Tchad : le président de transition reçoit en audience une délégation de la CEEAC

Le Président de Transition, Mahamat Idriss Deby Itno a reçu le 15 avril 2024, une délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

 

La mission de la CEEAC était conduite par l’envoyé Spécial du Facilitateur désigné pour la transition au Tchad. Il s’agit du ministre congolais du Tourisme, Didier Mazenga Mukanzi, accompagné de l’ancien ministre et président du Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT), Mahamat Ahmat Lazina.

Le service de communication du Tchad fait savoir que, la délégation est venue transmettre un message verbal du président congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à son homologue Mahamat Idriss Deby Itno.

« Ce déplacement à N’Djaména, de Didier Mazenga Mukanzi s’inscrit en droite ligne des démarches entreprises depuis plusieurs mois au Tchad et ayant permis le retour de plusieurs exilés politiques dont l’ancien Ministre et Président du Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT), M. Mahamat Ahmat Lazina. »

Les échanges avec la délégation se sont déroulés en présence du Médiateur de la République, Saleh Kebzabo et des proches collaborateurs du Chef de l’Etat.

Tchad : Mahamat Saleh Annadif participe à la 24eme session du conseil des ministres de la CEEAC

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et des Tchadiens de l’Étranger, Mahamat Saleh Annadif a pris part à ces travaux le 7 mars à Malabo en Guinée Équatoriale.

 

La capitale de la Guinée Équatoriale a réuni des membres de gouvernements de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), pour la 24eme session du conseil des ministres. Cette assise est préparatoire à la conférence des chefs d’État et de Gouvernement qui aura lieu le samedi 9 mars.

Au cours de la réunion, le conseil des ministres a examiné le rapport d’activité de la Commission de la CEEAC, qui comportait plusieurs points, notamment la coopération politique, la paix et la sécurité, la coopération économique, financière et monétaire, l’aménagement du territoire et les infrastructures, la promotion du genre, le développement humain et social, l’environnement, les ressources naturelles, l’agriculture et le développement rural, ainsi que la poursuite de la réforme et de la gouvernance de la Commission.

 

Le Tchad représenté au Forum régional des ministres de la Communication

Le ministre, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, conduit une délégation au Forum régional des ministres de la Communication de la CEEAC qui se déroule en RCA.

 

Dans le cadre de la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale, les ministres de la Communication de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), sont réunis à Bangui. Le Forum régional des ministres de la Communication qui se tient du 30 au 31 janvier réunis également les experts des pays membres.

Ils examineront le processus d’adoption de la Stratégie Régionale et du Plan d’Action pour la prévention et la réponse aux discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale.

Ce Forum a pour but de développer une approche commune aux pays membres de la CEEAC, est crucial non seulement pour déconstruire les discours de haine et co-construire un discours de convivialité, mais aussi pour renforcer la cohabitation pacifique.

« Les discours de haine constituent une menace pour les valeurs démocratiques, la stabilité sociale, les Droits de l’homme et la paix. Leur lutte passe par un appui multiforme aux professionnels des médias qui doivent jouer pleinement leur rôle de prévention et d’éducation des citoyens, facteurs importants dans la réponse aux discours de haine et à l’incitation à la violence

Les pays qui prennent part aux travaux sont entre autres, le Tchad, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Congo, du Burundi, de l’Angola, de Sao Tomé et Principe, de la Guinée Equatoriale, le Rwanda et de la République centrafricaine.

La Ceeac félicite le Tchad pour le bon déroulement du référendum

A travers un communiqué publié le 31 décembre dernier, la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale a félicité toutes les institutions impliquées directement ou indirectement dans l’organisation du scrutin référendaire du 17 décembre 2023.

 

Dans son communiqué, la commission de la CEEAC a réitéré son engagement à accompagner le processus de transition jusqu’à son terme. La commission les autorités de Transition pour leur « détermination à respecter le calendrier de la période de Transition tel que décidé par les participants au dialogue national inclusif et souverain de 2022 ».

Elle félicite également le peuple tchadien dans son ensemble pour son esprit démocratique « reflété à travers la libre expression des opinions de différentes composantes sociopolitiques du pays sur le projet de constitution présenté au referendum », indique la commission.

Pour finir, la CEEAC exhorte les autorités et le peuple Tchadien à se tourner désormais et résolument vers la tâche ultime de processus de transition, à savoir l’organisation des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles. Et encourage les autorités et toutes les parties prenantes tchadiennes à préserver et à renforcer l’esprit de consensus ayant prévalu dans le pays depuis le début du processus de transition en avril 2021.

Tchad : Wakit Tamma se désolidarise de l’accord de Kinshasa

La Coordination des Actions Citoyennes WAKIT TAMMA dans un communiqué produit le 1r novembre 2023, dit ne pas se reconnaitre dans l’accord signé avec le gouvernement pour le retour de Succès Masra au Tchad.

En date du 31 octobre 2023, sous les auspices du facilitateur désigné de la CEEAC, un accord de principe entre le gouvernement et le parti Les Transformateurs a été signé actant le retour au Tchad, de l’opposant politique Succès Masra. Wakit Tamma, le mouvement de revendication présent auprès des partis politiques pour s’opposer au système en place, se désolidarise dudit accord.

« WAKIT TAMMA, dont des militants sont également exilés suite à ces douloureux évènements, n’a donné mandat à aucune des parties à cet accord et ne saurait se reconnaître dans cet accord », indique Soumaine Adoum, membre de la coordination.

