Tchad : la Cascidho demande l’implication de la société civile dans l’organisation du referendum

La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO), demande au gouvernement d’impliquer la société dans l’organisation de la société civile.

L’absence de représentants de la société civile dans les commissions du Comité National d’Organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC) inquiète la Cascidho. Par un communiqué de presse, la coordination demande au gouvernement de corriger le tir en impliquant les acteurs de la société civile, en tant qu’entité composante des forces vives de la nation et acteur clé du Dialogue National Inclusif et Souverain. La coordination veut l’inclusion des représentants dans : « l’organe mère du CONOREC. »

La CASCIDHO regrette que, les missions dans les provinces qui se déroulent actuellement, soient exclusivement constituées des responsables du CONOREC et du nouveau Cadre National de Concertation des Partis Politiques (CNCP).

Cette sollicitation est légitime, car, elle tire son fondement des résolutions et recommandations du DNIS. Le document exige la participation inclusive de tous les acteurs socio-politiques dans tout le processus du retour à l’ordre constitutionnel.

Gouvernement de transition : la CASCIDHO dénonce l’absence de la société civile

La liste des membres du gouvernement de transition est connue depuis le 02 mai 2021. Les acteurs de la société civile n’ont pas été pris en compte dans les différents départements ministériels estime la CASCIDHO

Dans un communiqué de presse de la Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme (CASCIDHO) parvenu à notre rédaction ce 03 mai 2021, l’organisation déplore le fait que le Conseil militaire de transition n’ait pas pris en compte les acteurs de la société civile.

Bien qu’ayant pris acte de la mise sur pied du gouvernement de transition, Mahamat Digadimbaye, coordonnateur de la CASCIDHO déplore la mise à : « l’écart de la société civile dans le processus de la mise en place des organes de transition », pour une transition inclusive et apaisée. Pour lui, la société civile est restée jusque-là : « marginalisée »

En outre, la CASCIDHO invite le Conseil militaire de transition à respecter ses engagements pour une transition inclusive qui prend en compte tous les acteurs sociopolitiques.

Tchad : la Cascidho recycle les observateurs électoraux

Le coordonnateur de la Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’homme (Cascidho), Mahamat Dingadjimbaye a annoncé ce 1er février, une caravane de formation pour les observateurs électoraux

C’est une campagne d’éducation civique et d’observation en prélude aux élections prévues cette année. Cette séance de formation vise à outiller les observateurs des élections afin de parvenir à des élections libres, apaisées et transparentes, note Mahamat Dingadjimbaye, coordannateur de la Cascidho.

D’après lui, cette caravane dénot de la volonté de la Cascidho à former, informer, conscientiser les populations sur leurs droits et devoirs en période électorale.

Le Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’homme, invite les tchadiens à cultiver la non-violence et à consolider l’unité nationale plutôt que de se laisser entrainer par la désinformation et la violence qui pourraient concourir à la division du pays. Mahamat Dingadjimbaye a fait savoir que son organisation mettra accent particulier sur la formation et le renforcement des capacités des observateurs électoraux

Tchad : la Cascidho a relancé ses activités sociales

Samedi dernier, 10 octobre 2020, la Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme (Cascidho) a officiellement lancé  ses activités sociales à N’Djamena

La rentrée sociale de la Cascidho est placée sous le thème : « la société civile au service de la paix, la défense des droits de l’Homme, de la démocratie et la préservation de l’Etat de droit ». Le coordonnateur, Mahamat Dingadimbaye a expliqué cette rentrée permettra de faire un flash-back sur les activités menées, analyser les réalisations et ménager le terrain pour les activités avenirs. Il a par ailleurs décrié le tableau sombre qu’a connu le monde du fait de la pandémie à coronavirus. Il indique que cette maladie constitue un obstacle dans la mise en œuvre du plan d’action annuel de l’association qu’il coordonne.

Quant aux préparatifs des échéances électorales qui se pointent à l’horizon, la Cascidho invite la communauté internationale à soutenir l’organe en charge des élections. La coordination demande d’aider la Céni afin qu’elle organise des élections libres, transparentes et démocratiques. Aussi, d’accompagner la société civile dans l’observation électorale des prochains scrutins.

Le coordonnateur, Mahamat Dingadimbaye, invite également les jeunes en âge de voter et les citoyens déplacés à se faire enrôler massivement pour exprimer leur droit civique. Il demande ministère de la justice et à la commission nationale des droits de l’Homme d’accompagner les victimes de guerre en RCA dans leurs procédures judiciaires.

Tchad : la CASCIDHO se constitue en partie civile et porte plainte contre le chef de guerre Abdoulaye Miskine

Le Collectif des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme a indiqué ce 20 juillet qu’elle saisira la justice dans l’affaire d’Abdoulaye Miskine, le chef rebelle de nationalité centrafricaine

En effet, Abdoulaye Miskine, de son vrai nom Koumtanmadji Martin, est un chef rebelle appréhendé sur le territoire tchadien par les forces de défense et de sécurité. Le collectif fait savoir qu’après investigations, il a été constaté la guérilla du mis en cause est à l’origine des actes ignobles. Notamment  les faits d’extorsions des biens, enlèvements, vols de bétails, viols, séquestrations et assassinats entre autres dans les villages frontaliers de la RCA.

Le « seigneur de guerre » a été arrêté « arme à main »  sur le sol tchadien, apprend le collectif.

Le coordonnateur national de la CASCIDHO, Mahamat Digadimbaye : «Pour cette plainte, nous plaidons pour un procès juste et équitable qui servira d’exemple à certains pays africains, où des seigneurs de guerres règnent en maître absolu dans les forêts ou les déserts en commettant des crimes odieux et des actes barbares sur les paisibles populations ». Il estime que ce phénomène n’a que trop perduré. Et indique par ailleurs, que les victimes ont demandé au gouvernement d’ouvrir une enquête judiciaire, afin que justice soit rendue.

Le collectif a fait savoir que c’est la énième fois qu’elle se saisisse d’une affaire ce cet ordre, elle ne compte pas abandonner les populations victimes des atrocités. La CASCIDHO rassure qu’elle se constituera toujours en partie civile pour plaider les sorts des victimes de droits de l’Homme devant les juridictions nationales et internationales.

Tchad : la CASCIDHO félicite l’appui français aux côtés de l’armée tchadienne

La Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’homme (CASCIDHO) s’est exprimée sur la situation au Nord du pays. L’organisation entend ainsi se positionner du côté du président tchadien Idriss Deby Itno.

 Après la période d’affrontements entre les rebelles de l’UFR et l’armée tchadienne, la Cascidho a décrié toute tentative de prise de pouvoir par les armes. En effet, pour le coordinateur de la Cascidho, Mahamat Digadimbaye, « Cette agression contre la République du Tchad est une attaque contre l’Etat de droit, la démocratie et les institutions républicaines », a-t-il évoqué.

C’est pourquoi, la Cascidho apporte son soutien au président Idriss Deby Itno et à l’armée nationale tchadienne. Par conséquent, elle a salué l’appui légitime de la France, qui, selon elle était justifiée auprès de l’armée tchadienne. « L’engagement de la France vise à défendre la démocratie, la paix et la solidarité dans le pays dans la sous régions », défend le coordinateur de la CaschidhoLa Cascidho demande l’ouverture urgente d’une enquête judiciaire pour que les auteurs, co-auteurs et/ou complices répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.