Tchad : l’APDM lutte contre la mendicité

L’Association pour la protection des délirants et de lutte contre la mendicité au Tchad a officiellement lancé ses activités le 01er février 2020, au CEFOD.

Face à la mendicité qui prend de l’ampleur au Tchad, une association s’est donné pour mission de lutter contre cette gangrène. L’Association pour la protection des délirants et de lutte contre la mendicité au Tchad puisqu’il s’agit d’elle entent faire de la mendicité son cheval de bataille. Elle a d’ailleurs officiellement lancé ses activités samedi 01er février 2020. La cérémonie s’est déroulée en présence du conseiller économique du Gouvernorat, Youssouf Abakar Zaïd, représentant le délégué général du Gouvernement.

Le coordonnateur de ladite association, Adoum Mahamat Togoï, dans son allocution samedi, est revenu sur leur objectif, celle de porter aux mendiants. Cette association entend protéger les personnes délirantes et à lutter contre la mendicité.

L’Association pour la protection des délirants et de lutte contre la mendicité au Tchad (APDM), a été Créée en 2017 et a été officiellement reconnue une année plus tard.

Tchad : la guerre civile de 1979, un souvenir à jamais marqué dans le cœur des tchadiens

Le 12 février marque la date du début de la guerre civile qui a duré neuf mois. A cette occasion, la dynamique citoyenne #NoLimit a organisé une rencontre de partage d’idées au CEFOD. Dans le but de promouvoir le vivre-ensemble et la paix.

Le Dr Ali Abderamane Haggar et  M. Bourknebe Barka ont commencé la rencontre citoyenne par des rappels sur l’histoire de la guerre  civile du 12 février 1979. D’après ces derniers, la guerre civile a laissé une haine entre la population tchadienne.

Mais la dynamique citoyenne recherche à réveiller, conscientiser et faire disparaître cette haine qui n’a pas sa place. Selon les membres du mouvement, seuls le vivre ensemble, la grandeur d’esprit, les mariages inter-ethniques vont estomper les stigmates de cette guerre civile. Dr Ali Haggar soutient qu’« il faut plutôt s’asseoir par critères objectifs, et non subjectifs. Et il faut également vivre sur la base de l’unité et la fraternité », a-t-il indiqué.