Tchad : concertations sur la suppression des frais d’itinérance dans les pays du G5 Sahel

Cette réunion vise un double objectif, selon le président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Burkina Faso, Milogo Tantama Charles.

Une réunion sur le processus de suppression des frais d’itinérance dans les pays membres de G5 Sahel s’est ouverte ce mercredi à N’Djamena. Cette réunion vise un double objectif, selon le président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Burkina Faso, Milogo Tantama Charles. Il s’agit de faire le point sur l’état de mise en œuvre de la résolution dans chacun des Etats membres avec une mise en évidence des difficultés et des obstacles majeurs, tout en écoutant les partenaires et bien d’autres pour pouvoir échanger avec la Banque mondiale sur les conclusions.

« La table ronde qui a réuni à Washington les ministres du G5 Sahel en charge des TIC a abouti à un certain nombre de priorités que nous allons regarder ensemble. A ces travaux, nous devrions avoir une idée claire des actions mises en œuvre dans les Etats membres avec des recommandations précises pour la mise en œuvre de la résolution », explique Milogo Tantama Charles.

D’après, Ousmane Bassi, directeur général de l’ARCEP du Tchad, « le comité Télécoms/Tics est une émanation de la volonté des chefs d’Etats du G5 Sahel de supprimer au sein des pays membres à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, les frais d’itinérance sur les réseaux des communications mobiles ».

En août 2018, un projet de résolution a été élaboré à Ouagadougou sur la suppression des frais d’itinérance au sein du G5 Sahel. Il est inspiré du règlement de la CEDEAO portant sur l’itinérance sur les réseaux de communication mobile ouverts aux publics a l’intérieur de l’espace CEDEAO. En octobre 2018, la résolution de Niamey a été adoptée au cours d’une session ordinaire du conseil des ministres, conduisant l’élaboration d’une feuille de route, et l’adoption d’un texte portant création formelle d’un comité Télécoms/Tics chargé du suivi de la feuille de route sur la suppression des frais d’itinérance.

Deux experts membres du comité ont été désignés par chaque pays du G5 Sahel. Chaque pays doit faire le nécessaire pour aboutir aux objectifs de la feuille de route.

Sahel : les pays de la région se mettent ensemble pour combattre le paludisme

Les gouvernements de huit pays issus de cette partie du continent ont décidé d’œuvre ensemble pour la l’éradication de cette maladie en mettant sur pied une plateforme commune.

 

Les ministres de la Santé du Burkina Faso, de la Gambie, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Cap Vert, du Sénégal et du Tchad ont créé, en marge du 68ème Comité régional de l’OMS organisé du 27 au 31 août 2018 à Dakar, une nouvelle plate-forme régionale pour accélérer l’élimination du paludisme dans la région, rapporte un communiqué.

Selon la note, cet outil a pour objectif de fédérer leurs efforts en faveur du développement et du maintien de la couverture universelle des antipaludéens et de la mobilisation des financements destinés à l’élimination du paludisme.

Par ailleurs, souligne le communiqué, ils se sont engagés à accélérer l’introduction de technologies innovantes pour combattre la maladie et à mettre au point un tableau de bord sous régional permettant de suivre et d’évaluer la progression de leurs objectifs, à savoir éliminer le paludisme à l’horizon 2030.

Soutenu par les ministres de la Santé de la région, ce programme bénéficie également du concours de nombreux partenaires, dont l’Organisation mondiale de la Santé, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, ajoute la note.

Démographie : le Tchad et les pays de la CEDEAO pour une baisse de la natalité

Des parlementaires de ces pays ont soulevé l’éventualité de limiter la naissance afin de réduire de moitié le taux de natalité à l’aube de l’an 2030.

 

Les parlementaires de la CEDEAO dont celui de la Mauritanie et du Tchad ont exprimé leur souhait de faire baisser de moitié, soit à 3 enfants par femme le taux de natalité de leur pays. Celui-ci trouve en effet être l’un des plus élevés au monde. C’est l’une raison pour ces parlementaires d’inciter leurs gouvernements à mettre en place une politique visant à limiter la fécondité des femmes africaines à 3 enfants maximum, ce, à l’approche de 2030. L’objectif est de maîtriser le boom démographique que rencontrentactuellement ces pays, selon le président du Parlement burkinabè, Salifou Diallo.

En vue d’une meilleure croissance économique

Si les femmes de l’espace CEDEAO continuent en effet à mettre au monde 5, 6 enfant en moyenne, sa population se comptera au nombre d’un milliard à l’approche de 2050. Avec une telle situation, impossible pour ces pays d’espérer un développement économique au-delà de leurs 5 ou 6 % actuels. Pour changer la donne, il n’y a rien de tel que la limitation urgente de cette poussée démographique afin d’atteindre un développement durable et viable. D’après toujours M. Diallo, les parlements de chaque pays membres doivent ainsi adopter les stratégies permettant de baisser rapidement et volontairement ce taux de natalité. L’accès massif de la population à la planification familiale est un exemple, élever le niveau d’éducation des femmes et renforcer les efforts pour parfaire la survie de l’enfant en sont d’autres.