Il souligne que, suite à sa rencontre, dans le cadre de ce processus de  facilitation, avec le Président Félix Tchishekedi, en juillet dernier à N’Djamena, Wakit Tamma et  d’autres forces vives du pays (OSC et Partis politiques) ont tiré les conséquences de la partialité du facilitateur et l’ont unanimement récusé.

Le mouvement pose quelques impératifs. Il demande qu’une priorité soit aussi accordée au règlement des violations  des droits humains et des entraves aux libertés fondamentales qui ont abouti : « aux crimes ignobles commis à l’encontre des populations civiles. » « Ce sont là des impératifs aux implications juridiques considérables qui doivent faire l’objet d’un traitement juste, transparent et ouvert.»

Gabon : la CEEAC donne un an aux militaires pour rendre le pouvoir aux civils

C’est l’une des résolutions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale réunie en session extraordinaire le lundi 04 septembre 2023 en Guinée équatoriale.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ne cautionne pas la prise du pouvoir par la force au Gabon. L’institution sous-régionale impose en effet des contraintes aux nouveaux dirigeants qui ont évincé le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba, au moment où les résultats de la présidentielle du 26 août dernier, lui donnaient d’entamer un nouveau mandat à la tête du pays. La CEEAC réunie à Malabo en sommet extraordinaire hier 04 septembre sur ce coup d’Etat, a édicté des mesures conservatoires à l’encontre du Gabon dirigé par le général Brice Oligui Nguema.

Parmi ces mesures figure la « suspension de l’adhésion du Gabon » à la CEEAC « en réponse au coup d’Etat du 30 août qui a chassé le président Ali Bongo Ondimba ». L’autre résolution prise au terme de ce sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEEAC est de sommer les militaires au pouvoir de rendre le pouvoir aux civils dans un délai de 12 mois à compter du 04 septembre 2023.

Cependant, au moment où se tenait ce sommet extraordinaire en Guinée Equatoriale, le général Brice Oligui Nguema prêtait serment devant la cour constitutionnelle au Gabon. Le président de transition a pris l’engagement de remettre le pouvoir aux civils après une période de transition dont il n’a pas fixé la durée. Le général président de transition promet aussi « d’amnistier les prisonniers d’opinion ». Il a par ailleurs assuré de l’organisation des élections crédibles à la place de celles que le groupe militaire a annulées en prenant le pouvoir le 30 août dernier. Ces élections se tiendront après l’installation « des institutions plus démocratiques » au Gabon.

Mais, aucune précision n’a non plus été faite sur la période de la tenue de ces élections. Le président de transition ne se limite à dire qu’il n’agit pas dans la précipitation quant à l’organisation des élections. Un flou qui vient s’ajouter sur la position de l’opposition gabonaise qui voudrait que le pouvoir, quoique militaire, continue de comptabiliser les votes qui, pour elle, sont en faveur du candidat de la plateforme Alternance 2023, Albert Ondo Ossa.

En prêtant serment lundi dernier, le général Brice Oligui Nguema s’est étonné de la condamnation du coup d’Etat par la communauté internationale. Pour lui, cette prise de pouvoir est survenue pour éviter « une effusion de sang ».

Le Tchad représenté à la session extraordinaire de la CEEAC sur la situation au Gabon

Une délégation tchadienne, conduite par le ministre des Affaires étrangères a quitté N’Djaména ce 4 septembre, pour prendre part à la session extraordinaire de la CEEAC sur la situation au Gabon.

Après avoir fermement condamné la prise de pouvoir par les forces de défense et de sécurité, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), ouvre la 4ème Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’États et Gouvernement sur la situation politique et sécuritaire au Gabon.

L’émissaire du Tchad, Mahamat Saleh Annadif, ministre en charge des Affaires étrangères a quitté la capitale politique ce jour, pour Djibloho en Guinée équatoriale où les travaux se dérouleront.

Pour rappel le 30 août dernier un groupe de militaires réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI), a pris le contrôle du pays, quelques minutes après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo. Plusieurs pays et organisations dont le Tchad ont condamné le coup d’Etat et demandent le retour à l’ordre constitutionnel.

Sommet des chefs d’Etat de la CEEAC : voici les grands dossiers de la rencontre

Le Gabon accueillera le 1er juillet année courante, le 23ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

La 23ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de la CEEAC sur le thème : « Relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle ».

Selon le communiqué de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Libreville accueille en présentiel du 20 juin au 1er juillet 2023 les chefs des 11 Etats de la CEEAC.

Cette rencontre sera l’occasion pour les États membres de faire un point de l’état d’avancement du processus d’intégration régionale. Aussi, elle réunira le comité technique spécialisé du budget et des finances, le comité technique spécialisé justice et affaire juridique, le comité de représentant permanents, le comité inter État des experts, le comité technique spécialisée défense, sureté et sécurité et le Conseil des ministres de la CEEAC qui se tiendra le 29 juin. Les travaux de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC se tiendront quant à eux le 1er juillet au Palais Rénovation de Libreville.

Il est question lors de ce Sommet, de faire le point sur l’état de mise en œuvre des décisions des 21ème et 22ème sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC. Notamment sur la problématique du financement du processus de l’intégration en Afrique Centrale.

Par ailleurs, examiner et valider les Règlements intérieurs des Organes et Institutions de la Communauté ; examiner et valider les Protocoles annexés au Traité révisé de la CEEAC relatifs au Parlement, à la Cour de Justice et à la Cour des Comptes de la Communauté.

Aussi, examiner et valider les textes d’application du Règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC et faire la revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023.

