d’investisseurs dans les différents pays de la zone Cemac et à l’étranger. « Fort de la réussite de cette opération, nous pouvons affirmer que l’État du Tchad présente de plus en plus d’intérêt pour les investisseurs de la sous-région et internationaux. Et nous tenons en outre à adresser nos remerciements à tous les acteurs qui, grâce à leurs participations, ont contribué au bon déroulement de l’opération », s’est réjoui le gouvernement dans un communiqué.

D’une maturité de 5 ans, les fonds collectés à travers cette opération vont permettre au Tchad de redynamiser son économie après la conjoncture difficile renforcée par la pandémie du Covid-19. Plusieurs projets vont ainsi être réalisés notamment la construction des infrastructures économiques, électriques, scolaires, la finalisation des chantiers de grands édifices publics tels que la voirie urbaine pour l’assainissement de la ville de Ndjamena.

Cemac : la Beac expose les nouveaux billets

L’opération a eu lieu à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac).

Le visage des nouveaux billets de banque de la zone Cemac a été dévoilé à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Beac au Tchad.

« La nouvelle gamme de billets Beac type 2020 sera mise en circulation à partir du 15 décembre prochain. Cette nouvelle gamme sera composée des cinq coupures suivantes : 500 FCFA, 1000 FCFA, 2000 FCFA, 5000 FCFA et 10 000 FCFA »

« Cette nouvelle gamme de billets plus compacte, plus moderne et mieux sécurisée, consacre le principe d’homogénéité des signes monétaires et l’intégration sous-régionale au recto et toutes les dénominations, et valorise à travers ses iconographies au verso et toutes les dénominations, tous les vecteurs de l’émergence de la Cemac, que sont l’éducation, la santé et l’agriculture moderne », a indiqué le gouverneur de la BEAC, Abbas Tolli

Pour le gouverneur de la BEAC, cette exposition est à valeur pédagogique. « C’est plus éloquent que tous les discours que nous allons tenir sur l’historique, l’évolution de ces billets. Depuis plus de cinquante ans que nous sommes en union, et vous avez constaté que les billets ont changé, évolué (texture, substrat, dimension, qualité) », explique-t-il.

C’est donc une occasion offerte au public de découvrir, comprendre les contours des billets de la BEAC qui, selon son gouverneur, mettent l’humain au centre. « Il y a aussi des thématiques qui ornent ces billets, l’iconographique reflète la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), ses figures emblématiques, l’économie de la sous-région. La CEMAC, c’est une Union monétaire mais c’est d’abord l’intégration des personnes. C’est pourquoi nos billets donnent des dimensions particulières à l’humain », souligne-t-il.

Cette initiative conforme à l’article 33 des statuts de la BEAC, qui lui confère le pouvoir d’injecter de nouvelles coupures si nécessaires, interviendra 20 ans après l’introduction de la dernière gamme de 2002, actuellement en circulation. Jusqu’à présent, les changements de rang des billets dans la BEAC se produisaient tous les 10 ans, plus précisément 1972, 1982, 1992, 2002, exception faite de 2012.

CEMAC : la nouvelle série de billets de banque entre en circulation le 15 décembre

Dès mi-décembre 2022, une nouvelle gamme de billets sera mise en circulation dans les six pays de la CEMAC. C’est une information du comité ministériel Union Monétaire de l’Afrique Centrale

A l’issue d’une  session extraordinaire organisée par vision conférence, Le comité ministériel Union Monétaire de l’Afrique Centrale a annoncé la mise en circulation des billets de de la nouvelle gamme 2020 dès le 15 décembre 2022. Il s’agit des billets de la nouvelle gamme 2020 dont les spécimens et les principales caractéristiques lui ont été présentés.

Le comité ministériel a également décidé de : « démonétiser et, par conséquent, priver du cours légal et du pouvoir libératoire sur l’ensemble du territoire de la Communauté les billets de la gamme 1992 à compter du 1er mars 2023. »

Les modalités retenues à cet effet sont, 1er mars au 31 mai 2023, soit pendant un délai de 3 mois, les billets de la gamme 1992 seront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la BEAC.

Et du 1er juin 2023 au 31 mai 2024, soit pendant un délai d’un an, les billets de la gamme 1992 seront exclusivement échangés aux guichets de la BEAC et à partir du 1er juin 2024, les billets de la gamme 1992 ne seront plus échangés.

Le retrait progressif des billets actuels

L’UMAC va retirer progressivement de la circulation les billets de la gamme 2002 au fur et à mesure de leur retour aux guichets de la BEAC à partir du 1er janvier 2024.

Pour rappel, la décision de mettre en circulation une nouvelle gamme de billets a été adopté au cours de la double session ordinaire et extraordinaire de l’UMAC du 20 juillet 2022 à Douala au Cameroun. Les pays concernés sont le  Tchad, Cameroun, Congo, Gabon, RCA et la Guinée équatorial.

Cemac : les reformes du Franc CFA sur la table des États généraux de la sous-région

Le Gabon accueille depuis hier mardi 30 août 2022 la première édition des États généraux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

La monnaie coloniale qui unit les six Etats de la zone Cemac fait débat aux Etats généraux. les participants à ce conclave évoquent notamment la fusion entre la Cemac et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sans oublier la question du franc CFA, la monnaie commune dans six pays d’Afrique centrale (le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad).

Cette assise est organisée sous le thème « Consolidation des acquis et perspectives », ces travaux visent à faire un diagnostic complet sur le fonctionnement de la Communauté, après la mise en œuvre du Programme de Réformes Institutionnelles (PRI).