Trouver un équilibre optimal

De l’avis d’Adrien Houngbédji, le président du Parlement de Bénin, cette tâche visant à l’équilibre optimal entre le contrôle des naissances et l’amélioration de la valeur de vie du peuple leur incombe. Cela revient à faire baisser de moitié ce taux de fécondité pour que celui-ci rime et accentue le taux de croissance économique un peu trop modéré, ajoute Marcel De Souza, le président de la commission de la CEDEAO.

 

Afrique : sommet conjoint CEDEAO-CEEAC à Lomé

La rencontre réunissant les deux communautés économique s’est ouverte ce lundi 30 juillet au Togo en présence de plusieurs Chefs d’Etats.

 

Le Sommet conjoint Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est ouvert lundi matin 30 juillet 2018 à Lomé, au Togo, sous la présidence du Président togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et du Président du Gabon, M. Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours du Président en exercice des deux organisations régionales.

On note également l’allocution du Secrétaire Général des Nations Unies prononcée par son  Représentant Spécial et Chef de bureau pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas et l’intervention du Président de la Commission de l’Union Africaine M. Moussa Faki Mahamat.

Lors d’une session à huis clos, peu après la cérémonie d’ouverture, les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale vont examiner le rapport des ministres des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme ainsi que l’extrémisme violent.

Ils vont également adopter la Déclaration définissant une approche commune sur ces problématiques.

La mise en œuvre efficiente des recommandations issues de cette conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement devrait permettre de mieux lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.

La conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de la  CEEAC qui prendra fin cet après-midi, sera sanctionnée par un communiqué final.

Le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, et le Secrétaire Général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi prennent part également à cette rencontre.

La CEDEAO compte 15 Etats membres : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

Quant à La CEEAC, elle regroupe 11 pays : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la république démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao-Tomé et Principe et le Rwanda.

 

La CEDEAO et la CEEAC se penchent les questions sécuritaires

Le sujet sera également au centre de la rencontre qui réunira les Chefs d’Etats des deux communautés économiques le 30 juillet prochain au Togo

 

Afin de mieux s’enquérir de la situation sécuritaire, et d’adopter une Déclaration définissant une approche commune sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), les chefs d’Etat et de gouvernement des deux espaces sous régionaux se réuniront conjointement en un sommet le 30 juillet prochain à Lomé, la capitale  togolaise.

En prélude à ce sommet conjoint, se déroulera, le 28 juillet 2018 toujours à Lomé, une rencontre, des experts et une réunion ministérielle des deux Communautés. Prendront part à la rencontre-ci, qui sera consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de Déclaration ainsi que du projet de communiqué final conjoint devant sanctionner la fin des travaux du sommet conjoint, les ministres des Affaires étrangères et ceux en charge de la Défense ou de la Sécurité.

C’est toujours en marge du sommet conjoint que Lomé accueille ces 10 et 11 juillet une rencontre à laquelle prennent part deux experts par pays de la Cedeao et de la CEEAC, et représentant l’un, le ministère des Affaires étrangères, et l’autre, celui en charge de la Défense ou de la Sécurité.

La réunion des experts sera meublée par des présentations suivies de discussions sur la situation sécuritaire dans les deux Communautés, et les initiatives bilatérales et régionales de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Pour information, la CEEAC regroupe 11 pays que sont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la république démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao-Tomé et Principe et le Rwanda.

Tandis que  la Cedeao, compte 15 Etats membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

Depuis quelques années, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest sont en proie à des activités illicites transfrontalières, notamment le terrorisme, le blanchiment d’argent, l’extrémisme violent ainsi que le trafic d’armes, d’êtres humains et de drogue.

Des fléaux qui entravent à la paix, la sécurité tout comme la stabilité, et annihilent les efforts de développement des Etats membres de la Cedeao et de la Ceeac aux économies déjà fragiles.

Pour mieux faire face à ces défis, les deux organisations économiques régionales ont respectivement pris des mesures juridiques et ou politiques en vue de prévenir ou de  s’attaquer de manière spécifique à ces menaces.

Il faut rappeler que le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao et de la CEEAC, tenu le 25 juin 2013, à Yaoundé, au Cameroun en marge de la sécurité et de la sûreté maritime a conduit à l’adoption de la Déclaration sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée.

Une Déclaration grâce à laquelle a pu être lancé le «Processus de Yaoundé» destiné à doter les deux régions de cadres juridiques et opérationnels ainsi qu’une architecture effective de sécurité maritime, interconnectée et coordonnée par le Centre interrégional de coordination, basé à Yaoundé.