En outre, ce sommet de la CEEAC devrait se pencher sur le financement du processus d’intégration, mais surtout de réforme de l’organisation régionale.

Il faut souligner que c’est au terme du cinquième Conseil des ministres du Comité de pilotage de la rationalisation des Communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) qui s’était déroulé du 11 au 12 août 2022 à Yaoundé au Cameroun qu’a été adopté plusieurs textes réglementaires avec à terme le projet de fusion entre la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) et la Communauté économique des États d’Afrique centrale.

Ouverture de la 22ème réunion du Conseil des ministres de la CEEAC en RDC

En prélude à la Conférence ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, il s’ouvre ce 23 février en République Démocratie du Congo, de la 22ème réunion du Conseil des ministres.

Le Tchad est représenté par une forte délégation composée du ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, l’Amb. Mahamat Saleh Annadif, du ministre des Armées, des anciens combattants et des victimes de guerre, M. Daoud Yaya Brahim, du ministre de la Sécurité Publique et de l’Immigration, Gal Idriss Dokony Adker, de la Secrétaire d’État à la Justice et aux Droits Humains, Mme Bourkou Louise Ngaradoumri ainsi que des experts des différents ministères représentés.

Le Conseil des Ministres préparatoire à la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement prévue le 25 février dans la capitale de la RDC, examinera plusieurs rapports des travaux qu’il soumettra à la Conférence.

Source : Ministère des affaires étrangères

La CEEAC exhorte la communauté internationale à soutenir la transition au Tchad

La demande a été émise en marge de la deuxième Session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC se sont réunis en session extraordinaire le 25 octobre 2022, pour examiner la situation au Tchad. Le président en exercice de la CEEAC, Félix Tshisekedi a exhorté : « les pays membres de cette organisation sous-régionale, à s’investir pour accompagner le Tchad et les Tchadiens dans leurs efforts de retrouver la normalité constitutionnelle et républicaine après les évènements tragiques survenus à Ndjamena, le 20 octobre dernier, ayant causé des morts et de nombreux blessés. »

Dans le document qui sanctionne les travaux, la CEEAC, pour sa part demande aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Tchad, particulièrement l’ONU et l’UA, à maintenir et à renforcer leur appui diplomatique, financier, matériel et technique nécessaires au processus de transition au Tchad.

Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, par ailleurs président de la CEEAC a été désigné comme facilitateur pour la transition politique au Tchad. L’institution compte sur lui pour rassembler l’opposition et le pouvoir en place pour une meilleure gestion de la transition.

Tchad : allocution du président de transition à la conférence des chefs d’Etat de la CEEAC

Ci-dessous le discours prononcé par Mahamat Idriss Deby à la 2ème Session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC qui s’est tenue à Kinshasa.

  • Excellence Monsieur FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Président en exercice de la CEEAC ;
  • Excellences Mesdames, Messieurs, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC ;
  • Mesdames ; Messieurs les Ministres ;
  • Monsieur le Président de la Commission de la CEEAC ;
  • Mesdames ; Messieurs ;

Je voudrais, avant tout propos, exprimer mes vifs remerciements et ma haute appréciation à l’endroit de Mon Frère, le Président FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président en exercice de la CEEAC,pour avoir pris l’initiative de nous convier à ce Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de notre Communauté, en format Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale, à l’effet d’échanger sur la situation relative au processus de transition en République du Tchad, et le féliciter pour son leadership éclairé.

Je saisis cette occasion pour me réjouir de la participation des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC à ce Sommet, et les remercier pour leur soutien et accompagnement au processus de transition au Tchad, dès sa mise en place, en avril 2021, au lendemain du décès tragique du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO (Paix à son âme).

La tenue du Sommet extraordinaire de la CEEAC, le 4 juin 2021 à Brazzaville au Congo, avait témoigné à suffisance de l’intérêt que vous accordez à la situation dans mon pays et au bien-être de son Peuple.

Au Président de la Commission, à tous les pays frères et amis, aux partenaires techniques et financiers, j’adresse mes sincères gratitudes et remerciements pour leur engagement et les contributions multiformes qu’ils ne cessent d’apporter à mon pays pour la réussite de sa transition.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs.

Permettez-moi de vous dire combien je mesure l’importance de cette rencontre qui intervient aux termes de la première phase de la transition au Tchad.

Elle représente une occasion appropriée et toute indiquée qui nous permet de nous pencher sur les multiples enjeux de l’heure et d’avoir une concertation constructive et franche au seuil de la deuxième phase du processus de cette transition en cours au Tchad

Excellences,

Mesdames, Messieurs ;

Notre rencontre se tient aussi, malheureusement, au lendemain des événements tragiques qui se sont produits dans mon pays, dans le cadre d’une insurrection armée bien planifiée contre les institutions de la République.

En effet, les 20 et 21 octobre, des événements graves et malheureux se sont passés dans notre capitale N’Djamena, mais aussi, dans plusieurs autres grandes villes du pays. Beaucoup de nos compatriotes y ont perdu la vie et d’autres blessés. La justice est à pied d’œuvre pour apporter l’éclairage nécessaire afin de situer les responsabilités.

Une vraie insurrection minutieusement préparée dont les auteurs ont attaqué des commissariats de police, des domiciles des personnalités politiques, des sièges des partis politiques. Ils ont pris pour cible des personnes jugées hostiles ou neutres à leurs projets.

Ils ont incendié des véhicules et détruit des biens publics et privés. Plus grave encore, ils ont tué froidement des dizaines des femmes et des hommes parmi lesquels plusieurs membres des Forces de l’Ordre.