Il est par ailleurs, question pour les participants d’optimiser le système institutionnel face aux défis majeurs qui interpellent la CEMAC.

« Cette réforme est en cours, mais nous avons un mandat de confidentialité. Je ne dois pas vous dire ce qui se passe actuellement. Mais c’est une volonté de chefs d’États. Les gens contrairement à ce qu’on entend ici et là croient que les chefs d’États ne s’intéressent pas à la réforme. Mais c’est absolument faux. Nous avons eu mandat, la commission de la Cemac et la Banque centrale ont fait des conclusions aux chefs d’État sur la conduite à donner à l’évolution de franc CFA », a confié le président de la commission de la Cemac, le gabonais Daniel Ona Ondo.

Cette réforme est évoquée alors que, la fin du Franc CFA en Afrique de l’Ouest résulte de l’accord de coopération signé le 21 décembre 2019 entre Emmanuel Macron et les gouvernements des Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine.

Pourtant, le président de la commission assure qu’il ne s’agit pas d’une imitation. « Je vous assure que ce n’est pas un copier-coller. L’Afrique centrale est l’Afrique centrale. L’Afrique de l’Ouest est l’Afrique de l’Ouest », a-t-il souligné.

Curiosité

Cette réforme du CFA intervient pourtant quelques semaines après l’annonce de la mise en circulation des nouveaux billets de banque.

Annoncé depuis octobre 2019, le projet d’injection d’une nouvelle gamme de billets et pièces dans la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, RCA, Guinée Équatoriale, Tchad) va enfin prendre corps. C’est tout au moins l’information qui ressort des travaux du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale (Umac) qui se sont tenus ce 21 juillet à Douala.

Selon la Beac, la nouvelle gamme entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023, mais le lancement et la présentation se feront au mois de novembre de l’année courante à N’Djamena à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Beac.

À la banque centrale, les commandes de billets portant sur la gamme actuelle ont été interrompues en prélude à l’émission de la nouvelle gamme ce qui explique la rareté actuelle.

CEMAC : la BEAC va mettre en circulation une nouvelle gamme de billets

Une nouvelle gamme de billets de banque et de pièces sera mise en circulation dès 2023. Une décision a été adoptée par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC).

Au terme de la double session ordinaire et extraordinaire du 20 juillet 2022 à Douala au Cameroun, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a adopté une décision visant à mettre en circulation une nouvelle gamme de billets et de pièces. La décision est conforme à l’article 33 des statuts qui confère le pouvoir à la BEAC d’injecter.

La nouvelle gamme sera en circulation dans des six pays de la sous-région Cemac.  Notamment, le Tchad, Cameroun, Congo, Gabon, RCA et la Guinée équatoriale. La présentation de cette nouvelle série de billets et de pièces se fera à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Beac en novembre 2022, à N’Djamena dans la capitale du Tchad. Et le lancement se fera dès le 1er janvier 2022.

Les unités actuelles, à savoir 500, 2000, 1000, 5000 et 10 000 FCFA seront maintenus, apprend-on de diverses sources. Néanmoins, des spécimens de 250 F seront injectés dans la nouvelle gamme, confient certaines sources. Des modifications pourraient être apportées aux maquettes des spécimens qui ont futé en mars 2021.

Le groupe Attijariwafa Bank s’installe au Tchad

Attijari Bank Tchad est la nouvelle filiale du groupe bancaire marocain au pays de Toumaï. Le groupe bancaire renforce sa présence en zone CEMAC.

Le groupe Attijariwafa bank consolide sa présence dans la zone CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) et crée une nouvelle filiale au Tchad dénommée Attijari bank Tchad.

Le Tchad est un marché aux perspectives d’évolution prometteuses qui bénéficie d’un positionnement géostratégique unique, d’une population jeune et dynamique et d’un fort potentiel de développement économique.

Cette implantation permet au groupe Attijariwafa bank d’étendre son réseau international à 26 pays et de poursuivre sa stratégie de développement panafricaine ambitieuse visant à édifier un groupe bancaire et financier panafricain leader, au service de ses clients et partenaires.

Le groupe Attijariwafa bank emploie plus de 20 583 collaborateurs et gère un portefeuille de près de 10,6 millions de clients. Attijariwafa bank est basée au Maroc et opère dans 26 pays à travers des filiales bancaires contrôlées majoritairement

13è journée de la CEMAC : la relance économique post-Covid au centre des réflexions

Le président de la République du Cameroun, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac, invite ses pairs et les peuples de la sous-région au renforcement des échanges économiques, de l’intégration et de la solidarité.

Principale préoccupation des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, la relance économique post-Covid est au centre des activités de la 13è journée de la Cemac qui se célèbre ce 16 mars 2022. A l’occasion de cette journée, le Cameroun, le Tchad, la République Centrafricaine, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale, accordent leurs violons. Ces six pays de la Cemac observent un temps de réflexion autour des problématiques de développement et d’intégration de leur espace communautaire.

Pour cette édition, cette réflexion est centrée sur la thématique « renforcer les échanges commerciaux entre les pays de la Cemac, pour une relance économique post-Covid, forte, durable, inclusive et créatrice d’emplois à l’orée d’une vision de l’industrialisation de la sous-région ».

Ce thème se justifie par le maintien de la pertinence de rechercher une croissance économique forte, malgré les chocs exogènes. Il est choisi dans un contexte marqué par les crises sanitaires, sécuritaires, économiques et financières qui interpellent les pays du monde.

