Tchad : le ministère de l’Enseignement supérieur demande une hausse de son budget

À l’occasion du lancement officiel de la rentrée académique 2023-2024 prévue pour le lundi 02 octobre 2023, le ministre de l’Enseignement supérieur demande au gouvernement de revoir à la hausse le budget de son département.

Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a fait un point de presse relatif à la prochaine rentrée académique. Dans sa communication, Tom Erdimi instruit les acteurs de l’enseignement supérieur à bien gérer cette nouvelle rentrée académique avec le plus grand soin afin d’éviter désormais les années élastiques ou blanches.

D’après le patron de l’enseignement, la refondation de l’enseignement supérieur nécessite la conjugaison d’efforts de tous. Ainsi pour la reprise des cours, le ministre invite le gouvernement à revoir à la hausse le budget du ministère afin de juguler les difficultés rencontrées. Il demande également au CNOU de mieux organiser la restauration et le transport qualitativement et quantitativement.

A l’UNET, le ministre de l’Enseignement demande d’œuvrer dans le sens de la stabilité et de la paix sociale ; aux partenaires sociaux d’en tenir compte du pacte social triennal et aux Responsables des institutions d’enseignement supérieur d’œuvrer dans la bonne gouvernance et la transparence.

Tchad : le budget du 2e Forum national inclusif estimé à près de 400 millions de FCFA

Tout est fin prêt pour la tenue du deuxième Forum national inclusif. Le budget global de l’évènement a été arrêté à 380 millions de Francs CFA explique le comité d’organisation

Du 29 octobre au 3 novembre 2020 N’Djamena abritera le deuxième Forum national inclusif. Lequel vient analyser les résolutions du premier organisé en 2018. La présidente du comité d’organisation, Lucie Béassemda a mis fin aux débats sur le budget prévu pour la circonstance. Elle s’est exprimée au micro de nos confrères de la radio F.M Liberté. Elle précise que le budget du deuxième Forum national inclusif s’élève à 380 millions de Francs CFA.

L’éclaircissement de la présidente du comité d’organisation vient en réponse aux rumeurs selon lesquelles, l’Etat aurait déboursé des milliards pour l’organisation de cet évènement qui ne fait pas l’unanimité. Des parties politiques et organisations de la société civiles s’y opposent vivement. Estimant que ce deuxième forum national inclusif nécessite une meilleure préparation, le mouvement des 12 revendications (M12R) a invité les acteurs de la société civile au boycott.

Il est à noter que le nombre de participants est fixé à 600, soit la moitié du premier. La réduction du nombre de personnes est l’effet de la pandémie à coronavirus, a fait savoir la présidente du comité d’organisation.

Tchad : la Loi de finances pour l’année 2020 a été adoptée

Les députés ont adopté ce lundi 30 décembre, au Palais de la démocratie, à 124 voix pour, la Loi de finances portant budget pour l’année 2020.

Le texte était examiné depuis vendredi dernier par les élus du peuple. Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, a répondu à une centaine de questions des députés, en présence de plus d’une dizaine de membres du Gouvernement.

Les recettes totales pour 2020, sont évaluées à 1210 milliards y compris les dons. Sur cette rubrique, les recettes propres sont arrêtées à 1046 milliards, le tout, contre 983 milliards de FCFA en 2019, soit une hausse de 23%, avec une croissance du Produit Intérieur Brut attendue de 3,4%.

Quant aux dépenses totales prévues pour 2020 et qui prennent en compte les charges d’amortissement, celles-ci se chiffrent à 1326 milliards environ, contre 1106 milliards de FCFA en 2019, soit une hausse de 20%. Cet équilibre des dépenses et des recettes prévu au projet de budget 2020 dégage un déficit prévisionnel de 117 milliards de FCFA  qui sera financé par des appuis extérieurs et des financements bancaires.

La Loi de finances consacre au moins 34% de toutes les dépenses primaires aux secteurs sociaux à savoir : l’éducation Nationale, la Santé, l’action sociale, l’Elevage, l’Agriculture, l’Environnement et la Formation professionnelle, conformément au programme qui lie le Tchad au Fonds Monétaire international. Dans le même sillage, tous les grands hôpitaux de N’Djamena et ceux des provinces verront leurs allocations augmentées. Cette approche permet d’améliorer la qualité des services et des prestations de santé au profit des populations.