Ces événements ont failli plonger notre pays dans une véritable guerre civile n’eut été la réaction ferme et appropriée du Gouvernement qui a pris, rapidement, toutes ses responsabilités pour rétablir intégralement l’ordre public.

C’est donc dans la consternation, mais aussi dans la dignité et la solidarité que nous sommes en train d’enterrer nos martyrs et soigner nos blessés.

Nous avons déclaré un deuil national de 7 jours en mémoire de nos compatriotes lâchement assassinés.

Aussi, plusieurs enquêtes judiciaires sont ouvertes pour faire jaillir la lumière, établir les faits et situer les responsabilités dans la transparence et la plus grande rigueur.

Excellences,

Mesdames, Messieurs ;

Toutes les grandes actions prévues par la Feuille de Route de la Transition ont été mises en œuvre dans les délais requis, avec ses deux points phares, à savoir le Pré-dialogue ayant abouti à l’Accord de Doha, signé le 8 août 2022, entre le Gouvernement et les Politico-Militaires, et le Dialogue National Inclusif et Souverain, tenu du 20 août au 5 octobre 2022 à N’Djaména.

Bien évidemment, le Gouvernement de large ouverture que nous avions mis en place s’est attelé à assurer la paix, la sécurité et l’inviolabilité de notre intégrité territoriale tout en veillant à répondre aux attentes légitimes de nos populations face aux aléas de la vie quotidienne. Mais conscient que rien ne peut se réaliser sans l’effectivité de la paix, toute l’attention du gouvernement était focalisée sur la réussite du Dialogue National Inclusif que nous avions déclaré Souverain.

En effet, le Dialogue National Inclusif et Souverain qui constitue un tournant décisif dans la conduite de la transition au Tchad, a réuni plus de 1500 participants, issus de toutes les corporations, représentant la population tchadienne et a pu dégager des pertinentes recommandations et résolutions liées aux thématiques relatives à la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale ; à la forme de l’Etat, la Constitution, les réformes institutionnelles et le processus électoral ; aux droits et libertés fondamentales ; aux politiques publiques sectorielles et aux questions sociétales.

A l’issue de ce Dialogue, les participants, en toute objectivité, ont décidé, souverainement, d’engager le pays sur une deuxième phase de transition en révisant la Charte de transition, consacrant ainsi, la modification des organes de la transition et son extension pour une durée maximale de 24 mois.

Comme nous l’avions souligné lors de la clôture de ce Dialogue, cette première phase nous a permis d’assurer la continuité de l’Etat, garantir la paix, la quiétude, la sécurité des populations, préserver l’intégrité territoriale de notre pays et sauvegarder la souveraineté internationale de la République du Tchad.

Cependant, il convient de signaler qu’il y a eu une minorité qui a opté de ne pas prendre part à ce rendez-vous historique, mais cela fait, n’est-ce pas, partie des règles du jeu démocratique où l’unanimité n’est jamais la règle ! Le Tchad étant une démocratie, il ne peut en être épargné.

Bien évidemment, la porte du dialogue reste toujours ouverte afin de permettre à tous nos frères et sœurs de reconsidérer leur choix et de se joindre à la deuxième phase du processus. C’est dans cette optique que nous nous sommes engagés solennellement à faire libérer l’ensemble des prisonniers politiques détenus dans nos prisons.

Le même esprit de consensus, de dialogue et de transparence sera privilégié, de telle sorte que la conduite de la deuxième phase de la transition puisse contribuer au raffermissement de notre démocratie.

Excellences,

Mesdames, Messieurs ;

Nous avons entamé cette nouvelle étape par la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale de Transition qui s’attèle désormais à l’exécution d’un cahier de charges ambitieux, notamment le Référendum constitutionnel qui décidera de la forme de l’Etat et l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques, afin d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel tant attendu par le peuple tchadien.

L’exécution de plusieurs engagements dans les principaux domaines des infrastructures socio-économiques, le maintien et la sauvegarde de la sécurité intérieure de notre pays, sont les défis majeurs qui attendent également ce Gouvernement.

A cet égard, le Tchad reste résolument engagé dans le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) qui représente une solution durable pour résoudre la question sécuritaire dans notre pays. Nous attendons sur ce volet les contributions diverses de tous les pays amis, et partenaires techniques et financiers pour accompagner le Gouvernement de la République du Tchad dans la mise en œuvre de ce processus.

Pour toutes les actions retenues dans le cahier de charges, il a été décidé de mettre en place un Comité de Suivi-évaluation qui va s’assurer de l’effectivité et la conformité de leur mise en œuvre.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs.

Je sais combien votre accompagnement actif a été déterminant dans l’évolution de la première phase de la transition, grâce à Vos pertinentes Instructions consignées dans la Déclaration de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC du 4 juin 2021.

Ces Instructions restent toujours d’actualité quand l’on sait que les mesures adoptées visent, je cite, un « accompagnement nécessaire à la réussite de la transition politique jusqu’à la mise en place des Autorités et Institutions issues des futures élections démocratiques ».

L’occasion nous est aujourd’hui donnée de revisiter ces Instructions et, au besoin les renforcer davantage, afin de les rendre opérationnelles pour cette phase ultime de la transition.

Aussi, le cahier de charges dévolu au Gouvernement d’Union Nationale de Transition nécessite-t-il des moyens matériels et financiers considérables que le Tchad ne pourra supporter tout seul. C’est pourquoi, Vos Instructions du 4 juin 2021, quant à la mobilisation des ressources financières, matérielles et techniques, sont déterminantes pour la dernière phase de cette transition.