Ainsi, dans son discours à l’occasion de cette journée, Paul Biya par l’entremise du président du Conseil économique et social du Cameroun Luc Ayang, décline les aspects favorisant une relance économique post-Covid réussie.

Dans ce chapitre, le président de la Conférence des chefs d’Etat de la sous-région prescrit la poursuite de la mobilisation contre le Covid-19. Cela passe d’abord par la vaccination pour atteindre l’immunité collective. Cela nécessite aussi le maintien des stratégies de ripostes développées par les gouvernements. « C’est à cette condition que le combat pour l’éradication de l’extrême pauvreté pourra reprendre et conduire la sous-région vers l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », déclare Paul Biya.

Ensuite, pour la consolidation de la vitalité économique, le chef de l’Etat appelle à l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles contenues dans les programmes de réformes économiques et financières de la Cemac. A cela, il ajoute l’approfondissement de l’intégration à travers l’application des textes y afférents, la promotion de l’industrialisation, ainsi que le renforcement des échanges économiques au sein de la sous-région.

L’objectif est de parvenir à une Cemac consolidée qui, « dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est le meilleur gage de réussite de la transformation structurelle de nos économies vers l’industrialisation », explique le représentant de Paul Biya.

Enfin, selon le discours, une Cemac plus solidaire sera plus armée pour faire face aux différentes crises que traversent les six pays de la Communauté. A cet effet, « l’ambition pour une intégration harmonieuse, une solidarité  agissante et une complémentarité des peuples doit continuer de mobiliser toutes les filles et tous les fils de la Cemac », rappelle le discours.

Tchad : rentrée judiciaire de la Cour de Justice Communautaire

La rentrée judiciaire de la Cour de Justice Communautaire (CEMAC) a lieu ce mardi 14 décembre 2021 à N’Djamena. Le président de la Commission de la CEMAC,  Pr Daniel Ona Ondo a pris part à l’audience.

Cette rentrée judicaire est placée sous le sous le thème « les nouvelles compétences de la Cour de Justice Communautaire ». Elle est présidée par la Présidente de ladite Cour, Julienne Elenga Ngaporo. Le président du Conseil militaire de transition et Le président de la Commission de la CEMAC,  Pr Daniel Ona Ondo ont pris part à la cérémonie.

La Présidente de la Cour, a présenté les bilans des années 2019-2020, 2020-2021. Elle a ensuite lancée la rentrée judicaire 2021-2022. Julienne Elenga Ngaporo, explique que la Cour a jugé 12 affaires en 2000 et émis 04 avis. Tant disque qu’en 2021, elle a jugé 06 affaires et émis 05 avis. Au titre des activités extra-judiciaires, la cour a procédé à la construction du mur de son siège.

L’avocat général de ladite Cour,  Ahmed Bartchiret de livrer ses réquisitions préliminaires. Outre, « les recours en manquement, en carence et l’administration de l’arbitrage »,

Deux employés de Beac se penchent sur l’avenir post Covid-19 de la Cemac

« Le jour d’après : la CEMAC face à la crise de la Cocid-19 ». C’est le titre de l’ouvrage que viennent de commettre l’économiste Thiang Junior Engo Nguema et le statisticien Franck Mba Eyene.

« La crise qui a frappé le monde en 2020 va se traduire par un impact sans précédent sur l’activité économique mondiale. Les prévisions élaborées par les institutions internationales présentent cette récession comme la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale », affirment l’économiste Thiang Junior Engo Nguema et le statisticien Franck Mba Eyene.

Les deux employés de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) évaluent l’impact de cette crise sanitaire sur les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). Dans l’ouvrage intitulé : « Le jour d’après : la CEMAC face à la crise de la Cocid-19 », qui vient de paraitre aux éditions Jets d’encre.

Etant donné que les pays de la Cemac entretiennent des relations commerciales avec certaines puissances économiques, les auteurs tirent la sonnette d’alarme. « L’on devrait s’attendre à une baisse de l’activité de l’ordre de 3,5 % au niveau mondial. On devrait observer des disparités notables entre les pays avec une croissance en Chine (+ 2,3 %) et des récessions constatées dans la plupart des pays développés (– 3,4 % aux États-Unis, – 7,2 % pour la zone euro, – 10 % au Royaume-Uni). Les pertes en termes de croissance économique et de destructions d’emplois seront énormes et nul ne sait aujourd’hui à quel horizon la situation redeviendra normale », regrettent-ils.

Les incertitudes et les questions sur l’avenir de la Cemac sont nombreuses. L’ouvrage distribué à 10 500 FCFA propose  des perspectives.

CEMAC : Mahamat Idriss Deby fait des propositions pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté

A l’issue du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEMAC, du 18 août 2021, le président de la transition au Tchad, Mahamat Idriss Deby a invité ses pairs à une réaction appropriée, coordonnée et solidaire

A l’effet de redessiner la situation économique et monétaire de la sous-région, les Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), se sont réunis par visioconférence, à l’appel du président camerounais, Paul Biya. Les travaux étaient placés sous le thème : « évaluation de la situation macroéconomique de la zone CEMAC en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ». Il était question d’évaluer et d’apporter les solutions aux maux qui empêchent l’épanouissement économique et monétaire de la sous-région. Notamment des défis sécuritaires, de la crise sanitaire liée au Covid-19 et de la baisse des cours et la production des produits pétroliers.

Nonobstant sa première participation  au Sommet des chefs d’Etat de la CEMAC, le président du Conseil militaire de transition du Tchad, fait des propositions pour le redressement de l’économie de la sous-région et la renégociation de la dette conformément au Cadre commun du G20.