Toutes les Institutions et tous les ministères verront leurs budgets augmentés substantiellement par rapport aux dotations de l’année 2019 ou en comparaison de leurs réalisations de l’année 2019. L’augmentation concerne aussi les dépenses totales d’investissement qui passeront de 313 milliards de FCFA à 337 milliards de FCFA.

Tchad : plus de 842 millions FCFA pour le budget de fonctionnement de l’INSTA

Le 21e conseil d’administration de l’Institut national des Sciences et techniques d’Abeché (INSTA) s’est tenu le 20 mars 2019, dans la capitale provinciale du Ouaddai.

Le budget 2019 de cet établissement qui s’élève à 842 167 533 FCFA contre 770 090 077 FCFA en 2018 a été adopté. Le budget 2019 comparé à celui de 2018 est en augmentation de 8,56%, qui résulte essentiellement des arriérés.

Les recettes de ce budget 2019 sont essentiellement constituées de la subvention de l’Etat, des ressources propres et des produits antérieures. Pour l’année 2019, L’Etat octroie une subvention de 610. 900 000 FCFA.

Les ressources propres de l’Institut national des Sciences et Techniques d’Abeché sont estimées à 47 790 000 Fcfa. Elles proviennent essentiellement des frais d’inscription des étudiants en régime spécial et des prestations de service. Les recettes propres représentent 6% du budget global.

“Le principal souci qui nous a guidés dans l’élaboration de ce budget est celui de garantir précisément les salaires des contractuels et les indemnités et autres accessoires des enseignants sur 12 mois. Certaines lignes de fonctionnement ont été alimentées après avoir été nulles durant quatre ans”, a indiqué le directeur général de l’INSTA, Professeur Malloum Sultan.

Tchad : le ministère des Finances et du Budget lance le budget citoyen 2019

Le ministère des Finances et du Budget, à travers la direction générale des services du budget, a procédé au lancement du budget citoyen 2019.

Le budget citoyen est le budget général de l’Etat expliqué de la plus simple manière. Le budget citoyen est un document qui présente en termes simple et clair le budget général de l’Etat. « Il explique comment les recettes de l’Etat sont collectées et dépensées. C’est un outil de promotion de la transparence financière ; il permet au citoyen et à la société civile de participer au processus budgétaire » a souligné le directeur général du budget, Idriss Mahamat Idriss Itno.

Le budget citoyen de 2019 chiffre les dépenses de l’Etat, hormis les dépenses d’amortissement de la dette publique, à 979,97 milliards de FCFA.

Lançant le budget citoyen 2019, le ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat Abakar, précise que la production et la diffusion du budget citoyen permettront au Tchad d’améliorer son classement en matière de transparence budgétaire.

Actualité : la session ordinaire des Chefs d’Etat de la zone CEMAC annoncée à N’Djamena

Cette session ordinaire se tiendra dans les prochaines semaines, d’après une source proche de l’organisation ayant requis l’anonymat.

L’un des points majeurs à l’ordre du jour devrait être la passation de témoins, entre les présidents Idriss Deby du Tchad et son homologue camerounais Paul Biya, à la présidence de la communauté. D’autres dossiers traités dans le cadre de précédentes rencontres des ministres de la zone, devraient aussi faire l’objet des discussions.

Il s’agit des questions relatives à la Douane, le budget proposé de la commission qui est en hausse de près de 4% à 84 milliards de FCFA et la situation de la sous-région qui peine à sortir définitivement des défis macroéconomiques.

De ce point de vue, la question de la mobilisation des ressources fiscales internes et l’amélioration de la position extérieure seront des sujets pertinents à aborder.

Tchad : l’Etat augmente le budget des secteurs sociaux pour le bien-être des populations

Dans l’optique de mettre en œuvre de la politique du gouvernement qui consiste à améliorer des conditions de vie des populations d’une part et de renforcer la formation et des capacités humaines d’autre part, le budget alloué aux secteurs sociaux se voit augmenter dans la loi des finances de 2019.