Quant à l’environnement sécuritaire dans lequel évolue le Tchad, il reste toujours très préoccupant au regard de la montée en puissance du terrorisme et son expansion au-delà du Sahel et de notre sous-région. La question du mercenariat se pose avec insistance. Elle ne laisse personne indifférente dans notre Communauté.

C’est pourquoi, il nous faut rester solidaires et vigilants, engager et mutualiser nos moyens de ripostes pour faire face efficacement à tous ces défis sécuritaires.

Excellences ;

Mesdames, Messieurs.

 Le Tchad vit également aujourd’hui l’une des conséquences du changement climatique la plus dramatique de son histoire, à travers des inondations sans précédent. Ces inondations sont très accentuées dans la ville de N’Djaména et ses environs, et ont fait déjà des milliers de victimes.

Nous saisissons cette occasion pour en informer cette Auguste assemblée et solliciter vos concours divers en faveur de ces sinistrés qui font face à une épreuve douloureuse.

Pour finir, je tiens à vous assurer que le Tchad sait compter sur votre engagement, sur le soutien de la Communauté internationale pour l’accompagner dans cette phase ultime de la transition.

 Je vous remercie pour votre aimbale attention

La CEEAC prend bonne note de la transition au Tchad

Après avoir « suivi avec un vif intérêt le déroulement des travaux du Dialogue national inclusif et souverain », la CEEAC note avec satisfaction la participation des différents acteurs de la scène politique.

A travers un communiqué de presse publié le 5 octobre 2022, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Gilberta Da Piedade Verissimo salue les efforts ayant concourus à l’organisation du dialogue au Tchad. Il salue la présence dans la salle des leaders des mouvements politico-militaires. Par ailleurs, la CEEAC regrette l’absence d’une partie de la classe, de la société civile et des politico-militaires

Dans l’ensemble, la CEEAC indique qu’elle prend bonne note des conclusions du dialogue notamment le prolongement de la durée transition qui de 24 mois. Elle appelle à la réalisation de la nouvelle phase de la transition dans un délai raisonnable et consensuel en vue de la mise en place d’un processus devant conduire à des élections pluralistes, transparentes, libres et crédibles.

La CEEAC invite les acteurs politiques du Tchad à renouveler de façon concrète leur adhésion et engagement aux valeurs politiques à renouveler de façon concrète leur adhésion et engagement aux valeurs politiques de l’Union africaine.

Le Tchad prend part à la réunion de développement de la carte de scores du paludisme

La réunion technique de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) sur le développement de la carte de scores du paludisme se déroulent à Libreville, au Gabon.

Elle regroupe les coordonnateurs des programmes de lutte contre le paludisme des 11 pays de la Communauté. Egalement les responsables de suivi-évaluation. Le Tchad est représenté par le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme Dr Mahamat Saleh Issakha Diar.

L’objectif principal de cette réunion technique sur la carte de scores du paludisme de la CEEAC est de revoir, de proposer et de valider les indicateurs sélectionnés des différents pays.

Les objectifs spécifiques sont de proposer les indicateurs de suivi, de contrôle et d’élimination du paludisme dans la zone CEEAC ; d’examiner les indicateurs sélectionnés pour être inclus dans la carte de scores ; de discuter des modalités d’établissement des rapports – collecte des données au niveau pays et régional, de finaliser et d’entendre sur les prochaines étapes.

CEEAC : les chefs d’Etat mutualisent les efforts pour éradiquer le terrorisme

Les rideaux se sont refermés, le 19 janvier 2021, sur le 20e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, à Brazzaville. Les participants entendent mutualiser les efforts pour contrecarrer du terrorisme et l’insécurité maritime.

A l’issue du 20e  Sommet de la CEEAC, les participants ont demandé à l’Union africaine d’organiser, dans un bref délai, une réunion extraordinaire sur le terrorisme, l’extrémisme violent et l’insécurité transfrontalière. Egalement, l’organisation d’une conférence maritime internationale pour lutter contre l’insécurité maritime. Le sommet de Brazzaville s’est également intéressé à la transition au Tchad.

Dans le communiqué de fin, la CEEAC invite : « l’UA à organiser au lendemain du prochain sommet ordinaire de l’UA prévu les 5 et 6 février 2022 à Addis-Abeba une session extraordinaire sur le terrorisme, conformément à la décision de l’assemblée générale de l’union prise en février 2020 ».

La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement demande également, d’accélérer la mise en place du mécanisme de coopération policière et judiciaire, du comité des sages, ainsi que du centre sous-régional d’études et de coordination de la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité transfrontalière et transnationale sous toutes ces formes en Afrique centrale.

Les assises ont également été l’occasion, pour Denis Sassou Nguesso de passer le flambeau à son homologue, Félix Tshisekedi, nouveau président de la CEEAC.

Tchad : le président du CMT a reçu une délégation de la CEEAC

La rencontre s’est tenue le 05 mai au Palais présidentiel de N’Djamena. Mahamat Idriss Deby et ses hôtes ont discuté de la crise politico-sécuritaire que le pays traverse actuellement

La délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) était conduite par Evariste Madi Mulumba. La mission vient s’imprégner de la situation que traverse le Tchad depuis la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno et l’instauration d’un Conseil militaire de transition qui présidera pendant une période de 18 mois. La délégation de la CEEAC a également recueilli la version des leaders des partis politiques et des acteurs de la société civile.