Pour lui, les principaux piliers de cette seconde génération des reformes qui vise à accélérer la croissance économique et réduire la pauvreté devraient reposer :

– Primo, sur la compétitivité, l’attractivité de nos économies et leur transformation en vue d’une croissance durable, inclusive, davantage digitale, pro business et créatrice d’emplois, mettant l’accent sur l’amélioration du climat des affaires,  l’industrialisation, le développement du secteur financier et le renforcement de l’intégration régionale ;

– Secundo, sur la gouvernance du secteur et des services publics, à travers l’amélioration de la gestion des finances publiques et parapubliques, l’accroissement des investissements dans les secteurs de l’énergie verte, de l’eau, de l’agriculture et de l’élevage

– Et tertio, sur le capital humain, par l’accélération des programmes de vaccination anti-covid-19, l’ouverture des économies, le renforcement des politiques et des offres publiques en matière de santé, de formation et d’éducation.

« Les reformes structurelles dans lesquelles nous nous engageons sont difficiles. Cependant, dans un environnement mondial de plus en plus compétitif, marqué par une récurrence des crises plus sévères les unes que les autres, nous, Etats membres de la CEMAC, n’avons d’autre choix que de bâtir une résilience fondée sur la transformation de nos économies », propose Mahamat Idriss Deby.

CEMAC : communiqué final du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la sous-région

Les Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), se sont retrouvés par visioconférence pour redessiner l’avenir économique et monétaire dans la sous-région

 

 

A l’invitation de Son Excellence Paul BIYA, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC, Président de la République du Cameroun, un Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale s’est tenu par visioconférence le 18 août 2021.

Ce Sommet avait pour objectif d’évaluer la situation macroéconomique de la CEMAC, en particulier dans le contexte de la pandémie du Covid-19 et d’analyser les mesures de redressement appropriées pour renforcer la résilience des économies de la sous-région et accélérer leur transformation structurelle, en vue d’une croissance soutenue, durable, inclusive et créatrice d’emplois.

Ont pris part à cette rencontre :

  • Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun;
  • Son Excellence Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine;
  • Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise ;
  • Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale ;
  • Son Excellence MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République du Tchad ;
  • Son Excellence Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre de la République du Congo.

Ont également assisté aux travaux :

  • Madame KRISTALINA GEORGIEVA, Directrice Générale du Fonds Monétaire International;
  • Monsieur DAVID MALPASS, Président du Groupe de la Banque Mondiale;
  • Dr Serge N’GUESSAN, Directeur Général du Bureau Afrique Centrale du Groupe de la Banque Africaine de Développement;
  • Monsieur Emmanuel MOULIN, Directeur Général du Trésor français ;
  • Pr DANIEL ONA ONDO, Président de la Commission de la CEMAC;
  • Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI, Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC).

Après le Discours d’ouverture du Président en exercice, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont suivi la Communication Spéciale du Président Dédié au PREF-CEMAC, S.E. Denis SASSOU N’GUESSO, délivrée par le Premier Ministre Congolais S.E. Anatole Collinet MAKOSSO, sur l’état d’avancement du Programme des Réformes Économiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) et les mesures de relance post COVID-19 adoptées par le PREF-CEMAC.

Les Chefs d’Etat ont préalablement rendu un vibrant hommage au Maréchal du Tchad, Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, tombé sur le champ d’honneur le 20 avril 2021. Ils ont exprimé leur solidarité à la République du Tchad, au Peuple tchadien et au Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République du Tchad, Son Excellence MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO et exhorté la Communauté Internationale à apporter son soutien à la réussite de la transition.

Ensuite, ils ont suivi les Interventions de la Directrice Générale du FMI, du Président de la Banque Mondiale, du Représentant de la Banque Africaine de Développement, et du Représentant de la République Française.

A la suite de ces exposés, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont procédé à un large échange de vues sur l’ampleur des conséquences des crises sécuritaire, sanitaire et économique dans la sous-région.

Ces crises ont induit des déséquilibres économiques fondamentaux au sein de la CEMAC, alors que la Région commençait déjà à tirer profit des réformes engagées par les Autorités nationales et régionales, avec l’appui des partenaires extérieurs, dans le cadre de la stratégie régionale de sortie de crise adoptée lors du Sommet du 23 décembre 2016 à Yaoundé.

A cet égard, ils ont examiné les mesures prises aux niveaux national et régional pour endiguer les effets négatifs de ces crises sur les populations et les économies de la Sous-Région, ainsi que les politiques et réformes économiques prioritaires destinées à soutenir la relance post-COVID-19.

Au terme des échanges riches et fructueux, les Chefs d’État ont :

