Tchad: pourquoi Boukar Michel et Ndolenodji Alixe Naïùnaye ont été remerciés

Un décret présidentiel publié le 11 janvier dernier a annoncé le départ du gouvernement des ministres du Pétrole et sa collègue des Postes et Télécommunications.

 

C’est un article publié par le site de RFI qui révèle les raison du limogeage de Boukar Michel, ex ministre du Pétrole et Ndolenodji Alixe Naïùnaye ancienne ministre des Postes et Télécommunications. Les deux ont été limogés de leurs postes ministériels par un décret signé par le Président  Idriss Deby le 11 janvier.

Ainsi, selon l’AFP Boukar Michel a été sorti du gouvernement à cause d’une double attribution d’un bloc pétrolier qu’il aurait fait à la fois à des entreprises chinoises et taiwanaises. Idriss Deby n’aurait pas apprécié et l’aurait licencié alors qu’il était en mission hors du pays.

Pour ce qui est de Ndolenodji Alixe Naïùnaye, c’est son entêtement qui lui a valu d’être éjectée du gouvernement. « Engagée dans un bras de fer, depuis deux mois, avec des responsables d’organismes sous sa tutelle mais proches de la famille présidentielle, la ministre a décidé de jouer son va-tout en les suspendant de leurs fonctions » explique le média français.

Rappelons que c’est le quatrième remaniement ministériel qui intervient dans le pays en six mois. Mais surtout depuis l’avènement de la quatrième République.

 

Tchad: deux ministres remerciés

Il s’agit du ministre du Pétrole et de l’Energie et de celui des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

 

Cette journée du 11 janvier sera sans doute une journée noire pour Boukar Michel et Ndolenodji Alixe Naimbaye. Les deux ministres ont été démis de leurs fonctions de ministre par le Président de la République Idriss Deby.

Ils occupaient respectivement le poste de ministre du Pétrole et de l’Energie, Boukar Michel et de ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Pour le moment les raison de leur sortie du gouvernement n’ont pas été rendu publiques.

Selon le site alwihdainfo, l’intérim est assuré par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Pour rappel c’est lors du remaniement du 7 mai 2018 dernier que ces deux désormais ex ministre avaient rejoint le gouvernement. Avant sa nomination Boukar Michel occupait le poste de directeur général de la Société des Traitements des Déchets et d’Assainissements (SOTRADA). Pour ce qui est de Ndolenodji Alixe Naimbaye,  elle était à la tête de la Direction générale de la Chambre de commerce. Ils n’auront donc pas tenu un an dans leurs fauteuils.

 

 

 

Tchad : le ministre du pétrole dément une quelconque pénurie de gaz

Le ministre Boukar Michel a donné un point de presse ce 11 décembre au cours duquel il a rassuré la population quant aux rumeurs sur une éventuelle pénurie de gaz domestique.

 

Boukar Michel est radical ! Il n’y a ni diminution ni rupture de livraison du gaz au Tchad. Selon le Ministre du Pétrole et de l’énergie « il n’y a ni diminution de quantité aux marqueteurs ni rupture de livraison du gaz ». Pour prouver l’impossibilité d’une pénurie, il explique que le chargement journalier varie entre 7 et 8 citernes par jour, soit environ 160 tonnes.

Le ministre prolonge en disant que « du 1er au 8 décembre 2017, la quantité enlevée était d’environ 779 tonnes. Pour la même période en 2018, elle est passée à 911 tonnes soit une augmentation de chargement de 132 tonnes en une semaine ». Cette augmentation selon les explications est due à la baisse des prix du gaz sur le marché.

De plus, Boukar Michel affirme qu’en septembre 2018 une citerne a causé l’arrêt de la production au niveau de la Raffinerie pendant quelques jours. « A la reprise en octobre, nous avons constaté une hausse galopante de 4 millions 440 kg de GPL, un niveau jamais atteint depuis 2016. Cela s’explique par le simple fait que pendant la crise, les gens n’ont pas consommé. Une importante partie du stock enlevée a été acheminée dans les provinces où le besoin en gaz est aussi croissant. En conséquence, les stocks dans les lieux de distribution de la capitale ne suffisaient  plus ».

Cependant, il n’y a pas d’arrêt de production malgré la hausse de consommation en gaz constatée cette année. Alors, « il n’y a pas de raison que les distributeurs retiennent les bouteilles du gaz pour spéculer. Les ménages doivent être alimentés, c’est notre responsabilité, c’est aussi la responsabilité des distributeurs », martèle le ministre du pétrole.

Il se veut donc rassurant. « Nous pouvons rassurer nos consommateurs que la période de maintenance n’aura aucun impact sur la disponibilité du gaz parce que nous allons faire des stocks avant de nous y mettre ». Et pour palier à un éventuel problème « nous allons importer le gaz pour non seulement renforcer la production de la raffinerie mais aussi répondre entièrement  à la forte demande des populations ».

Tchad : l’éducation sur la table des parlementaires

Le rapport de l’enquête parlementaire sur le système éducatif tchadien a été adopté vendredi dernier par les députés.

 

L’Assemblée nationale a adopté le vendredi 22 juin 2018, le rapport de l’enquête parlementaire sur le système éducatif tchadien, à l’issue de plusieurs jours de débats et de discussions. Tous les maux qui handicapent le système éducatif tchadien ont été abordés. Du nombre pléthorique des enseignants, en passant par le manque de volonté politique et autres, les députés et les membres du gouvernement ont discuté sans ambages sur l’éducation nationale.

Des propositions pertinentes ont été faites et si elles sont mises en œuvre, l’école tchadienne retrouvera ses lettres de noblesse. Globalement, en tout cas, il ressort que l’école tchadienne est malade et très malade, si des remèdes appropriés ne lui sont pas administrés, elle risque de connaitre une fin très fatale.

Dans les vagues des propositions et d’observations des membres du Gouvernement, le ministre du Pétrole et de l’Energie, M. Boukar Michel a relevé une problématique que les autorités doivent prendre au sérieux. C’est la question des matières scientifiques. Il révèle qu’en 1990, le nombre des candidats au baccalauréat série C était de 33 personnes. Et qu’en 2017, ils sont à peu près 300 candidats sur plus de 75 000 candidats au baccalauréat. Soit une progression géométrique de 11,3% en 27 ans.

Pour pallier à ce problème, il propose qu’on crée un Institut des Mathématiques et Sciences Fondamentales. Cet institut, selon lui doit être confié à un ancien professeur de mathématiques.