 Dans cette optique, diverses actions et stratégies ont été menées. Il s’agit notamment de l’accès à une éducation de qualité et de l’accès élargi à une éducation de base et à l’enseignement supérieur et de de l’amélioration de la santé de la population. Pour répondre à cette volonté politique, les dotations budgétaires allouées aux secteurs sociaux en 2019 connaîtront une amélioration de l’ordre de 14,3 % par rapport à 2018 passant de 205 milliards à 232 milliards.

Pour le secteur de l’éducation, le budget total alloué augmente de 6% en raison de l’accroissement des dépenses de biens et services pour l’achat de fournitures et manuels scolaires et des dépenses d’investissement. Ce fonds sera aussi utilisé pour le recrutement des enseignants scientifiques.

Pour le secteur de la santé, le budget du ministère s’accroît de 9% et résulte de la hausse des dépenses de biens et services, de transferts et surtout d’investissement sur ressources intérieures. L’augmentation de ce budget permettra d’améliorer la santé de la population tchadienne. Il s’agit de : renforcement des capacités d’accueil des services d’urgence et le redéploiement du personnel en province ;  de responsabilisation des praticiens de la santé au Tchad en mettant en place un mécanisme d’identification et de sanctions des fautes médicales en collaboration avec l’Ordre des Médecins du Tchad (OMT) ; de systématisation d’un contrôle régulier sur l’étendue du territoire national en vue du respect strict de la réglementation en matière de création, gestion des établissements privés de santé.

Tchad : « L’intervention française pour stopper les rebelles est justifiée » (Issa Abdelmamout)

Lors d’un entretien mené ce mercredi 13 février 2019, l’ancien ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Abdelmamout s’est prononcé sur la détérioration de la situation sécuritaire qui a prévalu au Nord-Est du Tchad avec l’incursion d’un mouvement rebelle en provenance de la Libye, qui finalement a été stoppé dans sa progression par un bombardement français.

« L’intervention française se justifie moralement dans un angle plus large et plus globale lié aux intérêts français dans la zone avec la détérioration de la situation et du désordre qui prévaut actuellement au Sahel, dû à la chute de Khadafi en Libye provoquée par la France », analyse l’ex-ministre des Finances et du Budget, Issa Mahamat Abdelmamout.

Le fait que la France intervienne, dit-il, a permis d’éviter un second chaos au Tchad et de corriger les erreurs commises par la France avec le renversement de Kadhafi. « La France se sent responsable de la détérioration du climat sécuritaire en Lybie et veut à tout prix éviter une situation similaire à celle de la Libye qui puisse se transposer au Tchad, ce qui est incompatible aux intérêts de la France et du reste du monde. Donc il ne faut pas que les gens s’accrochent beaucoup plus sur l’aspect de la coopération bilatérale militaire que nous avons signé avec la France en 1963 », explique-t-il.  L’ancien ministre ajoute que « la France en tant que l’une des grandes puissances mondiale, doit intervenir pour sauver cette situation de chaos qui prévaut dans un pays, ami comme le Tchad, parce que le Tchad est un pays anciennement colonisé par la France et entretient des relations diplomatiques avec la France ».                            

« Je pense que cette intervention française est justifiée et normale pour sauver un pays au bord du gouffre et du chaos », estime Issa Mahamat Abdelmamout. Par ailleurs, il appelle ses compatriotes à cesser de prendre les armes dans un monde civilisé pour faire valoir leurs revendications. Il les encourage à opter pour la lutte démocratique, en usant des moyens légaux qui sont entre autres les manifestations, les écrits et la justice.

« La France est une puissance du monde qui ne peut pas accepter de voir aujourd’hui en difficulté un pays stratégique et ami important comme le Tchad, qui est parti récemment sauver d’autres pays sahéliens en proie aux menaces terroristes comme le Mali. Si aujourd’hui le Tchad bascule dans la violence armée et tombe dans le désordre, ça pourrait donner un impact négatif dans la sous-région. C’est pour cette raison que la France est soucieuse de l’avenir d’un Tchad en paix et qu’elle est intervenue pour préserver ses intérêts économiques au Sahel. Le basculement du Tchad dans la violence veut dire transposer le désordre au Sahel », explique-t-il.