  1. Félicité le Président Dédié du PREF-CEMAC pour les progrès enregistrés jusqu’en 2019 dans la mise en œuvre dudit Programme, qui a donné des résultats positifs sur le redressement global des économies de la CEMAC ;
  2. Relevé avec satisfaction la consolidation progressive du niveau des réserves de change communautaires à plus de 3 mois d’importations, renforçant ainsi la stabilité extérieure et évitant un ajustement monétaire;
  3. Noté que les pays de la CEMAC ont enregistré, du fait de la pandémie et ses conséquences, une récession en 2020 et une détérioration de leurs équilibres macroéconomiques et financiers. Bien que les perspectives macroéconomiques en 2021 soient globalement favorables, de nombreux défis et incertitudes persistent;
  4. Salué les mesures exceptionnelles de riposte prises par les Etats et les Institutions communautaires, notamment la Commission de la CEMAC, la BEAC, la COBAC, la BDEAC et l’OCEAC pour limiter les effets négatifs sur les économies de la CEMAC liés à la propagation rapide de la COVID-19 et à la forte volatilité des cours du pétrole ;
  5. Affirmé leur détermination à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger les populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous- Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région ;
  6. Exhorté les Etats et les Institutions communautaires, notamment la BEAC et la COBAC, à envisager une levée prudente et progressive des mesures exceptionnelles de soutien aux économies pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire dans la CEMAC et ses effets sur les économies;
  7. Accueilli favorablement toutes les initiatives internationales de soutien, notamment les financements d’urgence, l’Initiative de Suspension du Service de la Dette, la restructuration et l’allègement de la dette, la mise en place du cadre commun du G20, dans le but d’assurer de manière durable la viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette;
  8. Salué la nouvelle allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) décidée par le FMI à concurrence de 650 milliards de dollars américains et plaidé en faveur d’une réallocation des DTS des pays développés vers les pays en développement ainsi que pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20 d’au moins 100 milliards de dollars américains;
  9. Exhorté les États membres et les Institutions sous régionales à faire du Plan communautaire de relance économique post- COVID-19 de la CEMAC une cause commune, et invité les Partenaires Techniques et Financiers à les accompagner massivement dans sa mise en œuvre;
  10. Réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs sanitaire, sécuritaire et économique, à travers la poursuite d’une stratégie cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques et renforcer la position extérieure de la CEMAC;
  11. Prescrit aux Etats membres la mise en œuvre de politiques budgétaires propices axées sur la mobilisation accrue des recettes hors pétrole, le renforcement de la qualité et de l’efficacité des dépenses publiques et une gestion rigoureuse de la dette publique ;
  12. Engagé les Etats à poursuivre l’assainissement du système financier par la mise en place des stratégies d’apurement des arriérés de paiement, crédibles et exhaustives, tenant compte des impacts de la crise sanitaire et conformes aux engagements contenus dans les programmes.
  13. Réaffirmé leur engagement au renforcement de la stabilité extérieure de la monnaie, notamment par la poursuite d’une politique monétaire prudente et efficace et l’application judicieuse de la règlementation des changes à tous les secteurs d’activités. A cet égard, ils ont encouragé la BEAC à poursuivre toutes les actions entreprises ou envisagées dans ce domaine;
  14. Réitéré leurs orientations à la Commission de la CEMAC et la BEAC relativement à la réflexion ouverte sur le cadre et les conditions d’une nouvelle coopération monétaire avec la France ;
  15. Félicité le COPIL du PREF-CEMAC et la BEAC pour l’aboutissement satisfaisant de la première phase de la fusion des marchés financiers de la CEMAC, encouragé la BEAC à parachever la restructuration et l’opérationnalisation optimale des structures du marché financier unifié et engagé les États à dynamiser davantage ce marché vers une large mobilisation de l’épargne communautaire et le financement des économies de la sous-région;
  16. Décidé de mettre résolument en œuvre les politiques et réformes prioritaires dans le cadre de la deuxième phase du PREF-CEMAC pour opérer une réelle transformation structurelle vers l’industrialisation des économies de la CEMAC et créer les meilleures conditions d’une croissance soutenue, équitable tirée par le privé;
  17. Exhorté les États membres à améliorer le fonctionnement des institutions publiques, la gouvernance et la transparence dans les secteurs public et extractif, la gestion des finances publiques, notamment la qualité des investissements, ainsi que le suivi des risques budgétaires et d’endettement inhérents à la gestion des entreprises publiques;
  18. Encouragé les États à accentuer les efforts pour le développement du capital humain, en assurant un financement adéquat des secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de la santé et renforcer les dispositifs de protection sociale pour faire face aux effets de la pandémie actuelle et se prémunir contre les éventuelles crises et vulnérabilités futures;
  19. Recommandé la mobilisation des financements extérieurs de forme hybride dans les nouveaux programmes avec les partenaires, afin de combiner les caractéristiques des appuis financiers des différents bailleurs de fonds et d’accroitre substantiellement les financements en privilégiant les ressources concessionnelles, ainsi que les Partenariats Public-Privé (PPP);
  20. Résolu de poursuivre la conception et la mise en œuvre des politiques environnementales visant notamment la lutte contre le changement climatique et la dégradation de l’écosystème ainsi que la mobilisation des financements afférents;
  21. Réaffirmé leur ferme volonté de promouvoir et d’approfondir l’intégration régionale, à travers la consolidation de la libre circulation des personnes et des biens, la promotion de l’économie numérique, la construction des infrastructures régionales, l’accès durable à l’énergie et la mise en œuvre des onze projets intégrateurs prioritaires, dont les financements ont été mobilisés avec succès lors de la Table ronde de Paris en novembre 2020, pour renforcer les échanges intracommunautaires et tirer davantage profit des potentialités de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) ;
  22. Convenu d’ accélérer l’amélioration du climat des affaires, en facilitant et simplifiant, entre autres, les procédures de création d’entreprises et en assainissant l’environnement juridique pour renforcer l’attractivité de l’espace communautaire, attirer les investissements directs étrangers afin de combler le gap de financement des grands projets structurants, devant contribuer efficacement à l’industrialisation des pays de la CEMAC;
  23. Décidé d’impulser une nouvelle et forte dynamique à la stratégie régionale de redressement économique et financier, à travers les programmes économiques et financiers de deuxième génération à conclure avec le Fonds Monétaire International (FMI), appuyés entre autres par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la France. A cet égard, la coordination accrue des interventions des partenaires multilatéraux et régionaux sera de nature à assurer une plus grande mobilisation des financements et un meilleur impact économique, financier et social ;
  24. Exhorté les Etats membres concernés à finaliser et à conclure des programmes avec le FMI, en vue de conférer à la stratégie régionale de relance son caractère communautaire et solidaire, lui garantir le plus grand succès avec le soutien du FMI, de la BM, de la BAD, de la France et des autres Partenaires Techniques et Financiers.