Au cours de l’audience, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby a assuré qu’il respectera les engagements signés avec les partenaires du Tchad. Il promet garantir la souveraineté de l’Etat, assurer la sécurité et la stabilité, éviter tout dérapage pouvant ouvrir la voie à l’instabilité dans la sous-région. C’est d’ailleurs l’une des raisons ayant motivé la mise en place du CMT, a laissé entendre, Mahamat Idriss Deby.

Depuis le déclenchement de la crise, les responsables de la CEEAC organise une série de rencontres avec les acteurs directement impliqués et les partenaires du Tchad pour un retour à l’ordre constitutionnel. C’est dans cette lancée qu’une mission d’information de la CEEAC séjourne au Tchad dans l’optique de fournir des données pour la prochaine rencontre des chefs d’Etats de la commission. Laquelle sera convoquée par Denis Sassou Nguesso, président en exercice de la CEEAC.

Tchad : les observateurs de l’UA, la CEEAC et l’OCI présentent le rapport de la présidentielle

Ces trois observateurs internationaux ont présenté lors d’une conférence de presse, organisé le 13 avril 2021, leur rapport de la campagne électorale et du déroulement du vote le 11 avril 2021

 

Les missions d’observation de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont rendu public, le rapport du travail effectué pendant l’élection présidentielle du 11 avril 2021 au Tchad. Ces institutions ont également fait des recommandations au gouvernement tchadien et à l’organe en charge des élections au Tchad.

Les observateurs ont reconnu que, la campagne électorale a été entachée par le déséquilibre entre les candidats. Les moyens de communications et l’occupation de l’espace public n’étaient pas proportionnels. Le rapport a également fait mention des tensions politiques enregistrées durant le processus. Ils présentent d’une part, les acteurs politiques qui sans cesse, ont appelé au boycott du scrutin et d’autre part ceux qui insistaient sur l’organisation de la présidentielle. Toutefois, l’UA, la CEEAC et l’OCI, admettent que le vote s’est déroulé dans un climat de paix et de sécurité. Bien que la société civile était divisée sur la question du boycott ou de l’organisation de l’élection.

Les missions d’observation de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC), font savoir que  certains bureaux de vote n’ont pas respecté des horaires d’ouverture et de fermeture à cause des soucis logistiques et des ressources humaines.

Les recommandations formulées par ces observateurs internationaux sont entre autres :

  • Au gouvernement : maintenir et renforcer le dialogue politique
  • A la CENI : améliorer l’organisation du vote des forces de défense et de sécurité ; la procédure de vote des nomades, faciliter et améliorer l’observation du vote des forces de défense et de sécurité, renforcer les capacités des agents électoraux dans la maîtrise des procédures électorales, impliquer suffisamment les organisations de la société civile nationale dans le processus électoral, intensifier les actions d’éducation civique et électorale, renforcer la participation des femmes à toutes les phases du processus électoral
  • Aux candidats : veiller au bon déroulement de la suite du processus, notamment au respect du verdict des urnes et de la voie légale en cas des contestations
  • A la société civile : continuer la mobilisation de la population dans l’appropriation de la vie politique du pays
  • Aux partenaires techniques : d’appuyer les acteurs impliqués dans le processus électoral pour renforcer la participation électorale et l’organisation matérielle des élections.

 

Ceeac : les 17 membres de la nouvelle commission ont pris fonction

Ce lundi 31 août, les membres de la nouvelle commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ont officiellement été envoyés à leurs fonctions par le président Ali Bongo, par ailleurs président de la Ceeac devant qui, ils ont prêté serment

La nouvelle équipe de la Ceeac entre en fonction quelques semaines après sa désignation au cours de la 17ème session ordinaire. Les membres ont été installés à leurs postes respectifs par le président en exercice de la commission.

L’équipe est composée du président Gilberto Da Piedade Verissimo, son vice-président, des commissaires de paix et sécurité, du commissaire en charge du marché commun, affaire économique, monétaire et financières, le commissaire à l’aménagement du territoire et aux infrastructures et à la promotion du genre, au développement humain et social. Le Tchad est représenté aux affaires politiques.

La nouvelle commission de la Ceeac a été installée conformément aux dispositions du Traité révisé, adopté en décembre 2019 lors de la IXe session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement. Cela est le symbole de la volonté des pays de la sous-région de mener des politiques coordonnées et efficace au bénéfice de la sous-région.

CEEAC : les ministres des affaires étrangères des pays membres préparent la prochaine session ordinaire des chefs d’Etats

En prélude à la 17e session ordinaire des Chefs d’Etats de Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), les ministres sont réunis par visio-conférence pour présélectionner les candidats aux postes de la Commission rénovée.

Sur convocation du chef d’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la CEEAC, les chefs d’Etats de la Commission tiendront le 30 juillet prochain la 17e session ordinaire par visio-conférence. Le sommet sera consacré à la Réforme institutionnelle de la CEEAC.

Les rencontres des ministres des affaires étrangères de la sous-région ouvert depuis le 26 juillet par visio-conférence ont pour objectif de présélectionner les candidats pour la vice-présidence et les cinq postes de commissaire. Après examen et validation du rapport des ministres, les Chefs d’Etats vont désigner les différents responsables.

Rappelons que la réforme institutionnelle de la CEEAC a été décidée au cours de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement du 25 mai 2015, à N’Djamena. Son objectif est d’améliorer l’efficacité et l’efficience en vue de faire de la sous-région une communauté viable et forte, dotée d’un exécutif et d’une nouvelle architecture. Egalement à contribuer à l’accélération du processus de nationalisation des communautés économiques régionales de l’Afrique central.

