Tchad : le président par intérim du parti Cap-Sur est mort

Abakar Siddick, président par intérim du parti politique Cap-Sur est décédé dans la nuit du jeudi 14 mai 2020.

Cinq mois après la mort de son président, le parti politique de l’opposition démocratique tchadienne, Cadre d’Action Populaire pour la solidarité et l’unité de la République (Cap-Sur) vient à nouveau d’être frappé par la mort de son président national intérmaire, Abakar Siddick. Il est décédé dans la nuit du jeudi 14 mai, dans un cabinet médical à N’Djamena.

Alors que Cap-sur cinq mois après la perte du président-fondateur, Joseph Djimrangar Dadnadji, se reconstruisait à peine.

«  Derrière tout malheur, suivra inévitablement la libération du peuple. C’est une promesse et nous la tiendrons devant le peuple pour honorer leurs sacrifices pour le bien de la République », précise Ngaradoum Toldé, un cadre du parti.

Tchad : le CAP-SUR critique la politique d’exclusion du Mouvement Patriotique du Salut

Le Cadre d’Action Populaire pour la Solidarité et l’Unité de la République (CAP-SUR) critique la composition de la nouvelle CENI et estime être lésé.

Selon les termes du document, le régime MPS reste rivé sur sa politique d’exclusion malgré les suggestions d’ouverture de débat politique. En effet, le CAP-SUR en veut pour preuve l’élimination de son candidat proposé par le CNDP (Cadre national de dialogue politique) pour l’équipe de la CENI. Bien-sûr, ainsi que le non-respect de l’ordonnance 12 du 22 mai 2018, accordant un quota de 30% aux femmes.

Le parti de l’Engagement de s’interroger sur la preuve supplémentaire qu’attend le gouvernement pour le faire siéger à la CENI comme c’est le cas au CNDP. Aussi, le parti dénonce la présence de certains partis politiques déjà représentés au gouvernement dans l’équipe de la CENI. Le communiqué cite le PDI et l’UDR-PSD.

Face à ce qu’appelle le CAP-SUR une usurpation de son droit, le parti réclame le rétablissement de ses prérogatives. Car, justifie-t-il son choix à participer à la vie politique par des élections. Tout en restant attaché à des élections apaisées, le CAP-SUR demande la reformulation du décret querellé pour qu’il y soit réparé “les graves violations de la loi relevée”.

Par ailleurs, le CAP-SUR appelle ses militants à la vigilance et à ne pas céder aux provocations d’un pouvoir en mal de repères.