Préoccupés par les effets néfastes persistants des crises sécuritaire, sanitaire et économique sur les conditions de vie des populations, les Chefs d’Etat et de Gouvernement soutiennent et encouragent toutes les initiatives internes et externes visant à restaurer un cadre de paix, de stabilité, de sécurité et de santé favorable à l’émergence de la CEMAC.

Aussi, au moment crucial de la mise en œuvre de la Stratégie de sortie de crise, engagée par la Communauté, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC marquent-ils leur volonté résolue et ferme de poursuivre les efforts déployés depuis 2016 dans le cadre d’un deuxième cycle de programmes économiques et financiers soutenus par le FMI et tous les autres Partenaires Techniques et Financiers, orientés vers les objectifs de croissance forte, verte, résiliente et inclusive, en créant plus de richesses et d’emplois.

Au terme de leurs travaux qui se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension mutuelle et d’entente cordiale, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont salué la participation à ce Sommet des invités spéciaux et félicité la Commission de la CEMAC pour la qualité de la préparation de cette rencontre.

Ils ont enfin exprimé leur profonde et fraternelle gratitude à l’endroit de Son Excellence Paul BIYA, Président en Exercice de la CEMAC, Président de la République du Cameroun, pour la réussite de ce Sommet Extraordinaire.

Fait à Yaoundé, le 18 août 2021

Pour la Conférence des Chefs d’Etat,

Le Président en Exercice,

Paul BIYA

 

Le Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEMAC s’ouvre ce jour

Ce mercredi 18 août 2021, s’ouvre le Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à partir de 14 heures.

 

Le président du Conseil militaire de transition au Tchad, Mahamat Idriss Deby participera aux travaux présidés par le Chef d’Etat camerounais, Paul Biya. La rencontre se déroule par visioconférence en raison des contraintes sécuritaires et sanitaires, sous le thème : « évaluation de la situation macroéconomique de la zone CEMAC en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ».

Au cours de ce Sommet les Chefs d’Etat de la CEMAC vont aborder les sujets d’intérêt commun. Précisément la situation sécuritaire dans le bassin du Lac Tchad, la libre circulation des personnes et des biens et le problème du FCFA. Le conflit intercommunautaire entre le peuple Mousgoum et arabe Choua qui a poussé des centaines de camerounais à se réfugier au Tchad seront également abordés.

Voici le programme des travaux élaboré par le Cameroun :

12H00-12H30 Vérification des liaisons par visioconférence.

13H50- Installation des Chefs d’Etat et des invités spéciaux.

14H00-14H30 : Cérémonie d’ouverture.

  • Discours de S.E. Paul BIYA, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale;
  • Séance de photographie virtuelle

14H30-16H00 : Déroulement du Sommet (Huis-clos):

  • Communication spéciale de S.E. Denis SASSOU NGUESSO, Président dédié à la mise en œuvre du PREF-CEMAC (Programme des Reformes Economiques et Financières);
  • Intervention de la Directrice Générale du Fonds Monétaire International,
  • Intervention du Président du Groupe de la Banque Mondiale;
  • Intervention du Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement
  • Intervention du Ministre Français de ‘Economie et des Finances;
  • ALLOCUTIONS DES CHEFS D’ETAT.
  • Examen du projet de Communiqué Final.

16H00-16H30 – Huis-clos des Chefs d’Etat.abino

16H30 : Reprise dos Travaux.

  • Adoption du Communiqué Final.

16H40-17H10 Cérémonie de clôture.

  • Lecture du Communiqué Final;
  • Discours de clôture de S.E. Paul BIYA, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC;

Fin des Travaux du Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale. /

Tchad : des mesures prises pour réduire les prix des billets d’avions

Le 25 novembre 2019, le chef de l’Etat Idriss Déby a annoncé des mesures visant à réduire les prix des billets d’avions, via la réduction substantielle des taxes imposées aux avions.

« Le taux en vigueur n’est pas de nature à faire de l’avion le premier choix des tchadiens comme moyen de transport », a reconnu le chef de l’Etat. Dix jours plus tard, au mois de décembre 2019, ces mesures se sont concrétisées dans deux décrets. Au moins 11 redevances sont mentionnées. Par ailleurs, la loi de finances portant budget pour 2020 a exonéré totalement de la TVA l’avitaillement des aéronefs, peu importe la destination.

Un premier décret n° 2029 institue certaines redevances aéronautiques au Tchad. En effet, les prestations fournies aux exploitants d’aéronefs et autres usagers du transport aérien donnent lieu à une rémunération sous forme de redevance aéronautique affectées au profit de l’Autorité de l’aviation civile (ADAC).

Ainsi, il a été institué sur les aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique, de redevances dues par tout passager muni d’un billet de passage à bord d’un aéronef exploité à des fins commerciales au départ des aérodromes du Tchad.

Le montant de la redevance de développement aéronautique est fixée à 12 000 FCFA pour les vols internationaux et 10 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Le montant de la redevance passager est de 17 000 FCFA pour les vols internationaux, 15 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC et de 2 400 FCFA pour les vols réguliers domestiques.