Afrique Centrale : les problèmes de sécurité débattus à N’Djamena

La 47e réunion de l’UNSAC se tiendra dans la capitale tchadienne du 03 au 07 décembre prochain.

 

La 47e réunion du comité consultatif permanent des nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC)) aura lieu du 3 au 7 décembre prochain à Ndjamena, la capitale du tchadienne, selon un communiqué du Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA). Comme lors des précédentes sessions, la rencontre de N’Djamena permettra de faire le point de la situation géopolitique et sécuritaire dans les onze pays membres, notamment l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, et le Tchad.

L’UNOCA assure le Secrétariat du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) depuis mai 2011. Cette mission incombait auparavant au Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) basé à Lomé au Togo.

Mis en place le 28 mai 1992 par le Secrétaire général de l’ONU le Comité est une réponse à une demande formulée le 28 novembre 1986 par les pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). Ils souhaitaient disposer d’un outil permettant de faire face aux nombreux conflits auxquels ils étaient confrontés dans les années 1980. Il s’agissait en réalité de se doter d’un cadre de concertation pour mieux répondre aux menaces qui compromettaient la stabilité de la sous-région ainsi que son intégration et son développement durable.

 

Afrique centrale: des experts formés à booster le commerce sous-régional

C’était le troisième atelier d’une série initié par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique afin d’outiller les pays de la zone à l’éradication des entraves au commerce sous-régional.

 

Depuis quelque temps, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a initié une série de formations à l’intention des membres du Comité national d’agrément et des opérateurs économiques des pays de l’Afrique centrale, aux procédures d’agrément des produits industriels au Tarif préférentiel harmonisé CEEAC – CEMAC.

Selon la CEA, cette activité s’inscrit dans le cadre d’une convention de contribution signée par l’Union européenne (UE) et la CEA, pour la poursuite de l’harmonisation des instruments de politique commerciale de la CEEAC et de la CEMAC.

Après Libreville, au Gabon, du 19 au 21 juin 2018, Yaoundé (Cameroun), du 3 au 5 juillet 2018, et N’Djamena (Tchad), du 10 au 12 juillet 2018, c’était donc au tour des experts de la République du Congo de bénéficier de cette caravane de renforcement de capacités.

Pendant trois jours, les participants ont été outillés sur une meilleure maitrise des instruments et des outils harmonisés de la zone de libre-échange CEEAC et du montage des dossiers de demande d’agrément des produits industriels au Tarif préférentiel CEEAC-CEMAC.

La familiarisation aux techniques de calcul des critères d’origine des produits industriels communautaires et l’imprégnation aux techniques d’évaluation et de vérification des informations fournies par les opérateurs économiques, dans le cadre de leurs demandes d’agrément, faisaient également partie des modules dispensés.

Globalement, l’on indique que cette activité aidera les entreprises congolaises à tirer profit des opportunités qu’offre le marché communautaire d’environ 170 millions d’habitants, qui s’étendra sur l’Afrique tout entière avec l’avènement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Après Brazzaville, le tout prochain rendez-vous est pris pour Kinshasa en République démocratique du Congo, du 14 au 16 novembre 2018. Trois autres ateliers sont prévus à des dates ultérieures à Bangui, en République centrafricaine, Malabo (Guinée équatoriale), Sao Tomé (Sao Tomé-et-Principe).

CEMAC : le Gabonais et équato-guinéen veulent organiser un sommet

Il sera question pour les différents pays de la zone de discuter de la crise économique à laquelle ils font tous face actuellement.

 

Le Gabon et la Guinée équatoriale ont jugé opportun de convoquer un sommet d’urgence de la CEMAC suite à la persistance de la crise économique qui étrangle les six pays membres de cette institution sous-régionale, a annoncé mercredi la présidence gabonaise dans un communiqué.

Les présidents gabonais Ali Bongo Ondimba et équato-guinéen Theodoro Obiang Nguema Mbasogo ont convenu de la nécessité d’organiser un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) afin de traiter les questions liées à la crise économique, selon le communiqué publié au terme d’une visite de travail et d’amitié effectuée par le numéro un gabonais dans la capitale équato-guinéenne.

En attendant de tenir ce sommet, les deux chefs d’Etat ont estimé que la porte de sortie pour les économies de la sous-région réside dans la diversification de l’économie. Cinq des six pays membres de la CEMAC sont producteurs de pétrole. Il s’agit du Gabon, du Cameroun, du Congo, de la Guinée équatoriale et du Tchad.

« Au terme de leur entrevue, Ali Bongo Ondimba et Obiang Nguema Mbasogo se sont félicités de l’excellence des relations entre ces deux Républiques sœurs et se sont réjouis de l’effectivité du traité d’amitié et de bon voisinage signé entre le Gabon et la Guinée équatoriale le 13 juin 2013 à Libreville », conclu le communiqué.

La rencontre s’inscrit dans le cadre d’une concertation permanente et régulière entre les deux chefs d’Etat. Elle vise à renforcer davantage la coopération bilatérale entre le Gabon et la Guinée équatoriale.

Le déplacement d’Ali Bongo Ondimba intervient six mois après sa dernière visite de travail dans ce pays voisin. En février dernier, la capitale équato-guinéenne Malabo a constitué une des étapes de la tournée sous-régionale du président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba. Les questions de paix et de sécurité étaient déjà au menu des échanges entre les deux hommes.

Afrique : sommet conjoint CEDEAO-CEEAC à Lomé

La rencontre réunissant les deux communautés économique s’est ouverte ce lundi 30 juillet au Togo en présence de plusieurs Chefs d’Etats.

 

Le Sommet conjoint Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est ouvert lundi matin 30 juillet 2018 à Lomé, au Togo, sous la présidence du Président togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et du Président du Gabon, M. Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours du Président en exercice des deux organisations régionales.

On note également l’allocution du Secrétaire Général des Nations Unies prononcée par son  Représentant Spécial et Chef de bureau pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas et l’intervention du Président de la Commission de l’Union Africaine M. Moussa Faki Mahamat.

Lors d’une session à huis clos, peu après la cérémonie d’ouverture, les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale vont examiner le rapport des ministres des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme ainsi que l’extrémisme violent.

Ils vont également adopter la Déclaration définissant une approche commune sur ces problématiques.

La mise en œuvre efficiente des recommandations issues de cette conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement devrait permettre de mieux lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.

La conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de la  CEEAC qui prendra fin cet après-midi, sera sanctionnée par un communiqué final.

Le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, et le Secrétaire Général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi prennent part également à cette rencontre.

La CEDEAO compte 15 Etats membres : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

Quant à La CEEAC, elle regroupe 11 pays : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la république démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao-Tomé et Principe et le Rwanda.

 

La CEDEAO et la CEEAC se penchent les questions sécuritaires

Le sujet sera également au centre de la rencontre qui réunira les Chefs d’Etats des deux communautés économiques le 30 juillet prochain au Togo

 

Afin de mieux s’enquérir de la situation sécuritaire, et d’adopter une Déclaration définissant une approche commune sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), les chefs d’Etat et de gouvernement des deux espaces sous régionaux se réuniront conjointement en un sommet le 30 juillet prochain à Lomé, la capitale  togolaise.

En prélude à ce sommet conjoint, se déroulera, le 28 juillet 2018 toujours à Lomé, une rencontre, des experts et une réunion ministérielle des deux Communautés. Prendront part à la rencontre-ci, qui sera consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de Déclaration ainsi que du projet de communiqué final conjoint devant sanctionner la fin des travaux du sommet conjoint, les ministres des Affaires étrangères et ceux en charge de la Défense ou de la Sécurité.

C’est toujours en marge du sommet conjoint que Lomé accueille ces 10 et 11 juillet une rencontre à laquelle prennent part deux experts par pays de la Cedeao et de la CEEAC, et représentant l’un, le ministère des Affaires étrangères, et l’autre, celui en charge de la Défense ou de la Sécurité.

La réunion des experts sera meublée par des présentations suivies de discussions sur la situation sécuritaire dans les deux Communautés, et les initiatives bilatérales et régionales de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Pour information, la CEEAC regroupe 11 pays que sont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la république démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao-Tomé et Principe et le Rwanda.

Tandis que  la Cedeao, compte 15 Etats membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

Depuis quelques années, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest sont en proie à des activités illicites transfrontalières, notamment le terrorisme, le blanchiment d’argent, l’extrémisme violent ainsi que le trafic d’armes, d’êtres humains et de drogue.

Des fléaux qui entravent à la paix, la sécurité tout comme la stabilité, et annihilent les efforts de développement des Etats membres de la Cedeao et de la Ceeac aux économies déjà fragiles.

Pour mieux faire face à ces défis, les deux organisations économiques régionales ont respectivement pris des mesures juridiques et ou politiques en vue de prévenir ou de  s’attaquer de manière spécifique à ces menaces.

Il faut rappeler que le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao et de la CEEAC, tenu le 25 juin 2013, à Yaoundé, au Cameroun en marge de la sécurité et de la sûreté maritime a conduit à l’adoption de la Déclaration sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée.

Une Déclaration grâce à laquelle a pu être lancé le «Processus de Yaoundé» destiné à doter les deux régions de cadres juridiques et opérationnels ainsi qu’une architecture effective de sécurité maritime, interconnectée et coordonnée par le Centre interrégional de coordination, basé à Yaoundé.

Téléphonie mobile : vers la baisse des tarifs en Afrique centrale

Réuni au Cameroun le 25 mai dernier, Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) veut mettre sur pied des mesures de réduction des tarifs des réseaux de téléphonie mobile

 

L’Afrique subsaharienne reste pour l’instant le continent le moins connecté au monde avec 49% de connexions 2G et 45% pour la 3G. Mais la tendance est au changement : elle comptera bientôt un milliard d’abonnés à la téléphonie mobile d’après le dernier rapport de Ericsson sur les évolutions du secteur de la téléphonie mobile dans le monde. Si l’Afrique de l’Ouest caracole en tête du dynamisme numérique, la sous-région Afrique centrale ne sera pas en reste, avec la dernière décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Lors de la première conférence de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur le développement de l’économie numérique en Afrique centrale, tenue à Yaoundé, les dirigeants d’Afrique centrale ont convenu de directives applicables à ses pays membres pour la réduction des tarifs, puis des accords d’itinérance sur les réseaux mobiles. L’objectif de cette décision est de mettre en place « des points d’échange internet et leur mutualisation, afin de créer un écosystème sous-régional et de réduire les coûts de trafic d’internet entre les Etats membres ».

Et pour cause : les tarifs de communications et les coûts de trafic d’internet sont parfois encore prohibitifs pour les plus défavorisés, alors qu’ils constituent un levier de création d’activité et de richesse majeur. « Par exemple, si vous êtes au Tchad et vous voulez appeler au Cameroun, c’est 6 000 francs CFA la minute », a ainsi observé D’Aronco Giuseppe Renzo, économiste spécialiste des TIC au bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. Une situation qui devrait être rapidement révolue.