Le montant de la redevance d’embarquement est fixé à 7 500 FCFA pour les vols internationaux et à 5 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Le montant de la redevance sureté est fixé à 10 000 FCFA pour les vols internationaux et à 7 500 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Pour les vols domestiques privés, non réguliers ou charters, les redevances au titre des prestations fournies aux passagers et des services rendus aux exploitants d’aéronefs sont fixés par un arrêté conjoint du ministre en charge de l’aviation civile et de celui en charge des finances.

D’autres redevances et frais sont fixés comme suit : la redevance au titre du traitement de frais aérien est fixée à 5 FCFA/kg pour les importations et à 3 FCFA/kg pour les exportations.

Les redevances d’atterrissage dues par le transporteur sont fixées comme suit :

Que ce soit pour les atterrissages nationaux et internationaux, les nouveaux taux sont fixés en fonction du tonnage de l’avion :

Pour une masse inférieure ou égale à 75 tonnes, le prix est de 2295 FCFA/tonne.

Pour une masse comprise entre 25 tonnes et inférieure ou égale à 75 tonnes, le prix est de 4559 FCFA/tonne.

Pour une masse comprise entre 75 tonnes et inférieure ou égale à 150 tonnes, le prix est de 6420 FCFA/tonne.

Pour une masse supérieure à 150 tonnes, le prix est de 5996 FCFA/tonne.

La redevance de stationnement est fixée à 100 FCFA/tonne/heure.

Les redevances de survol, de balisage, dues par les exploitants d’aéronefs sont fixées par le Comité des ministres en charge de l’aviation civile des Etats membres de l’ASECNA.

Les redevances pour services rendus par l’ADAC, notamment au titre des études des dossiers, des audits, des inspections techniques dans le cadre de la délivrance des autorisations requises pour l’exercice des activités dans les domaines de l’Aviation civile conformément aux prescriptions de l’organisation de l’Aviation civile sont dues par les exploitants et personnels aéronautiques bénéficiaires de ces services. Les tarifs sont fixés par arrêté.

Les redevances extra-aéronautiques peuvent être instituées par le gestionnaire d’aéroport pour la rémunération de la mise à disposition à des fins commerciales, des surfaces ou locaux situés dans l’emprise aéroportuaire concernée, à condition que ces redevances accessoires ne soient pas déjà prises en compte dans le calcul des redevances prévues par le décret.

Le second décret n° 2030 fixe les frais d’assistance au sol des avions.

Masse maximale au décollage Catégories Tarif
Inférieure à 8 tonnes 1 100 000
Entre 8 et 10 tonnes 2 150 000
Entre 10 et 15 tonnes 3 250 000
Entre 15 et 20 tonnes 4 400 000
Entre 20 et 30 tonnes 5 650 000
Entre 30 et 40 tonnes 6 750 000
Entre 40 et 50 tonnes 7 900 000
Entre 50 et 65 tonnes 8 1 050 000
Entre 65 et 80 tonnes 9 1 500 000
Entre 80 et 95 tonnes 10 1 500 000
Entre 95 et 110 tonnes 11 1 600 000
Entre 110 et 135 tonnes 12 1 850 000
Entre 135 et 160 tonnes 13 2 000 000
Entre 160 et 195 tonnes 14 2 250 000
Entre 195 et 220 tonnes 15 3 000 000
Entre 220 et 250 tonnes 16 3 520 000

 

Les frais de manipulation de fret sont fixés à 75 FCFA/kg, 45 FCFA/kg, 25 FCFA/kg, respectivement pour les vols internationaux, régionaux et locaux.

Passeport et CNI : les frais de confection en baisse

L’annonce a été faite par l’agence nationale des titres sécuritaires (Anats), mercredi 22 janvier, dans la capitale tchadienne, lors du lancement officiel de ses activités.

Baisse des frais de confection de passeport et de la carte nationale d’identité, c’est la nouvelle forte qu’on retient de ce lancement des activités de l’Anats. La CNI passe de 10.000 F à 5000FCFA tandis que le passeport avec la mention CEMAC, lui passe de 85 300 à 75 000 FCFA.

Une autre information qu’on retient, c’est que la carte nationale d’identité et le passeport qui jusqu’ici étaient délivrés par la direction des migrants et immigration de la police nationale, seront désormais confiés à l’Agence nationale des titres sécuritaires, à travers son système intégré de gestion des populations des titres sécuritaires (SIGPTS).

Il faut noter que les installations de cette institution ont été ouverts dans 23 provinces et ont la capacité de produire 550 passeports et environ 15 000 cartes d’identités par jour.

Tchad : l’Église adventiste fête son 50eme anniversaire

La communauté adventiste tchadienne célèbre 50 ans d’existence sous le thème : « jusqu’ici l’éternel nous a secouru de 1967 à 2019 ».

L’Église adventiste du Tchad a organisé ce jeudi 05 décembre, une fête à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de sa création. Un représentant du ministre de l’Administration du territoire, le président de l’Union d’Afrique centrale des églises adventistes et le président des missions des pays de la zone CEMAC ont pris part à l’ouverture de l’évènement.

Le président du comité d’organisation, Salomon Assienin, a indiqué que ce 50ème anniversaire est placé sous le thème : « jusqu’ici l’éternel nous a secouru de 1967 à 2019 »

« Plus de 50 ans de mission évangélique au Tchad, l’adventiste à évolué sans heurts. Dieu soit loué. L’église adventiste du 7ème jour a évolué parmi les cinq groupes croyants à savoir l’agnosticisme, le syncrétisme, la relation traditionnelle africaine, l’islam et le christianisme, s’acceptant et se tolérant mutuellement depuis la nuit de temps », a indiqué le président du comité d’organisation.

Selon lui, « la position de l’islam et du christianisme est claire au sujet de la liberté religieuse. Le Coran dit qu’il n’y a pas de contraintes en religion (2:256). La bible renchérit en ces termes : N’éteignez pas l’esprit, ne méprisez pas le Prophète mais examinez tout chose, retenez ce qui est bon, abstenez vous de tout espace de mal ».

Le représentant du ministre de l’Administration du territoire a fait savoir que « l’Église adventiste a été autorisé de fonctionner au Tchad depuis 1967. Depuis ce jour, la population a bénéficié de cette présence. »

« Les premiers rôles de l’Église est de propager la bonne nouvelle, préparer les hommes et les femmes à être de bons citoyens dans leur nation. Et au delà des citoyens du royaume céleste, l’Église adventiste du 7ème jour ne s’est pas dérobée et n’a pas perdu de vue cet objectif primordial. C’est bien ce qui a inspiré le choix du thème du 50ème anniversaire », a-t-il relevé, exhortant à la culture de la paix, un voeu cher au chef de l’Etat.

Tchad : un nouveau service des douanes pour relancer les échanges

Ndjamena veut faire face à la baisse des recettes douanières engendrée par les nouvelles réglementations.

Un nouveau service des douanes a été mis en place au Tchad, ce mercredi 9 octobre, pour relancer les importations et les exportations. Une mesure prise pour faire face aux baisses des recettes douanières, mais aussi pour calmer le mécontentement des opérateurs économiques.

Plus de 1 500 conteneurs sont bloqués entre le Cameroun et le Tchad. Le résultat de la lenteur de la douane à délivrer les autorisations d’importations, selon eux. « Des choses qui se faisaient en 48 heures prennent 48 jours, explique Ali Abbas Seitchi, l’un des représentants du patronat tchadien. Si bien qu’aujourd’hui, il y a une baisse réelle des recettes douanières et aussi une flambée des prix dans les marchés parce que les importations se font rares, ce qui a inquiété le gouvernement. »

Tous dénoncent la lenteur administrative dans la délivrance des autorisations d’échange de marchandises et de fonds. Ces autorisations sont obligatoires depuis l’adoption en décembre dernier des nouvelles règlementations de la Cémac prises pour lutter contre la fraude et le financement du terrorisme.

Un service pour fluidifier les échanges

De son côté, le directeur général des douanes, Abdelkerim Charfadine Mahamat, a reconnu un blocage des transferts et il a annoncé la mise en place d’un service dédié pour faciliter les échanges. « Le ministère des Finances et des Budgets a créé au sein de la direction générale des douanes un service chargé de délivrer des autorisations d’exportation et d’importation des biens. Les questions de claustration, de transfert et d’échange avec l’extérieur seront réglées », assure-t-il.

Si aucune précision n’a été donnée sur le fonctionnement de ce service, il devrait augmenter les recettes douanières qui ne sont pas bonnes selon un cadre du ministère des Finances. La baisse des recettes s’explique notamment par la fermeture des frontières entre le Tchad et certains pays voisins depuis la mise en place de l’état d’urgence.

CEMAC : création de la COSUMAF comme organe régulateur unique des marchés financiers

La Cemac s’est dotée d’un nouveau régulateur unique du marché financier dénommé Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF). La convention d’unification de cet organe avec la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF) a été signée le 31 mars dernier.

Depuis le 31 mars 2019, la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF) n’existe plus. Elle a fait place à la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) qui tient lieu désormais d’organe régulateur du marché financier dans la zone Cemac.

En signant la convention ce dimanche 31 mars 2019, le président de la COSUMAF, Dr Nagoum Yamassoum et celui de la CMF, Jean Claude Ngbwa, n’ont fait qu’entériner la volonté des chefs d’Etat de la Cemac exprimée lors de la conférence extraordinaire du 31 octobre 2017 à N’Djamena. En présence des ministres des Finances et de l’Economie des 6 pays de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), ainsi que du Président de la Commission de la CEMAC, la signature de cette convention intervient à la suite de celle de la fusion des dépositaires centraux (CAA et BVMAC) à N’Djamena au Tchad le 22 mars 2019.

« Nous travaillons depuis plus d’un an avec la COSUMAF pour la mise en œuvre de la décision des Chefs d’Etats : unifier les deux marchés financiers d’Afrique centrale. Au niveau des régulateurs, c’est chose faite », a déclaré le président de la CMF, Monsieur Jean Claude Ngbwa au terme de la signature. « La CMF disparait au profit de la COSUMAF, nouveau régulateur régional basé à Libreville », a-t-il précisé.

Pour Dr Nagoum Yamassoum, président de la COSUMAF, « les nouveaux défis sont nombreux. Le plus important d’entre eux est la dynamisation du marché, parce qu’en dehors du marché camerounais, les autres marchés étaient plutôt embryonnaires et atones ». Avec la signature de cette convention d’unification, le marché financier régional de la Cemac entre dans une ère de régulation unique susceptible d’accélérer le développement du recours aux instruments et produits du marché des capitaux.

Selon la convention de fusion, la COSUMAF a pour siège Libreville en République du Gabon. Elle disposera de l’ensemble de ressources humaines et réglementaires et opérationnelles de la CMF.